2020 ou l’année perdue. Et maintenant ?
15L’élan brisé
2020 avait très bien commencé pour moi et l’année s’annonçait sous les meilleurs auspices. Le blog et mon activité se portaient plutôt bien. J’avais trouvé enfin un nouveau freelance avec qui travailler sur le blog, et j’étais en train de mettre en place de nouvelles choses, et surtout, une nouvelle façon de travailler.
En ce début d’année, je venais de signer un contrat avec un éditeur pour mon livre « Libre d’être digital nomad ». J’étais en pleine écriture de ce dernier, y prenant un grand plaisir, j’avais déjà hâte de préparer sa sortie au printemps.
Je prévoyais aussi de faire un investissement immobilier à Lyon cette année. J’avais même un projet de m’associer avec un copain pour racheter un hôtel (le fonds de commerce hein) en vue à Santa Marta en Colombie.
Côté voyage, j’avais quelques projets sympas pour cette année dont un retour au Japon, un voyage en cargo, l’Ethiopie, l’Algérie peut-être, les Etats-Unis surement de nouveau. En février, je m’étais mis à la salle de sport, y prenant même du plaisir.
Mi-mars, je viens de rendre le manuscrit final à mon éditeur, je suis hyper content et fière du résultat, tout comme mon agent. Je vais pouvoir passer à autre chose après des mois focus sur ce projet.
Et là, boom, tout part en vrille en quelques jours. Je me retrouve confiné à Bogota, presque le même jour que le confinement mis en place en France. J’ai raconté dans un article les jours précédents cette crise sanitaire ici, entre Paris et Bogota.
J’ai bien vécu le confinement, profitant de ce temps pour lire, me former et régler des tâches que je remettais toujours à plus tard. J’ai fait beaucoup de sport, perdu du poids, je me suis remis à la méditation aussi. Bien sûr, mon activité, principalement liée au voyage, a plongé, mon CA suivant la chute du trafic de ce blog. Cela dit, je restais alors optimiste, pour moi, cela allait repartir avec l’été.
Après 4 mois de confinement, je suis rentré en France fin juillet principalement car l’état de santé de mon père se dégradait. Je sentais que je devais être là.
Souviens-toi l’été dernier
A la base, j’avais prévu de parcourir la France cet été 2020, voir de faire quelques trips en Europe, bref, je voulais profiter à fond de ma liberté après 4 mois enfermé. Au final, je n’ai pas fait grand-chose. J’ai passé l’essentiel de l’été dans mon village d’enfance auprès de mes parents.
Oui, un été 2020 vraiment particulier, une plongée dans le passé, une redécouverte de ce coin d’Ardèche auquel je me sens si lié. Ce fut aussi une période angoissante. Pour la première fois, mon regard sur mes parents a changé, c’était déstabilisant de les voir diminué en si peu de temps. Ce fut brutal pour moi. Je l’ai raconté cet été dans cet article ici.
Surtout, l’état de santé de mon père s’est vite dégradé, bien plus vite que je l’aurais pensé. Les dernières semaines furent difficiles jusqu’au dénouement ultime le 25 septembre dernier. Ce fut difficile.
Avec le recul, j’ai un peu l’impression de m’être confiné aussi cet été. Bien sûr, j’étais au vert, libre après 4 mois de confinement dans une grande capitale. Les beaux jours, les retrouvailles avec les proches et les amis, tout cela, ce fut chouette. Mais voilà, en raison de l’état de santé de mes parents, je n’ai pas été libre de bouger comme je l’avais programmé. Par deux fois, j’ai dû revenir en urgence chez mes parents.
Ce fut aussi un choix de ma part, un choix assez forcé peut-être, mais un choix que je ne regrette pas car il était nécessaire. J’ai eu la chance de pouvoir prendre tout ce temps libre, de mettre mon activité entre parenthèse, pour régler certaines choses et avancer. Parfois, il faut savoir mettre les choses de côté pour être focus sur ce qui est alors le plus important. C’est parfois vital. Et en cela, ces trois mois furent bénéfiques pour moi, d’une certaine manière.
