Ce que je déteste dans le voyage sac à dos
128Depuis 15 ans, j’ai toujours voyagé en backpacking ou en sac à dos si vous voulez. Et même si j’aime cela, il y a des côtés qui me tapent sur les nerfs parfois. Et même de plus en plus sans doute.
Je suis sûr qu’il en est de même pour vous ! On parie ?
Ces éternelles questions qui reviennent sans cesse lorsque vous voyager en sac à dos.
A chaque nouveau lieu, à chaque rencontre, les mêmes questions reviennent. C’est surtout vrai lorsque vous arrivez dans une nouvelle guest-house remplie d’autres backpackers.
Grosso-modo, les questions sont dans l’ordre:
- « Tu viens d’où ? »
- « Tu vas où ensuite ? »
- « Tu voyages combien de temps ? »
- « Tu voyages seul ? »
- « Tu es de quel pays » NDLR, si jamais on n’a pas encore deviné avec mon accent, que cela soit en espagnol ou en anglais !
Notez que la question sur le prénom arrive ensuite.
Alors, oui, je sais que ces questions sont un moyen simple pour établir le contact. Mais à la longue…Imaginez, vous bougez souvent, et tous les deux jours au moins, vous y avez droit de la part de plusieurs personnes à la suite.
Cela m’avait particulièrement marqué en 2009 après 6 mois de backapacking en Asie du Sud-Est. J’avais presque tendance à être un peu asocial. Je n’ose pas imaginer si vous faites un tour du monde de plusieurs années…Cela doit vraiment être soulant !
Certes, moi-même, quand je suis fatigué, je fais de même. Mais, d’autres fois, il m’arrive de vouloir éviter ces questions et de commencer par une question portant sur la culture du pays, un livre ou un autre fait. J’évite aussi de poser la traditionnelle question « tu bosses dans quoi ? » ou « tu bossais dans quoi ? », autre variante pour ceux qui sont partis pour changer de vie.
Depuis quelques temps, une autre question arrive parfois venant du sexe féminin : « tu veux des enfants ? ». Mince, il va falloir que je me prépare une réponse. J’hésite entre la formule rapide-vraie-sans-histoire ou celle rapide-provocatrice-débat. Vous préférez laquelle ?
Ces questions viennent aussi de locaux, du moins pour ceux qui parlent un minimum l’anglais, le français, enfin bref, pour ceux qui peuvent communiquer. C’est à peu près les mêmes questions avec en plus les suivantes : « tu n’es pas marié ? », « tu travailles dans quoi ? » etc.
Les dortoirs
Je voyage de moins en moins dans les dortoirs. C’est un choix, car j’ai plus de moyens maintenant qu’il y a 10 ans. Ensuite, question d’âge sans doute, cela me lasse.
Cela dit, les dortoirs sont souvent un incontournable des voyages sac à dos. Or, vous y dormez mal (ne pas oublier ses boules Quies), il y a le bruit et les odeurs, sans parler de l’intimité. Il m’arrive parfois d’avoir des envies de meurtres, du genre quand un couple fait son sac à cinq heures du matin (mais pourquoi pas la veille !) toutes lumières allumées et en parlant fort. Avouez qu’il y a de quoi être énervé, non ? Autre cas classique : une bande d’Anglaises ivres mortes qui rentrent à 5 heures du mat. C’est peut-être un cliché, mais le cliché, j’ai pris sa réalité dans la face, ou plutôt dans les oreilles plusieurs fois !
De plus, au niveau sécurité, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux…Quand je vois que certains laissent leur Ipad sur leur lit, la bêtise m’étonne toujours.
Un dortoir de quatre, passe encore, mais lorsque vous avez des dortoirs de 20 comme dans certaines usines à backapkers en Asie ou en Amérique du Sud, c’est too much. L’enfer peut être proche. Apocalypse Now, vous avez dit ?
Pourtant, les dortoirs ont leurs avantages. Dans certains pays chers, c’est un très bon moyen pour économiser lors d’un voyage sac à dos. Et puis, surtout, c’est vraiment le must pour nouer des relations facilement.
Les longs voyages en bus
Sans doute le moyen de transport le plus utilisé durant un voyage en sac à dos. J’ai de plus en plus de mal à faire 12 heures de bus d’affilée. Même dans un bus confortable comme vous pouvez en trouver au Pérou, au Chili ou en Argentine.
L’intérêt du bus, c’est que vous voyez du paysage, c’est à peu près tout. Ah oui, c’est moins cher également. Alors, oui, vous pouvez en profiter pour lire. Pour écrire, c’est parfois impossible avec les vibrations de la route. Tapez sur son netbook, ce n’est pas confortable et je ne le ferais pas dans beaucoup de pays au monde pour une question de sécurité. (lire mon guide sur la sécurité en voyage). Je préfère largement le train, mais ce mode de transport est rare.
A vrai dire, mis à part le train, je préfère deux moyens de transport aux antipodes l’un de l’autre :
– un trajet à vélo ou à pied. Au moins, c’est physique, vous n’êtes pas dans un état comateux. Et puis, ce type de voyage est riche en rencontres.
– L’avion. Vous le savez, je suis blogueur pro. Et donc, je dois « bosser »un minimum. Or, l’avion me fait gagner du temps et de la fatigue, et donc des heures de travail.
Quand je pense que j’ai fait 20 heures de bus en Inde, assis sur une banquette en bois, serrés comme des sardines avec une fois une poule sur les genoux et le voisin qui vomissait…Je me demande comment j’ai fait ? Pourrais-je le refaire ? Pas si sûr…Et vous ?
Les rabatteurs et autres sangsues
Quand je pense à cela, c’est à l’Inde que je pense toujours. Les Indiens sont à mon avis les champions du monde toutes catégories. Dans la moindre ville, dès que vous descendez du bus, une horde de rabatteurs fondent sur vous et vous entourent. Vous êtes fatigué après 12 heures de bus, il fait chaud, vous êtes chargé, tout le monde parle en même temps, à votre avis, quelle est votre réaction ?
Pas très bonne. J’avoue que je ne m’aime pas trop dans ces moments-là, je peux être méchant, voire limite violent dans mes propos.
Parfois, la curée commence même dans le bus ! Ma technique : j’attends que tout le monde descende du bus et aille au casse pipe. Puis, je me faufile discrètement pour m’éloigner du bus à l’écart de l’agitation.
Une fois que la bataille est terminée, je peux enfin m’adresser à un tuk-tuk solitaire et déprimé n’ayant pas attrapé un client. La négociation sera plus facile.
Voyage en sac à dos : les rencontres éphémères
Ce qu’il y a de chouette en voyage, c’est que des relations fortes peuvent se nouer rapidement, en amitié comme en amour.
Vivre des choses parfois fortes, cela rapproche. Le problème, c’est que ces relations sont très souvent éphémères. Il faut à un moment ou à un autre se séparer. C’est ainsi. Et vous savez qu’il y a très peu de chances pour que vous revoyiez un jour cette personne.
Personnellement, des rencontres en voyage sont devenues des amis et je suis régulièrement en contact (et pas seulement virtuellement) avec eux, mais ce sont vraiment des exceptions.
Oui, c’est assez triste. Après un certain temps, on s’habitue plus ou moins, enfin, jamais complètement pour ma part. Vous avez le même ressenti ?
L’aspect mouton en déplacement
L’être humain a toujours tendance à se regrouper avec ses congénères les plus proches. C’est un trait qui se retrouve aussi parmi les voyageurs « indépendants », voyage en sac à dos ou pas. Chaque ville d’Asie par exemple a son quartier routard : Ko San Road à Bangkok, Thamel à Katmandou, Boeng Kak à Pnhom Penh, etc.
On peut partir voyager en sac à dos à l’autre bout du monde, fuir les Club med et autres « all inclusive » pour se retrouver malgré tout entre nous et rencontrer son voisin. Oui, j’ai déjà vu cela J. Il y a comme une contradiction, non ?
J’en suis aussi victime. Il m’arrive aussi parfois de vouloir retrouver mes congénères. Cela arrive surtout dans des moments de solitude. Car même si les rencontres en voyage avec la population, c’est chouette, il arrive que l’envie de partager son ressenti avec des personnes culturellement proches se fasse sentir.
Et puis, d’une façon générale, avec la fatigue d’un voyage en sac à dos, on a plus tendance à rechercher la facilité.
N’est-ce pas aussi votre cas ?
L’irrespect de certains voyageurs
Je suis toujours surpris par le manque de respect de certains envers la population locale. A croire que certains ont laissé leur cerveau chez eux. En fait, pardon, c’est plus qu’une croyance, c’est une certitude. Certaines jeunes femmes arrivent dans des pays musulmans ou traditionnels, habillées comme chez elles : débardeur, jupe ou short. Pour un peu, elles se mettraient en string sur la plage. Dire que parfois je peux trouver certaines d’elles sexy, je n’ose imaginer ce qu’il en est de l’Indien moyen frustré au possible.
Certains couples s’embrassent dans la rue alors que cela ne se fait pas dans le pays, certains « jouent » avec une statue de Bouddha, d’autres touchent la tête d’enfants ou montrent du doigt alors que cela ne se fait pas en Asie. C’est juste quelques exemples.
Et puis, il y a aussi tous ces jeunes venus se défoncer la tête pour presque rien, le prix d’un billet d’avion en l’occurrence. Bières pas cher, drogues, champignons, certains, notamment en Asie du Sud-Est, font la tournée des paradis artificiels en sac à dos. Veng Vieng au Laos est sans doute le pire, j’en parlais dans cet article.
