Apprendre le russe : pourquoi et comment ?
1J’ai fait cette vidéo il y a quelques mois à Paris. Thomas est l’auteur d’un blog sur la Russie. Il a vécu plusieurs années dans ce pays, il sait de quoi il parle.
Il nous parle de l’intérêt d’apprendre cette langue, une langue qui ne se limite pas seulement à la Russie. Il nous parle aussi de l’apprentissage du Russe et il nous donne quelques conseils à ce sujet.
J’ai aussi interviewé Thomas pour le podcast au sujet, cette fois, du voyage en Russie. Ecouter le podcast :
Envie d’apprendre le Russe ? Tout pour apprendre le Russe ici.
Transcription
Fabrice : Salut Thomas !
Thomas : Salut Fabrice !
Fabrice : Alors, Thomas, tu as un blog, russie.fr
Thomas : russie.fr
Fabrice : Comme son nom l’indique, le blog parle de la Russie, de voyager en Russie, de vivre en Russie, de tous les aspects autour de ce pays et notamment, apprendre le russe également, forcément.
Thomas : Bien sûr, oui.
Fabrice : C’est ça, j’ai bien résumé la chose ?
Thomas : Voilà c’est exactement ça, c’est un blog passion sur un pays qui est passionnant, enivrant, déstabilisant et j’en passe.
Fabrice : Voilà et ça fait un petit moment que tu tiens ce blog ?
Thomas : Ça fait à peu près six ans, six ans et demi.
Fabrice : Voilà, six ans. Puisqu’il faut dire que Thomas, évidemment, a une bonne expérience de la Russie puisqu’il y a voyagé et tu as été expat pendant plusieurs années, c’est ça ?
Expatrié en Russie
Thomas : J’ai été expat pendant, vraiment expat avec ce statut-là pendant plus de deux ans où je travaillais à l’Ambassade de France à la mission économique et mon boulot c’était de faire la connexion entre les boîtes françaises et les boîtes russes, trouver des opportunités dans les deux camps pour essayer de les joindre au milieu et puis faire qu’il y ait des choses qui se passent. Ça, c’était dans le monde agricole agroalimentaire, donc tout ce qui est bouffe, à manger et à boire. C’est assez passionnant parce que ça m’a permis d’aller voir un peu les régions reculées, les campagnes, ce qui se passait au niveau des anciens, kolkhoze, sovkhoze et de voir un peu l’état de la production, ce que mange et ce qu’on boit sur place. Et ça en dit long sur un peuple en fait, la façon dont il se nourrit, de ce côté-là.
Fabrice : D’accord. Dans cette vidéo, on ne va pas parler de la Russie dans son ensemble, j’avais vraiment envie de parler dans cette vidéo de la langue russe et notamment pourquoi apprendre le russe, j’allais dire « s’embêter » à apprendre le russe qui est une langue avec ses spécificités, qui a son propre alphabet, l’alphabet cyrillique. Bien sûr, la Russie, c’est une super-destination évidemment. Mais voilà, pourquoi s’embêter à apprendre le russe parce qu’on ne parle russe qu’en Russie ?
Thomas : Alors s’embêter déjà, je pense que si on s’embête à apprendre le russe, c’est qu’il y a un petit truc à changer dans l’état d’esprit d’apprentissage, c’est peut-être qu’on n’a pas trouvé le moyen d’y prendre plaisir mais je pense qu’on a beaucoup à y gagner, à chercher le plaisir en fait à apprendre cette langue. Après, sur pourquoi apprendre, c’est une destination qui est folle, dans le bon sens de la folie, c’est parce qu’il y a l’aventure qui est rendez-vous derrière. Dès que vous mettez le pied là-bas, vous êtes un peu dans un film, il se passe des trucs dingues rien qu’au niveau juste regarder ce qui se passe. Il y a des choses qui vont se passer devant vous qui ne se passent pas en France ou en Europe, et qui soient un peu des trucs que vous voyez plutôt dans un film. Donc là, vous faites partie du film.
Et si en plus, vous vous déplacez, vous voyagez et tout ça, vous allez vraiment être au cœur de l’aventure, rencontrer des acteurs et ils vont vouloir interagir avec vous. Ils ne vont pas vous rentrer dans le lard mais ils vont vous faire réagir. Vous allez vouloir les faire réagir aussi à un moment donné et échanger avec eux, ça va être très riche en termes d’expérience. Après, il y a un terrain de jeu qui fait plus de neuf fuseaux horaires, donc c’est quand même un espace sur terre qui est immense, c’est plus grand que l’Afrique, c’est trois fois ou deux fois et demie plus grands que les Etats-Unis.
