Bloguer et voyager : la vérité
96Ha voyager grâce à un blog…Le top selon beaucoup de bloggeur pro. Forcement, c’est leur gagne pain à travers une formation qu’ils vendent. Je vous propose une opinion plus nuancé et moins subjectif de la chose. Un point de vue réaliste de la part d’une personne qui voyage depuis longtemps et qui depuis peu voyage et blogging.
J’ai déjà abordé ce sujet dans Le Manifeste du Voyageur que j’offre en cadeau aux lecteurs de la newsletter.
Pas de mal de voyageurs tiennent un blog voyages, simple et sans le monétiser. C’est un carnet de route moderne. Une façon de partager son voyage sans trop de compromis sur le temps de voyage.
Bloguer et voyager
Le mot voyage est devenu un argument marketing pour beaucoup de bloggeurs, notamment les plus gros. Le voyage, cela fait rêver les gens. Surtout si vous leurs dites qu’en même temps, vous pouvez gagner pas mal d’argent sur internet en travaillant quelques heures par semaines.
Je trouve cela un peu triste, sans doute me direz-vous, je prends les choses un peu trop à cœur. Peut-être. Cela dit, si vous aimez vraiment le voyage et que vous avez voyagé déjà beaucoup, comment il pourrait en être étonnant.
La réalité est différente. Développer un revenu à partir d’un blog demande beaucoup de travail. C’est chronophage. D’ailleurs, ceux qui passent beaucoup de temps sur leur blog, ils sont davantage expatriés que voyageur. Ce sont des voyageurs sédentaires.
Je le suis depuis 5 mois en Colombie. Cela reste une bonne expérience bien sûr. Mais une expérience différente du voyageur itinérant. D’ailleurs, je ne dis pas vraiment que je suis en voyage autour de moi. Pour pas mal de gens restés en France, le suis sans doute il est vrai.
Et je ne parle pas de ceux qui « omettent » de dire qu’ils financent surtout leur voyage grâce à leur économie. Marketing….
Soyez sûr que ces bloggeurs travaillent d’arrache pied à leur bisness. Et que le voyage passe au deuxième plan.
Ou voyager et bloguer ?Le blogging: une liberté relative
J’ai connu l’expatriation et plusieurs voyages au long cours. Depuis quelques mois, je me suis lancé dans ce blog afin qu’il me rapporte un revenu en voyage. C’est chose faite puisqu’il finance depuis peu entièrement mon voyage en Amérique du sud.
Pour tout vous dire, pour l’instant, mes meilleurs souvenirs et sensations restent mes voyages au long cours. La liberté était alors totale.
Et puis, il y a certaines formes de voyage qu’un bloggeur pro ne peut faire. Un voyage au long cours en vélo ou à pied ? Difficile. S’il le fait, il va perdre de l’argent, ce qui va le freiner.
Comme faire si je veux faire le chemin de Saint-Jacques de Compostelle ? Ou traverser la Mongolie à cheval ? Ou encore le Canada à pied ?
Et puis, le bloggeur-voyageur est un voyageur surtout urbain, connexion internet oblige.
Du temps…
Si vous ne bloguez pas pendant un certain temps. Les stats baissent. Même en automatisant. Car vous faites l’impasse sur les commentaires sur d’autres blogs notamment. Il n’y a pas de secret il faut être présent sur la toile.
L’automatisation à ses limites, vous ne pouvez pas tout automatiser, à commencer par les contacts commerciaux.
Lors de mes voyages passés, je consacrais bien plus de temps à la photo et à la lecture. Là le blog me prend du temps et de l’énergie. Parfois, je me dis que c’est dommage.
Et les connexions en voyage ?
Il est claire que généralement, vous pouvez faire moins de choses en un certains laps de temps sur le net qu’en France. Le débit est plus lent, les connexions aléatoires et le WIFI moins courant. Et les cybercafés me diraient vous ? Non merci, je préfère maintenant éviter, trop bruyant et inconfortable.
Plus de solitude ?
De plus, un des plaisirs du voyage itinérant c’est de partager la route avec d’autres rencontrés ici et là. Cela peut durer une journée ou un mois. Or, cela me semble difficile de faire cela quand vous allez forcement avoir un rythme plus lent du fait que vous allez vous poser davantage pour bosser.
En outre, si votre compagne n’a pas la même activité, cela me parait difficile de faire cela longtemps en mode nomade. Ou alors, faut rester célibataire…
La contradiction du blogueur voyage
Un blogueur voyage peut parfois frôler la contradiction. En effet, le temps de blogging est pris sur le temps de voyage. Or, l’auteur blogue sur le voyage. S’il ne voyage pas ou peu, à un moment, il va y avoir un problème. Sans penser au fait qu’il n’est pas plus légitime que ceux qui voyagent à temps plein sans blog depuis des années.
Si vous bloguez sur d’autres thèmes, cette contradiction est moins présente. Elle est même absente si vous parlez de blogging. En effet, quoi de plus normal que la personne passe du temps à bloguer…
C’est un peu la réflexion que je me fais sur mon voyage en Amérique Centrale, je vais être deux fois moins présent sur la toile. Donc mes stats vont sans doute baisser un peu, du moins augmenté peu. Et pourtant, je suis en voyage et je parle voyage à 100%….
Vous allez me dire, les stats cela ne veulent rien dire comme élément de comparaison. Pas faux, il faudrait mieux utiliser en fait un indice « temps devant l’écran/ visites ».
Le blogging, une alternative parmi d’autres pour voyager
Ne vous y trompez pas, j’adore le blogging depuis que j’ai lancé Instinct Voyageur en septembre 2010. Je blogue pourtant depuis 2005. Mais avec ce blogue plus « pro », je me suis pris au jeu. Et puis, c’est motivant de voir que cela peut financer sa passion.
Pourtant, l’argent n’est pas motivation principale. Comme je l’ai déjà dit, je n’ai pas besoin de l’argent de ce blogue pour voyager. Je pourrais voyager de longs mois sans, voir des années, surtout en mode budget et en utilisant divers possibilités.
Alors pourquoi ?
Surtout, lors de mon dernier voyage en Indonésie durant l’été dernier, j’ai ressenti une certaine lassitude envers le backpacking, comme je le pratique depuis longtemps. Il m’est arrivé de me sentir spectateur. Alors, vous me direz, spectateur du monde, c’est un beau passe-temps. Et vous avez raison, ce n’est pas moi qui va dire le contraire !
Mais alors ? Je pense que c’est selon l’expérience et la personnalité de chacun. Se développer dans une activité que l’on aime, avoir un fil, c’est aussi une bonne chose. Plus que l’argent, le blogging remplie ce rôle, du moins pour l’instant.
Cella me permet de me développer dans une activité qui me plait tout en pouvant voyager. C’est un fil rouge. Même si parfois s’est d’une façon assez sédentaire. Le blog me permet d’apprendre beaucoup de choses, dans différents domaines.
Enfin, pour ma part, outre l’importance d’une activité, il y a aussi le fait que je commençais à me fatiguer de ces périodes CDD-longs voyages. Pas des longs voyages, mais des jobs entre bien sûr ! Cela dit, ça reste un excellent moyen d’avoir du temps pour voyager !
Cela dit, je suis sans doute moins fan de blogging que certains. D’ailleurs, je suis loin d’avoir les yeux rivés tous les jours sur Google Analitycs à détailler la provenance par mots-clés, où même à compter le nombre de Like venant de Google ou je ne sais quoi encore.
Il y a d’autres moyens de « travailler » en voyageant : journaliste, photographe, moniteur de plongée, professeur, dans l’humanitaire etc. D’ailleurs, certaines de ces activités apportent peut-être davantage que le blogging : plus riche au niveau contact humain (et des contacts réels). Et certaines on sans doute plus de sens.
Lucidité
Mais cela ne m’empêche pas d’être lucide, je ne porte pas pour autant le blogging au nu comme je peux parfois le lire ici ou là. Je sais trop que chaque activité a ses mauvais côtés, que le monde est riche d’autres possibilités.