Le pire que j’ai vu ? Sans doute un rapport sexuel entre deux mecs dans un dortoir. Oui, vous avez bien lu. J’ai halluciné devant tant d’irrespect. La prochaine fois, je me pointe juste à coté et leur balance un seau d’eau. J’ai le droit, non ?
Je crois que j’ai fait le tour. Qu’en pensez-vous ? Y-a-t-il des côtés aussi que vous n’aimez pas ou plus dans le voyage sac à dos ?
Très bon article! je me retrouve tout à fait dedans! mais tous ces aspects négatifs sont bien loin d’être suffisant pour me faire arrêter de voyager en sac à dos! et puis à la longue on a chacun nos petites techniques pour éviter ces petits désagréments!! et tu partages les tiennes avec nous! Merci
PS: le seau d’eau, on peut aussi l’appliquer aux anglaises bourrées à 5h du mat dans un dortoir non? 🙂
Salut à tous les voyageurs !
Le voyage façon « Routard » est, à mon sens, la plus belle façon de voyager: on fait ce que l’on veut, quand on le veut, sans être obligé de suivre un groupe.
Cela permet de sortir des routes touristiques, de voir un pays « authentique »
Et pour ce qui est de voyager seul: j’ai constaté que cela permettait d’entrer en contact encore + facilement avec la population local et les autres voyageurs!
Mais c’est vrai que cela comporte des contraintes, c’est certains ( n’est-ce pas Fabrice ?!)
Mais tout est très vite remplacé par tous les avantages!!
Si vous êtes tentés pour voir des photos de mes voyages en sac à dos, c’est par içi!:
Bon voyage à tous!!!
Je suis d’accord pour le voyage en indépendant, mais il me semble que tu assimiles voyage routard et voyage en indépendant, c’est un peu différent.
Tu peux voyager en indépendant sac à dos sans forcément voyager le moins cher possible.
Chacun sa route, chacun son chemin ! en bus ou en train, en indépendant ou en routard, qu’importe ! Voyager le moins cher : ce n’est pas forcément très équitable !
C’est bien franco-français ce besoin de mettre les gens dans des boîtes. Voyager c’est d’abord aller vers les autres.
Entièrement d’accord Henri 🙂
pourtant t’es francais 🙂 Tu rales, ca aussi c’est bien Francais … les raleries et cette agressivité presque constante 🙂
Sinon j’ai trouve l’article trés francais aussi, je n’ai jamais eu cet violence envers les rabatteurs ni négativité malgré la fatigue au contraire aprés 3 jours de voyage en avion/escale (je suis trés nule en organisation LOL) nous sommes arrivés a Bali a l’aeroport je blaguais avec les rabateur leur donnant MON prix pour le trajet : mon joli sourire 😀 J’ai fini pas discuter un peu avec eux et j’ai trouver un un peu moins gourmand que les autres 🙂
Pour les dortoires pareil je sais déja que c’est un lieu commun donc je m’attend a un peu de tout et si je dort mal une nuit je dormirais mieux la prochaine .. et puis si les autres sont irrespecteux c’est domage mais je ne suis responsable que de moi alors chacun sa route chacun son chemin …
Moi ce qui me gonfle le plus c’est de faire le yoyo avec mon poids en voyage, perdre 10 Kilos en Inde, prendre du gras en Australie, reperdre 8 Kg en Chine…
Sérieux, tu arrives à faire des variations de 10 kg en voyage! C’est énorme!
Moi, c’est 3, 4 kilos. Comment tu expliques cela?
Je te sens un peu désabusé dans les voyages… ou peut etre est-ce l’expérience? En tout cas j’espère que tu continue de profiter de tes voyages 😉
Non non, j’aime toujours autant, c’est juste l’angle de l’article Martin:-)
OK 😉 J’ai lu un article sur les flashpackers, je pense que tu te reconnaitra tout comme moi dans la description 😉
Tu as cité pas mal de choses qui m’agacent également.
Si l’on aimait tout ça ce serai bien hypocrite. Alors désabusé ? Je pense que ce n’est qu’un constat bien réel des désagréments du voyage. Mais peut-être que Martin être un mouton en voyage à qui on pose 40 fois les mêmes questions, dormir dans des dortoirs où le respect n’est pas toujours de mise, les longs voyage en bus de 15h souvent peu confortable et les rabatteurs qui viennent jusqu’à te chopper ton bras pour te vendre quelque chose ?
D’ailleurs j’ai écrit un article sur le même sujet : http://www.travelplugin.com/12-raisons-detester-voyage/
Cela complètera ta liste à merveille, car dés choses difficiles à vivre en voyage, il y en a autant que dans la vie courante.
Au vu de certains commentaires, (Bushmaster)je me demande s’il n’y a pas de malentendu.
Tout d’abord, j’ai pris le parti de faire un article selon un certain angle critique.
Ensuite, je ne critique ici qu’une certaine forme du voyage.
Voyager n’est pas synonyme de voyage à sac à dos le plus cheap possible.
Je pense aussi que si ces aspects du voyage ne dérangent pas à un moment donné, c’est faire preuve d’hypocrisie.
Je sais ce que c’est Haydée. C’est comme quand tu es malade et que 50 000 personnes te posent la même question « tu vas mieux », mais après qu’on pose parfois la même question en voyage ne me pose pas de problème. Parfois je suis lassé d’expliquer mon job aux gens incrédules (blogueur, entrepreneur) mais ca passe vite.
Pour le reste, je me définirai comme un backpacker argenté. Je ne roule pas sur l’or, j’aime bien voyager cheap, mais je suis prêt à mettre quelques $ en plus pour un peu de confort (exemple: chambre perso au lieu de dortoir, ou taxi au lieu de marche à pied sous la mousson pour économiser 2$). Le voyage c’est comme tout, il y a du bon et du moins bon, mais beaucoup de choses est affaire de choix
A bientôt 😉
Je rejoins le commentaire de Martin. Où alors c’est une certaine forme de fatigue, d’ailleurs le mot « fatigue » apparait 4 fois dans l’article. C’est révélateur, non?
Est-ce que voyager en sac a dos est devenu une sorte de routine pour toi?
Alors, je pense qu’il faut distinguer voyage et voyage à sac à dos.
Pour ce dernier, il est vrai que je commence à me fatiguer de cela. Je crois qu’en effet cela se sent dans l’article:-)
Cela fait longtemps que je fais ce type de voyage et à la longue, cela devient une forme de routine.
Comme je le disais dans un récent article, j’ai envie de pratiquer plus d’autres formes de voyage: couchsurfing, wwoofing, louer un appart,
voyager à vélo ou à pied, des formes de voyage plus près de la nature.
Il faut dire aussi , que comme je bosse en même temps, le faire dans des hôtels budgets, c’est pas évident parfois…
Et toi, tu apprécies ce type de voyage? Tes 2 ans de voyage t’on suffit?
Oui j’apprécie le backpacking car j’aime rester longtemps dans un même lieu, et c’est la façon de voyager la moins cher que j’ai trouvé.
Même si sur la fin j’ai trouvé que c’était très fatiguant, plus ou moins pour les raisons que tu cites.
Je suiis rentré en France d’une part par fatigue mais aussi parce que j’avais le sentiment que je n’en aurais jamais assez et que c’était une quête sans fin. J’avais le sentiment de voyager pour voyager et je trouvais que ça n’avais pas de sens.
J’aurais pu continuer mais me forcer n’aurait pas été une bonne idée.
C’était mon premier voyage en tant que tel, c’était peut-être trop long pour une première je ne sais pas.
Depuis un mois que je suis rentré, ça me manque parfois mais bon, c’est quelque chose que je voulais faire donc pas de regret à ce niveau, Et puis, je ferais d’autres voyages!
je rejoins Martin également ,et moi aussi elles m’agacent,mais cela va avec les voyages a petit budget,et c’est pas demain que cela va changer.
Bonjour,
j’ai 61 ans , je viens de faire ma demande pour mon 18 eme passeport a l ‘ambassade francaise de Paramaribo (la version grand voyageur bien sur) et je viens d’acheter dans une boutique chinoise mon Nieme sac a dos car je pars dans quelques jours en Colombie , au Venezuela et probablement Panama. Et tenez vous bien; je repars en bus !! non pas parce que je suis n voyageur a petit budget mais simplement parceque j’ai envie de me retrouver au contact des vrais habitants de ce monde.
J’ai voyage en bateau, en avion et meme a cheval puisque j’ai traverse la Patagonie, l’Argentine et une grand partie du Bresil avec ce moyen de locomotion. Donc j’ai le sentiment de savoir de quoi je parle .
Je viens de lire cet article et a mon humble avis il faut que vous arretiez de voyager immediatement car vous etes devenu un individu desabuse, aigri et vous avez probablement perdu quelque part le vrai sens du voyage. Voyager c’est aller vers autrui avoir la possibilite de comprendre qui sont les autres.
Toutes les raisons que vos donnez contre le voyage style sac a dos sont en fait des raisons pour le voyage sac a dos. Lorsque je voyage pour mes affaires proffessionelles (he oui je ne suis pas un hyppy cra-cra) je suis dans l’avion et je me retrouve en deux temps trois mouvements dans un hotel refletant une certaine vision d’une modernite codiffiee, je me retrouve seul et deprime. Lorsque je voyage en bus ou en taxi brousse au milieu des poules et des grosses mamas maflues qui commence a me poser ces fameuses questions je retrouve mon lien avec l’humanite que j’aime. Donc si j’etais vous j’economiserai mes sous en restant a Villeneuve la Garenne dans mon pavillon et je reflechirai a comment retouver mon humanite et perdre mon arrogance et mepris vis a vis d’autrui.
