Apprendre le tennis pas cher à l’étranger : mon exemple en Colombie
13C’est devenu, je crois, mon sport préféré. J’ai commencé en Colombie en 2011 en prenant des cours. Il faut dire que les conditions y sont optimales. La preuve encore une fois, que voyager et vivre à l’étranger permettent de faire des choses que l’on pourrait difficilement faire en France.
Des cours de tennis le matin
Bande son à écouter en lisant l’article:
Si vous me suivez un peu sur la page Facebook du blog, vous devez savoir que lorsque je suis à Bucaramanga, je prends des cours de tennis le matin. En général, je me lève à 6H15 pour être sur le terrain à 6h45. Je cours 5mm pour prendre le bus sur la carrera 33, 10 mm après, me voilà sur le cours. Et un cours en terre battue en plus, top ! Apprendre le tennis ici est vraiment agréable.
Je dois approcher les 70 heures de cours de tennis maintenant, ayant commencé avant mon voyage en Amérique centrale en 2011. Au début, j’ai commencé avec Roma, un prof assez amusant. Bon vivant, la cinquantaine, il me fait un peu penser à un vieux brésilien dragueur. Il parle souvent de « ninas » pendant le cours !
Il répète sans cesse « elegancia ! » sur le cours, ce qui veut dire « avec élégance » !
Sous entendu « allez un peu de grâce dans les gestes ! ». Pour lui, le tennis, spécialement sur terre battue, c’est pour les gourmets !
Depuis quelques temps, j’ai changé de prof et je suis passé en quelque sorte au niveau 2. Ce qui m’a permis de bien progresser depuis le début !
Entre mes voyages en Amérique du sud et mes séjours en France, mon entrainement est certes irrégulier. Cela dit, je prends vraiment un grand plaisir à jouer au tennis. Mince, j’ai peut-être raté une carrière :-).
Combien cela me coûte d’apprendre le tennis ici?
Apprendre le tennis en Colombie (et dans la plupart des pays d’Amérique Latine) revient peu cher, surtout par rapport à la France. De plus, il ne faut pas oublier que la terre battue est une surface qui n’est pas courante en France me semble-t-il.
Pour chaque cours, je paye 10 euros : 45mm de cours privé. A cela, il faut rajouter un abonnement mensuel, autour de 30 euros.
Cerise sur le gâteau, le prix comprend le tarif du ramasseur de balles. Oui, vous avez bien lu. Ce sont en général de jeunes adolescentes qui travaillent dans le club quelques heures par semaine.
Vous imaginez sans peine le temps que cela fait gagner durant un cours ou un match. C’est vraiment un luxe, je vous l’accorde. Un luxe auquel on s’habitue vite d’ailleurs. Il y a peu en France, lors d’une partie avec un ami, en début de match, j’avais tendance à attendre que l’on me passe les balles. Je ne vous raconte pas la tête que mon ami faisait…
Il est clair qu’il me serait difficile de faire cela en France, surtout à Paris. Qui a le luxe de pouvoir aller apprendre le tennis le matin avant le boulot ? Sans parler du temps de transport ? Et du prix de l’heure de cours privé ? D’ailleurs, qui a une idée précise de la chose ?
Je me lève le matin, il fait beau et chaud. Je joue, puis je reviens pour le petit déjeuner à l’appart. Parfois, je passe acheter du pain. Puis après la douche et le petit déjeuner, je me mets à bloguer. Voilà l’une de mes journées lorsque je suis posé à Bucaramanga, chose qui ne m’est pas arrivée depuis quelques mois en fait.
Le tennis en Colombie
J’ai assisté l’année passée à l’Open Internationale de Bucaramanga. Pendant une semaine, des joueurs internationaux viennent s’affronter sur terre batture pour espérer empocher les 50 000 dollars de la finale.
Le tournoi compte pour les points ATP. Vu le montant du prix, il est clair que ce ne sont que des joueurs dans le milieu de tableau qui font l’effort de venir ici.
Ainsi, la finale a vu s’affronter un Roumain (105ème) et un Américain (72ème). C’est ce dernier qui a gagné.
C’était la première fois que j’assistais à un match professionnel de tennis et ma foi ce fut un moment sympa, surtout que j’étais aux premières loges.
