10 situations désagréables que j’ai vécu en voyage
56J’ai vécu des expériences mémorables durant mes voyages. Mais aussi quelques mésaventures. Rien de terrible comme vous allez le voir.
Sur la route – Mali
Je ne suis pas un gros aventurier en général. Je veux dire comparé à d’autres. Aussi, je n’ai jamais eu de gros problème en voyage et surtout (je croise les doigts), je n’ai jamais été agressé. En fait, je ne me suis jamais sentie en danger.
Allez, retour dans le passé !
- 1. 1. Je me retrouve au poste de police pour une photo – Mali
- 2. 2. J’endommage un de mes objectifs photos – Népal
- 3. 3. Un accident de scooter – Indonésie
- 4. 4. Une nuit dans le désert, sans eau- Mali
- 5. 5. Victime d’une amibiase – Inde
- 6. 6. Victime du paludisme – Nigeria
- 7. 7. Une mauvaise rencontre – Maroc
- 8. 8. Infraction et corruption – Laos
- 10. 9. La frontière entre le Nigeria et le Bénin.
- 11. 10. Les postes frontières d’Europe de l’Est.
1. Je me retrouve au poste de police pour une photo – Mali
La scène se déroule dans une ville de l’ouest du Mali. Un homme a cru que je le prenais en photo et bien sûr, voyant que je suis blanc, il a pensé en tirait un profit en portant plainte. Il a du développé ma pellicule et le lieutenant de police a constaté qu’on ne le distinguait pas sur le cliché. Et pour cause, il était trop loin. Le plaignant en a eu pour ses frais et moi au final, j’ai passé un bon moment avec le commissaire à parler photo.
2. J’endommage un de mes objectifs photos – Népal
Dans mon sac à dos, j’ai fait l’erreur de mettre à la fois mon objectif et une bouteille d’eau…mal fermée. Au cours de la ballade, celle-ci s’est ouverte et à rendu mon objectif inutilisable. Heureusement, j’ai réussi à le faire réparer dans une boutique photo de Katmandou. Depuis, je vérifie à deux fois si la bouteille est bien fermée ! Ou j’évite d’en mettre une dans le même compartiment!
3. Un accident de scooter – Indonésie
Cela m’est arrivé l’été dernier sur l’île de Pulau Weh. Rien de grave heureusement, juste une brulure au pied qui m’a empêché de plonger. Cela aurait pu être bien pire !
4. Une nuit dans le désert, sans eau- Mali
Dans un 4×4 bondé, je fais route pour Tombouctou. Au cours de la nuit, les freins du véhicule lâchent. Le conducteur est obligé de nous laisser sur le bas-côté afin de retourner vers la ville la plus proche. On passe la nuit à même le sol au bord de la piste. C’est quasiment le désert. Le lendemain, toujours pas de 4×4 en vue, le soleil commence à taper, pas d’ombre et plus d’eau. Finalement, le 4×4 fera son apparition quelques heures plus tard.
5. Victime d’une amibiase – Inde
Un des problèmes de santé les plus pénibles que l’on peut attraper dans un pays du Sud. Assez courant cela dit. Fièvre et aller retour incessant aux toilettes… Étant dans une grande ville, après quelques analyses, le médecin me prescrivit les médicaments adéquats. Ouf !
6. Victime du paludisme – Nigeria
C’est la seule fois, pour l’heure, où j’ai attrapé cette grave infection causée par un moustique. Je peux vous dire que j’ai été sacrément malade et faible pendant une semaine malgré les médicaments. Heureusement, ce palu là n’était pas récurrent. Ouf !Mais j’y reviendrais.
7. Une mauvaise rencontre – Maroc
A Casablanca, un homme m’aborde dans la rue. Lui disant que je cherche un bar (c’était le ramadan) ouvert, il m’accompagne pour me montrer une adresse ouverte. Chemin faisant, il essaye de me vendre une herbe censée guérir un problème de peau. Une fois arrivé dans le bar, son ami « apothicaire » arrive en 5mm.