A ciao sur les routes du monde….
Tout d’abord, je crois qu’il y a un malentendu. Ici, je ne critique pas le faite de voyager, mais une certaine façon de voyager, du moins
ses aspects négatifs. Car, comme toute chose dans la vie, il y en a, surtout après une certaine période.
Si vous relisez l’article, je dis que j’aimerais rester plus longtemps au même endroit, voyager en vélo, à pied, etc.
Voyager au contact des autres, ce n’est pas seulement le duo bus-guest-house, heureusement!
Au vu du ton de votre réponse, on pourrait y trouver une certaine arrogance vous ne trouvez pas?
N’y a-t-il pas une pointe de mépris dans votre réponse? Ce que je vous me reprochez?
Vous semblez faire partie de ces voyageurs pour qui le vrai voyager=voyager le plus cheap possible.
Une erreur à mon avis.
De plus, ce n’est pas une forme de pensée très tolérante.
J’espère que vous allez être d’accord pour continuer la discussion:-)
J’aime bien certains de vos points de vue, et suis assez d’accord, sauf pour juger Fabrice. On a tous des besoins et des modes de voyage différents. Perso, je vais peu dans les auberges jeunesse. Ok, j’ai la chance de voyager avec mon conjoint. Je me rends compte finalement que souvent, une chambre privée est à peine plus chère que si on allait en dortoir. Les rencontres avec mes semblables me satisfont rarement. Je trouve que beaucoup de touristes sont snobs (le suis-je peut-être moi même…)
Je préfère nettement les rencontres avec les locaux, faire de courtes distances dans les transports en commun, et BEAUCOUP marcher. Et manger dans les boui-bouis, et dormir dans les petits hôtels ou guesthouse « non cotés ». D’ailleurs, on consulte très rarement les guides de voyage de tout genre. On se fie à notre instinct, et on se fait pousser par le vent. On manque sans doute souvent « les incontournables », mais en fait, ils ne sont pas MES incontournables. Allez maintenant, bon vent et soyons heureux de ce qu’on fait, car c’est ce qui compte dans le fond !
Si tu voyages en couples, les dortoirs ont moins d’intérêt en effet.
Le prix est identique alors à une chambre privée. Et tu as l’intimité en plus.Cela évite des ébats entre couple dans un dortoir, qui sont un manque de respect.
Bon, la chose est quand même rare certes, mais cela existe.
salut a tous,
c’est vrai que les questions sont assez récurrentes, quelque soit la langue mais on arrive toujours a dévier la conversation. J’ai traversé l’europe en marchant et il m’est arrivé de me répéter tout les 20m ou presque mais ça fait partit du jeu 😉
Coté dortoir, je n’ai eu l’occasion d’y séjourner que 4 fois et j’ai toujours eu de la chance, j’étais avec des gens discret et respectueux, Le reste du temps, vive la tente ou les locaux qui apres les fameuses questions rituelles nous accueillaient à un détail près : leur première question était toujours « etes vous perdu? vous etes loin de la route, on vous appelle un taxi ou on vous emmene »
Pour les bus, idem je n’en ai pris qu’au venezuela pour aller de Puerto ordaz a manaus au bresil, et franchement ils ont des bus avec des fauteuils hyperconfortables et l’eau fraiche a volonté, rien a voir avec nos bus eurolines pourris. Cepandant je ne le referai pas car j’ai vu des paysages splendides et j’ai regreté de ne pas les parcourir a pieds. Du cou, je n’ai jamais eu à faire aux rabatteur ni a l’effet mouton puisque j’étais toujours hors lieux touristiques et je compte bien continuer. Je te rejoint pour les rencontre ephémères, mais qui sont hyper enrichissantes et avec un peu de bol certain vous accompagne pour un bout de temps (mon copain rencontré en route m’a accompagné pendant un peu plus d’un an).
En gros, ça fait 2 ans que je sus sur les routes et j’ai décidé de me poser qqes mois en guyane, ça reste « dans le voyage » tout en étant un peu chez nous et ça me fait reprendre conscience que le voyage est une source de richesse énorme (pas budgétaire ok) et qu’a force d’etre dedans je ne me rendais plus compte de la chance que j’ai de pouvoir le vivre a fond selon mes envies.
Pour finir, je repond plus perso a Bushmaster, je prépare mon futur voyage, Voyager en amerique du sud a cheval et je trouve epu d’info pour les pays autres que l’argentine alors je suis preneuse de tout bon conseils 😉
Salut Sandrine,
Si tu voyages à pied, (peut-être la meilleur façon de voyager?), tu échappes à beaucoup de ces cotés négatifs: tu es plus en contact avec la population, tu évites les lieux touristiques, les hostals, les bus etc.
Faudrait que je m’y mette un de ces 4:-)
Cela fait 2 ans que tu voyages surtout à pied?
ouh la la…. j’aime bien vos arguments concernant les voyages en bus avec les locaux…. mais je vous trouve un peu agressif à l’encontre des propos des autres. Chacun a le droit d’aimer, de ne pas aimer, de préférer…. chaque être humain est différent… donc inutile de prendre les autres « de haut »…. sans rancune ! super votre voyage Amérique du Sud….
Hé ben Fabrice? Petit coup de lassitude ^^ ?
Je suis d’accord avec une partie de l’article (en particulier en ce qui concerne la logistique, et encore plus en particulier en ce qui concerne les anglaises bourrées et les dortoirs puants).
Pour les rabatteurs j’ai pas trop ce problème puisque je voyage surtout dans le monde occidental.
Pour les éternelles questions, ça m’avait franchement soulé en Suède, où les gens étaient hyper curieux. Depuis, j’ai des réponses types qui font 2 phrases, et après j’enchaîne sur autre chose. Ou alors parfois, quand j’en ai vraiment marre, je raconte n’importe quoi 🙂
Sinon les rencontres éphémères ne me déplaisent pas : tu vis un truc intense avec quelqu’un pendant 2/3 jours, ça reste en mémoire. Et que tu revois la personne ou pas, tu sais qu’elle gardera elle aussi un bon souvenir de votre rencontre.
Et puis jusqu’ici, les gens que j’ai voulu revoir j’ai toujours réussi à le faire 🙂
Moi, j’évite, j’essaye de parler d’autres choses ou de poser une question qui n’a rien à voir.
Les relations éphémères ne me dérangement pas non plus au contraire, par contre une vie fait seulement de cela oui.
J’ai peut-être mal fait passer le message dans l’article?
Tout à fait vrai, même si on aime bien ce type de voyage (moi la première), on aimerait parfois que les choses soient plus simples et c’est souvent le budget (ou plutôt le manque de budget) qui nous oblige à voyager ainsi. Ben oui ! Faut pas me dire que si on devenait tous millionnaires demain on continuerai à voyager en bus et à dormir dans des dortoirs non ?
Je discutais il y a quelques mois avec des français d’une soixantaine d’années à Kandy (Sri Lanka) et ils me disaient qu’ils aimaient toujours voyager en « backpacker » mais qu’il cherchaient un peu plus de confort qu’il y a 30 ans (normal non ?). Je dois dire que je suis restée assez admirative car je me suis demandée quelle serait ma façon de voyager dans 30 ans ?… Avec plus de fatigue, moins de patience, plus d’argent…
Bref, sinon, cet article me rappelle 2 anecdotes :
la 1ère se passe à Rome en Septembre dernier où nous avons aussi eu affaire à une petite bande d’anglo-saxons (tiens encore eux ?… :x) qui est rentrée bourrée à 1h du mat en ne montrant aucun respect (portes qui claquent, cris et chants dans les couloirs, musique à tu-tête dans la chambre…) et qui a finalement trouvé moyen d’arrêter ce vacarme en se dispersant à travers les salles de bains de l’étage et la chambre pour s’adonner à une certaine forme de sport aussi bruyante (si vous voyez ce que je veux dire). Et le pire, c’est que nous n’étions même pas dans une auberge de jeunesse mais dans une Guest House !!
la deuxième se trouve sur certains forums de voyage où l’on peut lire ceci : « qui peut m’indiquer une plage où faire du naturisme en Thaïlande svp ? » Je suis indignée de lire de tels propos ! Comment les gens en sont arrivé à un tel point de négligence, de manque d’information et de je-m’en-foutisme ?!!
PS : Je ne connais pas encore l’Inde mais pour l’histoire des rabatteurs et autres sangsues, le Maroc reste pas mal aussi…
Tu peux voyager backpacker et ne pas aller dans les dortoirs:-)
Parfois, pour certains voyageur, voyager=voyager le plus cheap possible.
Curieuse conception non?
La Thaïlande est assez extrême dans le sens où le tourisme représente une grande part de son économie.
Beaucoup d’occidentaux, donc certains veulent faire ce qu’ils peuvent faire chez eux..
Et certains thaïlandais laissent faire…
Sinon, oui, le Maroc est pas mal non plus!
J’ai vraiment l’impression que ton envie de voyage et de découverte est dépassée.
Argumenter sur les petits désagréments des dortoirs, les longs trajets, les questions habituelles, les techniques commerciales et le phénomène de regroupement ne me semble pas sérieux.
