6 clichés sur la photo en voyage (et la réalité)
53Cela fait bien longtemps que voyage et photo sont liés pour moi. J’entends souvent quelques idées reçues et commentaires sur la photo en voyage, d’où l’idée de cet article pour les démonter.
- 1. 1. Jolies photos ! Tu dois avoir un bon appareil !
- 2. 2. Il faut toujours avoir son appareil autour du cou ou dans la main
- 3. 3. On peut tout photographier
- 4. 4. J’ai un smartphone, cela me suffit pour faire de belles photos
- 5. 5. Voyager avec un appareil photo, cela crée de la distance avec la population.
- 6. 6. Le numérique, c’est vraiment ce qu’il y a de mieux, comment ils faisaient avant ?
1. Jolies photos ! Tu dois avoir un bon appareil !
Voici une des déclarations les plus énervantes. Imaginez, vous avez passé des heures à attendre le bon moment pour faire cette belle photo. Et là, au retour, on vous sort cela. Je n’ose imaginer la réaction d’un photographe pro…
La plupart des gens qui ne connaissent pas le monde de la photo pensent que c’est grâce à un bon appareil photo que l’on fait les meilleures photos. Rien de plus faux. En photo, voici les éléments les plus importants dans l’ordre :
- Le regard du photographe : c’est de la pratique et de l’expérience
- Les objectifs. Il vaut mieux investir votre argent dedans plutôt que dans un appareil à 1000 euros.
- L’appareil. Vous le voyez, il vient en dernier. Le boitier joue surtout par l’autofocus. Plus un appareil est cher, plus ce dernier est précis et donne une photo avec un bon contraste et une bonne exposition.
Le mythe est tenace, même parmi les photographes avertis. Ces derniers font parfois la course « à l’appareil le plus gros »…Oui, c’est surtout masculin, je crois…L’apparence joue un trop grand rôle chez certains.
La prochaine fois, dites plutôt à votre ami « beau travail » :-).
2. Il faut toujours avoir son appareil autour du cou ou dans la main
Une autre idée reçue. Certains pensent qu’ainsi, ils ne vont rien rater.
C’est fort discutable. Si vous visitez un site touristique comme Versailles ou le Taj Mahal, certes, vous pouvez tout à fait vous promener avec votre appareil autour du cou. C’est en effet plus pratique pour prendre des photos du site.
Cela dit, si vous souhaitez surtout faire de beaux portraits, il vaut mieux de ne pas montrer votre appareil de cette façon. Non, il faut qu’il reste dans votre sac. Il faut donner du temps à une rencontre, à un contact. Ce n’est qu’après quelques échanges, qu’éventuellement, vous pourrez sortir votre appareil et demander la permission de prendre une photo.
De plus, au niveau de la sécurité, dans certains pays, c’est une mauvaise chose à faire. Vous attirez l’œil et donc la convoitise de certains.
Vous trouverez dans mon guide voyage « a.t.i.p.i.c., la méthode pour voyager en sécurité » un certain nombre de conseils pratiques pour faire de la photo en voyage l’esprit plus tranquille.
3. On peut tout photographier
En général, ce qu’on ne peut pas photographier :
- Les postes frontière
- Les agents de police et les militaires
- Les installations militaires
- Certains bâtiments publics.
Bref, ne sortez pas votre appareil sans réfléchir. Lors d’un de mes voyages en Transnistrie, j’ai voulu prendre en photo le palais présidentiel du dictateur local. Des agents de sécurité m’ont vu et ont commencé à se diriger vers moi. J’étais alors assez loin et en voiture, je suis parti facilement sans demander mon reste. Ce qui n’était pas forcément le plus intelligent à faire.
Enfin, n’oubliez pas la sensibilité des personnes que vous rencontrez. Ne les prenez pas en photo sans leur demander leur avis. Un minimum d’éthique et de savoir-vivre. Vous avez sans doute déjà dû remarquer que certains en voyage oublient quelque peu leur éducation…
4. J’ai un smartphone, cela me suffit pour faire de belles photos
Un smartphone peut faire de belles photos, surtout avec l’ajout de filtre et des applications qui permettent de retoucher vos images.
Cela dit, ce n’est pas la même sensation de prendre une photo avec un smartphone ou un réflex. La prise en main est bien plus confortable avec un réflex, vous êtes plus proche de votre sujet en utilisant le viseur. Moi qui ai commencé la photo avec un réflex, je ne comprends pas trop l’engouement autour des photos réalisées avec un smartphone.
Son seul intérêt pour moi, c’est qu’il est plus discret qu’un gros boitier, vous pouvez donc le sortir facilement pour prendre une photo rapidement. En voyage, c’est un plus d’avoir ce type d’appareil.
Enfin, vous n’apprendrez pas vraiment la photo avec un smartphone. Le réflex le permet, car tout est réglable : vitesse, profondeur de champ, sensibilité, etc. De plus, vous pouvez utiliser différentes focales et la vitesse d’un bon réflex laisse loin derrière les smartphones.
Donc, si vous souhaitez vraiment vous mettre à la photo, ne restez pas sur votre smartphone !
5. Voyager avec un appareil photo, cela crée de la distance avec la population.
Ce n’est pas toujours le cas. Dans certains pays, sortir votre appareil photo va vous permettre au contraire de nouer des contacts.