La vie est étrange parfois. Dans le vol retour vers la France en juillet, j’ai regardé un film qui m’a marqué. Il s’agit d’Ad Astra avec Brad Pitt. Il s’agit de science fiction, une histoire assez classique pour un film qui ne casse pas des briques pour être franc. Seulement, l’histoire est prétexte à raconter la relation difficile d’un père à son fils, un classique vieux comme le monde. L’histoire d’un voyage à travers le système solaire d’un fils pour retrouver ce père qui fut si absent. Bref, un film de circonstance pour moi.
Un automne entre gris clair et gris foncé
Le 22 septembre, mon livre est enfin sortie en librairie. Je me souviens de la joie de recevoir chez moi les exemplaires envoyés par l’éditeur. Une joie gâchée par l’état de santé de mon père. Quelques jours plus tard, il n’était plus. Je n’ai même pas eu le temps de lui montrer ce livre…
Je n’ai pas fait tout ce que j’avais prévu pour le lancement du livre, mon esprit était ailleurs, bien sûr. Je suis resté encore en Ardèche auprès de ma mère et de l’une de mes sœurs pour ce difficile moment. J’allais parfois travailler dans l’espace de coworking le plus sympa au sud de la Loire, La Chappelle 2.0, à Annonay. Spéciale dédicace à Bénédicte, sa dynamique fondatrice !
En octobre, enfin, je m’accorde un trip de quelques jours à Porto avec un copain. Cela m’a vraiment fait du bien après toutes ces semaines. J’ai ensuite passé quelques jours à Paris avant de revenir pour le week-end en Ardèche. Et là, boom, encore : re-confinement. Comme un air de déjà-vu…
Mon vol pour Bogota était prévu pour le 4 novembre. Allais-je pouvoir le prendre et mettre fin à cette parenthèse estival difficile ? Après 4 mois de confinement strict, après cet été si spéciale et difficile, ce deuil automnal, je n’avais pas envie d’enchainer sur un autre confinement dans la grisaille de novembre.
J’étais prêt à tout pour partir.
Une année de m…
Certes, ce confinement est moins lourd qu’en mars. Mais entre cela, l’approche de l’hiver, le temps et le climat oppressant avec ce mélange de covid et d’attentats…Comment dire, cela faisait longtemps que l’on n’avait pas connu une période aussi anxiogène en France non ?
Je vous avoue aussi que cette année 2020, j’ai (vraiment) perdu la foi dans mon pays. Ce n’est pas tant l’incapacité de la 6ème puissance mondiale à gérer un virus avec un taux de mortalité de 0,5% (et surtout à prévenir une 2ème vague prévisible), ce n’est pas seulement les attentats islamistes de cet automne, non, c’est surtout de voir, depuis des années, la montée de l’incivilité au quotidien, du communautarisme, la polarisation des débats, les attaques sur la liberté d’expression et la montée du politiquement correcte. Pendant le premier confinement, j’ai beaucoup lu. Un roman m’a marqué notamment : « Dernier été », de Franz-Olivier Giesbert. Il y raconte la France de 2030, et, vraiment, cela fait peur. C’est celle de 2020, mais en pire.
Je suis de nature plutôt optimiste. Je le suis resté ce printemps alors que mon activité chutait et que tous mes projets tombaient à l’eau. Je pensais que cela allait repartir cet été, du moins est-ce l’histoire que je me racontais. Mais là, je le suis moins. Je commence à être inquiet car la situation traine, le virus est encore très présent dans le monde, ici et là, les pays se referment à nouveau. Le plus difficile, c’est de ne pas voir le bout du tunnel vous savez, on ne voit pas la fin. C’est vraiment dur de se motiver.
Malgré les aides du gouvernement, les professionnels du tourisme vivent une période difficile, et les dépôts de bilan continuent, je parle ici surtout des petites agences de voyage.