Fabrice : Voilà. Et puis, le Russe ce n’est pas seulement la Russie ?
Thomas : Ce n’est pas simplement la Russie, c’est la langue qui est parlée dans l’espace, station spatiale internationale, dans n’importe quel satellite, ou station minière même si ça n’existe plus aujourd’hui. C’est…
Fabrice : C’est l’Asie centrale.
Thomas : C’est l’Asie centrale. C’est le pays de l’est ou le Russe, faire un petit peu de, pas toujours mais ça a quand même souvent de… C’est un peu comme l’anglais des pays de l’est en fait, il y a beaucoup de gens qui parlent russe. Des fois, il y a des gens qui ne veulent plus le parler parce qu’il y a eu des trucs dans l’histoire qui ont fait qu’ils se sont un peu accrochés les uns les autres. Mais globalement, c’est quand même une langue qui est passe-partout dans ces pays-là à partir du moment où on a le bon interlocuteur devant soi.
Fabrice : D’accord. Puis, apprendre une langue, la langue maternelle des gens du pays dans lequel vous allez, forcément, ça crée des rapports plus faciles et plus proches.
Thomas : Exactement.
Voyager en Russie
Fabrice : Moi, j’ai un petit souvenir quand même par rapport au Russe, c’est qu’il y a longtemps, j’étais allé en Crimée en Ukraine, sur une plage, en boîte nuit en fait, j’étais tombé sur une jeune russe et sa mère et qui nous avaient invité le lendemain et tout, c’étaient un peu les riches russes, les nouveaux russes de l’époque, le gars, c’était un riche entrepreneur de Sibérie et tous les étés, comme beaucoup de russes, il venait sur la Riviera ukrainienne au Crimée et on était restés là plusieurs jours et j’avais appris un petit peu du russe, j’avais appris je t’aime, c’était un mot important mais je ne m’en rappelle plus.
Thomas : YA lyublyu tebya
Fabrice : C’est joli hein, la sonorité est jolie. Il y avait quelques autres mots, spasiba, gorod.
Thomas : Gorod, c’est la ville.
Fabrice : Voilà, c’est la ville. J’ai oublié le reste. Mais voilà, c’est le seul petit rapport que j’ai avec le russe, ça ne va pas très loin.
Thomas : C’est un petit rapport qui te fait sourire et je vois une certaine émotion dans tes yeux.
Fabrice : Oui, c’est des bons souvenirs. Mais à l’époque, je me disais ouais quand même le russe ça doit être compliqué à apprendre, c’est déjà un alphabet cyrillique. Quand j’étais allé en Ukraine en fait en voiture et tous les panneaux étaient en cyrillique, c’était déjà pas simple pour s’orienter. D’après toi, c’est vraiment difficile le russe, c’est plus difficile que l’anglais ? Quelles sont les difficultés propres au russe ?
Apprendre le Russe, difficile ?
Thomas : Déjà, il y a une notion de relativité dans la difficulté de n’importe quelle langue et puis, du russe aussi en particulier. Il y a beaucoup d’a priori négatifs ou compliqués par rapport à cette langue qui ne sont pas toujours fondés en fait. Par exemple le plus courant c’est l’alphabet est tellement compliqué, ça va me prendre des jours, des mois des semaines, je ne vais jamais y arriver, c’est horrible. Par contre il y a des gens qui n’ont pas cet a priori-là sur le chinois par exemple…
Fabrice : Ouais le japonais.
Thomas : Et qui vont se jeter dans un truc où il faut connaître 4 000 caractères par cœur pour lire juste le journal, puisque ce n’est pas une langue très élaborée. Pour le russe, il y a 32 caractères au total dont un tiers qu’on va retrouver quasiment les mêmes en français, un autre tiers qui sont quasiment les mêmes qu’en grec et un tiers seulement, c’est-à-dire à peine une dizaine qui sont proprement russes en fait. Voilà avec ça, en fait l’alphabet, c’est l’affaire d’une semaine en apprentissage. Il suffit d’un truc guidé, en apprenant quatre cinq peut-être par jour dont un certain nombre que vous connaissez déjà, vous allez retrouver le pi y si vous avez fait un peu de maths, le rho, c’est une sorte de p en fait, ce sera le r russe, plus les lettres que vous connaissez déjà, c’est-à-dire le o, c’est le même en français, le m, c’est quasiment le même, etcetera. L’alphabet, c’est une semaine. C’est-à-dire en une semaine, vous commencez à lire des mots et des petites phrases. Alors ce n’est pas des phrases très élaborées mais il y a beaucoup de gens qui pensent qu’en une semaine ; c’est absolument impossible et que ce sera plutôt des mois.