Les enfants sont souvent les plus demandeurs, surtout dans les pays où peu d’étrangers vont. Ainsi, dans certains coins reculés d’Asie, il m’est arrivé d’avoir un gros succès en sortant mon appareil. Des petits attroupements se formaient alors autour de moi. Les enfants étaient curieux de se voir sur l’écran numérique de mon appareil. Ils prenaient ainsi parfois des pauses !
L’arrivée du numérique a facilité le contact de ce côté-là. La photo prise, vous pouvez tout de suite montrer le portrait que vous avez pris et provoquer des réactions. On vous demandera peut-être d’envoyer un exemplaire de la photo une fois rentré. Si vous dites oui, surtout, faites-le, prenez les coordonnées et une fois rentré chez vous, n’oubliez pas ce geste.
Il m’est arrivé une fois de repasser chez quelqu’un à qui j’avais envoyé ces photos prises durant un précédent voyage. La photo traînait dans le salon :-). Chouette moment.
Le top est sans doute d’imprimer directement la photo sur place. Il existe de petites imprimantes portables pour le voyage, mais elles ont un coût et surtout un poids !
L’idéal est sans doute d’avoir avec soi un petit appareil Polaroid. En voici quelques modèles sur Amazon.
Je me rappelle de bons moments en Inde. Certains Indiens m’abordaient pour que je les prenne en photo, comme cela, sans rien demander ! Parfois, en Asie, c’était le contraire, on m’approchait pour me prendre en photo :-).
6. Le numérique, c’est vraiment ce qu’il y a de mieux, comment ils faisaient avant ?
J’ai commencé la photo de voyage en argentique, avec un bon vieux réflex Pentax MZ. À l’heure où la dernière pellicule Fuji a été produite, où Kodak a déposé le bilan, même le mot argentique disparaît du langage courant de la photo…
Le numérique présente beaucoup d’avantages : pas de coût de développement des photos, pas de pellicules à trimballer dans votre sac à dos, possibilité de corriger directement si la photo est mauvaise…Et la possibilité de montrer les portraits réalisés aux intéressés en voyage comme je le disais dans le paragraphe précédent.
Cela fait beaucoup. L’argentique présentait tout de même un avantage lié aux émotions. En effet, de retour de voyage, aller chercher ses photos à la boutique était toujours un grand moment d’émotion. Quelle joie de découvrir alors le fruit des plusieurs semaines de photos d’un coup ! Parfois des déceptions sur certains clichés, et parfois de sacrées belles surprises.
Avez-vous connu cela ?
Certes, avec le numérique, vous pouvez imprimer vos photos si vous le souhaitez. C’est même d’ailleurs une bonne chose à faire après un long voyage ou un tour du monde. Pour cela, réaliser un album photo de son voyage est une bonne idée.
Je pourrais penser à un voyage raconté avec un album photo. Pourquoi pas. Personnellement, je ne l’ai jamais fait pour l’heure. Je bouge trop je crois pour cela. Peut-être lorsqu’un jour, je serais davantage posé.
J’ai des amis qui fait des albums photo, et le résultat fait vraiment envie. Le livre rejoint leur bibliothèque comme un livre de souvenirs. Plusieurs sites internet proposent ce service. Vous avez le choix de le personnaliser comme vous le souhaitez : qualité du papier, couverture, nombre de photos, formats, etc.
Tout se fait directement sur un site internet, et ensuite, il est livré rapidement chez vous.
D’ailleurs, avez-vous déjà réalisé un livre photo suite à un voyage ? J’aimerai bien connaître votre retour !
Voilà pour cet article sur la photo en voyage. Que pensez-vous de ces clichés dont j’ai parlé ? En voyez-vous d’autres ? Les avez-vous eus vous-même ?
En ce qui concerne l’appareil, plus besoin de se casser le cou avec les reflex, les hybrides font des photos très bonnes et pèsent bien moins lourd (j’ai un Sony Nex 5N, du bon matos).
Pour le point N°2, afin de ne pas louper des moments intéressants le mieux c’est d’avoir un zoom. Si tu demande au gens à les prendre en photos ça fait moins naturel. Enfin je préfère demander l’autorisation quand même, j’ai toujours la trouille d’avoir des embrouilles.
Le zoom, ce n’est pas top. Comme disait Capa « si votre photo n’est pas assez bonne, c’est que vous n’étiez pas assez près »:-)
Tout à fait d’accord avec toi Mat, les hybrides qu’on voit poindre un peu partout, envoient carrément.
Je suis d’accord aussi, le zoom est un outil intéressant. Je ne pourrais pas m’en satisfaire, il me faut d’autres optiques, mais il est évident que certaines images ne pourraient pas être obtenues autrement.
Je suis assez prudente pour sortir mon appareil photo (bon, aussi parce que je n’aime pas représenter le cliché du touriste avec son appareil autour du coup … mais on est tous le cliché de quelqu’un, non ?!).
Comme Mat, j’ai un Nexx 5, et j’en suis ravie ! Je trouvais les reflex trop gros, trop lourds, trop imposants, … Mon Nexx est déjà beaucoup plus discret et me semble moins difficile à manipuler (mais j’avoue, y a une grande part de psychologique là-dedans !).
Je suis toujours réticente à sortir mon appareil photo en ville, et photographier des gens sans leur demander leur accord me parait impossible, comme une violation de leur intimité. Donc je préfère comme toi, Fabrice, prendre le temps de la rencontre.