Il y a peu, une lectrice m’a demandé conseil pour un futur long voyage. Mon blog l’avait inspiré mais elle hésitait (un plaisir en passant que de recevoir ce genre de mail).
Elle s’interrogeait sur la nécessité de tenir un blog. Je lui ai répondu que je lui conseillais plutôt de partir en étant le moins connecté possible. Afin de profiter pleinement de ces trois mois de voyage. Elle aura bien le temps après de s’y mettre si elle le souhaite. L’inverse est moins évident.
C’est la même réponse que je ferais dans ce cas à tous.
Voilà, c’était un article plus personnel que d’habitude.
Voici un article pour celui qui souhaite créer un blog de voyage ?
Et vous, que pensez vous de tout ça ?
Etes-vous plutôt bloguer et voyager ou voyager et bloguer ?
Bonjour Fabrice,
Je peux te promettre que si tu traverses le Canada à pied, tu pourrais continuer à bloguer sans problèmes ! 🙂
C’est vrai que la « vraie vie » doit primer sur la vie en ligne. Mais, la vie sur Internet prend parfois beaucoup de place et devient comme une drogue à cause de l’instantanéité (est-ce un mot) et de la variété des contacts.
Ton questionnement est très intéressant parce qu’il se pose même pour les internautes qui ne sont pas en voyage et qui passent une grande partie de leur vie sur Internet.
L’équilibre n’est pas toujours facile à conserver.
Salut Marie,
Tu sais que faire la transcanadienne ou un bout en canoë, c’est un vieux rêve? Tu as déjà lu Kim Hafez, j’en ai parlé dans la rubrique livres!
Tu as raison, la question concerne aussi les internautes qui ne sont pas en voyage, c’est la même problématique au fond.
Question d’équilibre oui…
Merci , Fabrice, pour cette très intéressante réflexion ! Faut-il bloguer un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout ?… Comme tu le soulignes, cette question concerne quasiment tout blogueur. Ma thématique est complètement différente, mais je vis ce dilemme tous les jours. Dois-je passer plus de temps à enquêter sur mon sujet, ou bien dois-je au contraire avoir l’obsession de publier des articles ? En ce moment, j’ai choisi de réfléchir et tester, quitte à publier peu. Le trafic pour le trafic n’a pas grand intérêt. Ce qui compte pour moi est d’apporter une réelle valeur ajoutée. Mais j’avoue que j’aimerais bien publier davantage. Equilibre difficile à trouver…
Merci de ton commentaire Olivier.
Tu as un travail je suppose à côté non? J’ai bosse en même temps sur mon avec un taf à côté pendant 4 mois et c’est pas facile si tu veut avoir une vie privé et sociale à côté..
Je comprend tout à fait!
Oui, exact, Fabrice, je bosse à côté. Il me reste donc peu de temps pour bloguer. Ecrire, c’est long, mais tester et expérimenter les logiciels dont je vais parler, c’est encore plus long.
Au milieu de tous tes commentaires, je suis sans doute un des rares « non voyageurs », mais je m’aperçois que les blogueurs se retrouvent souvent dans des problématiques similaires : difficile de bloguer sur sa passion et vivre sa passion en même temps. Pourtant, l’un nourrit l’autre et réciproquement. D’où le dilemme.
Quant à vivre de sa passion, c’est encore une autre histoire… C’est un réel métier, qui va bien au-delà du simple blogging.
En effet, on a souvent la même problématique, éternelle question!
Hello Fabrice !
Vraiment excellent ton blog – J’adore ! En plus, tu précises
dans le moindre détails comment ça se passe dans la
« vraie vie » d’un blogueur qui voyage.
Bon voyage
Amicalement
Merci Mik, bienvenue à toi!
Merci pour ce ton si personnel dans ce billet. Ni lassitude, ni rancoeur, ni agressivité, juste énormément de réalisme, de pragmatisme.
Cela remet pas mal les choses à leur place face au buzz éhonté de ces blogueurs centré sur le blogging, sur la manière d’en vivre, bref totalement sur la forme mais tellement creux sur le fond!
J’avoue qu’il s’agit aussi d’un de mes projets: bloguer pour pouvoir voyager (ou plutôt exercer une activité qui permette le nomadisme, tout en le finançant).
La démarche comme tu le dis est plus périlleuse dans le segment du voyage en lui-même, ou comment trouver le bon dosage entre le voyage lui-même et son histoire périphérique.
Mon frein principal est comme tu l’indiques le fait d’avoir une connexion internet rapide, fiable et facilement accessible. Ce qui est loin d’être le cas (j’ai pu le vivre en Thaïlande, sauf comme tu le dis, à se terrer dans des cyber: pour moi, la problématique se situe davantage sur l’usage de mon propre ordinateur, même si le bruit peut être gênant).
Pourquoi ne pas s’astreindre à un cadre comme un job « classique » avec donc des horaires et des périodes de « week-end » (off plusieurs jours) ce qui permettrait d’y caser les escapades souhaitées?
Certes, ça rompt le charme de l’instant présent mais je pense que sinon la part de boulot est plus lourde que ce qu’on escomptait (un télétravailleur bosse plus en volume d’heures qu’un salarié lambda, pensant souvent à tort être moins productif, culpabilisant d’être « à la maison »)!
Merci Fred pour ton intéressant commentaire!
Je dirais que le marketing s’intéresse en général plus à la forme qu’au fond…
La Thaïlande, encore c’est pas le pire pour les connexions:-)Cela dui, tu peux tout à fait utiliser ton ordi dans un cyber, pas très pratique selon la place sur les tables, mais c’est faisable. J’ai rencontré un digital nomade qui faisait ca. L’avantage: c’est tellement chiant que tu es hyper concentré pour terminer tes tâches:-)
Tu sais, depuis que je suis en Colombie, c’est un peu l’impression que j’ai au niveau des horaires de bureau. Quoique, hormis quand je suis sur la route, je coupe pas assez le week-end, c’est un défaut qu’il faut que je corrige.
C’est joli cette réflexion, elle plus « censée » plus objective que les écrits d’autres blogueurs qui bloguent (ou « marketent ») plus qu’ils ne voyagent.
Après je retiens surtout de la fin de cet article que les goût évoluent, le backpacking te plait « moins » donc tu prend plus de temps pour te poser, donc tu blogues plus, donc tu as moins de temps pour voyager… ça marche sûrement par cycles.
Par contre je ne suis pas forcément d’accord sur le fait que si tu réduis ton temps sur ton blog, tes stats vont forcément s’effondrer. En fait je pense que ça dépend du blog, d’où il se place dans la communauté. Regarde Jean de WebMarketing Junkie. Je pense que même s’il s’arrêtait complètement pendant 3 mois, il est tellement connu que son blog continuerait à vivre au même rythme. Je pense que c’est la même chose pour tous les blogs du moment qu’ils sont « implantés ».
Salut Kate,
Disons que ce que j’écrits, c’est pas très marketing:-)
Tu as raison, c’est aussi une histoire de cycles sans doute. Peut-être que là, j’ai plus envie de voyage que de blogging…
Je n’ai pas dit que mes stats vont s’effondrer, je ne pense pas, mais elles ne vont pas beaucoup progresser.
Tu as raison aussi, tu peut poster moins,d’ailleurs les gros blogs le font sans perte, apparemment de trafic. Mais là on parle de gros blog quand même.
Le truc c’est que pour les blogs plus petit, les commentaires entre autres, amène pas mal de trafic en proportion. Et c’est la première source qui baisse si tu passes moins de temps sur le net.
c est parce que c’est pas très marketing que les gens te suivent
tu ne fait pas de top 5 des meilleurs ,des 3 les plus machins
Un article très intéressant à lire sur la réalité de la chose. Personnellement, mon blog me prends énormément de temps, mais je l’accepte car je suis expatriée et que c’est plus facile qu’en voyage. J’y passe du temps par passion et pour partager avec des passionnés comme moi, mais je sais que lorsque je partirai sur la route, cela ne sera pas ma première priorité.