Regardez les tests, Roissy vient juste d’annoncer la mise en place de tests rapide au départ pour le mois de novembre, huit mois après le début de l’épidémie…
Il faut sauver l’année 2020 : la suite
J’ai presque hâte que 2020 se termine, c’est vous dire. Pourtant, 2021 ne s’annonce par forcément grandiose non plus au vu de la situation…
Et au fait, ce vol du 4 novembre ?
Il n’a pas été annulé. Il faut dire que ce n’était pas un vol commercial régulier. Ce n’était pas non plus un vol de rapatriement comme celui que j’ai pris fin juillet. Air France appelle cela un vol « charter ». Cela reste un vol commercial « spécial » en quelque sorte. En temps normal, il y a un vol quotidien directe Paris-Bogota. En ce moment, il n’y a qu’un vol par semaine, le mercredi pour le moment du moins.
L’essentiel des passagers étaient des Colombiens ou des Français vivant en Colombie. Peu de touristes, enfin normalement. Car oui, qui dit confinement, dit interdiction de se déplacer d’une région à l’autre ou de voyager en dehors de France, sauf raison impérieuse. Il y avait par exemple un jeune français se rendant en Colombie pour se marier. La petite anecdote sympa, c’était qu’il m’a reconnu à la porte d’embarquement, il était en train de lire mon livre « Libre d’être digital nomad ». 🙂
Oui, cette année 2020 est, de loin, la pire de ma vie. Un sacré millésime.
Je sais que je suis loin d’être le seul pour qui cette année 2020 est à oublier. J’ai bien conscience que certains vivent une situation bien plus difficile, par des décès de proches et par leur situation économique. Je pense à ceux qui ont perdu leur travail ou qui vont devoir fermer leur entreprise. Personnellement, je n’ai pas le couteau sous la gorge. C’est aussi l’avantage d’avoir un modèle flexible et léger. Les tempêtes sont moins rudes.
Pour ma part, je vais faire en sorte que les dernières semaines de cette maudite année se passent au mieux. Il y a moyen.
Je vous écris là du salon de mon appartement à Bogota. Je vais profiter de ce temps pour me remettre vraiment à bosser sur le blog et surtout à faire le point pour la suite au niveau des priorités professionnels. Comme je vous l’ai dit, j’ai plusieurs projets qui sont tombés à l’eau, des invitations à des conférences, à des voyages etc. J’ai préféré aussi ne pas reconduire une nouvelle édition du Digital Nomad Starter en septembre dernier.
La soirée de lancement de mon livre a été annulé et toute une tournée que je prévoyais de faire autour. Celui-ci ne sort d’ailleurs pas dans le meilleur contexte, il faut le dire. Pourtant, je n’y parle pas que de voyages à l’autre bout du monde.
Le message central du livre, c’est de trouver une activité qui fait sens pour nous, que l’on aime et qui nous permet en plus d’accéder à l’indépendance géographique. Nul besoin de partir à l’autre bout du monde, vous pouvez tout aussi bien partir vivre dans un coin de campagne en France. Comme je le disais à une journaliste de l’Express, ce sont là des sujets forts suite à cette crise majeure.
La Colombie n’est plus confiné depuis septembre. Mais le virus est encore très présent, avec 8 000 – 10 000 cas quotidiens et entre 150 et 300 morts par jour. Le système de santé est au bord de la rupture. Il est possible que ce fragile équilibre change et que le pays re-confine. Certains français qui vivaient ici sont rentrés au pays depuis cet été. Pour l’heure, j’en profite pour avoir une vie plus libre, pour prendre soin de moi et me recentrer sur mes besoins et mes désirs. J’espère aussi découvrir d’autres endroits du pays que je ne connais pas. Oui, il y a tant à voir en Colombie, je ne cesse de vous le répéter depuis des années.
Voici que je termine cet article et les médias annoncent qu’un labo vient de trouver un vaccin efficace à 90%, d’après les essais cliniques menés. Un espoir ? Assurément. Certes, la route est encore longue pour l’autorisation de ce vaccin et sa distribution. Mais allez, ne faisons pas les difficiles, les bonnes nouvelles sont rares en ce moment.
