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    5 choses que la randonnée apporte au voyage

    24
    • par Fabrice Dubesset
    • - Mis à jour le 5 Déc 2021

    Note : cet article a été écrit par François du blog Randonner Malin.

    Un blog très intéressant que je vous conseille ! Ayant fait mes études à Grenoble, c’était alors une activité que je pratiquais souvent. Je continue parfois en voyage. Mais pas de façon systématique comme François. Cela dit, son texte donne envie de me relancer !

    En revenant de voyages en Australie et en Nouvelle-Zélande, je me suis demandé : « Quels ont été les moments forts de ces voyages ? ». Et à chaque fois, la réponse a été la même : « Les randonnées que j’ai faites là-bas ». C’est à ces moments-là que je me suis vraiment rendu compte de tout ce que m’apporte la randonnée en voyage. Ce sont souvent les moments les plus forts, et ceux dont j’ai les meilleurs souvenirs.

    Je suis convaincu que ce n’est pas uniquement du au fait que j’aime la randonnée, mais que cela serait vrai pour la plupart des voyageurs. Alors, voici quelques raisons pour lesquelles je vous conseille de mêler voyage et randonnée. 😉


    Sommaire

    • 1. 1. Aller dans des endroits inaccessibles autrement qu’à pied
    • 2. 2. Rencontrer des gens intéressants
    • 3. 3. S’écarter des endroits touristiques et des touristes
    • 4. 4. Mériter ce que l’on voit et ce que l’on vit
    • 5. 5. Vivre ce que l’on voit
    • 6. Qu’attendez-vous pour essayer ?

    1. Aller dans des endroits inaccessibles autrement qu’à pied

    Faire une randonnée pendant un voyage permet de voir des choses que la plupart des voyageurs ne verront pas. Cela permet de découvrir beaucoup plus que ce qui est « normalement » proposé au touriste lambda, ou ce qui est écrit dans la section « à voir absolument » de votre guide de voyage. Je n’aurais, par exemple, jamais eu cette magnifique vue de l’île Tasman sans avoir marché. Bon je n’aurais sûrement pas eu des sangsues sur moi non plus, mais ça c’est une autre histoire…

    Beaucoup de trésors cachés sont souvent inaccessibles autrement qu’à pied. Cela peut être un animal ou une plante au détour d’un chemin, un paysage somptueux, ou même les vestiges d’un village typique.

    Ce sont souvent ces endroits accessibles à pied uniquement (parfois même sans marcher des heures) qui sont les plus préservés et les plus authentiques. En randonnant, on arrive à sortir plus facilement de ce qui veut nous être montré en tant que touriste. En plus d’avoir une impression d’exclusivité, on se rapproche ainsi un peu plus de la réalité de l’endroit que l’on visite.

    Vue sur l’île Tasman en Tasmanie, Australie.

    2. Rencontrer des gens intéressants

    Vous ne rencontrerez pas forcément que des gens intéressants en randonnée, loin de là ! Mais je trouve que c’est plus facile. Souvent, les personnes rencontrées en randonnée veulent s’intégrer dans la région visitée et s’imprégner de la culture. C’est moins souvent le cas pour des personnes rencontrées sur des sites touristiques par exemple.

    En randonnée, vous vous ouvrez plus facilement aux autres et les autres s’ouvrent plus facilement à vous. Peut-être que la raison à cela est que l’on en bave tous. Peut-être qu’une fois dégoulinants de sueur, sales et avec des habits de randonnée, le côté superficiel est atténué et n’entrave plus les rencontres ;-). Ou peut-être que l’on recherche tout simplement la même chose en randonnant.

    Il est aussi beaucoup plus facile de rencontrer des « locaux » qui sont prêts à nous parler. Ils sont plus ouverts face aux gens qui « font un effort » pour découvrir leur région. J’ai de cette manière eu des discussions très intéressantes avec des rangers dans des parcs nationaux de Nouvelle-Zélande. Un d’entre eux m’a d’ailleurs appris qu’il y avait très peu de chance que j’aperçoive un kiwi (l’oiseau), alors que je regardais constamment autour de moi avec l’espoir d’en voir un.

    Discuter avec « les locaux » est une manière formidable pour découvrir un endroit de manière authentique et en apprendre beaucoup sur tout ce qui nous entoure (culture, art, histoire, faune, flore, géologie, politique, etc.).

    Randonnée vers Mueller Hut, Nouvelle-Zélande.

    3. S’écarter des endroits touristiques et des touristes

    Vous est-il déjà arrivé d’entrer dans un petit restaurant « authentique » dans un quartier un peu reculé et de voir des touristes avec un Lonely Planet posé sur une table ? Quel effet ça fait ?