Bien sûr, tout me parait louche, je lui dis que je ne suis pas intéressé (surtout pour 30 euros !) et là je me fais insulter comme jamais ! Par les deux qui disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus. Un peu plus tard, dans une rue, un homme m’aborde en m’insultant. Un ami aux deux autres. Cela reste la plus désagréable rencontre que j’ai faite en voyage.
8. Infraction et corruption – Laos
En scooter, je grille malgré moi un feu rouge. Je fais l’erreur de m’arrêter au signal d’un agent de la circulation présent au carrefour. Celui-ci me prend les clefs du scooter et me réclame 50 dollars pour l’amende. Évidement, cela va aller directement dans ses poches. Je me calme et patiemment je discute en faisant mine de prendre mon temps. Je ramène l’amande à 15 dollars que je lui donne discrètement. Je peux repartir.
9. La frontière entre le Nigeria et le Bénin.
A l’époque, je me rendais souvent en week-end à Cotonou au Bénin. Cote Nigérian, une multitude de barrages se dressent sur la route avant d’arriver au poste frontière : police de l’Etat, police fédérale, police locale, armée, douanes…Chacun y va de son racket. Et ensuite, arrivé au poste frontière, le climat est toujours tendu. Bref, passer cette frontière a toujours été pour moi un mauvais moment à passer 🙂
10. Les postes frontières d’Europe de l’Est.
Je n’ai jamais aimé trop aimé ces frontières de l’Europe de l’Est. Il est vrai que là, je vous parle d’il y a 4 ou 5 ans en arrière. Mine patibulaire des douaniers, longue file d’attente, tentatives de racket, bref, c’était folklorique ! Le summum, ce fut le poste frontière avec la Transnistrie, il a fallut lâcher des bouteilles de vin pour passer la frontière de cet Etat fantôme. Mais c’était plutôt drôle!
J’aurais pu rajouter ma chute de cheval en Colombie. Comme vous le voyez, ce n’est pas grands choses. Avec le recul, cela fait de bonnes anecdotes à raconter. De là à dire qu’il vaut mieux avoir parfois quelques problèmes en voyage afin qu’il en soit plus intense, il y a un pas que peut-être je ne franchirais pas 🙂
Bon, à votre tour ! J’attends avec impatience vos anecdotes !
A propos de l'auteur
Ah ça les frontières de l’Est… j’ai des souvenirs de celle entre la Hongrie et la Roumanie !
M’en parle pas! J’y suis passé beaucoup de fois, quelle galère pour passer: parfois il fallait attendre 3 heures…
Pas un aventurier, pas un aventurier… ce n’est pas le sentiment que tu me donnes 😉
Très bon article!
Aline
Vraiment, j’ai pas ce sentiment là et puis c’est sur des années tout cela quand même:-)
Comparé aux Poussins justement, je me sent aventurier heu..Ceinture jaune?
Pas mal quand même comme anecdotes…
Pour ma part, accident de scooter sur les routes Thaï, + de belles mésaventures chinoises (un poil trop perso pour en donner les détails mais j’en parlerai peut-être un jour sur mon blog) !
Ha l’accident de scooter, un grand classique en Asie:-)
J’aimerais bien connaître les tribulations de Lili en Chine moi:-)
Ca viendra peut-être, le jour où je le sentirai… Mais ce jour-là, le ton sera un peu plombant! Oui, oui, oui, c’est du lourd!
Hâte de te lire!
A posteriori ça fait des anecdotes à raconter. 😉
Pour ma part (je croise les doigts) je n’ai jamais eut de mésaventures, à part des petits tracas avec la police des frontières … je dois avoir une tête à me faire contrôler.
Ils aiment peut-être te contrôler car ils te trouvent charmante? C’est une possibilité:-)
Et bien je n’avais jamais pensé à cette éventualité … de toutes façons je vite être fixée, je prends l’avion sous peu direction Bali … mais là je serai avec Monsieur Brioche … on verra …
🙂
Ca va alors si Monsieur est là, à deux tout est plus rassurant:-) Du coup, ils vont s’abstenir du contrôle:-)
A part quelques rencontres désagréables mais rien de comparable à celle que tu décris au Maroc et la chute en scooter (classique comme tu dis 😉 – RAS
L’Afrique à l’air quand même d’être le lieu principal de tes mésaventures !!! Sûrement un continent où il faut être un peu plus aventurier, non ?