Et pour ce qui est du volet sécurité, j’ai un second appareil, plus compact et donc discret, pour prendre quelques photos sans me faire trop repérer quand je sens que ce n’est pas un quartier « sûr ».
Je n’ai encore jamais imprimé mes photos dans un livre, pour répondre à ta question, je suis encore de la vieille école à les imprimer une a une pour avoir le plaisir (quand j’ai le temps !) de les ranger dans des albums et d’écrire de petites annotations … et revivre mes voyages. Mais j’avoue, j’ai pas mal de retard à ce niveau-là !
Ah, tu imprimes les photos de tes voyages? Tu as courage:-)
Non, mais c’est sympa à faire. J’ai un ami qui a fait 2 ans en vélo en Amérique Latine. A son retour, sa mère lui a confectionné plusieurs albums avec ses photos, des collages, notes etc. Bref, du scrapbooking.Super le résultat!
C’est ce que tu fais?
J’avoue moi aussi être bien tentée par un hybride car moins encombrant qu’un reflex et qui permet de passer inaperçue !
Actuellement à Rio, je suis partie avec un reflex et un compact que je n’utilise quasiment plus dans l’idée de n’utiliser que ce dernier à Rio pour éviter tout problème.
Résultat au pied du Christ Redempteur, je m’aperçois que mon compact a rendu l’âme !
Pas de photo et tout d’un coup on se dit qu’il va falloir profiter de ses yeux et uniquement de ses yeux.
Depuis, je me suis rabattue sur mon iphone mais question qualité, c’est pas trop ça. D’autres smart phones sont parait-il bien meilleurs.
A bientôt !
Bonjour Elodie,
Oui, il y a mieux que l’iPhone pour les photos? J’ai un S3, la qualité est moins bonne qu’un iPhone4 en tout cas!
Je confirme qu’on ne peut pas tout photographier librement et surtout pas tout le monde! Une fois à Madagascar dans un village un peu isolé à l’ouest de l’île, je prenait tranquillement quelques photos, et des hommes sont venus me dire qu’ils ne voulaient pas que je les photographie, alors que ce n’était pas du tout le cas. Ils m’ont fait comprendre qu’un petit dédommagement serait le bienvenu pour que je puisse continuer ma route tranquille…pas facile parfois 😉
On pourrait parler matos durant des heures… voyage et photo sont par nature compliqué: miniaturisation, légèreté et discrétion riment sont proportionnels à la qualité.
Les hybrides c’est bien mais les capteurs sont petits et l’offre en objectifs de qualité est pauvre.
J’ai récemment eu une forte envie de repasser à l’argentique mais la peur de manquer de pellicule, l’obligation de ne pouvoir changer ce paramètre à la volée (sensibilité, couleur/N&B, grain…), la contrainte liée à la diffusion (développer puis scanner puis encore post-traiter)…etc. Tout ça m’a fait gentiment surseoir.
Je rêve toujours de la dynamique inégalable d’une pellicule et de l’émotion même lors de la prise de vue déjà (le chargement, l’armement entre 2 prises) et soyons honnête… l’élitisme aujourd’hui de la chose.
J’ai toutefois aussi récemment découvert le post-traitement, le « développement numérique » en quelque sorte. Après avoir longtemps été farouche opposant… je reste encore d’ailleurs dubitatif: où s’arrête la correction d’image et où commence la retouche donc le travestissement!?
Finalement je me suis rangé du côté du logiciel Lightroom, référence en la matière.
Petite astuce: j’y ai adjoint le génialissime plug-in Silver Efex Pro:
Cela me sert à convertir mes RAW en N&B (notamment avec des simulations de films réels… je suis en pleine « tri-X-ite » aigüe actuellement!) et à les traiter (notamment avec l’outil U-point qui me permet comme en tirage argentique de faire des sortes de masquages).
Pour l’émotion (point 6), j’ai à présent un usage presque argentique de mon appareil: l’écran est en permanence coupé (la batterie tient beaaaaaucoup plus longtemps!) et je découvre mes tirages à la maison, plus sur un timbre poste. C’est je pense le piège du numérique: regarder ses prises sur le vif, en fin de journée, à mi-parcours donc connaître ses vues et finalement une fois devant son ordinateur, on a la flemme de traiter correctement cette masse d’images brutes… alors qu’en faisant l’effort de ne pas les regarder (comme si elles étaient emprisonnées dans des bobines), on prend à nouveau du plaisir lors du visionnage.
Ceci étant, comme je suis aussi un peu geek sur les bords, je vais m’intéresser aux nouveaux outils Sony qui pourraient fort bien donner une nouvelle approche de la photo en voyage:
Salut Fred,
c’est vrai les capteurs des hybrides sont petits, mais photo à l’appui, je peux te dire qu’ils se sont considérablement améliorés.
Il paraissait inquiétant que ces boitiers suivent la mode de la résolution de dingue à tout prix, le capteur demeurant au format 1/2. Mais à l’essai, je t’assure que le grain se tient bien.
Les plus gros problèmes sont effectivement l’absence de très grosse optique sérieuse, et de batterie efficace – recharge quotidienne éventuellement nécessaire.