Et puis, j’ai envie de prendre cette nouvelle comme une synchronicité avec les dernières lignes de cet article. Et puis, ce taré de Trump s’est fait viré le week-end dernier. Là aussi, c’est plutôt un bon signe.
Allez, oublions 2020, 2021 ne peut être que mieux non ?
Il reste moins de deux mois avant la fin de cette année.
Comment allez-vous la vivre au mieux ?
Qu’allez-vous entreprendre pour sauver cette année, pour profiter au mieux de ce temps ?
Fabrice bonjour.
Merci pour cette belle lucidité, cette simplicité a voir et a analyser les choses.
Bien sûr qu’il faut avoir confiance en l’avenir, même si la perspective n’est pas dorée, l’être humain sait rebondir n’est ce pas!
Merci et portes toi bien.
Michel
Hello Fabrice,
Ton article me touche personnellement car je me reconnais bien à travers ces lignes… Entre de beaux projets tombés à l’eau et aucune vision future dans mon domaine (tourisme & voyages aussi…) compliqué de continuer à garder la tête haute hmm… Beaucoup de déceptions et de remises en questions sur les différentes options qui peuvent s’offrir à nous en attendant… et pourtant nous le savons bien que ce qui fait de nous de vrais aventurier est… : de savoir surmonter ce que la vie met sur notre chemin ! 🙂 J’ai appris que la roue tourne pour les patients et ceux qui ne baissent jamais les bras alors gardons espoir, et n’arrêtons pas de croire que tout est possible ! Plein de courage à toi dans cette période difficile, après l’orage et la tempête, les beaux jours, toujours… Take care, futur amigo à Bogota, je l’espère 🙂
Merci Marion :-). Ce qui est surtout difficile, c’est de ne pas avoir de date de « sortie » en fait…
Mais le bout du tunnel approche. Oui, peut-être à Bogota l’année prochaine 🙂
Bonjour Fabrice
Eh oui c’est une année perdue et je pense que ce sera pareil pour la suivante ( ça c’est mon tempérament optimiste ) , je ne vois pas la fin à tous ça alors je me rassure en me disant que c’est pire pour d’autres , j’aI un toit , mes animaux et enfin du temps pour moi , ça permet de faire une pause et de réfléchir à ce qui nous rend heureux ou pas , d’adapter ses projets à la situation ou de tout remettre en question. Privée de voyage c’ est l’occasion de se remémorer les destinations passées 😉
Allez, je prends le pari que 2021 sera bien meilleure 🙂
Faut arrêtez de se plaindre, on a la chance d’être en vie, un toit et un travail; après certaines choses matérielles sont futiles ; pour moi les gens malheureux c’est ce qui sont dans la misère comme en Afrique ou Inde
Bien sûr qu’il y a bien pire comme je le dis :-).
Après, c’est une posture qui a ses limites…
Merci pour cet article !
Nous ne sommes pas les seuls à subir cette épreuve. Ca fait plaisir ! Nous, nous devions profiter de notre première année de sortie d’études pour voyager. Finalement, nous sommes resté chez nous … Mais bon, cela nous a permis de bien bossé nos blogs. Mais vivement la fin de ce virus !
Pareil ici, décès d’un proche en janvier, et départ du jour au lendemain d’un pays dans lequel j’ai vécu pendant 10 ans, pour éviter un confinement en pleine métropole, dans 65m2, sans jardin et avec 2 enfants en bas age.
Si on rajoute a ca le chômage technique, puis licenciement économique (x2) et recherche d’emploi en France pendant l’été, c’est clair que 2020 a été une bonne grosse année de merde pour parler poliment
Tu vivais dans quel pays Patrick ?
UK, Londres
Je suis persuadé de deux choses (c’est mon tempérament optimiste) :
– le virus sera derrière nous mi-2021 grâce aux vaccins qui feront reculer la maladie
– les gens reprendront rapidement goût aux voyages, à l’industrie du tourisme de tenir.