Excat Bruno, l’Afrique c’est clairement plus l’aventure, tout peut y arriver, vraiment!
Y voyager est clairement plus roots. C’est ce qui fait son charme!
Tu es tenté par le continent noir? Sûr que tu apprécierais!
Oui carrément, mais pour l’instant ma copine pas trop ! On verra dans le futur !
Et toi, tenté d’y retourner ?
Oui clairement!Je connais pas du tout l’Est de l’Afrique!
J’aimerais bien faire un long voyage en partant d’Éthiopie direction le Cap, cela doit être terrible. En moto?
Et Madagascar aussi!
L’Afrique de l’Est??? C’est aussi sur ma liste « à faire avant de partir… » surtout l’Ethiopie et Lalibela. Un autre de mes rêve: Le Potala, mais là…. c’est les chinois qui m’en empêchent. en attendant je pars pour l’Asie du Sud Est, c’est une direction que je n’avais encore jamais prise.
Bon voyage
Marylise
PS j’ai aimé ton commentaire sur les gens qui disent T’as de la chance…
Bon voyage à toi Marylise 🙂 Merci pour ton passage.
ah la corruption c’est terrible …. moi j’ai mal rempli le formulaire d’entrée à bali ( je parle très mal l’anglais ) et l’agent m’a réclamé 5 euros pour corriger mon numero de vol ! je lui ai donné en pièces alors il m’a fait les gros yeux car il ne voulait qu’un billet, j’ai fait mine de rien comprendre et il a laissé tombé , conclusion : jouez les idiotes ça peut aider hihi !!
Bien joué Lotilia! En effet, faire semblant de ne pas comprendre + patience, ca marche parfois! Bon et puis à Bali, ils doivent être plus cool que dans certains endroits je pense:-)
Ah… Les frontières de l’Est! Moi aussi, passer de la Hongrie à la Roumanie a été assez pénible (l’inverse n’ayant pas été vrai par contre)… Mas c’était en 1996…
Sinon, l’expérience la plus pénible a aussi eu lieu à une frontière: … mon premier passage aux services d’immigration américains… où j’ai failli me faire remettre dans l’avion de retour illico-presto parce que je ne savais pas qu’il fallait indiquer une adresse de logement dans le formulaire d’exemption de visa. J’ai passé une demi-heure en interrogatoire avec un malabar trois fois comme moi qui essayait de me prendre en défaut d’immigration illégale.
😉
Toi aussi cette frontière…
J’ai eu déjà des échos du zel des douaniers américains. Pas commode. Et il vaut lieux être en règle.
Pour l’adresse de logement, il faut donc mettre l’adresse de ton hôtel? Je compte remonter la côte est de Miami à New York en mai 2012, pas envie de me faire interroger…:-)
J’ai dû dormir dans un bordel en Thailande ! Le pire endroit que j’ai jamais vu ! J’aurais dû dormir dehors !
Excellent:-) Enfin, question de point de vue:-)
Comment cela c’est passé, racontes!
Mais c’est souvent les moments les plus « délicats » comme ceux la qui font au final des souvenirs que l’on n’oublie pas de si tôt, et on finit par en rire quand ça se finit bien …
C’est exactement cela!
Hum, des mésaventures en voyage… Coinçée sur une route du Burkina car un boa se dorait au soleil SUR la route? Un animal sauvage qui pique mon sac sur une plage du Costa Rica? Des bestioles grosses comme le poing dans une chambre à Cuba? Une « faune » locale qui nous empêche de sortir de notre auberge de jeunesse en bord de mer à Venice Beach le soir? Un iguane qui cherche désespérément à entrer dans mon bungalow, toujours au Costa Rica?
La meilleure: Yves dans la mer à Cape Cod lorsqu’un phoque énorme arrive derrière lui!!! Si tu n’as jamais vu quelqu’un sortir de l’eau comme une catapulte, fallait voir! Hilarant!!!
Rien de terrible, mais on dirait que j’attire les petites rencontres animalières moi…!
La frontière de Transnitrie: refus de payer la « taxe d’entrée » (non mais!) ce qui a entraîné le démantèlement du car sous l’oeil mécontent des autres passagers.