Fabrice : Quelles sont les spécificités, enfin les difficultés, c’est la grammaire plutôt ou qu’est-ce qui pose problème en général, le plus grand nombre quand quelqu’un apprend le russe ?
Thomas : Moi ce que je remarque, parce que je n’ai pas mal d’élèves, j’ai accompagné plus de 600 personnes maintenant dans l’apprentissage du russe par le blog et tout ça, il y a beaucoup une histoire de croyance en fait, de croyance un peu fermée par rapport au truc, c’est-à-dire que c’est compliqué, je n’y arriverais jamais, je ne suis pas capable de ceci, je ne suis pas capable de cela. À partir du moment où les gens croient qu’ils sont capables, c’est juste la croyance qui change, ils deviennent vraiment capables de faire beaucoup plus de choses et rien que ça, c’est déjà un critère qui fait beaucoup. Après, il y a une notion de plaisir à apprendre, j’en parlais très brièvement au début mais la compensation que vous allez avoir qui fait la difficulté, c’est que c’est une langue qui est très belle, c’est très beau rien qu’à écouter même si on ne comprend pas, c’est beau, il y a une musicalité, il y a une théâtralité, ça se prête beaucoup d’ailleurs, le théâtre russe est extrêmement développé, c’est un peu comme l’italien où on peut jouer avec la langue, avec des intonations, des machins, des trucs et des gestes. La vie russe est théâtralisée et du coup, dès que vous mettez un pied là-bas, vous avez ce spectacle, un peu cette aventure dont je parlais aussi tout à l’heure.
Et ça, ça compense le fait d’être un petit peu difficile. Ensuite, la difficulté dépend aussi de l’état d’esprit d’une part, mais aussi des outils que vous allez utiliser pour apprendre. Il y a des tas de méthodes de russe aujourd’hui comme des tas de méthodes de langues. Il y en a certaines qui sont archaïques, poussiéreuses et clairement pas faciles, voire qui vont plutôt vous approcher des contraintes plutôt que de vous débloquer les freins. Mais il y en a d’autres qui sont faites de manière un peu plus consciente des difficultés d’apprentissage des élèves et qui vont s’attacher à justement lever les freins, à donner une solution à un problème, à découper les choses pas à pas, au lieu de donner à bouffer une montagne d’un coup, un pavé comme ça, comme on pouvait le faire dans certaines méthodes à l’ancienne.
Fabrice : D’accord. La prononciation, c’est quelque chose qui est difficile pour le russe, ou pas particulièrement ?
Le Russe et la prononciation
Thomas : La prononciation, ça dépend encore une fois de ce qu’on peut avoir en tête, c’est-à-dire que si on a une tolérance très faible par rapport à avoir un écart de prononciation par rapport au russe, on va avoir du mal à y aller. Si maintenant, on croit que, c’est encore une histoire de croyance, qu’on peut avoir un accent français assez prononcé, il y aura déjà beaucoup moins de difficultés par rapport à ça. Après, si on veut vraiment adopter les sons à la russe, il y a des sons qui ne sont pas évidents comme le r roulé à la russe. Mais encore une fois, on n’est pas obligé de le faire, c’est-à-dire que vous pouvez prononcer le r à la française, vous serez parfaitement compris et quelque part, c’est un peu ça l’essentiel, c’est être dans l’échange, c’est avoir ce contact avec les russes, c’est vivre ces aventures avec eux et pouvoir faire transmettre un message simplement en fait. Donc, il y a des difficultés à replacer en fait là où elles sont réellement et pas là où on croit qu’elles sont. Après, il y a des petites choses, il y a le signe mou, il y a des petites choses à connaître mais ça encore une fois, ça peut être l’affaire de deux ou trois cours et d’un peu de pratique pour faire le tour des quatre ou cinq spécificités au niveau de la prononciation.