Oui, les rencontres sont éphémères, mais j’ai reçu récemment une personne rencontrée en Géorgie et en Iran… Les liens établis pour ces brèves périodes ne se dissipent pas quand des personnes voient que vous vous intéressez non seulement aux paysages et aux monuments, mais aussi à la culture, qui varie de la cuisine aux œuvres littéraires où artistiques.
J’ai toujours préféré le bus, car permet ces échanges improbables.
Alors, un coup de déprime, où est-il temps de rentrer ?
Ce n’est pas mon envie de voyage qui est dépassée, mais ce type de voyage plutôt.
Voyage ne veut pas dire voyage sac à dos forcément 🙂
Cela fait longtemps que je fais ce type de voyage et là, j’ai plus envie de faire d’autres formes de voyage: à pied, woofing, rester plus longtemps dans des lieux, ce que je fais déjà en fait.
Tu vois ce que je veux dire?
Pour les rencontres éphémères, bien qu’elles soient agréables, à mon sens, elles ne peuvent remplacer des relations construites dans le temps.
Je dirais que celles-si sont peut-être plus importantes. Du moins, tu peux te passer des premières, mais pour les secondes, c’est plus problématique je trouve.
En fait, le mieux et d’avoir les deux:-)
Tout à fait d’accord.
La différence entre la boulimie et la gastronomie en somme.
Bonjour Fabrice. Qu’appelle tu voyage sac à dos exactement ? Tu dis vouloir expérimenter d’autre formes de voyages que tu cite mais personnellement je classe moi-même ces autres formes de voyages dans le voyage sac à dos 😉 c’est-à-dire à pied plusieurs mois dans le même pays via le camping sauvage et le couchsurfing en ce qui me concerne. J’appelle cela aussi voyage type backpacker sans pour autant aller une seule fois dans les AJ (que je n’aime pas du tout soit dit en passant). Donc j’ai un peu de mal à suivre ton raisonnement ^^
Oui en fait, j’appel « voyage sac à dos » le classique « bus-AJ/hôtels » surtout.
Pour moi, voyager à pied ou à vélo, c’est autre chose.
j’ai 51ans; je ne dors pas dans les dortoirs mais dans les petits hotels routards qu’on trouve partout.
la question qui m’amuse ou m’agace (ça dépend des moments) mais exige toujours une réponse est « pourquoi ton mari te laisse voyager seule? »!!!!
j’évite d’expliquer que je suis divorcée sous peine d’avoir immédiatement une proposition de mariage!!! et même en inventant que mon « mari » travaille dans la capitale du pays concerné, je n’évite pas toujours la proposition de « deuxième bureau ».
avez vous la réponse parfaite?
Une réponse qui fonctionne: parlez du récent décès de votre mari où de votre femme.
En effet, ce genre de réponse, cela calme:-)
Merci pour ton article Fabrice, ça fait plaisir de te lire quand tu te poses de telles questions et que tu t’impliques à l’intérieur.
Plus je lis de blogs de voyage, moins je suis pour le style sac à dos. Je ne sais pas, mais il me semble que cela reste de la consommation sans implications qui finit par monter à la tête de certains.
Je suis plus pour un voyage très lent, se poser quelques mois à chaque endroit, s’y intégrer la moindre, y travailler et s’imprégner de la culture. Ca évite peut-être la majorité des problèmes que tu cites dans ton article… Du style woofing plusieurs mois, implication dans une association surplace voir même projets persos… Mais bon, ce n’est pas vraiment compatible avec ton travail !
Qu’en penses-tu ?
Je suis assez d’accord avec toi, voyager de cette façon sur le long terme conduit presque tout le monde à la sensation de se sentir spectateur.
Beaucoup ont envie de s’impliquer dans quelque chose. Moi, ce fut mon blog pour aider les gens à voyager plus.
Cela me permet de rester plus au même endroit, ici en Amérique du Sud.
Pour d’autres, c’est du volontariat etc.
Pour ma part, j’aimerais faire du woofing et autres, mais je ne peux le faire que sur une petite période malheureusement.
Donc, c’est une forme de voyage que tu aimerais vraiment faire? Woofing etc? Tu peux en faire partout, ce n’est pas ce qui manque;-)
Coucou Fabrice,
Je ne pense pas, comme disent certains, que ton envie de voyage et de découverte soit dépassée. Le voyage en sac à dos à ses bons et ses mauvais côtés. Et pas besoin d’avoir « baroudé » pendant 10 ans pour les ressentir…
On est parfois fatigué et c’est normal, ce n’est pas pour autant que l’on est blasé ! 😉
Bonjour Camille,
Ah tu me rassures:-)
Dans le même genre, on peut aimer la France, et pourtant critiquer certains de ses aspects, ce n’est pas incompatible:-)
Salut Fabrice,
Il est rassurant de constater que même après 15 années à barouder on perde toujours patience de temps à autre !
J’ai aussi écrit sur le sujet il y a peu :
et je me sens concerné par le commentaire de Bushmaster.
Dénoncer la débauche et les faiseurs de troubles en auberge me semble au contraire tout ce qu’il y a de plus humaniste !
Reconnaitre des réalités n’empêche en aucun cas d’apprécier le voyage et les gens. Heureusement.
Les séparations, ça ce n’est jamais marrant en effet. A moins que ce ne soit se séparer du ronfleur qui t’as pourrie la nuit 🙂
Salut Bertrand,
Je pense que Bushmaster n’a pas compris le sens de cet article qui est volontairement parti pris sur un angle particulier.
Depuis 3 ans sur ce blog, j’ai parlé beaucoup de l’intérêt de cette forme de voyage. J’ai aussi le droit de parler de ses aspects négatifs
tout de même:-)
On peut aimer une chose, et critiquer certains de ses aspects négatifs:-)
Super article Fabrice, je me retrouve dans tes descriptions surtout après mon voyage sac à dos en Thailande.
Le plus dur reste clairement les transports, les heures de bus sont horribles surtout que comme j’ai un peu le mal des transports je ne peux rien faire d’autre que écouter de la musique ou un livre audio.
Après j’ai abandonné les dortoirs depuis longtemps après une mauvaise expérience à Londres: irrespect, vol et une semaine sans dormir.
Voyager c’est bien, je pars souvent dans l’esprit de découverte et tout, mais c’est toujours bien d’avoir un petit confort, un petit cocon dans lequel se réfugier après une grosse journée.
En tout cas j’ai bien rigolé avec tes anecdotes, j’ai vécu des faits similaires dont notamment un couple en plein ébat dans un dortoir de 12 personnes :/
Une semaine sans dormir dans un dortoir? En raison du bruit? Et les boules quiés? 🙂
Non, mais les ébats des couples dans un dortoir, cela me sidère. Je suis peut-être vieux jeu, mais quand même:-)
Oui une semaine avec un très mauvais sommeil car j’ai le sommeil léger et les bruits, mouvements du lit de l’autre en dessous qui ne tient pas en place quand il dort et la lumière qui s’allume tout le temps… En plus je ne tolère pas bien les boules quies car le bruit de mon coeur et le trop gros silence me gène, un calvaire ! J’ai quelques petits soucis d’hypersensibilité, surtout la nuit où mes sens sont très en alerte.
Sinon il parait que certains couples trouvent cela excitant de le faire public ou de risquer de se faire prendre, une sorte de fantasme visiblement. Chacun son délire mais c’est insupportable pour les non-voyeurs et ceux qui ne partagent pas cette vision.
Il est vrai que les dortoirs ne conviennent pas à tous: personnes qui ont le sommeil léger, hypersensibilité, sans parler de petits problèmes de santé pour certains.
Sinon, je veux bien croire que cela soit excitant, mais bon, c’est quand même un manque de respect:-)
Pour ma part, en ressenti assez ambivalent face et ton billet :
– Oui les touristes en short où ça n’est pas du tout approprié ça m’énerve. Et le mot est faible !!
– Les voyages en bus, là j’avoue être diagonalement opposé. Pour moi c’est l’essence même du voyage. J’ai horreur de voyager en avion et privilégie toujours les autres options. Voir mon article à ce sujet : http://onechai.fr/2013/06/le-maroc-en-bateau-sete-tanger/
– Les dortoirs, ça me convient très bien. Et ça n’est plus en raison du prix. Il y a 12 ans, je voyageais en Asie avec 5€ par jour car c’était un voyage d’un an et je n’avais pas plus. Maintenant je peux me permettre un budget beaucoup plus large mais je ne le fais pas vraiment car ça ne me plait pas. Alors certes je ne compte plus au moindre centime et peux me permettre des activités qui ne rentraient pas dans mon budget. Mais j’aime voyager simplement, au plus près des gens. Je n’aime pas m’isoler dans une buller de confort. Donc pour les auberges ou les déplacement, je reste dans la catégorie prix plancher.
Il n’y a pas de modèles de voyageurs, il y a des voyageurs. Il n’y a pas de vérités ni d’erreurs, il n’y a que des expériences. Chacun possède sa propre expérience, ses moments et chacun sont respectables. Je ne crois pas qu’il existe d’hypocrisie à moins tenir compte des aspects négatifs que de l’émerveillement. Je ne crois pas qu’il y existe du mérite à avoir voyager énormément, ni que cela apporte une expertise ni une autorité. Le voyage est un partage, un moment, une vie parfois. Certains voyagent sans se déplacer, d’autres se déplacent sans voyager. La seule constante est d’être vivant pour le faire. Fabrice, si les désagréments dont tu parles sont en effet réels, ne crois-tu pas qu’ils apportent une relativité au confort, qui du coup, le rend plus savoureux ? Il n’y a pas de Ying sans Yang, voilà pourquoi, sans doute, la vie possède ses aspects difficiles. Comme le dit Simone Veille : La mer n’est pas moins belle à nos yeux parce que nous savons que parfois des bateaux sombrent. Elle en est plus belle au contraire. Si elle modifiait le mouvement de ses vagues pour épargner un bateau, elle serait un être doué de discernement et de choix, et non pas ce fluide parfaitement obéissant à toutes les pressions extérieures. C’est cette parfaite obéissance qui est sa beauté.