Si j’envisage la monétisation un de ces quatres, je le vois vraiment comme un appoint pour financer des futurs voyages ou des concours sur le blog, mais du tout pour être mon revenu principal pour mes futurs voyages. J’économise chaque mois dans ce but.
Mais c’est tant mieux si cela te convient pour l’instant. Si tu as envie de faire un break, certes tes stats baisseront, mais tu ne te laissera pas « avalé » par ton blog et la toile. Bonne continuation Fabrice.
Lucie, pourquoi ne pas commencer déjà la monetisation? Comme cela, tu pourrais économiser plus pour ton voyage.
En te laissant ensuite le choix. Non?
Excellent article qui met le doigt sur une contradiction qui m’a toujours gêné.
Perso, quand je voyage, je blogue peu ou pas du tout (j’ai automatisé des posts et basta).
Je préfère passer mon temps à profiter du voyage …
Oui je comprend:-)
Cela dit, tu ne bosses pas dans le milieu du net en independant? Ou j’ai mal compris?
« Forcement, c’est leur gagne pain à travers une formation qu’ils vendent », je n’arrive pas à comprendre ? En gros, tout blogueur voyageur pro vends une formation pour réussir à gagner de l’argent ?
Non pas tous. Je pensais là aux plus connus, notamment un d’ailleurs qui est allé aussi en Colombie.
Bon, je critique pas du tout le fait de vendre une formation pour gagner de l’argent, pourquoi pas, c’est un produit intéressant. Et je comprend qu’on puisse aimer faire cela.
C’est plutôt la forme parfois qui me dérange, et le manque de transparence.
Mais bon, marketing et transparence ne sont pas forcement compatible…
si tu fait de la photo tu peux vendre un livre (avec blurb ,non je ne touche pas de commissions) ou des tirages avec darqroom tout en voyageant
Excellent article parce que personnel
J’apprécie ton site par ce que non généraliste .
J’aime suivre vos périples, mais aussi votre manière de voyager ( de même que celui de Fabrice et madame-oreille en autre)
ton blog et le leur ont une personnalité du vécu.
Personnellement je suis plutôt un photographe voyageur et mon fil rouge c’est les chats .
Je pense que l’on peut réussir la monétisation de son blog (particulièrement si on est sur une niche) et moi aussi je suis un peu fatigué des CDD( ce que fait actuellement)
quand il n ‘ y a pas de connection cela permet aussi de fignoler les photos et les textes.
En attendant mon prochain voyage ,je prépare mon blog
continue de nous faire participer à tes voyages
rectificatif.pour les autres blogs que j apprécie c’est celui de tête de chat et de madame -oreille
tête de chat, cela ne m’étonne pas;-)
Pour moi c’est vite vu, d’abord le voyage, ensuite le blog!
Je n’ai pas encore l’expérience d’un voyage au long cours et c’est là que la question se pose vraiment, mais j’y ai pas mal réfléchi et j’ai décidé d’aller dans le même sens, à savoir prendre des notes régulièrement pour la plaisir et les récits atterrirons sur le blog au moment opportun…
D’ailleurs je pense même me passer d’ordinateur pour être encore plus détaché, à moins que je ne finisse par être convaincu par la légèreté d’un netbook…
Je pense que tu as raison d’avoir cette approche pour ton premier long voyage.
Et même sans, encore que le netbook, c’est vraiment léger. Et cela t’épargne la jungle des cyber:-)
D’ailleurs, je suis content de ne plus y mettre les pieds:-)
« qui depuis peu voyage et blogging » blogue, le verbe 😉
Bref, je suis entièrement d’accord avec toi, le blogueur voyageur ne peut pas rester déconnecter sinon il n’est plus blogueur mais simplement voyageur.
Encore plus lorsque celui-ci est sur le chemin de la professionnalisation en gagnant ses revenus grâce à son blog. D’ailleurs, a partir de quoi, de quand, de combien peut-on se dire pro du bloguing… vaste question, autre débat.
Par contre, contradiction, comment peux-tu être conscient de la baisse de trafic si tu n’es pas rive aux chiffres 😉 ? Mais est-ce que les chiffres sont les plus importants ? Oui et non, tu le sais aussi bien que moi. Il y a des périodes, des articles qui font que c’est plus prolifiques a un moment ou a un autre…
et puis je sais qu’il y a des moyens pour garder le cap au niveau des lecteurs tout en prévoyant des sorties plus longues 😉 Je m’y prépare d’ailleurs. Il faut évidemment optimiser chaque instant de connexion mais c’est possible, crois-moi !
Oui à partir de quand, on peut se dire pro…Bonne question. Je dirais, comme dans tout les domaines, c’est à partir du moment où c’est ta source de revenu principale. Sans minimum. Encore que cela se discute.
Quand on me demande ce que je fais ici, en général, je ne répond rien. Parfois, je dis que je suis blogueur, plus par boutade que par le fait que je suis vraiment convaincue par ceDé que je dit:-) Cela m’amuse parfois de voir la réaction des gens. Ca va de l’incrédulité à la gêne un peu, du genre le pauvre…
Sans aller tout les jours voir le trafic, il suffit d’y aller une fois par semaine pour constater la chose.
Il y a sans doute des moyens pour optimiser, je suis sans doute par un exemple d’efficacité. Mais bon.
Bon, mais p
Le chemin du bloguing est un chemin personnel, si on faisait en fonction de ce que pensent les autres, on ne l’aurait pas fait… il vaut mieux aller en fonction de son… instinct voyageur 😉
Je trouve ton billet vraiment très intéressant… Car je vois ces blogs voyages à vocation de financement du voyage et cela me laissait perplexe..; Pendant mon voyage autour du monde oui je tenais un blog mais c’était seulement un carnet de voyage pour les amis, la famille et un souvenir pour plus tard… Je postais une fois par semaine environ et je trouvais que c’était déjà pas mal de boulot… mais je n’avais alors aucun trafic (à part famille et amis). Maintenant que je tiens un blog pas mal visité, je me rends compte que la raison principale de ces visites c’est le temps que je passe moi-même à visiter les autres blogs… échange de commentaires, c’est un peu donnant donnant… Ce temps que je passe à commenter je ne l’aurais jamais trouvé pendant mon voyage autour du monde. Tu ne parles que de la fréquence des billets mais le temps pour commenter chez les autres est encore plus chronophage je trouve ! Le fait que tu sois sédentaire en Colombie doit aider en effet… sinon, quand on suit ses envies, qu’on bouge tout le temps et qu’on aime partir dans la jungle pendant une semaine ben c’est pas facile 😉 Mais bon, bravo en tout cas pour ton blog qui réussit à t’aider financièrement pour ton aventure et merci pour pour ce témoignage très honnête de blogueur-voyageur !
En effet, je suis pas rentré dans les détails, mais je pensais aussi aux commentaires. Aussi merci du tiens:-)
Mon trafic venant des autres blogs baissent régulièrement car j’ai de plus en plus de mal à trouver le temps et la motivation pour commenter.
Et cela va pas s’arranger en itinérance:-)
A quand un plugin pour laisser des com automatiques et programmés?:-) Bon,là, on tomberait vraiment dans l’artificiel…
Salut Fabrice,
Tout ça me laisse dans une grande perplexité… Surtout parce que d’une certaine façon, il va devenir difficile dans le futur de retrouver dans quelle catégorie de blogueurs (et de voyageurs) chacun se retrouve.
Si on me demandait ce que je déteste le plus dans le fait de bloguer je répondrais ceci: la perte d’un temps à la valeur inestimable que l’on passe justement devant son ordinateur. Et je ne parle pas ici du temps que l’on échange avec les autres bloggeurs car celui-ci est une forme de partage et d’échange. Je parle de ce voleur chronophage (pour reprendre ce terme de plus en plus à la mode) qu’est le téléchargement des photos, l’insertion de lien, la vérification des stats, la recherche et tout le reste… Vous savez sans doute tous de quoi je parle ici.