    Randonner permet de sortir des sentiers battus. Ça permet de vivre des choses différentes des autres personnes : de ne pas prendre les mêmes photos, de ne pas marcher aux mêmes endroits, de ne pas rencontrer les mêmes gens. Cela vous donne l’opportunité de faire quelque chose de différent de ce qu’on pourrait voir à la télé ou dans un magazine de voyage.

    En randonnant, vous avez l’impression que chaque chose découverte vous appartient d’une certaine manière. En fait, vous avez l’impression de découvrir chaque chose. Je vous garantis que vous n’avez pas cette impression quand vous êtes une personne parmi des milliers se partageant un site touristique !

    Voici un exemple personnel lorsque j’étais devant Uluru (l’Ayers Rock) en Australie. Je me trouvais à un des points supposés excellents pour prendre une belle photo (parmi ceux qui sont autorisés par respect pour la culture Aborigène).  Bien que ce soit très impressionnant, très beau, j’ai été un peu déçu parce qu’il y avait trop de monde autour, en train de prendre des photos, de faire du bruit, de bouger, etc.

    C’est un paysage que j’aurais aimé contempler dans le calme et la sérénité, seul ou entouré d’un petit groupe d’amis. J’ai beaucoup plus apprécié la marche autour d’Uluru – qui fait un peu plus de 10 km – alors que c’était moins impressionnant. Mais la plupart des touristes ne l’ont pas faite. Et cela m’a permis de vivre pleinement ce que je voyais et d’apprécier beaucoup plus.

    Randonnée vers Mueller Hut, Nouvelle-Zélande.

    4. Mériter ce que l’on voit et ce que l’on vit

    Ce dernier point est un peu étrange. Mais en faisant un effort physique pour, par exemple, aller voir une cascade, aller en haut d’un sommet ou aller voir des ruines, cela donne l’impression de mériter ce que l’on voit.

    Des études montrent qu’un objet payé cher a plus de valeur aux yeux de l’acheteur que le même objet s’il avait été gratuit. De la même manière – en remplaçant l’argent par l’effort – la randonnée permet de profiter plus des choses que vous voyez car vous donnez de votre personne.

    Il est rare de voir des gens arriver à un somment après plusieurs heures d’effort et de dire « Mouais » puis repartir. Alors que l’on voit souvent des personnes arriver à un point de vue en voiture et le faire. Cala ne leur a rien coûté physiquement de venir jusque là et n’a donc pas tellement de valeur à leurs yeux.

    En randonnant, vous avez l’impression de mériter ce que vous voyez et vous avez moins de chance de devenir une de ces personnes blasées de voir des belles choses tout le temps.

    Avant la randonnée du Rees-Dart track, Nouvelle-Zélande.

    5. Vivre ce que l’on voit

    Vous êtes-vous déjà demandé en regardant vos photos de voyage : « Quand est-ce que j’ai pris cette photo, et où ? ». Si c’est le cas, je suis prêt à parier que c’est une photo d’un endroit dans lequel vous n’avez pas « vécu ». Peut-être que vous étiez en voiture, vous vous êtes arrêtés sur le bord de la route, vous avez pris une photo, peut-être que vous êtes même restés 5 minutes et puis vous êtes repartis. Vous êtes maintenant incapables de rattacher cette photo à une odeur, une couleur, une sensation ou un sentiment parce que vous n’avez pas vraiment vécu le moment. Il n’y a pas vraiment de lien entre cet endroit et vous.

    La randonnée vous donne l’opportunité de vraiment vivre dans l’endroit que vous visitez et de donner sens à ce que vous voyez et vivez. La randonnée vous donne l’impression d’appartenir à cet endroit et d’en faire partie. Cela permet de vous immerger dans cet endroit et de ne pas vous sentir détachés par rapport à lui. Les souvenirs sont donc beaucoup plus forts. Il y a un lien entre cet endroit et vous et vous l’avez créé en randonnant.

    Il me suffit par exemple de regarder une seule photo d’une randonnée que j’ai faite dans le Kimberley (Australie) pour ressentir tout ce que j’ai vécu là-bas.

    Il existe beaucoup d’autres moyens pour créer des liens entre vous et le lieu de votre voyage. J’ai vraiment l’impression que certains voyageurs passent à côté de quelque chose en ne vivant pas leur voyage. Alors, ne faites pas comme eux…

    Randonnée dans le parc national de Purnululu (Bungles bungles) dans le Kimberley, Australie.

    Qu’attendez-vous pour essayer ?

    Je préfère maintenant voir moins de choses, mais les vivre plus intensément en faisant une activité de plein air : randonnée, kayak, escalade, etc. J’ai par exemple passé plus de la moitié de mon temps en Tasmanie sur des sentiers de randonnée. Mais cette île s’y prête bien.