Bon voyages mes chers amis !
Magnifique Stefan, j’adore ton commentaire. Merci.
« si les désagréments dont tu parles sont en effet réels, ne crois-tu pas qu’ils apportent une relativité au confort, qui du coup, le rend plus savoureux ? »
Je suis d’accord avec toi Stefan. En effet, on apprécie alors d’autant plus les bons côtés. C’est un peu comme lorsque tu ne fais qu’un voyage dans l’année, tu apprécies souvent plus ce voyage que quelqu’un qui est sur la route depuis des années.
Ce qui est rare a toujours plus de valeur non?
Merci pour ce commentaire rempli de sagesse:-)
salut Fabrice,
Pour les rabatteurs qui demandent tout le temps d’où tu viens, on avait trouvé une parade au proche-orient avec un copain australien. On répondait « Bangladesh ». Comme la plupart ne savaient pas où c’est ou étaient surpris de la réponse, on avait un peu de répit pour s’éclipser.
Depuis j’ai changé de méthode, je demande aux enfants de ne pas parler français entre eux et personne ne nous comprend quand on parle entre nous.
En vieillissant, je supporte de moins en moins de porter, tout simplement.
Fabrice, je trouve ça tout à fait normal… en murissant on évolue, on veut faire d’autres expériences, sans compter que physiquement, on ne peut pas avoir la même résistance qu’à 20 ans. 😉
J’ai aussi donné dans le backpacking et les bus (brésiliens). Maintenant, je me satisfais d’un hôtel de luxe, ce qui ne m’empêche pas d’avoir de vrais contacts. Le cœur s’ouvre toujours… si on le veut bien. 🙂
Oui et non.
Les hôtels de luxe vous offrent le confort et le service, mais génèrent une distance avec la population.
Allez, je te ramène chez toi ? Où habites-tu, au Hilton (Sofitel où autre). Bingo ! On gagne une barrière ! Toi le riche, vas manger tes œufs au bacon et tes toasts stérilisés dans ton hôtel ! Dormir dans tes draps à la naphtaline et regarder Fox News où CNN le soir !
Alors je préfère les pensions, les petits hôtels, le chauffeur de taxi qui veut gagner un peu d’argent, le conducteur de bus qui vous parlera d’un ami, le simple passager qui vous parlera de sa famille…
Eh ouI! Je peux te comprendre, tout n’est pas tout rose en effet, mais je ne changerais ce beat pour rien au monde. Pour contrer, je me paie des petits luxes, histoire d’oublier et ça marche 🙂
Cela peut être une solution en effet: ce payer parfois des petites pauses agréables:-)
Genre un petit hôtel de charme, tu as raison!
Je crois que le mieux est que tu reste chez toi
Pourquoi? Car je parle des cotés négatifs du voyage sac à dos que tout le monde connait.
Cela serait dommage Thomas, il faut avoir une vision ouverte et avoir du recul:-)
Je trouve ton billet très bien vu. On peut vouloir voyager, rencontrer des gens et avoir aussi envie d’être seul(e) dans sa chambre de en temps en temps, de ne pas se sentir obligé(e) de faire la même conversation tous les soirs ou simplement avoir envie d’avoir une chambre pour soi pour s’étaler ! Surtout quand on voyage au long cours.
Un exemple : j’ai beaucoup aimé alterner auberges de jeunesse et motels en Californie. J’ai passé des soirées très sympas dans une auberge de jeunesse de Monterey, avec des papys américains voyageurs, un octogénaire érudit et un Français, qui revenait d’Alaska, même si dans mon dortoir de huit, une fille mettait et enlevait ses couches sous mes yeux et qu’une autre piquait tout le temps ma serviette. Mais j’ai aussi apprécié mes soirées peinardes dans un motel/cabane de Big Sur, avec une connexion wifi, un grand lit et une salle de bain rien que pour moi. Ce qui ne m’empêchait pas de partager des bières au bar. 😉
Bref, l’un n’empêche pas l’autre, si on en a les moyens. Surtout, Il n’y a pas une seule façon de voyager.
Bonjour Marie!
Tiens, tu te souviens du nom de l’auberge de jeunesse à Monterey, j’y passe bientôt:-)?
Idem pour Big Sur:-)
Perso, avoir une chambre est plus facile pour moi pour bloguer, et puis parfois, j’ai envie d’être seul avec moi-même:-).
Oui, elle avait le nom original de Monterey Hostel. 😉 Pas mal située. Pancakes au petit déj. Grande pièce de vie. http://www.montereyhostel.org
Dans le coin, j’ai bien aimé Point lobos reserve et faire du vélo sur la côte.
A Big Sur, je ne me souviens plus du nom spontanément. Le coin est cher. Mais il y a plein de « cabanes-chalets-hôtels » ( à tous les prix) et des campings.
Une bonne adresse sur la côte, plus au sud, à Cambria. Petite auberge mignonne, proprio très sympa. http://bridgestreetinncambria.com
Bref, j’ai adoré tout ce coin de Cambria à Monterey.
PS: Je pars au Chili demain, je profite de tes posts sur le pays 😉
Super Marie, merci bien:-)
Faire la route LA- SF en voiture par la numéro 1 en 2 jours, c’est court non?
Bon voyage au Chili, j’ai adoré ce pays!
Très bon billet une nouvelle fois Fabrice ! Il est clair que voyager en sac à dos a des avantages comme des inconvénients et on ressent peut-être plus ces derniers avec l’âge et l’expérience.
Personnellement, c’est un mode de voyage que j’apprécie particulièrement mais à court terme sur quelques semaines. Dès que ça dépasse le mois, c’est clair que ça devient plus lourd !
C’est vrai qu’il y a la notion de temps de voyage Benjamin.
En un mois, tu n’as pas le temps de voir les côtés négatifs, par contre, après deux ans sur la route…
J’ai adoré ton article Fabrice et les commentaires étaient très intéressants également. Je comprend parfaitement ta lassitude et la fatigue de devoir se répéter souvent notamment ou de contrer les rabatteurs!
Cela fait partie du voyage malheureusement, il faut faire impasse des petits désagréments et ne pas en tenir compte.
Comparer à la France (métro, dodo, boulot) est une bonne façon de relativiser en général !
Ton article démontre que quelque soit le type de voyage auquel on s’adonne, il y a aussi des désagréments auxquels on n’échappe que très rarement. Je trouve ton article objectif et ressort pas mal de recommandations pour permettre aux futurs backpackers de ne pas être pris au dépourvu.
Je ne voyage pas sac au dos, mais j’ai quand même un sac à dos !
Ce que je veux dire par là, c’est qu’il est possible de voyager avec un sac à dos, en évitant de voyager comme un routard classique (en tout cas, l’image du routard qui ressort de ton article).
Il m’arrive d’avoir des périodes de quelques jours pendant lesquels je voyage avec mon sac à dos, où je vais de temps en temps dans des auberges de jeunesse, sur des sites touristiques… Mais ce n’est vraiment qu’une petite partie de mes voyages. Si je veux voir des européens, je vais en Europe, et si je veux voir des gringos, je vais aux states ! 95% de mes rencontres en voyage, je les fais avec des locaux, pas avec des touristes !
Mon truc, c’est de prendre des colocations pendant quelques semaines à quelques mois dans des villes importantes, et de faire des excursions autour (plutôt de l’insolite, ou du naturel car si c’est du touristique, je me lève à 5h du matin !). C’est plus long pour « faire » le pays comme on dit, mais bon, c’est quoi le plus important : revenir du Mexique en ayant vu tous les sites mayas du pays ou revenir du Mexique en sachant parler espagnol ? Et puis c’est moins cher, moins fatiguant ! On a un lit à soi, on peut cuisiner des aliments du marché, on a internet, pas besoin de prendre des transports tous les jours, on peut s’acheter un vélo…
Bref. Ce que je veux dire, c’est qu’on peut sortir des terres battues du routard tout en préférant le sac à dos à la valise 🙂
Voilà une bonne remarque Kalagan, on peut en effet avoir un sac à dos et pas voyager comme un backpacker classique:-)
Je m’approche plutôt de ta façon de voyager ces derniers temps: se poser à en endroit et profiter. Le colocation est assurément un bon plan à
à l’étranger. D’ailleurs, on parle peu de ce mode de logement je trouve.
C’est dommage, pour celui qui veut rester quelques mois dans une ville, c’est à mon avis le mode de logement le plus enrichissant! Et un des moins chers!
Tu trouves facilement des offres pour des petites périodes?
Sans lire les commentaires j’aurais pris l’article comme certains qui ressentent une fatigue dans ce genre de voyage pour ta part mais je comprends mieux ce que tu veux dire, mais chacun a sa façon de voyager et sa façon de voir les choses dans le voyage ! C’est peut-être ça qui lance le débat.
Un article très bien que beaucoup devraient lire !
UN très beau billet pour changer ! Un réel plaisir de te lire.