D’un autre côté, je crois que tu ne devrais aucunement t’inquiéter à faire Compostelle ou le Canada à pied en te souciant de savoir si tu pourras où non mettre ton blog à jour. Je crois que c’est justement là (en axant tes futurs voyages sur le fait d’être en mesure de te connecter) que tu troques ton âme de voyageur réel au profit du virtuel. Rien n^’empêche de préparer des articles à l’avance puisque nous voyageons à peu près tous avec le portable dans le sac à dos pour les publier plus tard. De même que ton blog continuerait de vivre, c’est certain, pour ceux qui arriverait dessus par les moteurs de recherche. Mais il est certain que cette condition devrait être temporaire.
En bref, nous devrons tous faire des choix un jour ou l’autre quant à nos habitudes voyage/blogging. Mais l’idéal restera toujours de trouver l’équilibre idéal dans ce qui est bon pour chacun.
Je crois que c’est justement là (en axant tes futurs voyages sur le fait d’être en mesure de te connecter) que tu troques ton âme de voyageur réel au profit du virtuel. »
Tu as raison Yves.
Cela me laisse aussi perplexe…
Pour une période courte, c’est faisable avec un peu d’automatisation de prendre du recul. une semaine, voir deux, mais plus….hum…
Question de choix; voyager et bloguer ou bloguer et voyager? Je ne sais plus où je me situe à vrai dire…
Ce sera l’éternel question je crois… Mais si ça peut te rassurer, je me remets en question une fois par mois concernant la suite des choses, question blogging. D’ailleurs, je suis en train de préparer quelque choses sur le sujet que je vais publier bientôt. Ça va rejoindre un peu ton questionnement.
ha j’ai hâte de lire ton billet Yves!
On a déjà échangé dessus mais on est vraiment complètement d’accord sur le sujet.
Une anecdote : quand j’étais dans mon auberge de jeunesse à Montevideo je voyais passer pas mal de gens intéressants passer juste quelques jours et repartir vers la prochaine étape. J’étais là au milieu de tous ces voyageurs et j’avais l’impression d’être l’ancien, le sédentaire de l’auberge avec mon petit netbook. Etrange sensation alors que je me retrouvais à leur place deux ans auparavant.
« Un blogueur voyage peut parfois frôler la contradiction. En effet, le temps de blogging est pris sur le temps de voyage. Or, l’auteur blogue sur le voyage. S’il ne voyage pas ou peu, à un moment, il va y avoir un problème. »
Voilà, tu as bien résumé le problème je crois.
J’avais répondu à quelqu’un qui me demandait conseil sur le fait de travailler où on voulait comparé au travail classique que l’option « je bosse à fond et j’économise pour m’offrir la totale liberté » est aussi valable et que je n’éliminerai définitivement aucune des deux options.
Je crois aussi qu’un petit bilan sur sa productivité personnelle est intéressant. Comment passer moins de temps sur certaines tâches, voir ce qui est absolument nécessaire et ce qui peut être optionnel. Essayer de faire du référencement en période creuse et laisser l’autopilote à Google pour voyager pleinement le reste du temps peut être.
En effet, on est d’accord, d’ailleurs, j’ai pensé à toi en postant le billet:-)
J’aime bien ton anecdote, je l’ai pas encore vraiment connu, mais c’est exactement ce que j’imagine!
J’imagine tout de même que tu croises aussi des gens comme toi. J’en ai croisé un à Medellin, un mec du Paraguay bossant dans le SEO. Il était là depuis une semaine et franchement, je l’ai pas vu sortir de l’hôtel des 5 jours que j’étais là. C’est exactement le model que je ne veut pas.
Je pense aussi qu’il y a moyen d’augmenter sa productivité, faut que je me pense sérieux sur ca… Des conseils?
La semie-automatisation de Twitter et Facebook est un premier pas agréable. Mais j’imagine que tu es rôdé à ce niveau-là.
La lecture et les commentaires de mes blogs préférés est devenue plus sélective et j’essaie plus de plus la faire type revue de presse hebdo ou bimensuel. On choisit directement les articles qui nous intéressent le plus (le stock d’articles est plus gros en regardant moins souvent les blogs), on fait des commentaires plus intéressants et constructifs aussi tout en y passant moins de temps et en se faisant plus plaisir qu’à tout lire et commenter un max.
Bon, il doit y avoir un peu de perte en visites mais je pense que cela ne doit pas être énorme, je crois que le temps investi peut être largement réduit pour une perte minimum. Ton blog commence à être bien établi tu dois pouvoir en profiter.
Ensuite, ne pas écrire quand ça ne vient pas, quand on n’a pas le moral, on écrit mal. Prendre son appareil photo, sortir quand rien ne sort. En revanche, faire tous les brouillons possibles dès qu’on est en phase d’inspiration. Les cycles de productivité sont alternatifs pour beaucoup de monde je crois.
Faire quelques articles spécialement optimisés pour la SEO. Bon, c’est pas toujours bon de dépendre de Google mais c’est quand même sympa de voir de nouveaux arrivants sans avoir à faire des efforts constants.
Ha… et un aussi un truc que j’ai remarqué : l’internet c’est la culture de l’immédiat tandis que le voyage, la réflexion c’est à l’opposé, c’est l’intemporel. Ne pas se laisser déborder par cette culture-là et rester maître de son temps est important à mon humble avis.
Oui en effet, c’est l’opposé. Surtout que je suis assez « contemplatif » en voyage normalement. Ce qui est à l’opposé du blogging..;Bien vu Pierre!
Pour les médias sociaux, je ne dois pas encore être au point…
Pour les commentaires, tu as sens doute raison car sinon….J’ai de plus en plus de mal à trouver du temps pour commenter les autres blogs et cela va pas s’arranger. De coups, la part de ceux-ci baissent et je deviens plus dépendant de Google…
Re- bonjour Fabrice,
Va voir la vidéo sur Copywriting Pratique, celle du dimanche 31 juillet. On y voit un explorateur qui traverse l’Arctique en solo pour atteindre le pôle Nord … et le soir dans sa tente, il écrit sur son blog !
Je vais aller voir oui, hum son blog finance-t-il son voyage?
Bravo pour cet article Fabrice – ça fait plaisir de lire un article d’IV plus personnel, plus impliqué qu’à l’ordinaire. A Buenos Aires, j’ai aussi rencontré des blogueurs « blogging » anglo-saxons qui comme RMIF se servent du voyage comme argument marketing personnel plutôt que de le vivre et le partager. Je trouve ça vraiment dommage, et cette ‘utilisation’ du voyage me dégoûte même pas mal – et j’ai souvent eu peur qu’IV suive la même voie mais il semblerait que non 🙂
J’espère que tu me compares pas à RMIF:-)
Hum, je suis pas sûr d’avoir bien saisi ce que tu as dit.
Ces blogueurs que tu as rencontré, ils ont un blog de voyage ou un blog sur autre chose?
Comme je le dit dans cet article, la chose est compliquée et dépend du vécu de chacun aussi. Par exemple, j’ai beaucoup voyagé free en backpack, et cette forme de voyage me lasse un peu parfois. Je suis plus dans le trip de rester plus dans un endroit, ce qui est bien aussi. C’est juste diffèrent. C’est peut-être plus une histoire de cycle pour moi maintenant.
Ensuite, il y a ce que tu veut faire avec ton blog de voyage. Si tu veut en tirer un revenu conséquent, tu es obligé de passer par du marketing et beaucoup de travail. Ce qui est difficilement compatible avec la forme la plus « routarde » du voyage et le fait de bouger beaucoup. Exemple: si tu souhaites concevoir un produit, cela demande du temps et le fait de se poser un peu pour être efficace.
Pour ma part, c’est mon objectif depuis le début. Objectif atteint. Je savais dés le début que je faisais un compromis.
Je parle aussi moins de vécu car ma ligne éditorial c’est entre autre de donner des conseils pratiques. J’aimerais parler plus de vécu mais c’est une question de temps et de travail, je n’ai pas envie de publier tous les jours.