Comme en France, le tennis est un sport de privilégiés. En Colombie, plus que chez nous. C’est ainsi un sport très pratiqué par la classe supérieure de Bucaramanga.
Ici, le sport numéro un, c’est le football. Ensuite ? C’est plus compliqué et cela dépend des régions. Sur la côte Caraïbe, c’est le baseball qui domine par exemple.
Le cyclisme est un sport très pratiqué en Colombie, d’ailleurs, le Tour de France accueille souvent des Colombiens.
Mis à part cela, le tennis est représentatif du goût qu’ont les Colombiennes pour le sport. Ou plutôt de l’absence de goût. En plusieurs mois de pratique, je n’ai vu que trois femmes prendre des cours, et encore d’une façon furtive…Pour les Colombiennes, le sport c’est avant tout les salles de gym et le tapis roulant devant les tele novelas sur grand écran.
J’ai fait pas mal de badminton avant. Mais là, je dois dire que je préfère le tennis désormais. Le tennis, bien que plus lent, est plus stratégique et tactique. Et peut-être encore plus mental.
Ailleurs: de nouvelles expériences possibles
Vous l’aurez compris, si je vous parle ici de mon expérience par rapport au fait d’apprendre le tennis, c’est pour vous montrer que beaucoup de choses sont possibles à l’étranger. Du moins, beaucoup de nouvelles expériences sont plus faciles et accessibles.
C’est là un des intérêts de voyager et/ou s’expatrier. Convaincu?
Je vous montrerai dans un prochain article une autre expérience inoubliable que m’a permis une expatriation passée.
Et vous pratiquez-vous le tennis ? Avez-vous déjà découvert et pratiqué un sport à l’étranger ?
L’heure de cours en France ça doit tourner aux alentours des 30 euros.
Oui François, au moins et encore c’est un cours privé dans ce cas?
Pas forcément ! des cours de 2-3 personnes à mon avis
Ca va, encore que c’est déjà pas pareil qu’un cours privé….
Hello Fabrice,
J’aime bien ce genre de « vie de tous les jours » à l’étranger. Le coup des ramasseurs de balles c’est excellent ! Le genre de trucs auquel tu t’habitues rapidement et qui peut effectivement te jouer des tours quand tu rentres en France, ahah !
Perso je reste jamais suffisamment longtemps sur place pour que ça vaille le coup de commencer un apprentissage de quelque chose (sport ou autre, d’ailleurs). Mais comme j’ai tendance à surtout aller vers le Nord, je vais probablement devoir me mettre au ski de fond un de ces 4 ^^
A plus !
Salut Jérémy,
Le ski de fond,j’ai pratiqué avant quand j’étais à Grenoble. Une activité que j’aimais bien en hiver.
Remarques, les Suédois ont donné de grands joueurs de tennis:-) Tu pratiques?
C’est clair que l’on s’habitue vite à ces petites choses confortables comme le ramasseur de balle.
Difficile de revenir à la réalité en France quand on t’annonce les prix. 🙂
Les ramasseurs de balles, c’est quand même génial:-)
Tu joues au tennis Pierre?
Salut Fabrice,
J’ai joué au tennis récemment en Tchéquie avec un ami. « Nous allons occuper le central » me dit-il avant de commencer.
C’était effectivement un court central avec tribune de tous les côtés comme je n’en ai vu qu’à Roland-Garros. Jamais je n’aurai pensé pouvoir jouer dans un endroit aussi agréable. Sur terre battue bien entendu. Mon ami est retraité et joue de temps à autre, j’ai vite compris qu’il joue plus souvent que je ne le pensais… En clair tous les jours et j’ai pas mal souffert.
Bref, une expérience qui va dans le sens de ce que tu dis.
Salut Cyrille,
Ah sympa de jouer dans un cadre comme celui-ci:-) Ici, les cours sont tous rikiki.
En tout cas, la terre battue, c’est un plaisir non? Ta surface préférée?
Tu as eu une excellente idée et même si la pratique peut-être irrégulière l’essentiel c’est que tu aimes le faire et continues de le faire. Beaucoup préfèrerai rester au lit à 6h mais ils manquent des opportunités. L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt n’est-ce pas?
Tout à fait d’accord, c’est fou ce que l’on peut faire dans une journée si on se lève tôt:-)
Le tourisme tennistique c’est une belle idée de voyage