Fabrice : Et si tu veux…
Thomas : J’allais dire encore une chose, c’est qu’il y a un truc où c’est beaucoup plus facile en russe qu’en français ou en anglais, c’est que ce que vous avez écrit se prononce quasiment intégralement, ce n’est pas le cas en français, ce n’est pas le cas en anglais non plus.
Fabrice : C’est clair. C’est une des grosses difficultés du français d’ailleurs.
Thomas : Voilà il suffit de regarder comment c’est écrit, chaque syllabe se prononce à quelques rares exceptions, mais beaucoup moins d’exceptions qu’en français où vous avez « in », des « on », des « an » qui sont imprononçables pour les anglais parce que ça ne s’écrit pas comme ça en français. Le russe est plutôt fidèle en sonorité à ce qu’il est écrit.
Fabrice : D’accord. Si tu devais donner un conseil pour apprendre le russe à celui qui va apprendre le russe ?
Thomas : Alors, le conseil pour quelqu’un qui commencerait de zéro, ce serait d’affiner son projet en fait, son objectif, c’est-à-dire qu’une chose qui va être importante, c’est d’avoir une motivation sur la durée parce que ça va prendre un certain temps. Je ne suis pas en train de dire que c’est facile, je suis en train de dire qu’il y a des moyens simples d’y aller à partir du moment où on a une motivation qui tient la route. Et une motivation qui tient la route, c’est souvent un projet dont on a vraiment envie. Alors, ça peut être j’ai envie de faire mes études là-bas pendant un an ou deux, c’est déjà un très bon point de départ. Ça peut être je veux travailler en Russie un moment. Ça peut être je vais en voyage où je veux traverser, faire le Transsibérien, ou ce genre de chose…
Fabrice : J’ai une copine russe.
Thomas : Ou j’ai une copine russe et j’aimerais bien la comprendre un peu plus que deux, trois trucs.
Fabrice : Ça aide dans un couple.
Thomas : Voilà. La motivation, c’est important et ça vaut le coup de vraiment travailler sur ce projet en prenant une feuille blanche, un papier, un crayon, et en vous lâchant complètement sur ce qui est possible. Vous vous mettez en mode no limit, en mode si tout était possible, j’aimerais vraiment faire ça avec mon russe. Et ça peut être aller jusqu’au bout du monde, ça peut être, allez, je n’en sais rien, sur la station spatiale internationale, no limit sur le papier. Après, vous allez resserrer les choses, mais vous aurez un projet qui vous fera vraiment vraiment envie. Et là, avec ça, en affinant petit à petit, en revenant de temps en temps dessus, vous allez maintenir une grosse motivation à long terme. Et ça, c’est une force qui peut vraiment abattre des montagnes.
Fabrice : Ça, c’est un bon conseil, oui. Alors, toi-même, tu proposes justement des formations sur ton blog russie.fr, des formations vidéo, tu as plusieurs choses. Est-ce que tu pourrais nous en dire plus brièvement ?
Thomas : Oui. Alors, j’ai commencé à créer des formations en m’intéressant sur ce que voulaient les gens sur mon blog, ils m’ont dit on veut apprendre le russe il y a quelques années. Donc, j’ai commencé une première formation sur les déclinaisons qui étaient un peu le cœur obscur…
Fabrice : Oui, un truc précis quoi.
Thomas : Qui fait peur aux gens et qui m’a fait peur aussi en mon temps. Et les déclinaisons, je me suis aperçu que c’était une de ces montagnes qu’on voulait faire avaler d’un bloc aux gens avec des tableaux interminables et des trucs qui font mal au crâne dès le premier coup d’œil. Alors que j’ai eu la chance de faire ça en Angleterre avec une autre méthode qui était, on va voir le premier cas, on va faire du nominatif, à quoi ça sert dans toutes ses grandes fonctions, on va faire plein d’exercices que sur le nominatif et on va commencer à apprendre des phrases de la vie courante grâce à ce cas-là. Et quand on aura bien bouclé déjà ce truc-là avec les terminaisons etcetera, les cas, on passera au prochain cas, etcetera. Donc qui découpe les choses en petites tranches qui sont une après l’autre très compréhensibles et très simples à repérer. Et petit à petit, on empile et on les ajoute les uns aux autres.
Fabrice : Et tu as une formation aussi complète pour apprendre le russe vraiment de A à Z ?