Cela me parait quand même difficile que je prenne la même voie qu’un blog de marketing dont l’auteur parle juste un peu du fait que le blog lui permet de se déplacer à l’étranger.
IV est un blog de voyage quand même. Certes, il est plus « marketing » et je bouge moins que d’autres blogs de voyage, mais cela est un compromis au service d’un objectif.
D’ailleurs, je me demande comment va évoluer la chose si je reviens me poser un peu en France l’année prochaine. Je perd en « légitimité » sans doute un peu?
Ce qui me gêne bien plus à vrai dire, c’est que cela a rongé le côté et le « temps contemplatif » du voyage. Et le temps photo aussi.
Et encore là, on parle pas d’autres considérations plus intime.
Dilemme, dilemme!
Parce qu’il n’y a pas qu’écrire qui est chronophage, il y a aussi entretenir les « relations sociales » (visiter les blogs que l’on lit régulièrement, répondre aux commentaires, entretenir sa page Facebook, son compte Twitter, etc.).
Et puis il y a des voyages qui se prêtent mieux au bloguage! Mon périple camping sur la Garden Route par exemple, je n’aurai pas pu le bloguer sur place! C’aurait signifier devoir me couper du groupe au sein duquel je voyageais, pour écrire et cela, je ne pouvais pas l’envisager. C’est pour cela que je le raconte après coup.
Les voyages où se pose plus longtemps au même endroit, comme tu l’as mentionné, y sont plus propices (comme c’est le cas pour moi maintenant, même si je passe pour une asociale dans l’unique bar du village où je me trouve et qui est le seul endroit qui ait une connexion internet).
Étrangement, je ne sais pas si c’est le cas pour certains, je me sens encore plus « spectatrice » qu’avant de me lancer dans mon propre blog. J’observe encore plus que je ne le faisais auparavant, parce que je sais que je vais écrire.
Je n’ai pas encore sauté le pas de « monétiser » (je ne connais pas un blogueur belge, du moins francophone, qui vit de son blog), pour le moment, ce que je veux, c’est partager mes expériences et faire grandir mon lectorat, que j’espère faire rêver/étonner/transporter… Je n’ai pas encore ce souci de « rentabiliser » et suis encore dans le plaisir… même si je dois bien avouer que si je pouvais au moins en partie financer ma dévorante passion, ce serait très apprécié!
Pour celà, j’ai trouve que deux articles minimum par semaine était bien assez… Je pense qu’il ne faut pas nécéssairement publier tous les jours! A partir du moment où tu as un lectorat établi, et qu’on sait que tu vas publier, par exemple le lundi et le vendredi, ça devient comme un rendez-vous… Et je ne pense pas que les statistiques s’en ressentirai beaucoup, surtout pour un blog qui a déjà accumulé pas mal d’articles.
Cette cadence permet aussi plus de lattitude dans la préparation d’articles à publier automatiquement… On ne doit pas « produire » (quel horrible mot) autant.
Ha oui, il n’y a pas de blogueur pro belge du tout?
Je pense aussi que publier beaucoup est peu rentable, tu augmentes peut-être un peu les visites, mais par rapport aux temps, c’est moins rentable.
J’essaye de publier tous les deux jours, ce qui est déjà pas mal je trouve. Et puis cela permet de faire des articles plus longs.
Et comme tu dis, c’est difficile pour certains voyages, d’un point de vue technique d’abord (ou il faut avoir une liaison satellite mais très cher j’imagine!) et aussi pour d’autres raisons comme tu le dis. Tu peut te couper d’un groupe en faisant l’associable. Ce qui aurait été dommage vu le voyage que tu as fait sur la Garden Route.
Je pense que tout le monde, au fond, aimerais que son blog de voyage permette de financer sa passion. Ou une partie. Le problème, c’est le temps que cela prend et le fait que tu perd de la liberté. Dilemme bien humain:-)
Gabin disait toujours pour faire bon un film il faut trois choses
une bonne histoire ,une bonne histoire et bonne histoire
personnellement je pense que pour qu’un blog de voyage m’intéresse sincèrement il lui faut trois choses du vécu du vécu et toujours du vécu
qu’il me parle de bonne chose du voyage, mais aussi des choses chiantes du voyage .des rabatteurs d hôtels qui vous agrippent après 18 heures de bus harassants.des villages paumés ou vous vous dites, mais qu’est ce que je fouts là?des coups dépriment dans des hôtels minables
Gabon n’avait pas tort:-) Non c’est vrai, le vécu c’est important.
Cher Fabrice,
Ton article ne me sort pas de la tête. Je pense qu’avant de se poser la question de la monétisation d’un blog et de la nécessité d’entretenir des contacts sociaux pour se faire connaître, LA question primordiale c’est de savoir si on éprouve un impérieux besoin d’écrire quotidiennement. Quotidiennement ou régulièrement en tout cas.
Avoir un petit ordi dans ses bagages est bien moins encombrant que de trainer des tas de cahiers. Quand on met nos textes et nos photos en ligne, on sait aussi qu’on ne les perdra pas même si l’ordi venait à disparaitre.
Si tu as déjà du traffic naturel sur ton blog, les visiteurs continueront d’arriver et pour ceux qui te suivent fidèlement, ils comprendront qu’à certains moments tu n’as pas le temps de répondre aux commentaires et encore moins de commenter sur leurs blogs.
Ton article est tres interessant. C’est la 1ere fois que je me manifeste sur ton blog soi-dit en passant… Ta reflexion sur les bloggeurs « sedentaires », les « expatries » m’a interpellee. En effet, si je prends mon cas, c’est bien parce que je me suis expatriee que j’ai eu envie de blogger. (je regrette de ne pas avoir commence des le debut d’ailleurs, et d’avoir seulement eu l’mpulsion avec mon installation en asie…). Mais c’est vrai que j’ai aussi eu le temps et pris le temps de le faire. J’aime aussi raconter mes voyages, bien sur. Mais que je fais dans la region de mon expatriation, en Asie donc. En revanche, j’aime blogger quand je suis de retour chez moi, bien tranquille, que je trie mes photos, que je reflechis a ce que je vais raconter. Je suis tres amatrice, je pense que je suis encore loin d’etre ce blog que les gens vont suivre etc, meme si j’y aspire. Mais j’avoue que lorsque je suis en voyage, je ne me connecte pas du tout. Non pas parce que je n en ai pas la possibilite (je suis surprise de la facilite d’acces a internet dans les pays asiatiques, que ce soit l’Indonesie, le Cambodge etc), mais parce que je ne suis pas la pour ca. Je passe 15heures par jour devant un ecran en temps normal, les voyages, c’est aussi un moment pour faire un break.
Et je pense que ca peut se comprendre meme pour les bloggeurs pro. Mes blogs favoris (pas forcement de voyages d’ailleurs) sont mis a jour seulement qq fois par mois, mais je ne rate jamais un article!
merci pour ton blog au passage
Très sympa ton blog sur la Chine! Tu bosses dans quoi là-bas?
Mon premier blog a été aussi à l’occasion d’une expatriation. C’est je trouve un bon moyen à la fois de mettre sur écrits ses réflexions, son expérience et de la faire partager à ses proches. Bref, je trouve que cela devrait quasi être obligatoire:-)
Si tu passes déjà beaucoup de temps devant un écran, c’est claire que je comprend que tu fasses un break après pendant ton voyage!
On peut bloguer en voyageant , mais c’est vrai que le temps passé devant un écran est parfois très (trop) important.
😉
En tous cas, je suis ravie de lire tous vos avis, et je suis rassurée : pour moi bloguer prend du temps … c’est du temps en moins sur mes loisirs et sur ma vie de couple … je suis intimement convaincue que ceux qui « bloguent comme des pros » ont a un moment mis leur vie de côté du moins au début pour faire décoller leur blog … d’ailleurs la plupart de ces blogueurs sont célibataires … y a pas de mystère.