En Moldavie, on a pris en photo un bâtiment officiel; c’était en fait le parlement moldave et un soldat nous a expliqué en russe qu’il ne fallait pas faire ça, oui mais tout le monde ne comprend pas le russe…
Dans le train en Roumanie: réveil toutes les 20 minutes par le contrôleur parce qu’on dormait mais qu’on avait pas pris de billet couchette. Je précise nous dormions assis sur les sièges normaux, ce qui ne dérange personne – le contrôleur a précisé qu’en donnant 50 lei, il nous laisserait tranquille, corruption?
En Hongrie, on avait bien changé l’heure sur nos montres mais on avait aussi oublié qu’il y avait passage à l’heure d’été… on
oups, j’ai appuyé sur le mauvais bouton…pour finir, en Hongrie, on avait bien changé l’heure sur nos montres mais on avait aussi oublié qu’il y avait passage à l’heure d’été…du coup on a raté la dernière navette vers Cluj-Napoca (Roumanie). Aussi, le site de l’auberge de jeunesse où nous devions dormir a eu un problème, on a payé nos réservations mais elles n’ont pas été prises en compte…et pas de chambres en arrivant…je vais m’arrêter là mais en y réfléchissant, j’en ai plein des comme ça – et pas que dans les pays de l’Est 🙂
C’est déjà une bonne liste Lucie:-) Ha les pays de l’est, c’est folklo parfois.
En Moldavie aussi, j’avais pris en photo un bâtiment officiel, un gars de la sécurité m’a vu et à couru vers moi. Bon, j’ai été plus rapide. Mais pas très malin de faire cela j’avoue:-)
En Moldavie, on a reussit a prendre la photo a partir d’un autre batiment! Non mais! 🙂 J’avoue que fuire devant le soldat, j’ai pas ose.
Il était en civil et loin, mais bon là je suis un mauvais exemple. Faut surtout pas faire cela:-)
mon seul vraiement mauvais (et encore) souvenir : à Dassa, au Bénin, mon zem croise un cortège de masques « égouns » (je ne le savais pas à ce moment et le zem non plus !!) : de l’arrière de la moto, j’essaie de prendre qq photos de loin. un des masques le remarque et fonce direct sur moi, reste devant moi immobile et muet. je lui demande « quel problème? », il me prend le poignet et me le broie littéralement, en silence …je finis par lâcher mon appareil mais le recupère aussitôt de l’autre main. le masque s’éloigne sous les interventions de « la foule ». puis on me dit « il voulait prendre l’appareil photo, tu aurais du payer pour le recuperer. »
j’ai eu peur, ce silence, le costume du gars (on ne voyait pas même ses yeux, impressionnant), cette force pour m’écrabouiller la main. mais bon, j’aurais pas du prendre ces photos, c’est clair.
ceci dit, parmi tout le defilé, c’est le seul à avoir eu cette attitude, désavoué par les béninois présents.
ma fille, sur un autre zem, me dit « maman moi je serais descendue du zem et je me serais sauvée » :)) moi style « même pas peur »… mais quand même !
sinon pas (encore) eu de vrais desagréments ! inch’allah !
Cela a dût être impressionnant Béatrice! J’aurais eu un coup de panique peut-être: la fête, le masque etc…C’est pour cela que je n’aime pas trop les foules, surtout en Afrique, on y est plus vulnérable.
Take care!
Pour rajouter un peu de mon expérience dans ce post, j’aimerais vous parler de ce qui m’est arrivé durant mon voyage en Afrique de l’Est.
Avec un ami, on se fait aborder par 2 civiles à Bukoba, en Tanzanie. Ils nous demandent notre passeport, alors qu’on était en train de discuter des arnaques à éviter en Afrique 🙂
On leur répond très rapidement, en continuant notre route, qu’on a pas à leur montrer notre passeport, qu’on est en règles, …
Pas de bol, 30 minutes plus tard, un groupe de militaire nous attrape et nous conduis au poste de l’immigration. C’est 2 civiles était en fin de compte des officiers de l’immigration.