Thomas : Alors, j’ai une formation très complète que je vais lancer dans quelques semaines à peine, qui sera la plus grosse formation que je n’ai jamais créée en fait. Celle-là, elle va vous permettre d’apprendre le russe en espace d’un an même en partant de zéro. Et vous allez recevoir des cours toutes les semaines, des cours aussi bien sur les phrases types de la vie courante, sur les 20 ou 25 sujets absolument indispensables pour la vie de tous les jours, c’est-à-dire les transports, rencontrer, se faire des liens d’amitié, et plus si affinité d’ailleurs, c’est prendre une commande au restaurant, c’est proposer des choses à faire avec vos amis au téléphone, envoyer des sms, vraiment des trucs qui sont utiles. Et vous allez aussi avoir des cours de grammaire pour aller plus profond dans les piliers de la langue, ceux qui font le squelette, la colonne vertébrale sur laquelle vous allez pouvoir peser votre apprentissage au fil de l’eau et construire vraiment quelque chose de solide avec ça.
Fabrice : D’accord, très bien. Mais écoute, je vais mettre le lien là vers ta page à la page dédiée avec ces formations juste sous la vidéo. Et puis, on pourrait finir sur une note un peu russe, très… Tiens, j’aimerais bien que tu nous dises quelque chose en russe, entendre un peu la sonorité du russe pour ceux qui ne connaissent pas du tout.
Thomas : Tout simplement : Privet vsem! Nadeyus’, u vas vse khorosho. Prikhodite na moy sayt, Rossiya tochka fr, i ya nadeyus’, chto my smozhem nemnogo puteshestvovat’, yesli on vam skazhet.
Fabrice : J’ai reconnu un mot. Khochu, c’est bien non ?
Thomas : Khochu, c’est… En fait, j’ai dit : Salut à tous ! J’espère que vous allez tous bien. Venez visiter mon site et puis j’espère qu’on pourra faire un petit bout de voyage ensemble si ça vous dit.
Fabrice : D’accord. Khochu, ça veut dire quoi parce que mon pote russe, je me rappelle à chaque fois qu’on buvait un verre il disait Khochu Khochu.
Thomas : Il y a Khochu ça veut dire je veux, sinon il y a Khorosho qui veut dire bien.
Fabrice : Je ne sais même plus, oui c’est ça je pense.
Thomas : Qui veut dire bien, genre tu me dis, comment ça va et tout, je te dis Khorosho, ça va.
Fabrice : D’accord. Et santé ?
Thomas : Zdorov’yu.
Fabrice : Oui, ça aussi on me l’a dit souvent en buvant de la vodka. Je m’en rappelle d’ailleurs, c’étaient vraiment des nouveaux russes, je m’en rappelle, on était sur la plage, on buvait du champagne hors de prix sur la plage et c’est eux qui régalaient. Bref, il faut que je retrouve son contact. Ok. Merci Thomas d’avoir répondu à ces petites questions.
Thomas : Merci à toi, merci à vous !
Fabrice : C’est intéressant, c’est rare qu’on parle du russe en fait, d’apprendre le russe. Évidemment, il y a l’anglais, l’espagnole, mais le russe, c’est quand même quelque chose d’assez rare et je pense qu’il y a peu de monde qui pensent même à apprendre le russe et qui se font sans doute une montagne en effet parce que ne serait-ce parce qu’il y a l’alphabet qui est différent déjà.
Thomas : Mais si vous voyez ça comme une montagne, prenez-le au sens alpiniste en fait du terme, c’est-à-dire que l’alpiniste ne va pas commencer par attaquer le sommet, c’est-à-dire qu’il va prendre le truc petit à petit, il va grimper petit à petit, et faire un pas après à l’autre et à force de faire un pas derrière l’autre, il va atteindre le sommet et c’est là que ça fonctionne en fait.
Fabrice : Et au bout du somment, en haut du sommet, il y a une belle vue, il y a des belles choses à voir.
Thomas : Ah oui.
Fabrice : C’est comme la même chose que lorsqu’on apprend une langue et qu’on la maîtrise un minimum, ça ouvre plein de portes et d’horizons. Oui, voilà. Sur ces mots, merci d’avoir suivi cette vidéo, mettez un gros like dessous, abonnez-vous à la chaîne, faites tout ce que vous voulez, n’hésitez pas, et puis à bientôt. Ciao, ciao !
Thomas : Ciao !
Intéressant, je cherchais un avis complet à ce sujet.