Quand à l’incivilité, je suis bien d’accord avec toi : c’est surtout valable en région Ile de France.
Article intéressant sur les globe trotteurs coincés en Europe : https://www.welcometothejungle.com/fr/articles/globe-trotteur-travail-confinement?mc_cid=bc59b12546&mc_eid=cbaa117ae7
Je l’espère. Après, vaccin ou pas, il faudra bien apprendre à vivre, comme on l’a fait pour d’autres maladies…
Superbe article .. comme dhab..! Si on m’avait dit un jour que j’aurais un voisin célèbre ..!! J’ose espérer que 2021 sera un meilleur millesime ..! A bientôt devant une bière ou un café au préau ..!!
Je suis touchée par ton article, car j’ai vécu cette année comme ça, on doit être un paquet.. Mes condoleances sincères, ma maman vit toujours mais elle a 88 ans…
J’ai 58 ans, le voyage est une passion, et ayant vécu à l’étranger ( Maroc, Mada ..), je valide complètement ton ressenti sur la France, hélas… Nous y sommes coincés, pour ma maman, mais nous partions tous les hivers 5 mois, mon compagnon est retraité et moi en invalidité, invalidité que je « , dépasse » en parcourant le monde, de façon adaptée mais roots, nous ne sommes pas de riches rentiers, c’est un choix de vie ☺️…
Et nous etouffons ici. Certes il y’a pire ailleurs, pour avoir vécu ou être restée longtemps dans des pays où la misère saute aux yeux ( Inde, Mada), je le sais bien mais l’argumentation du pire ailleurs a ses limites… Poussée trop loin, elle nous culpabilise, validerait l’idée que les luttes
sociales sont illégitimes car trop exigeantes , et de toute façon, elle n’apporte rien aux populations qui souffrent.. C’est par le haut qu’il faudrait niveler…
Nous voulions partir en… Colombie ?cet hiver. J’ai connu le Brésil, le Pérou, la Guyane mais entre 1988 et 1993 ! Mon compagnon lui est hispanophone et à vécu en Bolivie plus jeune aussi..
Comme toi, les 2 premiers mois, de 2020 se sont super bien passés, nous étions en Birmanie et en Thaïlande.. Mais ce retour aura été le pire de toute ma modeste vie.. Et je suis revenue en France un paquet de fois.. Ceci dit, vu que je suis très têtue, nous, espérons pouvoir partir au Mexique, quite à nous poser dans un coin, nous sommes adeptes du slow travel…
Comme tous les Français, nous sommes, suspendus aux lèvres de notre monarque républicain, et nous ne nous faisons guère d’illusions.. La gestion de cette pandémie est ubuesque, en 58 ans, je n’ai jamais senti à ce point l’incompétence, les contradictions, les bévues d’un gouvernement.. Et pourtant.. J’espère que le vaccin va calmer un peu les esprits, une bataille de com s’engage, les enjeux sont colossaux.. A titre personnel, je reste prudente.. Je ne suis pas du tout anti Vax, ils ont sauvé des milliers, que dis je, des millions de vie.. Mais celui ci est un peu rapidement fait, urgence oblige bien sur, cependant, je ne m’ emballe pas… Et je reste persuadée qu’il faudra vivre avec ce virus, encore un moment… Pour moi, c’est faisable sans coercition excessive mais en France, c’est interdits, amendes, et pour moi privation de libertés élémentaires… Ça n’engage que moi, mais comme tu le dis très bien, la polarisation de la pensée est, pour une partie, liée à ces politiques.. Et c’est grave…
Être jeune en 2020 est difficile, nous avons eu le sida, mais c’était différent, et nous n’avons pas eu à subir de confinement etc… Le lien social est capital, et si je suis consciente des morts de la covid, je pense que nous, allons avoir une surmortalité également liée aux » dommages collatéraux » psy, maladies chroniques moins suivies, cancers moins détectés à temps etc.. Moi même, j’ai du mal à avoir des RDV pour mon suivi de traitement..
Bon courage et merci pour cet article et pour ton blog, il m’a souvent aidé ?.