Résultats, on passe 45 minutes au poste, où l’on nous fait la morale, nous menaçant d’une amende ! On a été assez diplomate, en expliquant qu’en France, les officiers ont des uniformes, et qu’on a déjà entendu des histoires de vols de passeport, puis de « rançon ». Ils nous ont donc relaché …
Moralité : la prochaine fois qu’un civil me demande mon passeport, je lui demande le sien (ou sa carte d’officier).
Merci pour l’histoire!
Tu sais, j’aurais fait comme toi, je n’aurais pas donné mon passeport à un civil.
Car c’est une arnaque classique en voyage pour te piquer le passeport.
Après, c’est vrai, tu aurais pu demander sa carte, encore faut-il que cela soit une vraie! Comment ca, je suis parano?:-)
Ma pire aventure est assez récente, elle date de cette année. C’était en malaisie, à Kuala Lumpur ou j’ai été victime de la fameuse arnaque du baccarat que je ne connaissais bien sûr pas à l’époque… Dur sur le coup, mais en y repensant ça permet d’être plus prudent et de ne pas faire confiance au premier venu.
Pour ceux qui veulent des détails j’avais écris un billet à l’époque :
http://www.lerochelaisaustralien.net/2010/10/arnaque-kuala-lumpur-malaisie-baccara/
Merci Antoine pour ton commentaire!
Je viens de lire, c’es du lourd en effet!
Je ne connaissais pas cette arnaque. Je ne pense pas qu’il m’aurait eu, je suis pas très jeu d’argent. Mais c’est bon à savoir, on ne sait jamais!
Et oui, faut éviter de dire le nom de son hôtel à un inconnu, je ne le dit jamais, sauf au taxis!
Cela te fait pas mal d’expérience :).
Ce sont toutes ces aventures qui font, une fois passées (car sur le moment….) font que l’on se rappelle de tel ou tel voyage. Et le mauvais moment se transforme en bon souvenir.
Pas mal dis donc. Tu prends ça avec bonne humeur. Franchement, je ne dois pas avoir l’âme assez aventurière pour supporter des trucs pareils.
Voici une de mes anecdotes de voyage, bien moins spectaculaire et dangereuse que les tiennes, mais sur le coup, ça fait bizarre.
Mai 2002. Pompéi. Italie.
On est avec ma femme dans le train qui nous ramène de Naples. On crêche dans un camping à Pompéi, juste à côté des ruines. Le voyage se déroule sans encombres jusqu’à l’arrivée aux abords d’une petite ville nommée Torre Anunziatta.
On est dans un wagon où il y a en tout 5 personnes : Nous deux, un couple de Hollandais et un gars d’une vingtaine d’années.
Soudain, le mec de vingt ans se jette par terre d’un coup dans le couloir du wagon et on entend un gros « boum » sur la fenêtre à droite : Des mecs embusqués balancent des pavés sur le train. Ca fait un peu bizarre en plein après midi.
Bon… On arrive à la gare, et là, le mec est toujours accroupi par terre : On ne comprend rien, et soudain, voilà 6 CRS et un photographe avec un appareil énorme qui montent dans le wagon. On est en plien délire…
On fait donc le trajet entre torre annunziatta et pompei avec ces 6 CRS, et quand on arrive à Pompéi, je vois ma femme qui change de couleur (elle est acoudée à la fenêtre gauche) au moment où je lui dit : « C’est bizarre quand même tous ces CRS », et là elle me répond un truc que j’ai encore dans la tête près de 10 ans après : « Et t’as encore rien vu ! »
Et là, on arrive à Pompéi, je vois les 6 CRS qui se dirigent vers nous et qui nous demandent de descendre, nous et le couple de Hollandais, et quand on descend sur le quai, on découvre avec stupeur une haie d’honneur formée par environ 50 CRS de chaque côté qi couvrent toute la longueur du quai de la gare de Pompei…
Et on nous escorte entre 6 CRS jusqu’en dehors de la gare…
Tout ça pour ? Un simple match de foot de division 2 ou 3 entre Pompéi et Torre Anunziatta…
Y’a pas à dire, ils rigolent pas en Italie avec le foot..
Yvon
Excellent Yvon!