Pour ma part, je suis tombé dans la photo lorsqu’elle est devenue accessible aux petites bourses, avec le numérique. Je suis plus graphiste que photographe, pour moi la photo est un matériaux. C’est une position un peu extrême, c’est pourquoi aussi en retour j’ai du mal à comprendre le concept de photo vérité. On triche toujours, un peu ou beaucoup. Si je ne m’abuse, il n’y a pas de cadre dans la nature.
Je suis assez d’accord avec Mat, les hybrides sont pas mal du tout! Nous aussi sommes partis avec un Nex 5N et sommes ravis pour le moment!
Pour ce qui est de tout photographier je suis entièrement dâccord avec toi surtout en ce qui concerne les personnes… Par contre en Chine j’avoue que nous sommes presque des aliens quand nous demandons pour une photo… en effet les chinois ont pas mal tendance à coller leur objectif partout sans demander… Aujourd’hui on nous a demandé pour 2 photos, mais j’ai vu au mois 20 types qui nous prenaient en photo (plus ou moins discrètement)… 😀 Notre hôte couchsurfing à Chengdu nous disait qu’en Chine, tant que tu respecte une distance de minimum 1m (ce qui fait super peu) y a pas de souci… Perso j’ai pas encore vraiment osé, je préfère avoir un contact en premier également…
C’est sympa non ces moments comme en Chine?
On a l’impression d’être de l’autre côté du miroir. Car en général, c’est plutôt le touriste occidentale qui fait cela:-).
C’est là où on se rend compte que c’est pas forcément très agréable de se faire mitrailler comme cela.
Commet tu le soulignes, c’est une histoire de culture et de degré de proximité.Celui-ci varie selon les cultures.
Bonjour
personnellement je compte changer mon D700 Nikon (un bon appareil) par Le D8OO Nikon qui est largement meilleur en basse lumière (pratique pour les prises de vus à l’intérieur des monastères sans avoir à utiliser le flash) et les 12 millions de pixels était devenu un juste même si je n’ai pas besoin de 36 millions.
Parfois (le soir), j’aimerai avoir un compact plus maniable .
tout ce photographie mais pas par tous et pas de la même manière
le numérique est bien pratique pour ne pas à avoir à transporter deux cents pellicules dans mon sac à dos, cela me permet aussi de faire un premier trie, d’incorporer les mots clefs
de toute façon je photographie le plus souvent des gens qui on une même passion que moi Les Chats
Oui, l’incorporation des mots-clefs, c’est pratique pour les recherches dans les archives ensuite:-)
J’avais fait un voyage de plusieurs mois en Afrique, transporter un sac de pellicules, c’était galère quand même. En plus,avec la chaleur, pas top…
Sans parler du risque de se faire voler…
Reste que si tu utilises un gros reflex, il y a encore le poids.
Qui sait, peut-être que dans 100 ans, les appareils photos seront si légers que la douleur à l’épaule en fin de journée sera du passé:-)
Bonjour Fabrice!
Effectivement, on ne peut pas tout photographie : le bâtiment du Ministère de la défense à Belgrade en fait partie…ou comment se faire crier dessus par un militaire en serbe 🙂 Mais je le garde comme une expérience intéressante :)…après il y a des astuces comme…avoir un bon zoom!
Pour l’appareil, cela dépend aussi de ce que l’on veut faire comme photos et ce que l’on veut en faire par la suite. Et comme toujours, le principal est de se faire plaisir!
L’année passée, j’ai pris en photo un militaire à Minsk, de loin en plus. Il m’a vu et m’a demandé d’effacer la photo.
Bon, j’étais dans mes petits souliers:-)
Et, le dernier cliché : « En même temps, c’est pas si compliqué de faire de belles photos » ! Qui rejoint ton N°1, puisque cette « critique » est souvent enchainée par « avec un si bel appareil » 🙂
En effet Bruno:-) On sent le vécu!
Un bon article qui résume bien les contraintes de la photo en voyage. Je suis d’accord d’accord avec toi sur tous les points mais avec quelques nuances.
1. Si l’appareil ne fait pas tout, il joue quand même un rôle très important sur la qualité de l’image. Mais un très bon photographe peut faire mieux que vous avec un Kodak jetable alors que vous utilisez un reflex hors de prix. Il faut donc simplement choisir du matériel adapter à son niveau, rien de sert de prendre un EOS 5D voir plus pour rester sur le mode automatique … c’est du gâchis !
2. Totalement d’accord, même si certaines photos se font sur le vif, vos plus beaux clichés seront ceux que vous travaillerez. Pas besoin donc de prendre des risques ou d’être mal vue en affichant votre gros objectif.
3. Exact ! On m’a demander souvent de le ranger dans les aéroport avant la douane.
4. Pour l’aspect pratique, la rapidité et le partage le smartphone est en effet un très bon outils, les dernières générations font de très belles photos.
5&6. J’en parle dans mon dernier article, la photo peut devenir un réel atout dans les rencontres à l’étranger. Avec une imprimante de poche, vous pouvez laissez un souvenir aux locaux et garder avec vous des souvenirs matériels plutôt que virtuel comme on en a de plus en plus l’habitude.
Bonne photos et bonne routes à tous !
En effet Clément, il faut avoir un appareil adapté à son niveau.
Acheter un 5D alors qu’on débute n’est pas forcément une chose très intelligente à faire!