    Et vous ? Qu’attendez-vous ? Cela n’a pas besoin d’être une randonnée très longue. Vous pouvez randonner quelques heures pour commencer. Beaucoup d’entre vous marchent déjà en voyageant, donc cela ne devrait pas vous faire peur…

    François est un passionné d’activités en plein air et en particulier de randonnée. Vous trouverez sur son blog Randonner Malin des conseils, des trucs et astuces pour la randonnée pédestre. Certains articles vous aident par exemple à éviter les ampoules aux pieds, à choisir un système pour purifier l’eau ou donnent des conseils sur l’entretien et le lavage de votre sac de couchage.

    Rendez sur le blog de Romain: Randonnée Malin. 

    Et vous, qu’est ce que la randonnée vous apporte en voyage ?

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    A propos de l'auteur

    Fabrice Dubesset

    J’ai créé ce blog voyage en 2010 après 15 ans de voyages. Digital nomad depuis 2011, je vis une grande partie de l’année à l’étranger. Podcasteur, entrepreneur, coach, je suis notamment l'auteur du livre « Libre d’être digital nomad », Ed Diateino, dispo en librairies, FNAC etc.

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    24 Comments

    1. Julien Arcin dit :
      16 décembre 2011 à 8 h 32 min

      Dans une société où tout est déjà préfabriqué et préparé pour la culture de masse et l’argent, c’est difficile de retrouver quelque chose d’authentique. Merci pour cet article qui nous rappelle que faire un voyage ce n’est pas suivre un circuit balisé qu’on nous vend pour quelques euros. C’est des découvertes, des efforts, de l’inconnu, de la liberté.

      C’est quand même affolant que « les gens » limitent le voyage à la voiture est aux coins touristiques. Signe des temps, certains diraient 😀

      Répondre
    2. Rousseau dit :
      16 décembre 2011 à 13 h 56 min

      Super article que j’aurai pu écrire, je partage totalement cette vision 😀

      Répondre
      • Fabrice dit :
        16 décembre 2011 à 16 h 25 min

        m’étonnes pas de toi Nicolas;-)

        Répondre
    3. Kevin dit :
      16 décembre 2011 à 14 h 30 min

      C’est fou qu’avec un article tu donne envie de tester! Perso j’ai le (mauvais) souvenir des randonnées en colo où on te fait marcher des heures sans savoir où tu vas alors que tu attend le feu de camp pour conclure avec la fille qui t’a tapé dans l’oeil. lol

      Plus sérieusement, je compte bien tester ce mode de voyage. Et d’ailleurs j’ai dejà une bonne idée. Actuellement en Thaïlande, je prévois pour avril 2012 une escapade dans la jungle de 2 à 3 semaines. Bien sur à pied.

      Et promis je partage les retours.

      Répondre
      • Fabrice dit :
        16 décembre 2011 à 16 h 28 min

        2, 3 semaines dans la jungle? C’est une longue randonnée oui! Oublies pas ton anti-palu là!

        J’ai fait de chouettes rando dans les montagnes autour de Sapa au Vietnam. Beaux paysages. Bon, parfois un peu trop touristiques…

        Répondre
    4. Julien@Voyageur-Independant dit :
      16 décembre 2011 à 14 h 58 min

      C’est vrai qu’on découvre des choses différentes en rando et que l’effort est très souvent récompensé par des vues ou paysages grandioses. Une des destinations que me tente vraiment pour faire de la rando est le Népal. Quelqu’un s’y est il déjà rendu? Un parcours plus authentique que les autres là bas?

      Répondre
      • Fabrice dit :
        16 décembre 2011 à 16 h 29 min

        J’y suis déjà allé mais je n’avais pas pu faire de rando à l’époque.

        C’est claire que les paysages sont grandioses! Après, est-ce plus authentique qu’ailleurs, je ne suis pas sûr. D’ailleurs, que mets-tu derrière ce mot?

        Répondre
      • François dit :
        4 janvier 2012 à 8 h 49 min

        Je n’ai pas eu la chance d’y aller, mais c’est dans la liste (qui est longue d’ailleurs) ! Un itinéraire connu est le grand tour des Annapurnas.

        Répondre
    5. Valentin dit :
      16 décembre 2011 à 21 h 51 min

      Excellent article ! J’ai l’impression que j’aurais pu l’écrire aussi haha 🙂

      La randonnée pour moi c’est vraiment la partie la plus excitante d’un voyage. Il y a aussi le fait qu’une fois parti, tu vas où tu veux !

      Il y a une semaine j’ai voulu aller au sommet du mont Ngoc Linh au Vietnam (le second mont le plus haut du Vietnam) pour visiter les plantations de ginseng rare, et j’ai retrouvé tous les aspects de ton article – à part que finalement je me suis trompé de versant donc pas pu monter en haut, mais j’ai visité un village où j’étais le premier étranger à venir !