Tu as le sens du récit, mais cela ne devrait pas m’étonner;-)
C’est en effet étonnant vu le match! Et bien j’imagine pas un derby pour les premières places du championnat, cela doit être quelque chose!
Bonjour Fabrice,
Je me rends compte que j’ai été très chanceuse au cours de mes voyages parce que j’ai échappé à plusieurs désagréments. Dans une auberge de jeunesse, une fois toute la chambrée a vu disparaître argent et passeport, sauf moi parce que mon sac était dans mon sac de couchage et non pas sous mon oreiller.
Une fois où j’étais à Paris (en touriste) avec ma soeur, à la Madeleine une foule de petits Roumains nous entourent et nous bousculent en riant. Ma soeur se fait voler argent et passeport mais dans mon cas, je portais mon sac en bandoulière avec l’ouverture tournée vers moi. Ouf !
Autrement, du côté rencontre avec des animaux, j’ai croisé 2 loups à Iqaluit qui fouillaient dans les déchets du Subway (resto spécialisé dans les sandwichs) tout en m’observant. Curieusement, j’ai décidé de manger mon « Subway » à l’intérieur du resto plutôt que de le rapporter au bureau. Pas du tout envie de partager !
Et à Port-Simpson, je baby-sittais un Grand Danois de 11 mois en me promenant autour de la baie. Grande toutoune galope joyeusement sur la plage quand tout à coup elle revient vers moi à toute vapeur et me saute dans les bras, les papattes sur mes épaules. Elle tremble comme une feuille, le poil dressé.
Tout comme elle, je venais d’entendre des grognements puissants dans la forêt et de gros craquements. J’ai eu le réflexe de « cliper » sa laisse net sec et ce fut la course la plus rapide de ma vie, propulsée vitesse grand « V » par ma copine à 4 pattes.
C’était le printemps et nous avions été avertis que des grizzlis rôdaient, mais disons que je ne me suis pas retournée pour vérifier la couleur de ses yeux.
Plus que de chance, c’est peut-être que tu as de l’intuition et du bon sens?
Et bien, c’est nature chez toi!-) Il y a des loups qui se baladent en ville!
Et des ours pas loin!
Merci pour les histoires Marie!
Plus que de chance, c’est peut-être que tu as de l’intuition et du bon sens?
Et bien, c’est nature chez toi!-) Il y a des loups qui se baladent en ville!
Et des ours pas loin!
Merci pour les histoires Marie!
Chez moi, oui.
Mais à Iqaluit c’est quand je vivais au Nunavut et Port-Simpson, c’était au nord de la Colombie-Britannique à quelques km de l’Alaska.
À Montréal, il faut aussi parfois se méfier, mais d’un autre genre de faune 😉
Cette région doit être vraiment belle, je ne savais pas que c’était si près de l’Alaska!
Ah ben ça fait déjà quelques expériences quand même! Le pire aurait sans doute pu être la Nuit au Mali si jamais le chauffeur n’était pas revenu pour une raison ou une autre…
Oui peut-être, encore qu’il y a tout de même quelque camions qui passent dans la journée. Bon la plus désagréable pour moi, cela reste l’amibiase…
Et toi? A Londres, pas de mésaventure anglaise?
J’ai vécu six mois chez l’habitant dans deux familles différentes et ils étaient tous complètement tarés… Je me suis fait viré le soir du premier, la deuxième hurlait la nuit, se battait avec son beau fils, les flics sont venus, je n’avais pas le droit de cuisiner… donc je savoure les instants de paix de ma coloc maintenant…
Ha oui la famille de fou…Tu as du être heureuse de partir:-)
Hehe oui une vrai délivrance!
Au vue de la liste de pays que tu as parcouru ce ne sont que des petits bobos !
J’ai vécu quelques moments intenses en colombie lol
Oui, du genre? Allez Ingrid, des anecdotes:-)
Accident de moto dans un ravin à Ubud, Indonésie, tonneau d’un bus en revenant de Tikal, Guatémala, problème médical ayant nécessité 14 points de suture au Chili après accident de vélo, brulures de peau par excès de soleil suite snorkelling aux Philippines, tentatives d’escroquerie en Inde à New-Dehli, et j’en passe, bref… Rien d’étonnant.
Le paludisme… quelle plaie…