Mais si on achète un appareil pour les débutants, puis un autre pour les intermédiaires, ca pose des questions financières.
Super article Fabrice !
Je te rejoins tout à fait sur les premiers points, c’est vraiment agaçant d’entendre que c’est le matériel qui fait tout car les gens pensent que plus un appareil coûte cher, meilleures seront les photos. FAUX complètement FAUX
Le désavantage du réflex par contre c’est bien son encombrement… franchement rien de plus lourd et avec un trépied en plus (pour faire de jolies photos ;)) c’est vraiment encombrant. Bref les belles photos ça se mérite !
J’ai eu deux expériences que je peux raconter à ce propos, la première une superbe expérience en faisant découvrir leurs têtes à des petits Vénézueliens. J’étais au Venezuela, dans une réserve naturelle avec des Indiens encore et j’ai pris les petits en photos. Il ne savait pas à quoi ils ressemblaient, pas de miroir chez eux. Bref grand moment de bonheur pour eux et également pour moi.
La deuxième, j’étais en Egypte et on a visités le grand barrage d’Assouan, site militaire et ils nous avaient dit pas de photos zoomées… et bah j’ai testé et j’ai vite arrêté quand j’ai vu le militaire courir vers moi arme au poing…
Mais j’adore les photos, car elles nous permettent de revivre nos voyages par la suite et comme j’ai une petite mémoire, je les regarde souvent 🙂
D’accord avec l’ensemble des clichés que tu as cité. Je rajouterais dans la partie « on peut tout photographier » que la photographie pendant le voyage a cependant ses limites. Je reste choquée quand je vois des touristes faire des photos qui s’apparentent plutôt au « voyeurisme » : je prends tout et n’importe quoi histoire de montrer ça à mon retour – un manque de respect envers ceux qui sont photographiés, pire sans avoir demandé l’autorisation comme tu l’as mentionné.
Un cliché que l’on m’a déjà sortie « Au vu de tes superbes photos, c’est la belle vie »… sans commentaire.
Un article plein de bon sens, qui dit pas mal de vérité sur la photo. Après, il y a un intermédiaire entre les reflex et les smartphones, ce sont les appareils photo compacts qui sont de plus en plus performants et offrent la possibilité de plus en plus de réglages, avec une certaine discrétion !
Ou les hybrides! Un bon compromis parait-il.
Avant l’objectif et l’appareil, je mettrais la luminosité naturelle. Si le paysage et la luminosité sont top, il n’y a plus qu’à cliquer 😉
Sinon, oui, j’ai déjà fait faire un livre photo sur l’un de ces sites, non pour vendre mais pour garder en souvenir. Si ce n’est mes photos, la qualité est professionnelle !
Ha oui, le coup du « oui mais toi tu as un bon appareil », c’est un peu frustrant. En général je ne dis rien car je ne vais pas non plus dire « bah non, mon gars, je prends juste des meilleures photos que toi ». C’est pas trop le genre de la maison ! Mais c’est clair que quand tu as attendu quasi une heure quelque part (je n’exagère pas, ça m’arrive) pour avoir LA photo, c’est un peu frustrant que seul ton appareil photo soit remercié 🙁
Je connais d’ailleurs des personnes qui prennent de bien meilleures photos avec un compact que d’autres avec des Canon ou Nikon Full Frame, un comble !
La surprise de l’argentique, c’était quelque chose en effet. Lors de mon année de voyage en 2000, je n’ai vu mes diapos qu’au bout d’un an !!
Ce me rappelle aussi une autre phrase classique: « ah belles photos! »
Quand tu montres tes photos de vacances, les gens se sentent toujours obligé de dire cela non?
Même si les photos sont pas terribles…
Dans ce cas là, on peut pas trop leur en vouloir,
déjà on leur impose le visionnage de nos photos bidons, pour se faire mousser…
Au sortir de la sieste, il faut qu’ils nous remercient, qu’ils nous frictionnent l’égo.
Aujourd’hui heureusement, il y a youtube, instagram, les blogs… Ce ne sont plus forcement les amis et la famille qui doivent subir la publication de notre besoin d’exister:)
Disons que c’est la réponse facile.
Pour ma part, je ne vais jamais dire à quelqu’un que ces photos sont belles si je le pense pas:-)
Je ne lâche plus mon reflex Nikon et mon compact Sony pour les photos en intérieur ou dans les endroits où je ne me sens pas en sécurité.pour ne pas provoquer les éventuels voleurs. Je suis d’accord c’est très énervant quand on a réussi un beau cliché et qu’on nous dit « tu dois avoir du bon matériel ». Frustration maximum !
Salut Fabrice,
marrant le titre:)
Comme toujours pour ces questions de clichés ou d’idées reçues qu’on doit abattre, il faut admettre qu’elles ont en général un fond de vérité. Elles doivent bien être vraies à un moment quelque part. Un cliché, c’est une bonne idée qui a trop bien marché, jusqu’à devenir une vérité absolue qui soule tout le monde.
1. Jolies photos ! Tu dois avoir un bon appareil !
C’est une formule de néophyte qui ne sépare pas l’optique du boitier, non ? Des fois, c’est juste une façon de flatter le photographe, genre « tu es un homme de gout, tu dois en avoir un gros »…
Cela dit, un bon appareil ça compte quand même. Un bon photographe, avec un bon appareil et de bonnes optiques, une bonne lumière… Du temps et de l’argent, ça aide bien aussi.