😉
Pour moi un blog de voyage ne nécessite pas d’articles au quotidien … je lis des blogs qui ne publient que de façon hebdomadaire, et ça ne me dérange pas.
😉
Oui beaucoup de blogeurs-voyageurs sont célibataires, forcement…
Pour les autres, je suis pas sûr qu’il y ait une grosse différence. Par contre, c’est sûr que cela prend sur ta vie perso, comme toute passion d’ailleurs.
Cela me fait penser aux blogueurs pro qui ne comptent pas dans leur temps de travail les lectures, réflexions, formation et autres.
Ce que je trouve stupide pour être franc. Car si tu demandes à leur copine si pour elle monsieur est entrain de bosser dans ces cas-là, je suis sûr que cela va être oui:-) Tu ne crois pas?
D’accord sur ce point lire des livres en vue de se former où d’en parler sur son blog … c’est du boulot !
😉
Disons que ce qui n’est pas très honnête c’est d’éluder pas mal de choses … disons que certains mentent par omission … faire croire que bloguer c’est facile et que les lecteurs tombent du ciel … c’est du pipeau !
🙂
on est d’accord!
Rien que de lire tous les commentaires c’était chronophage, mais très intéressant.
Pour l’instant, j’ai un petit blog perso, il n’y a quasiment que mes proches qui vont y jeter un oeil, mais j’hésite vraiment à faire un blog pro pendant le mois d’août…
L’objectif n’est pas de devenir riche, mais de rentabiliser un peu ce temps passé sur l’ordinateur et d’avoir une autre réflexion face au blog. Faut dire que je me donne également jusqu’à la fin de l’année pour réussir à publier des articles ailleurs que dans le journal de la fac.
Mais quoi qu’il en soit je pense qu’il faut vivre et voyager et sociabiliser avant de bloguer. Tout simplement parce que les billets écrits ensuite sont plus vivants, plus authentique que tous ceux que je lis sur certains sites marketing qui reposent plus sur la recherche que sur le vécu. La recherche, je peux la faire moi-même. Mais connaître les odeurs, les couleurs, les ressentis, tant que je ne serai pas sur place, je ne pourrai le savoir que grâce aux blogueurs qui sont sortis de leur hôtel.
Par contre du coup j’utilise l’automatisation, je prépare quelques billets basés sur la recherche que je décris tant puis si je parviens à avoir accès à internet pendant une heure, je fais une mise à jour rapide.
En tout cas merci pour ton billet, qui ne me fait pas avancer dans ma décision de me lancer ou pas mais qui a le mérite de mettre des mots sur ce qu’on essaie de cacher le plus possible.
« mettre des mots sur ce qu’on essaie de cacher le plus possible. »C’était en en effet un des buts de l’article.
Pour le vécu, tu as raison, tu es donc plus voyager et bloguer:-)
Pour la monetisation d’un blog, tu sais, il y a plusieurs approches possibles. Je veut dire que rien de t’oblige bien sûr à aller à 100% dans ce sens.
Gagner 200, 300 e par mois est possible avec un blog au trafic moyen sans y passer beaucoup de temps.
Tu devrais refaire un article qui synthétiserait tous ces commentaires que tu as récolté 🙂 ! Juste pour te répondre rapidement, ne t’inquiète pas, tu n’as rien avoir avec les blogueurs marketings et RMIF – tu as un blog voyage, et le voyage reste la seule chose que l’on voit lorsqu’on débarque sur IV. Justement : disons que j’avais des petits doutes lorsque tu es parti en Colombie, mais que ces doutes ont été balayés avec les articles que j’ai pu lire, preuve que tu as su garder le bon cap éditorial que tu t’étais fixé – et j’en suis heureux. Si tu rentres en France, tu auras toujours une légitimité puisqu’un voyage se vit à 50 % au retour, chez soi !
Ha ok je me disais:-)
C’est vrai pour ta dernière phrase:-)
C’est vrai aussi que j’ai eu beaucoup de commentaires intéressants, une synthèse serait une bonne idée!
Article intéressant et qui crée du débat ! J’imagine que tu t’en doutais avant même de le publier 😉
Si effectivement ça pourrait être un dilemme, de mon côté je le vois différemment.
C’est souvent un passe temps et je n’ai pas l’impression d’être sous pression pour publier. Si je n’ai pas d’inspiration ou pas d’envie je n’écris pas. Sinon oui ! Pareil, on ne tuerait pas pour avoir une connexion internet, sauf cas exceptionnel (besoin de checker les comptes bancaires, etc. !).
Voilà, j’adore écrire dans les transports, en prime c’est souvent un moment où l’on vient de quitter un lieu, une ambiance et parfois des amis et c’est ma source d’inspiration.
La réelle partie chronophage c’est les commentaires sur les autres blogs ! J’ai du réduire la dose ! -_-
Oui je m’en doutais Bruno, il n’y aurait pas eu de réactions, j’aurais désespéré:-)
Et puis j’aime le débat!
Bon, c’est cool que tu n’es pas de pression, c’est sûr que cela rend le voyage plus soft et agréable.
Tu as l’air d’avoir trouver un bon équilibre, cela n’a pas l’air de te prendre trop de temps. Ce qui est pas évident même pour un blog de voyage plus « classique » (dans le sens où ton but n’est pas qu’il te finance le voyage). J’en connais certains qui trouvaient déjà qu’ils y passaient trop de temps.
Intéressant article ma foi !
La question que je me pose souvent est le suivi d’un blog qui était, dans un premier temps, uniquement de voyage (une destination, une année…) et qui continue à vivre une fois le voyage achevé.
Comment le faire transiter en douceur, quel intérêt en tirer…
Et je continue à y réflechir !
Dans le cas où la personne ne souhaite plus voyager tu veut dire?
Comme dans le cas que tu évoques par exemple !
Comment faire évoluer un blog crée pour un voyage unique vers autre chose de peut-être plus généraliste (ou à l’opposé plus pointu, ça peut marcher aussi…).
hum si c’est un blog de voyage, cela va être difficile à mon avis de le faire évoluer vers un truc plus généraliste, tu perdras surement du public au début.
Salut Fabrice
Je te rejoins sur de nombreux points, tu sais, je pense que le boum des blogs et des bloggueur pro en devenir c’est un peu comme une bulle (immobilière, financière, internet, de chewing-gum…) qui finira toujours par éclater.
Certain avec des idées marketing plus ou moins éthiques se font une place…pour un temps. Le temps que les suiveurs se rendent compte que ce qui est viable pour un ne l’est pas pour 10 et encore moins pour 100^^
Écrire un article ça prend du temps que le blog soit tourné famille ou grand public, avec des aspirations pro ou non, ça prend du temps! En tout cas blogguer ça doit être un plaisir sinon, c’est stop, je rejoins aussi Pierre, on n’écris pas sous la contrainte de devoir faire un article, même si on est pro, un blog, ça reste un petit coin de sa vie, il faut être en accord et à l’écoute de sois-même pour avoir du plaisir à le fournir 🙂
Bienvenue Alain!
Pour l’effet bulle, je serais plus mesuré. Tu as peut-être raison, mais cela est peut-être aussi un phénomène de fond, c’est encore difficile à dire je pense.
Ce qui est sûr c’est que le net va vite et que la forme changera surement dans les années à venir…
Et oui, l’important c’est d’aimer son sujet et le blogging!
Avec un peu de retard, je prends part au débat…
Je partage ton point de vue sur pas mal de points: lassitude du Backpacking (que je n’ai pourtant pas tant pratiqué dans ma vie), mais que je me suis sentie spectatrice superficielle dans bien des cas pendant mes 3 derniers mois à voyager ainsi… Ca a sans doute souffert la comparaison avec une vie quotidienne à l’étranger.
Et oui, grande contradiction entre l’essence même du voyage, être en-dehors du connu, et l’hyper-connectivité qu’exige un blog. Ce n’est pas un pont que je suis prête à faire, du moins pour le moment…
Dans mon cas, je suis vraiment voyager d’abord et bloguer après. J’ai besoin de laisser reposer et décanter mes voyages et tout le ressenti qui va avec pour pouvoir mieux le partager.