Voici un cliché que j’aime aussi particulièrement : http://stephplus.tumblr.com/post/54430927613/un-moment-devasion-un-voyage-la-tete-dans-les
Toi qui es un expert dans le domaine n’hésites pas à me commenter cette image 🙂
A bientôt !
Expert, je pense pas:-)
Mais belle image oui, j’aime beaucoup, bravo à toi!
j’adore la partie ou tu parais comme un mouton avec ton sac à dos , trop drôle!!! le faite de rechercher les autres voyageurs pour former un groupe, c’est l’un des trucs que je comprend pas trop comme si nous étions entourés de loup.
Je vais quand même mettre mon grain de sel parmi les nombreux commentaires!
Ben oui, après des années de voyages en sac-à-dos, il y a des moments où ça doit être fatiguant. Ca devient une routine qui a perdu de son sel. Etpuis on change, le voyage nous change, on vieillit, nos goûts changent aussi… et vient le moment de passer à autre chose.
Fabrice n’a pas perdu la flamme, il fait juste une variation sur le même thème.
Et toi Mélissa, tu te situes où par rapport à cela?
Comment voyages-tu en fait?
Oui, c’est cela, une variation sur le même thème. C’est la même chanson, mais la mélodie est un peu différente:-)
Superbe article Fabrice.
Je ne sais pas comment tu vas le prendre mais en le lisant, tu m’as rendu morte de rire. On dit toujours sur le moment, on n’apprécie pas toujours ce que l’on vit mais une fois passé on en rit en racontant ses anecdotes 🙂
Tu fais bien de rappeler l’irrespect de certains voyageurs c’est encore aujourd’hui malheureusement courant
Non pas de soucis, je le prends bien Rattana:-).
Et toi, quelle est ta façon de voyager? Plutôt sac à dos?
En Inde, J’étais dans la gare, en train d’attendre mon bus sur un banc, j’avais un leggings jusqu’aux mollets et une tunique locale. Puis soudain, je sens un vent frais sur mes mollets. Je m’en étonne car j’étais à New Delhi, en plein moi de juin, il faisait 50°C min. Bref, je me dis qu’il doit y avoir un peu de vent.
2 min plus tard, pareil. Je regarde en dessous du banc, un pauvre indien bien frustré était à 2mm de mes jambes, les yeux grands ouverts, en train de faire je ne sais quoi.
J’ai bondi, et crié sur lui. Il est parti en rigolant. D’ailleurs tout le monde rigolait dans la gare.
C’était mon pire souvenir de voyage 🙂
tu as oublié une question :
« vous n’avez pas peur ? » (suis femme solo) …..
et ça, c’est lassant aussi 😉
pour le reste, , comme j’ai commencé tard, je n’ai pas encore ce genre de ressenti. et puis je mixe : les bivouacs, les gites à dortoirs, les petites auberges, et la location (comme mes 6 mois au bénin, ou je me suis faite une « base » assez confortable).
amicalement
N’est ce pas simplement une question d’âge? Ou de moyens? On peut accepter certaines choses quand on a 20 ans et pas beaucoup d’argent, quand on prend de la bouteille et un peu de pouvoir d’achat tout change. Ceci est vrai en voyage, mais c’est aussi vrai dans la vie quotidienne. Qui a envie en prenant de la bouteille de vivre en colocation, prendre des bus bondés pour aller bosser, fréquenter des malpolis (c’est un euphémisme!) et être harceler au téléphone par des démarcheurs en tout genre? Pourquoi accepter en voyage ce qui nous exaspère en temps normal?
L’âge et les moyens font parties de l’équation, clairement.
Je crois que l’on devient surtout plus sensible au bruit il me semble non?
ben perso, j’ai pris de « la bouteille » (et du tour de taille) mais j’ai vu salement diminué mes revenus …. (retraite)
je me dis que j’ai encore la possibilité de bouger et de vivre des choses, alors, sac à dos ou rien, je prends sac à dos.
mon « dada » étant l’Afrique, d’après ce que j’en ai déjà vu, c’est vivable.
les bus bondés : ce n’est pas tous les jours et c’est une toute autre ambiance, et on a ainsi beaucoup de contacts sympa, les lourdaudd et mal polis du voyage : on les voit surtout dans les 4X4 verres fumés. ça ne me fait pas envie. « vous faites quoi demain ? », je demande… réponse « je ne sais pas, on est attendu dans un village » ….? qui, quoi, comment , ou … il ne sais pas le monsieur.
je préfère mon bus pourri. même à 66 ans et même si je dois prendre des antiinflammatoire pour mater mes lombaires 🙂
je suis le plus souvent tombée sur de petites auberges de quelques cases, ou à la limite petits dortoirs, et me^me chez les rastas du bénin, j’ai toujours bien dormi.
bref, l’inconfort relatif , est pour moi peu de choses en regard de cette joie de bâtir, recouvrir ect …..
reposez moi la question dans 15 ans : je vous donnerais l’adresse de mon EPAD hé hé !
je voyage toujours en vehicule (jusqu a present !), ce qui evite pas mal de desagrements dans ce genre, et qui permet aussi, si on voyage longtemps, des economies faramineuses, surtout dans les pays plus chers… en dormant dans le vehicule, j’entend. de plus, cela donne une liberte d’acces aux endroits sauvages que je ne vois pas trop comment obtenir a pied… j’en ai souvent discute avec des backpackers, et difficile pour eux d’aller chercher l’endroit magique a 20 bornes de piste si aucun tour operator et tres peu de voitures vont la bas… l’impuissance a aller la ou rien n’est prevu pour y aller, a part une piste, voila qui me chagrinerait pas mal en sac a dos…
Enfin, il reste tout de même le stop ou la marche…
Cela dit, en effet, la voiture est un gros avantage dans les pays chers pour faire des économies et avoir de la liberté !
Je découvre ce blog là, est-ce que vous bloguez de chez vous en France ou depuis l’étranger ? J’ai particulièrement aimé le passage où vous parlez de l’irrespect envers les populations locales. Y a plein de choses à raconter quand on vient d’un voyage. Bravo.
LOL… ca sent le vécu 🙂
ca me rappelle mon road trip en Inde, Thaïlande et Népal : ah les fameux transports, un sérieux bouffe temps dans un voyage en sac à dos !! Tu peux passer parfois 48h sans dormir en enchaînant bus, train et avion, un must have… ou pas 😉
En Thaïlande, j’avais pris le rabatteur à son propre jeu : il est resté sur le cul le pauvre, tellement surpris. J’ai pris son prospectus en le remerciant et je me suis dirigé vers son adresse (en évitant au passage 150 bats de commission mouhaha)
Bonjour a tous,
Moi j ai tout simplement une petite question car en fait les blogs de voyages ca me saoule:
Pourquoi tout detaille (les visas, ce qu il faut emmener, ce qu il faut faire pour trouver une chambre etc…) les voyages c est de la demerde et le pire c est que les gens suivent betement les guides et les blogs tout le monde est au meme endroit tout le monde voit la meme chose c est affreux.
Il n y a plus de place pour l imprevu. tout le monde se pavane avec son reflex son ordi portable son telephone c est ca le backpacker ???
En effet, l’imprévu doit avoir sa place dans le voyage 🙂
Typiquement l’esprit des gens qui ne veulent pas partager leurs infos pour en avoir la bête exclusivité, qui croient toujours être différents des autres (c’est-à dire mieux) et surtout « les autres sont des touristes », pas moi. Moi je vis autre chose, je vois autre chose, je ne me mélange pas à la masse. Alors que du moment que tu n’es pas chez toi, tu es aussi touriste que les autres « moutons », point à la ligne.
Avant que les blogs de voyage n’existent,les gens se rassemblaient aussi tous devant la Tour Eiffel et les pyramides. Pourquoi? Pour la simple et bonne raison que les points d’intérêt principaux d’un pays sont toujours les mêmes. Ce ne sont ni les guides ni les blogs qui ont lancé la mode. Et ça ne changera pas. Ensuite, quand je n’ai qu’une semaine à consacrer à un endroit que je ne connais pas du tout, j’ai bien envie de ne pas perdre de temps et de savoir en amont comment rentabiliser mon temps de visite.
Savoir qu’on peut obtenir un visa à l’aéroport au lieu de tenter de joindre une ambassade qui ne répond jamais, qui a un site internet en maintenance et qui est à trois heures de transport de chez soi, ça fait gagner un temps fou quand on a aussi une activité professionnelle et qu’on ne peut pas se déplacer à tort et à travers. Tout le monde n’a pas juste 6 mois à laisser couler à un endroit, sans programme particulier. Pour ce genre de petites informations et d’autres, je dis plutôt merci à ces blogs et ces guides qui sont hyper utiles.
Je me rends de + en + compte que certains ont vraiment la tête qui gonfle avec ces histoires de voyage et de voyager « mieux » que les autres. Il y en a qui finalement n’ont jamais visité aucun des principaux points d’intérêt culturel des endroits où ils passent , à force de vouloir à tout prix se démarquer et pouvoir se vanter ensuite d’avoir erré seuls dans des endroits où il n’y a pas âme qui vive. Super passionnant…
Je peux vous comprendre, surtout pour l’histoire du dortoir. J’ai passé deux années dans un campus et c’est un peu la même chose.