2. Il faut toujours avoir son appareil autour du cou ou dans la main
J’imagine que tout dépend de ton planning du jour – sans parler de sécurité, si tu pars trekker ou faire des photos, tu t’organises différemment.
C’est sur que je suis plus fier de la photo difficile à faire que de celle qui est toute faite. Je ne veux pas dire qu’elle doit être dangereuse à réaliser – je suis trop trouillard, mais plutôt que la fenêtre temporelle est étroite. Le travail du photographe, c’est de forcer la chance, de réunir son point de vue et les éléments de l’image en une sorte de rare conjonction astronomique. Les objets s’arrangent dans ton cadre, et toi tu es présent, pour appuyer sur le bouton, une seconde de plus et c’est trop tard. Le miracle domestiqué par l’exercice de l’œil, et de la présence. Bref c’est le truc qui arrive trop pas, mais il vaut mieux avoir l’appareil sorti.
Par opposition photographier de l’architecture, c’est souvent pas gratifiant. J’en retire pas de plaisir, en tant que photographe. C’est le plus souvent un hommage au travail de l’architecte qui a prévu les points de vue, le jeu de la lumière..
3. On peut tout photographier
On peut essayer en tout cas. Les policiers et les militaires sont rarement d’accord et le manifestent. Pour les gens de la vie, autant se renseigner avant de mitrailler. Les occidentaux adorent ça, tant qu’ils ne sont pas la victime des paprazzi.
C’est vrai qu’en Chine le phénomène se retourne et c’est assez amusant, ce sont les touristes qui se font canarder. Ca arrive surtout dans les lieux touristiques, parce que les visiteurs ont leur appareil à la main, et que s’y retrouvent beaucoup d’habitants des campagnes qui n’ont pas l’habitude de croiser des occidentaux.
Cela peut devenir lourd aussi, quand les séances de shoot se prolongent sans fin, ou quand ça se produit tous les deux mètres.
4. J’ai un smartphone, cela me suffit pour faire de belles photos
On peut faire des photos avec un smartphone. Des belles c’est moins évident. Dans bien des cas c’est largement suffisant, pour de la photo souvenir ou familiale par exemple.
L’intérêt de ces engins, ce sont leurs possibilités couteau suisse. Ils peuvent tout faire… mais rien vraiment bien. Encore une fois pour un usage casual, c’est très souvent suffisant.
5. Voyager avec un appareil photo, cela crée de la distance avec la population.
Pas forcément. C’est vrai dans certains cas, mais c’est aussi souvent l’inverse. De mon expérience, c’est même un moyen de sociabilisation. A Pékin, cela permet à certains chinois d’oser entrer à petite échelle en contact avec les touristes. Je me suis déjà retrouvé plusieurs fois avec un enfant chinois dans les bras, ou une grand-mère sous l’autre pour prendre la pose.
Une autre fois, je souriais d’un air disant que j’avais capté son petit jeu, à un de ces photographes chinois à gros zoom qui vous photographient en douce. Le gars s’est approché pour me taper sur l’épaule et me montrer les photos.
Ces contacts ne se seraient pas produits sans les appareils.
De mon coté j’ai aussi parfois utilisé la photo comme prétexte pour pouvoir lier avec certaines personnes. Une photo, un portrait peut être le début d’une relation, ou d’une correspondance par email.
6. Le numérique, c’est vraiment ce qu’il y a de mieux, comment ils faisaient avant ?
Là je signe. Ca m’agace déjà de devoir trainer mes optiques, si je devais en plus gérer et surtout payer la péloche, ça me calmerait.
Ton histoire Fabrice de l’ère de l’argentique est touchante. Je n’avais jamais pensé à ça en ces termes. Aujourd’hui que tu animes ce blog, j’imagine que ton rythme éditorial te rend le numérique indispensable. Ah nostalgie.
Salut Sirhom,
Voilà un commentaire comme je les aime:-)
2. « c’est de forcer la chance, de réunir son point de vue et les éléments de l’image en une sorte de rare conjonction astronomique. Les objets s’arrangent dans ton cadre, et toi tu es présent, pour appuyer sur le bouton, une seconde de plus et c’est trop tard. »
C’est poétique cela:-) Tu travailles comme photographe?
Bravo pour ton blog au fait:-)
5. En Asie, le fait que la photo sert comme tu dis de prétextes pour le contact est assez poussé non? Plus que sur d’autres continents je trouve.
6. En effet, vu mon activité, le numérique me facilite les choses! Je n’ose même pas imaginer si je travaillais en argentique:-)
Au final, tu utilises quel matériel en voyage?
Salut Fabrice,
j’étais presque sur de m’être abonné aux commentaires de l’article et pourtant pffft, pas de news…
Bref, je repasse:)
Merci pour le blog.
J’ai bougé un peu et surtout en Asie, et en c’est en Chine oui, qu’on se rencontre le plus autour de la photo.