      Bref prochaine randonnée prévue : le Mont Fansipan !

      @Kevin : je serais aussi en Thaïlande à cette période, tu compte la faire où ta rando ? en tout cas, bon Songkran dans la jungle 🙂

      Val

      Répondre
    6. Xtinette dit :
      17 décembre 2011 à 19 h 22 min

      D’accord avec tous ces points ! Je mélange toujours vacances et rando ! Et tes photos donnent envie de partir en Nouvelle Zélande !

      Répondre
      • François dit :
        4 janvier 2012 à 8 h 55 min

        Je n’ai pas mis les photos où je ne voyais pas à plus de 10 mètres et où tout ce que l’on peut voir sont nuages et pluie…

        Répondre
        • Fabrice dit :
          5 janvier 2012 à 3 h 39 min

          Merci pour tes reponses!

          Répondre
    7. Adil dit :
      18 décembre 2011 à 18 h 42 min

      La 3eme photo c’est pas le Ayer Rock en Australie?

      Répondre
      • Fabrice dit :
        19 décembre 2011 à 17 h 57 min

        Je crois, faudrait que François confirme une fois qu’il sera revenue de la montagne:-)

        Répondre
        • François dit :
          4 janvier 2012 à 8 h 37 min

          Ca l’est effectivement. Ca devrait être : Uluru (Ayers Rock) au coucher du soleil, Australie.

          François

          Répondre
    8. Delphine dit :
      19 décembre 2011 à 13 h 12 min

      Bonjour Fabrice et François,
      Merci pour cet article ! J’adore et je partage !
      Je suis également une grande fan de randonnées et de marche en général. Selon moi, c’est vraiment le meilleur moyen de découvrir les villes, la nature et leurs alentours. On tombe parfois sur des endroits inattendus et merveilleux !

      Répondre
      • Fabrice dit :
        19 décembre 2011 à 17 h 51 min

        D’ailleurs, je crois savoir que François est en randonnée là, donc on lui pardonne son absence:-)

        Répondre
    9. hannah dit :
      19 décembre 2011 à 14 h 19 min

      Merci pour ce récapitulatif du vrai voyageur, pas du touriste. Je partage cette philosophie du il-faut-y-vivre plutôt que juste prendre la photo. Le voyage extérieur se fait en parallèle avec le voyage intérieur et celui-là n’est pas écrit dans le guide.

      Répondre
    10. Tiphanya dit :
      20 décembre 2011 à 12 h 53 min

      Je ne fais jamais de randonnée en France. Par contre en voyage j’essaie toujours d’en faire au moins une et je suis assez d’accord avec les raisons évoqués ici (sauf le contact car je ne l’ai jamais vécu moi-même).
      Quoi de mieux que d’arriver après avoir fourni un effort à un point de vue magnifique qu’on n’était même pas sûr d’avoir avant de commencer à marcher ?

      Par contre tous les pays ne sont pas égaux face à la randonnée et au Kirghizstan, où j’étais cette été, il faut avoir un sacré sens de l’observation et beaucoup d’imagination. Ainsi on nous a indiqué de marcher en direction de la montagne en pointe, montagne que nous n’avons jamais trouvé, de même que les vaches dont les pâturages sont déplacés en cette saison…

      Répondre
      • François dit :
        4 janvier 2012 à 8 h 53 min

        Effectivement, il y a certains pays où il n’existe pas vraiment « d’aménagements » pour les randonneurs comme refuges, balisages ou même guides.

        Répondre
    11. Chris dit :
      21 décembre 2011 à 21 h 53 min

      Hmmm, tu n’aurais pas oublié le plus « évident » ?

      6 : se dépenser, retrouver le plaisir de faire du sport (les voyageurs sont parfois des mollusques), respirer un grand bol d’air et sentir le bonheur de pousser ses muscles jusqu’au bout – et, en arrivant à destination, prendre le temps de vivre le plaisir de reprendre son souffle et de profiter de ce qu’on vient d’accomplir ?

      Répondre
    12. clemence dit :
      23 décembre 2011 à 8 h 59 min

      c’est exactement ça! puis la rando c’est le moyen de voyager à son rythme, d’aller où l’on veut puis on a pas la même notion du temps! je fais de la rando en France et lors de mes voyages à l’étranger se sont des moments inoubliables! merci pour cet article!

      Répondre
    13. Sarah D dit :
      24 mai 2012 à 17 h 58 min

      être au milieu de la nature et ne rencontrer aucune voiture ou véhicule motorisé est magique. Marcher, sentir et voir la beauté des cascades, des montagnes et des arbres !!

      Répondre
      • Fabrice dit :
        24 mai 2012 à 20 h 10 min

        Je vois que tu es une convaincue:-)

        Répondre

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