En fait, avec l’âge, (je viens d’avoir 60 ans) ce qui devient un peu difficile parfois, c’est le fameux sac à dos… Je regarde la plupart des touristes tirer leur bagage à roulettes alors que moi je me trimballe mon truc sur le dos, fatigué et en nage, par exemple au long du parcours du combattant qu’est le passage frontalier entre la Thaïlande et le Cambodge. Mais je n’ai pas encore pu me résoudre à en acheter un de ces foutus sacs à roulette, j’ai l’impression que je commettrai une lâcheté, pire: que je serai vieux! Pour le reste je suis complètement d’accord, en plus, en voyage, je suis un véritable ours avec les autres voyageurs que j’évite autant que possible, sauf quelque rares exceptions, il y à quand même quelque personnes qui gagnent à être connues… mais pas tant que ça, le voyage est un grand révélateur du caractère véritable voire de l’âme des gens et notre belle civilisation Occidentale n’en sort pas grandie. Le voyage, pour certains est juste un objet de consommation comme un autre: « et hop! encore un de fait, l’année prochaine on fera le Plouquistan! »
Hum, je crois qu’il existe des sacs à dos à roulettes. Cela pourrait être un bon compromis non?
Le revers de la médaille de tout ce que vous n’aimez pas dans le voyage à sac à dos est celui de voyager en voyage organisé. Mais ce n’est ni le même goût, ni la même durée et non plus les mêmes moyens. En plus de tout beaucoup de ce que vous n’aimez pas dans ce type de voyage n’est pas si détestable que ça!!
Et bien moi, contrairement à plusieurs personnes qui ont commentées ton post, ton article m’a fait sourire : c’est tellement vrai ! J’adore voyager en sac à dos mais combien de fois je me suis fait les mêmes réflexions que toi ?! Je suis adepte du couchsurfing maintenant c’est une bonne option pour rencontrer du monde et des locaux et éviter les dortoirs.
Merci !
Oui, le CS, top ! Plus sympa que les dortoirs 🙂
Haha! Ton article m’a bien fait rire et je me suis reconnue dans plusieurs de tes commentaires.
J’ai eu le droit aussi au voisin de dortoir qui est rentré accompagné une nuit. J’étais sur le lit du dessus…
Mais malgré toutes ces galères, je remet mon sac sur le dos et repart à chaque fois!
Petite différence maintenant: quand je dors dans un dortoir, je fais en sorte de prendre une chambre réservée aux filles! 😉
🙂 J’espère que tu avais des boules quiés 🙂
Salut Fabrice,
Comme tu le sais, je suis plutôt, actuellement, dans les joies du sédentarisme, peinard au Guatemala. Beaucoup de boulot, pas énormément de thunes, et surtout un goût pour la lecture et la compréhension de mon pays d’adoption et auquel s’attache aussi mon avenir. Donc je lis sur le pays et son histoire ; j’en sais déjà beaucoup plus sur le Guatemala… qu’une majorité de Guatémaltèques, à force de lectures pour mes intervioux et enquêtes.
Toujours est-il que mes dernières excursions (cf. mon dernier LONG article sur les fincas du Chiapas) ou surtout mes envies pour l’avenir, c’est plutôt de découvrir des lieux ET leur histoire, donc systématiquement lire et/ou enquêter. L’exemple en la matière, c’est Darmon Richter qui sur TheBohemianBlog.com (que je te recommande très chaudement) fait de longs reportages sur des lieux non-touristiques le plus souvent et l’histoire singulière qui s’y rattache. L’idée, plutôt que sac au dos ou pas, c’est qu’est-ce que je veux vraiment voir, moi, comme individu singulier. En fait, simplement marcher, découvrir un village abandonné après une coulée de lave (c’est pour bientôt, ça), faire du vélo dans les environs (idem) et prq pas aller à la recherche des traces de l’invasion espagnole…
Bref, je crois que je suis hors sujet. Tjs est-il que le sac à dos, moi, ne me tranquillise pas — et je suis volontiers sur le qui-vive quand je voyage de lieu en lieu (ce que je déteste). T’es là avec ton ordi, avec une mobilité restreinte parce que le poids te limite, pigeonnable à merci car ton sac et ta peau blanche font de toi une cible idéale (a fortiori de ceux qui supposent que tu ne parles pas la langue, ce qui est comique quand tu laisses faire et les prend de court). Mon idéal, en fait : c’est plutôt d’être dans un lieu, durablement. Le voyage, quand il s’agit d’aller d’un lieu à l’autre avec l’outil de travail et la technologie sur le dos, ça ne m’enchante pas énormément. Je préfère un pied-à-terre, le temps de découvrir un lieu, une culture, nouer des relations, comprendre qqch, et visiter les alentours (au mieux) ou simplement goûter la banalité du quotidien d’un lieu. Est-ce encore voyager ? Je l’ignore.
En 2015, je vais retenter le coup des ateliers en Alliances françaises : San Salvador, Safi (Maroc), voire Tegucigalpa… Dans tous les cas une immersion de quelques mois. C’est vraiment ça que j’aime ; c’est ma façon de préférer le « voyage ».
A+
PS – Histoire de modérer mon propos : quand je dis « cible idéale », ça veut pas dire d’un racket ou d’une agression, mais des emmerdes de rabatteurs, d’arnaqueurs de tout poil. A la descente du bus, je me dépêche, je m’écarte du tumulte, toujours. Je m’arrange aussi tjs pour arriver suffisamment tôt dans un endroit. Je n’aime pas arriver tard, quand il fait nuit. Bah, davantage qu’une question de paranoïa, c’est une question de bon sens et de sécurité (ton bouquin en cause), surtout quand tu te trimbales avec ton coûteux outil de travail…
Intéressant ! Je te rejoins…moi j’aime avant tout pouvoir faire rire quelqu’un en utilisant sa langue, cuisiner avec mes hôtes, partager vraiment en leur faisant oublier que je suis étrangère …mais pour cela il faut aussi pratiquer couramment la langue étrangère …
Je me suis bien reconnu dans cet article. J’évite de plus en plus, les auberges de jeunesse lorsque je voyage. J’ai eu droit à la bande de brésiliens ivres à Madrid à 4h. En Amérique du sud, on me posait constamment la question d’où je vais, ma réponse: Canada, s’ensuivait: tu parles bien l’espagnol. Je me faisais un plaisir à répondre: vous aussi.. Leur expression était priceless. Après quelques temps, je répondais, mes parents sont Salvadoriens. Ahhhhh.. Des fois, ça portait à des jugements du type: mais tu es Salvadorienne alors.. non, je suis née et j’ai grandie au Canada. Je suis Canadienne. Tu n’as pas à avoir honte d’être Salvadorienne. Je n’ai pas honte du tout, je n’ai jamais vécue au Salvador. Remarque, une fois, ça va.. plusieurs fois par jour, pendant 4 mois, ça l’est un peu moins. Des fois, je répondais très rapidement, je suis Canadienne, mais mes parents sont Salvadoriens.. dépendant si j’avais envie d’un débat ou pas.
J’expliquais justement ça aux gens qui admirait mon mode de vie: les mêmes questions qui reviennent, les longs trajets d’autobus, ne jamais savoir si on allait bien manger ou pas, les au revoir constant, etc.. J’aime encore voyager en sac à dos, pendant des années, je me suis définie comme une backpacker, mais c’est vrai qu’avec l’âge, il y a des désagréments de ce genre de voyage qui me donne plus du tout envie, donc, je choisi différents types d’hébergement comme le Couchsurfing, Air B&B et je me déplace moins et plus lentement, car avec le temps, je n’ai plus du tout envie de cocher des villes sur une liste.
Merci pour cet article!
Carol
Ahhaaa très bon article!
je reviens d’un long voyage dont 6 mois en Asie et je me retrouve dans beaucoup de choses que tu dis : la lassitude des longs transports en bus et train (perso j’aime essayer d’éviter l’avion…mais c’est vrai que Népal et Inde m’ont usé!).
Sur le côté éphémère des rencontres ca me rend un peu triste aussi…dur de s’habituer à ca!
Je ne serais pas aussi sévère sur les dortoirs, même si il faut effectivement bien faire attention d’éviter les ‘usines’! mais en asie c’est pas trop dur, ni trop cher!
Pour les rabatteurs, le pire que j’ai connu était à mon arrivée en Indonésie à la sortie de l’avion. On était que 5 touristes (le reste n’étant que des indonésiens donc), autant dire que j’ai morflé!
Et pour les questions qui se répètent quand on rencontre des nouvelles personnes, j’ai le même sentiment que toi! Mais comme tu dis, c’est un peu un passage obligé! parfois j’essaie aussi de faire connaissance de manière moins classique aussi! une bonne vanne ou une question originale!
Bref, je suis en grosse phase avec toi Fabrice, ton article m’a fait sourire!
Stan
Merci Stan 🙂
Tiens, je n’ai jamais trop connu de rabatteurs en nombre dans un aéroport.
Le tien était peut-être un petit aéroport de province ?
C’était à mon arrivée à Lombok, l’ile à l’est de Bali. Effectivement petit aéroport (c’est vrai que dans les grands aéroports c’est peu probable que ça arrive), et juste après avoir franchi le poste de douane, 5 à 10 indonésiens qui t’accostent et te suivent, te harcèlent, te collent au pied pour que tu prennes leur taxi qui n’en est pas vraiment un. Impossible de s’en débarrasser, à la fin j’ai du m’énerver (ce qui est rare!).
Et j’ai évidemment pris le bus local aha (merci les guides papier!)!
Des amies se sont faites avoir et ont payé 10 fois le prix normal…
Le voyage c’est aussi d’apprendre à vivre avec les autres, les philosophies de voyages sont pas les mêmes pour tout le monde 🙂 moi aussi ça m’énerve de voir des gens juste venu faire la fête alors qu’il y a tant de belles choses à voir, une culture à connaitre … tant pis pour eux ! ce genre de choses ça rapporte de l’argent aux agences de touristes et autres bêtises du genre !