Je repassais ces jours derniers au palais d’été, un nombre impressionnant de numériques au mètre carré. Tout le monde photographie tout le monde. A un moment un pékinois du genre photographe sérieux, à se trainer deux reflex et des optiques mammouth, m’arrête pur me montrer la force de son focus sur une fleur de lotus à une dizaine de mètre. Je finis par comprendre qu’il veut que je fasse la même photo. Une sorte de joute pour rire, pour voir en vérité si mon petit hybride en a dans le ventre. Je m’exécute et lui montre le résultat sur l’écran en zoom x10. Le pouce levé et une moue satisfaite, il valide ma photo. « C’est du bon, petit scarabée »
Avant de partir en Chine j’ai vendu mon plein sac à photo – mon premier reflex + spectre complet d’optiques, pour m’expatrier léger. Je me suis alors équipé d’un OMD EM-5, presque trop petit pour mes doigts pourtant graciles de geek. Je n’ai qu’une optique à monter, la 12-50mm pour un capteur half size, équivalent d’un 24-100 en full frame. J’avais un peu peur de la petite taille du capteur, mais à l’essai l’argument tombe vite. C’est vraiment l’équipement de base, mais je suis ravi des résultats.
Je ne suis pas photographe pro. Cela dit, je vais essayer de monter une expo à Pékin, le projet est dans les cartons. Mais cela va prendre encore un peu de temps, pour l’instant je suis surtout nounou à plein temps de mes enfants.
++
Haha, c’est dingue quand même à quel point les situations sont similaires quand on est photographe !
Oui? Tu es spécialisés en quoi? Tu es de quelle région Agnès?
Pas vraiment d’accord sur le numérique et l’argentique. Bien sûr, je suis aussi au numérique, pour des raisons pratiques. Par contre, il faut souvent trimbaler en plus un disque dur externe (voire deux pour la sauvegarde pdt les voyages au long cours), un ordi portable puissant pour faire de la retouche, et puis un stock de batterie, le chargeur, le matériel pour nettoyer le capteur … Tout ce matériel n’a aucune lieu d’être en argentique, il y a juste à remplacer tout ce matos par de la pellicule. Je dis pas que c’est plus pratique, mais en tous cas c moins lourd. J’avais rencontré une photographe pro voyageuse qui travaillait uniquement en argentique, Veronique Durruty, c’est elle qui m’a ouvert les yeux là-dessus. Et elle faisait développer ses photos sur place pour éviter la perte des photos en passant les pellicules au rayon X.
Concernant la qualité des photos, à l’ère numérique, c’est bien souvent la taille du capteur (et donc de l’appareil qui détermine la qualité intrinsèque d’une photo (bien sur les optiques le regard jouent aussi autant). Ce qui n’était pas forcément valable lors de l’argentique, car on pouvait mettre une pellicule de qualité dans un appareil photo lambda. En argentique, tous les appareils étaient « full-frame », ce qui veut dire en numérique avec un capteur plein format, le graal de tout photographe étant passé au numérique …
Il y a donc un petit mélange d’idées reçues 🙂
C’est vrai, tu as raison, au niveau du matos et du poids, on est pas forcément gagnant…
Je n’avais pas vu la chose sous cet angle, merci 🙂
Le « full-frame » va se généraliser j’imagine, voilà une bonne chose!
Cela serait super si le Full Frame se généralise, mais le format APS-C (la moitié d’un capteur FF) a encore de beaux jours devant lui. Surtout au niveau des hybrides : en effet, les lois de l’optique étant ce qu’elles sont, il sera presque impossible de créer des optiques genre 70-200 2.8 de taille modeste pour des capteurs FF. Le format APSc permet de réduire la taille de ces optiques à la conception. De nbx fabricants ont d’ailleurs choisi des formats de capteurs encore plus réduits que l’APSc pour leurs hybrides, afin de réduire l’encombrement du matériel optique (Nikon J et V, micro 4/3 …). Honnêtement, je trouve que la différence de qualité d’image entre APSC et FF se réduit, mais il y reste encore une grosse différence dans la gestion de la profondeur de champs, et dans la montée en Iso.
Je dirai à l’heure actuelle que le seul FF pas si encombrant est le Leica M9 (encore que lourd). Dans les compacts, il y a de la nouveauté aussi, le Sony RX1 aussi est FF. Mais ce genre de matériel est très coûteux !
Tu as cependant raison, le principal, c’est de faire de la photo ! Le côté technique est certes intéressant parfois rien ne vaut de passer à l’action !
Concernant les hybrides il faut regarder de la gamme X premium de Fuji. La qualité d’image est irréprochable ! J’ai pour ma part le Fuji X-E1, un compromis idéal pour le voyage.
Bonjour
il y a différents types de photos, ne pas confondre une photo nette et correctement éclairer avec une photo forte
un grand nombre de photos de voyage sont souvent des photos d’illustrations qui ne peuvent vivre sans leurs textes accompagnements
Intéressant ce que tu dis.
Une photo d’illustration et une photo forte (reportage plutôt? ), c’est différent.
Tu penses qu’une photo d’illustration, de voyage, ne peut être une photo forte?
Ayant un reflex, un compact et un smartphone, je pense qu’il y a un usage pour les smartphones.
Biensur la qualité n’est pas toujours au rendez-vous, biensur l’ajout de filtres à gogo c’est nul, biensur ca favorise le point and shoot aléatoire.
Mais un smartphone ca reste la possibilité de prendre une photo très rapidement et donc saisir un instant. c’est aussi pratique pour partager directement avec ses amis, ou juste pour les stocker et pouvoir les remontrer.