Un thème d’article vraiment intéressant, que j’avais prévu d’aborder dans un (ou plusieurs) de mes prochains articles…
Ha même au cours de tes 3 mois, tu as ressenti cela?
Pour le backpacking, il y a aussi un peu le facteur de l’âge pour ma part quand la majorité ont prés de 10 ans de mois…
Et oui, même au bout de 3 mois, mais ça souffrait vraiment la comparaison avec mes années et voyages en Chine, où j’étais toujours au milieu des Chinois et jamais en spectatrice extérieure.
Et pour le backpacing: pareil, facteur de l’âge, déjà 5-6 ans de plus que tout le monde, tu commences à te sentir vieille 🙂
Oui, les plus de 30 ans se font rare sur les routes….Ce qui est logique.
D’un côte, je trouve cela un peu « triste » comme si ce mode de voyage était réservé qu’à la jeunesse.
Bonjour Fabrice
Tombée sur ton article, il m’a intéressée car je me posais la question, réellement sur le voyage et le blogging.
Effectivement ceux qui vendent des formations ont tendance à largement minimiser l’implication nécessaire en temps et en énergie.
Si ce n’était pas ainsi, pas autant de monde se lancerait.
Je n’ai aucune intention de voyager en bloguant mais comme tu le dis ça s’applique à tout blogueur et sa passion.
Ceci dit je ne regrette rien au contraire car l’écriture m’intéresse ; depuis très longtemps, j’ai envie de vivre de ma plume. Donc le bloguing est un excellent support pour commencer progressivement , développer une notoriété et la discipline que cela demande est bonne pour ne plus remettre au lendemain et avancer pas un pas.
Une sorte de voyage quand même, à l’intérieur de soi.
Du coup moi le bloguing stimule ma vie et ma vie stimule mon bloguing donc j’y trouve réellement mon compte.
Voilà
Merci pour ton article
Elisandre
Bienvenue Elisandre!
En effet, le blogging est une bonne école pour celui qui aime écrire. Rien que pour la discipline, c’est une bonne chose!
Je vois que tu y trouves ton compte, tant mieux:-)
Comment vois-tu l’avenir de ton blog?
Bonjour Fabrice,
je ne veux rien ajouter au débat, juste te remercier pour cet article.
En effet, j’ai commencé il y a peu à bosser sur le web (sur le blog qui est en lien) et j’ai pu voir à quel point il faut être assidu et exigeant envers soi-même pour générer du trafic (et donc des revenus). Au fur et à mesure que je surfais, j’ai croisé plusieurs blogs qui vantaient des méthodes pour voyager grâce au blogging et franchement ça donne envie… (ça fait des années que je cherche un moyen pour financer mes voyages). Là, je vais terminer mon contrat et l’idée me trotte de plus en plus dans la tête de partir à mon compte.
Pourtant lorsque je tombe sur ton article, je relativise. Je ne perd pas ma motivation mais j’envisage une période de préparation plus importante.
Merci pour ta sincérité et ton retour d’expérience donc (ainsi qu’à tous ceux qui ont commenté).
A bientôt.
Salut Pierre,
Tout est possible, il faut juste beaucoup bosser. Mais bon, c’est comme dans tous les domaines de la vie:-)
D’ailleurs, depuis un an que j’ai commencé, je n’ai pas vu beaucoup de blog percé en fait. Certains sont toujours là, plus ou moins, d’autres ont abandonné.
Comme quoi cela n’est pas aussi facile que certains le prétendent…
Bon courage pour tes projets!
Merci
Bon courage pour les tiens. 🙂
Fabrice, on te regarde noyager,
par ce petit trou du blog tu pointes un bout* de ta vision du noyage
et tu nous vois, mille paires d’yeux!, t’observant de loin
voilà mon conseil pour ta prochaine disparition des ondes : un voyage sur la glace du Baïkal, garanti 100% sans wifi (cf http://www.baikal-lake.org/recits7.html et autres posts).
Bonne continuation !
*J’imagine mal un blog déshabillé, permanent, exhaustif, disant tout de tes hauts, bas, milieu, joies et malheurs, façon Truman Show
Ha le lac Baikal me fait rever!
Je comprend ton sentiment, pour moi ton article est très intéressant car il me fait réfléchir sur mes objectifs sur le long terme!
J’ai crée mon blog cette année alors que j’ai fait un long voyage de plus d’un an et demi! Je regrette de pas avoir commencé mon blog avant car il y a beaucoup de souvenir que je pourrais retranscrire!
Cela dit ton approche est plus te faire connaitre par ton activité de conseils, c’est un peu différent je trouve.
Salut Fabrice,
Je suis ton blog depuis quelques semaines mais je n’avais pas encore eu le temps de lire cette article qui me marque vraiment, tout simplement parce que je suis en train de me lancer également dans l’aventure du blogging.
Par ton article tu soulève une vision, auquel je n’avais jamais pensé pour être honnête. Pour moi, un blog de voyage est avant tout l’occasion de partager avec les internautes ma vision du voyage et pourquoi pas donner des conseils sur mes dernières aventures.
Gagner de l’argent avec son blog reste un énorme plus, sans avoir pour objectif d’en vivre mais juste de financer mes voyages… Bloguer pour voyager plus et partager plus sur mon blog, un vrai cercle vicieux qui m’irait très bien 🙂
Excellent sujet! On peut le transposer au rapport vie pro / vie privé. Faut-il bloguer pour voyager ou voyager pour bloguer?
J’imagine que tenir un blog pro demande énormément de travail et succomber aux sirènes du marketing ne doit pas très agréable…
Il y a sirènes et sirènes:-) Il y a des choses sympa dans le marketing, le tout est de pas dépasser certaines limites…
Bravo Fabrice pour ces billets sincères, frais et plein d’humour, tu nous donnes vraiment envie de voyager…blogger je le fais déjà, et c’est tout à frait vrai que si l’on veut faire des articles qui tiennent la route c’est chronophage. De plus on est pas dans le réel, c’est à la fois grisant et troublant de discuter avec « des faux-vrais gens » comme dirait un enfant. Donc parfois je fais des pauses, mais c’est vrai que les stats s’en ressentent, mais personnellement j’ai supprimé les pubs, car ça me rapportait des clopinettes, pour que ça rapporte vraiment, il faut être un pro dans un domaine et se mettre en vue dans les réseaux sociaux, ce que je n’aime pas du tout. c’est mon côté « ermite ». Juste une gentille critique Fabrice : quelques progrets en orthographe!..
Merci Fabrice pour ce tour d’horizon des atouts / contraintes du blogging.
La discussion tourne bien souvent sur l’idée de financer, même partiellement, son voyage, ou pour certains d’en allonger la durée par des revenus au fur et à mesure.
Le blog voyage pur et dur n’a pas d’avenir à mon sens, la multitude des voyageurs blogueurs ou des blogueurs voyageurs dilue l’offre du blog, et s’en démarquer suffisament pour tirer son épingle du jeu est effectivement trop chronophage. Encore faut-il avoir un minimum de talent pour ça.
L’efficacité est un peu beaucoup déterminée par Google, et il faut sans doute à présent penser davantage en terme de « author rank » qu’en terme de « page rank », c’est-à-dire en terme de qualité et de notoriété. Sans doute vaut-il mieux occuper une niche étroite avec de réelles compétences quant au sujet dédié, qu’une niche large (alors ce n’est plus une niche, comme le voyage n’en est plus une).
Par contre, un voyage présentant un thème fort, un fil conducteur fort, bien maîtrisé en contenu, deviendra sous peu la condition sine qua none d’un lectorat fidèle et d’un référencement Google correct.
Ton blog est passionnant, je le suis depuis quelques temps, mais la multitude des articles que tu pourras y intégrer, s’ils s’intéressent avant tout à certains aspects « pratiques » du voyage au long court, et aussi qualitatifs soient-ils, vont toujours se heurter à la multitude des autres blogueurs.