Y a pas mieux que de vivre avec les locaux et de s’éloigner de la foule 🙂
je rejoins Martin également ,et moi aussi elles m’agacent,mais cela va avec les voyages a petit budget,et c’est pas demain que cela va changer.
j’adore la partie ou tu parais comme un mouton avec ton sac à dos , trop drôle!!! le faite de rechercher les autres voyageurs pour former un groupe, c’est l’un des trucs que je comprend pas trop comme si nous étions entourés de loup.
Je suis d’accord avec pas mal de choses que tu dis dans cet article. Sa propore notion de « Confort » en voyage a certainement un gros impact sur le budget 😉
Le revers de la médaille de tout ce que vous n’aimez pas dans le voyage à sac à dos est celui de voyager en voyage organisé. Mais ce n’est ni le même goût, ni la même durée et non plus les mêmes moyens. En plus de tout beaucoup de ce que vous n’aimez pas dans ce type de voyage n’est pas si détestable que ça!!
Avec le temps on s’embourgeoise autrement dit ? Tout ce qui a pu faire le charme du voyage en étant jeune devient une contrainte avec le temps ? Je pense que tout est dans l’équilibre, comme souvent… il faut savoir varier les plaisirs, mais c’est honnête de reconnaitre que ce qui a réellement changé ton point de vue c’est ton métier, d’être devenu blogueur voyage pro a changé ton rapport au voyage et c’est normal… J’ai une ou deux réserve sur ton billet et notamment le passage sur les nanas qui s’habillent sexy en Inde : je pense que tu devrais faire attention aux idées que cela sous-entend, mais bon ce n’est que mon avis. Et sinon dès 2003 lors de mon premier voyage en Australie, j’avais découvert le monde insupportable des auberges de jeunesse et des tour-du-mondistes ! Donc je ne ne peux que plussoyer !
Non, je ne pense pas que l’âge change tout, heureusement !
Mais pour certaines choses, oui, cela y contribue, c’est normal.
Bonjour!
Nous aussi on se retrouve bien dans ton article (sauf les dortoirs, on s’en sort toujours en les évitant).
Je plussoie malheureusement l’irrespect de certains voyageurs et moi je suis particulièrement choquée par le comportement de certains « photographes » qui mitraillent les gens sans leur demander leur avis ni même leur dire bonjour alors même que ceux ci réalisent des taches difficiles et/ou ingrates. honteux.
Céline de terres-sauvages.com
Au début je n’ai pas voulu lire tout l’article car je le pensait trop négatif, mais je suis resté captivé et au final j’ai bien reconnu 80% de ce que tu dis, beaucoup d’irrespect dans certains pays d’asie, comme le string qui dépasse en Inde ou encore les rentrés bruyantes à 5h du mat par des groupes défoncé ou bourré…
Mais le reste est tellement magique que ça compense 😉
Ouahou! complétement d’accord pour les bus ! Pour les dortoirs je vais expérimenter ça en 2017 car je pars en tour du monde.. Ton article était super interressant!
Bon article sur les désagréments de (ce mode) de voyage. Et ces désagréments sont parmi les raisons principales pourquoi je n’ai pas toujours autant voyagé que j’aurai voulu jusque-là, bien que j’ai fait pas mal de périples surtout en Europe et Asie, pas toujours en backpacker, mais plusieurs aussi à vélo ou en voilier pour quelques itinéraires. Car j’aime avant tout la liberté, la nature et »tracer la route » par moi même, ce qu’on ne retrouve pas vraiment selon moi dans le voyage »routard », ni en étant »conduit » en bus’ train’, avions etc, ni en étant l’hébergement », en »troupeaux » souvent, ce qui peut d’ailleurs revenir assez cher sur la durée. Au final je trouve qu’on ne profite ni reell du chemin (vu re apidem derrière des vitres de transports) ni de la destination (souvent en ville, entre d’autres murs). Alors que quand tu voyages à vélo, ou à pied, ou sur ton propre voilier, tu es maître de ton chemin de À à Z, de même que de ta destination, sous la tente et les étoiles ou autres. Voyage que tu as vraiment mérité, car réalisé par toi même, par tes propres efforts, et non en payant un transporteur, souvent polluant , ou un hébergeur. Mais voyager en routard, c’est toujours mieux que de rêver de voyage sanx partir,bien sur!
« »Mais voyager en routard, c’est toujours mieux que de rêver de voyage sanx partir,bien sur! »
C’est clair !
salut
j’ai été intéressé par les questions de contact qui tu es d’ou tu viens etc… il ne serait pas envisageable d’avoir une petite carte plastifiée quand tu arrives, à mettre autour du cou ou alors un T- shirt « contact » je suis je fais je viens de etcaprès si il y a des gens intéressés ils peuvent toujours poser d’autres questions mais c’est un peu comme les répondeurs qui donnent tout de suite les heures d’ouverture et éliminent ainsi 80% des appels…..
J’y ai pensé, mais faudrait un t-shirt personnalisé 🙂
Bonjour Fabrice,
C’est exactement ce que je me sens parfois. Mais après tout, nous allons repartir en voyage car nous avons attrapé le virus :<
Wah ! Vraiment pas bête la technique d’envoyer les autres passagers occuper les rabatteurs en descendant du bus ! J’adore, on voit l’expérience !
Il y a quelques mois je me suis fais escroquer une petite fortune par un taxi en descendant d’un bus. Le mec a profité du fait que j’avais passé la nuit dans le bus à slalomer dans les montagnes de l’Himalaya. Je ne l’ai toujours pas digéré !
Mais j’ai aussi appris que ces rabatteurs en tout genre avaient parfois des bons plans à proposer ! Il faut savoir les écouter tout en n’ayant pas l’air intéressé. Vraiment compliqué !
Excellent, je m’y retrouve totalement! Ça rejoint ce que j’ai écrit dans un article sur les comportements franchement limites dans les dortoirs… Et c’est vrai qu’à 20 ans c’est drôle, mais passé 30, ça saoule comme tu dis!
Bah 30 ans on est encore jeune…
Ah salut Fabrice !!
7ans que je lis tes nouvelles, tes conseils et tes émotions. Toi et quelques rares autres « bloggeurs voyageurs » des premiers temps mont accompagnés à mes débuts. Je pense à Ryan le sac à dos, et au grand messieurs français qui a fait le tour du monde en auto-stop j’ai zappé son nom… Ben en fait vous étiez 3 précurseurs…
En tout cas ton article est si réel qu’il ne laisse aucun doute sur le vécu des expériences. Après donc 7 années de voyage, j’ai connu aussi les rabbateurs indiens, les guesthouse ou hôstel dans lesquels j’ai vécu de drôles de situations… Cette manie de se regrouper, d’aller la ou les autres vont., de chercher à rencontrer nos semblables alors que l’on affirme découvrir linvresemblable, etc..
Alors je mettrais sun seul bémol à ton fabuleux article : voyager en sac à dos ce n’est pas seulement prendre un avion, atterrir, prendre des bus, des hôstel pour ce rendre a des endroits précis.
Voyagez en sac à dos c’est marcher, organiser son sac, apprendre que le nécessaire est suffisant, le surplus n’est qune illusion. J’ai mon permis depuis 1an et je refuse d’avoir un véhicule car je crois que je perdrais beaucoup avec un moyen de transport particulier.
Et pis, pour terminer, voyager ce n’est pas forcément aller loin, essaye de visiter la France en sac à dos dans les détails, il te faudra une vie.
J’ai vue le monde, dans ma mesure avec une quarantaine de pays, je compte découvrir le monde, car en effet je n’ai pas encore connu l’Afrique, mais je me plais encore, au bout de 7 ans de découverte, à Voyager en France.
N’est il pas vrai que le voyage n’importe, non pas par la destination, mais par le chemin qu’on y parcourt ?
Merci Fabrice tu m’a aidais à mieux voyager grâce à ton blog, à tes textes, à ton expérience, à ceux que tu es.
Pardon pour les profs de lettres récalcitrants aux fautes de francais
bonjour ! merci pour votre partage. Je n’ai jamais aimer les longs voyages encore moins à pied dans la nature mais avec le confinement j’ai changé d’avis et j’aspire plus a être connecté avec elle. Avant j’aurais réservez sur airbnb balti booking et je serais parti en voiture sans vraiment profiter du paysage et de la route mais mon fils m’a convertit à une manière plus saine de voyager et surtout d’explorer.Malheureusement à cause de la situation on a pas de voyage cette année et vous me donner vraiment l’envie de le faire. Vivement la liberté pour en profiter.Merci à vous vraiment insiprant
Bonjour Fabrice,
Excellent article, comme d’habitude.
Je ne suis pas un fan des voyages en sac à dos mais chacun ses goûts !
Je te suis depuis quelque temps et j’apprécie fortement ta façon d’aborder l’univers du voyage. Tes conseils sont de bonne qualité car rien de mieux qu’un voyage organisé !
Je reviens d’un long voyage de 6 mois en Estonie. Que de bon souvenir.
Ton article m’a fait beaucoup rire car c’est tellement ça !! Après 15 mois de tour du monde en solo en sac à dos, j’en pouvais plus des dortoirs, toujours les mêmes questions, des rencontres furtives… Mais c’est ça le voyage haha
En tout cas une superbe aventure au final ????