A côté de ça, un reflex va faire de belles photos, avec des effets de flous etc, mais il faut le trainer partout, et c’est chiant parfois (surtout quand on a plusieurs objectifs).
Le compact se positionne un peu entre le deux, pour faires des photos très correctes, sans l’encombrement du réflex.
Donc ne crachez pas trop sur les smartphones s’il vous plait.
Du coup, c’est surtout les compacts qui deviennent moins utilisé. D’ailleurs, les ventes baissent fortement.
Les smartphones sont dans la mouvance de la société: toujours plus de rapidité pour saisir des moments fugitifs.
Le plus long, je trouve c’est de savoir de quoi on a besoin. Quand on demarre en photo on voudrait forcement tout : un gros zoom pas trop cher pour faire des photos de plein de style différent. Au final, moi j’y ai jamais trouvé mon compte. Je prefere les optiques fixes et suis bien avec un 35mm particulierement pratique pour la photo de rue. Les optiques fixes disposent souvent d’une ouverture largement supérieur et d’un encombrement minimal… deux points capitaux pour moi.
J’etais parti avec un Nex3 et le 16mm (equivalent 24mm) mais j’en suis moyennement content, notamment a cause d’un capteur subissant des poussieres et difficilement nettoyable.
Pour mon prochain voyage j’ai opté pour le x100 de fuji, on verra si ca convient bien, mais sur le papier il est parfait.
Ouep ouep toujours délicat les photos …pour ma part les humains j’évitent à moins qu’on soit potos, le plan « le vieux là l’est vraiment typique » bof bof et pis tout le temps qu’on passe l’oeil rivé a l’appareil c’est autant de temps ou on est pas branché sur ce qui se passe … Avant j’avais un Panasonic, mais là j’investi ds un Nikon AW3 ….Les livres c’est top j’en ai deux à mon actifs, voyage avec les dauphins ds les Bahamas et chevauchée Jordanienne c’est bô, tu passes du temps à faire ta mise en page et au final c’est un chouette souvenir a partager !!!!
« voyage avec les dauphins ds les Bahamas »
Voilà un livre que j’aimerais lire !
J’ai eu la même chose en Transnistrie, un garde avec des jumelles qui venait ers nous mais nous sommes partis à temps 🙂
Et pareil devant un poste de police à Tiraspol, on nous a dit de partir poliment
Merci pour ton blog que je viens de découvrir et que je range dans mes favoris.
En ce qui me concerne, la photo est indissociable du voyage. j’aime figer les paysages et les scènes de vie que j’ai rêvés pendant les mois de préparation du voyage. J’aime, au retour, sélectionner et post traiter (sans jamais retoucher) puis créer un livre (le tout via lightroom qui est, amha, un must absolu).
En terme de matos, j’emmène tout ! un reflex (5D mkIII), trois objectifs (16-35, 25-70 et 70-200), un hybride (Olympus M5), un compact (Canon S120), une gopro et un smartphone. A chaque sortie j’emporte ce que je juge utile : le reflex la plupart du temps avec 2 ou 3 objectifs (le 70-200 tout le temps car il est fantastique pour toutes le situation y compris pour du paysage) mais aussi l’hybride quand je veux sortir léger ou le compact qui tient dans la poche pour les photos discrètes. Le smartphone en dernier recours peut produire de belles images pour peu que la lumière soit au rendez-vous et que la gestion de la profondeur de champ ne soit pas une question. la gopro uniquement pour les images sous l’eau.
Je prends le moins d’images possible, uniquement celles qui me semblent juste. Au final, je retiens en général 300 à 400 images sur un voyage de trois semaines.
Je me suis constitué mon équipement au fil des ans, par des achats et reventes successifs complétés d’économies. C’est un investissement qui en vaut la peine car je regarde ces images tout au long des nombreux mois qui me séparent de mon prochain départ ; ça met du baume au cœur !
J’écris ce petit commentaire de Hawaii que je quitte avec énormément de tristesse dans 3 jours. Un endroit magique que je conseille vivement à tous les amoureux de la nature, tout comme l’Islande et l’Alaska.
PS : aucun regret pour l’argentique !!!
ah oui, moi aussi ça me manque d’aller chercher mes photos à la boutique, de les regarder sans savoir vraiment ce qu’on va découvrir… et puis ce qui me manque vraiment c’est le bon vieil autocollant « Non Facturée » en plein milieu d’un photo loupée…
ha oui, en effet, excellent le fameux autocollant, je m’en souviens bien 🙂
Bonjour, je pars mardi en Colombie, billets pris il y a deux jours. Nous y resteront un mois avec mon mari, backpack, itinéraire encore à faire. Il y a 7 ans j’avais fait déjà la région de San Agustin, Popayan, Silvia pedant une semaine ainsi que 5 mois en Amérique Latine. A ce moment là j’avais 21 ans et je voyageais seule avec un petit app. photo compact et je vais de belles photos mais la qualité d’un reflex n’est pas pareil. Ensuite j’ai voyagé 4 mois backpack avec mon reflex en Asie du Sud Est mais je me sentais bien plus en sécurité là- bas qu’en Amérique Latine mais il me semble que tout a bien changé depuis 2013. Me conseilles tu de prendre mon reflex (qui est matuvu, qu’on doit tenir à l’oeil constamment et qui peut être une distance pour la pop locale) ou il n’y a pas de soucis.
Oui, tu peux le prendre !