Je pense qu’une spécificité très forte peut seule, et encore pour quelques temps seulement, générer des revenus qui « accompagnent » le voyage. S’ils financent totalement le voyage, c’est que celui-ci n’est plus.
Article fort intéressant. Le voyage doit rester plus important que le blog. Mais aussi plus important que les photos, les carnets ou les dessins qu’on peut en faire.
Avec trop de contraintes, la liberté du voyage baisse et l’intérêt de cette liberté aussi.
Il faut aussi tellement de temps pour digérer ce qu’on découvre, que le temps réel n’est pas la panacée.
Mon « grand voyage » date d’une époque où plusieurs mois s’écoulaient entre un courrier aérogramme et sa réponse 😉
Bonjour Fabrice.
Ce billet date d’il y a longtemps. Figure toi que je l’avais lu déjà en 2011. Je n’étais pas encore bloggeuse, puis un peu grâce à toi et d’autres, je me suis lancée. J’ai écrire un blog voyage, mais un blog très « journal intime », pas trop de monétisation, NADA. Et puis j’ai eux des blancs. Trop de boulot, trop de projets, pas le temps de blogger. Enfin, je me suis retrouvée aujourd’hui à reprendre une routine d’écriture que j’avais à l’époque, ca m’avait manqué.
Le temps de trouver un travail, je me concentre sur mon blog (ca m’occupe) et j’ai envie de le monétiser. Voir si ca marche. Faut dire que j’ai un sujet niche: Istanbul de A à Z. Je compte 4 à 5 blogs de la même thématique.
Avec cette démarche, je me suis rendue compte du business autour des blogs et de pleins de choses que je ne connaissais pas sur le HTLM, les balises, le linking, etc.. J’avoue que ca m’a fait peur. Moi qui croyait être une ancienne, je me rends compte que des blogs beaucoup plus jeunes ont 500 articles de plus que moi, des sponsors, des links sur toute la toile et une vraie stratégie online.
Voilà, je reprends tout du début et espère que mes efforts seront récompensés car une chose est sur, comme tu le dis si bien, blogger, c’est du boulot à plein temps…
Bref, je me suis confiée à toi car tu es je crois un des 1ers blogs à m’avoir inspiré, si ce n’est le 1er.
Bon noel 🙂
Pelmaaa d’Istanbul
Bonjour Pelmaaa,
Sympa d’avoir un retour:-)
Merci pour ton message, cela fait plaisir !
C’est en effet beaucoup de boulot, je vois que l’article ne t’a pas découragé, tant mieux !
Ce n’est pas l’objectif d’ailleurs de celui-ci.
Si tu as un travail à côté, c’est moins de pression au final, et si tu le monétises (ou non d’ailleurs), c’est que du bonus je pense.
Bon courage pour la suite!
Fabrice
Vraiment excellent ton blog – J’adore ! En plus, tu précises
dans le moindre détails comment ça se passe dans la
« vraie vie » d’un blogueur qui voyage.
Merci Adilina:-)
Salut Fabrice,
Réunir les mots « voyage » et « marketing » n’est pas ma vision des choses, si certains y parviennent et arrivent à gagner un peu d’argent de manière discrète c’est une bonne chose pour eux mais c’est très difficile de ne pas noyer son site internet au milieu d’un amas de publicités.
Bon, j’avoue, qui n’a jamais envoyé un e-mail pour prévenir de sa venue et se ravir d’un accueil un peu plus chaleureux; au risque de perdre toute partialité dans la critique d’un lieu, d’une visite?
Pour moi bloguer doit rester un plaisir, tout d’abord pour soit, le plaisir de s’asseoir et de s’accorder une demie heure à regarder ses photos de la journée, à coucher sur une feuille ses impressions et ses souvenirs à chaud.
Ensuite pour sa famille, ses proches; chaque jour au réveil ou au couché, selon le décalage horaire, je sais que j’ai un petit public qui a pour réflexe d’empoigner sa tablette pour lire mes aventures et je ressens le besoin de publier chaque jour parce que je sais la joie que ces petits billets venus du bout de monde peuvent procurer.
Aussi c’est un devoir vis à vis de toutes les personnes qui créent des sites internet, aussi petits soient ils, pour partager leur expérience; car consulter des dizaines de sites internet et blog est nécessaire pour réussir son voyage. Il est du devoir de tous les voyageurs 2.0 de rendre ce qu’ils ont reçu.
Je ne me suis encore jamais vraiment penché sur l’idée de tenir un blog régulièrement alimenté; mon site n’est alimenté en publication quotidienne que durant mes périodes de voyages; ensuite, au retour, je compile le tout dans des carnets de voyages que je met en ligne au format .pdf de sorte qu’il ne reste au final qu’une ou deux publications annuelles.
Aujourd’hui mon site c’est environs 150 pages, plus de 700 photos mais je préfère passer mon temps à découvrir le travail des autres plutôt que de courir derrière le moindre clic et centime qu’il pourrait me rapporter.
Si j’ai 5 visiteurs mensuels je suis très content et si l’un d’entre eux me pose une question alors mon objectif est accompli !
Je viens seulement de découvrir ton blog, la lecture de quelques articles me donnera un avis sur ta façon d’écrire, partager et monétiser tout cela 😉
En attendant, bonne continuation !
Salut,
Excellent article que j’ai pris plaisir à lire et ou j’ai encore appris des choses que j’ignorais.
Bonne continuation à ce blog !
Au plaisir.
Stéphane de Business investissement
Personnellement, je trouve qu’il y a une grande différence entre les blogs tenus par ceux qui écrivent pour le plaisir et ceux qui le font pour des sous. Mais bon, chacun son métier, on les en veut pas 🙂
C’est vraiment triste. Il est difficile de trouver de vrais blogs de voyageurs actuellement, je veux dire ceux tenus par les baroudeurs qui ne pensent qu’à partager simplement leur expérience. Mais d’un côté, il faut aussi de l’argent pour pouvoir voyager comme ça. Il faut donc bien faire l’équilibre entre sponsoring et naturel.
Bonjour Fabrice,
Je tombe sur ton article qui date un peu… mais qui fait beaucoup de bien.
J’aime voyager, ces dernières années j’ai cherché beaucoup d’infos et d’inspirations sur les blogs voyage… mais là ce n’est plus possible, je jette l’éponge. Le blogging voyage monétisé devient une foire marketing plutôt médiocre où tout se ressemble, des thématiques aux conseils et même jusqu’au style des photos… les textes ont beaucoup moins d’intérêt qu’il y a quelques années car les mots-clefs à caser sont plus importants que les infos… et s’il faut éplucher les 30 premières pages de Google pour trouver LE blog encore sincère et pas trop commercial, pfff j’en ai plus le courage honnêtement.
Le monde des blogs voyage « pro » m’inspire aujourd’hui de l’ennui et de la lassitude. J’ai un peu l’impression que c’est l’histoire de « la poule aux oeufs d’or »…
Enfin, je ne veux pas paraître trop pessimiste mais c’est mon ressenti 😉
Simon
Bonjour,
Je tombe aussi sur ce vieil article et je m’y reconnais bien dedans. Au final j’ai decidé de partager mon temps entre voyage et travail. Cela me permet de pleinement profiter du voyage sans bloguer (seulement en rentrant).
Je suis également d’accord avec toi concernant le contenu qui se ressemble de plus en plus sur les blogs voyage. (Et je pense en faire partie malheureusement). Il est vrai que la course à monétisation des blogs n’aide pas les faire s’enrichir. Cependant, je reviens du salon etourisme qui a eu lieu a Pau et je me pose pas mal de questions. Je pense u’il fzut se recentrer sur les basiques. Travailler le contenu, trouver une identite visuelle et limiter sa présence sur les reseaux sociaux pour ne garder que les essentiels. Bref, ne jette pas l’eponge! C’est peut etre l’occasion de de ré inventer !