Négocier dans un pays étranger : 9 conseils et astuces !
57Négocier dans un pays étranger : une coutume
Dans certains pays comme en Amérique latine, en Asie et en Afrique par exemple, c’est une coutume de pratiquer la négociation. J’ai cité ces continents car c’est bel et bien une coutume dans certains de ces pays. Mais il m’est aussi arrivé de négocier un tarif libre que je trouvais exorbitant et totalement injustifié en France, en Australie et en Irlande par exemple pour louer une chambre chez l’habitant ou pour acheter un objet sur le marché.
Ça peut faire un peu peur au début (surtout pour les plus réservés) car nous n’avons pas l’habitude de négocier autant les prix dans les pays occidentaux. En fait, tout le monde pense que le prix affiché sur un produit répond à une logique commerciale implacable (hum…). En tout cas, tout est différend dans certains pays.
Personnellement, j’ai eu la chance de vivre assez longtemps avec des locaux au Sénégal surtout, Maroc, Bali et Thaïlande entre-autres. Ils m’ont ainsi appris certaines choses à propos de la négociation. Quelquefois, j’ai eu le plaisir de partager un repas avec des familles locales. Un repas que j’ai moi-même négocié au marché du coin accompagné par mes amis locaux ! J’ai d’ailleurs souvent suivi leurs propres recommandations !
Car sais-tu qu’eux-mêmes négocient les prix tous les jours au marché !
Cela prouve bien que les commerçants gonflent un peu (ou beaucoup) leur tarif de vente de manière générale pour tenter de se faire une marge plus conséquente et cela pas seulement avec le touriste (même s’ils profitent clairement beaucoup plus de l’incrédulité de celui-ci). Vous le savez peut-être pas mais chez certaine population, négocier les prix est aussi une façon d’instaurer un échange social.
Par exemple, pour avoir échangé à ce sujet avec mon hôte marocain, j’ai appris que les commerçants des souks ne comprennent pas pourquoi les voyageurs ne prennent pas le temps de « discuter les prix » qu’ils font exprès d’afficher à des tarifs exorbitants parfois dans le but de susciter le dialogue pour avoir le « bon prix ». En fait, la plupart du temps, ça les amuse ou du moins ça les divertit !
Négocier en voyage et faire face aux préjugés
Je voyage en sac à dos : je suis donc une backpackeuse (terme pour lequel j’ai pu constater que certaines personnes avaient beaucoup de préjugés). Je voyage souvent pendant plusieurs semaines voir plusieurs mois. J’utilise la plupart du temps les transports en commun et les transports locaux, je participe à des excursions, je mange le plus souvent dans des restaurants locaux ou sur des stands de rue, j’aime partager la vie au plus près des locaux en dormant chez l’habitant, etc..
Bref, cette proximité me permet de connaître les prix justes de chaque chose qui m’intéresse et d’avoir une bonne idée du budget que je vais dépenser dans le pays et cela m’aide aussi à négocier le prix juste lorsque cela est nécessaire sans porter préjudice à qui que soit.
Pour certaine population, je suis pleinement consciente de leur pouvoir d’achat quasi nul et de leur difficulté à survivre… Donc pour moi, le plus important c’est que le commerçant remporte correctement sa vente (au prix juste) tout en respectant le budget que je me suis fixé pour mon voyage.
C’est vrai que je ne suis pas “riche” mais je ne suis pas “pauvre” non plus. De ce fait, je n’ai aucune raison de quémander, mendier ou compter le moindre centime quand je voyage dans un pays étranger.
Je n’éprouve pas non plus ce sentiment de fierté ridicule quand j’estime avoir payé le prix juste après avoir négocié ma course en tuk-tuk parce que le chauffeur m’avait annoncé 3 fois le prix du trajet alors que je le connais bien parce que je l’ai déjà fait 2 ou 3 fois depuis le début de mon séjour. Ni quand le prix réclamé à l’arrivée d’une course en taxi-brousse a subitement doublé, voir triplé…
Le prix juste n’étant pas nécessairement le prix annoncé par le vendeur.
Car si tu t’es bien informé avant, tu sauras qu’un vendeur est capable de te vendre le même tissu, aliment ou objet (je parle de cela car c’est dans mes habitudes) 3 à 4 fois plus cher que son voisin.
Et là ; Ne me dis pas que tu vas accepter de payer le prix le plus élevé : soit tu négocies le prix au même tarif que la concurrence, soit tu pars. C’est d’ailleurs une pratique utilisée dans le commerce en France aussi !
C’est vrai aussi qu’on dit souvent que “c’est pas cher” (par rapport à la France par exemple). Quelque fois, on m’a dit “non mais c’est bon, ça fait que 5 euros la course en taxi ! » Oui ! Mais payer 5 euros au lieu de 2 euros, c’est toujours plus de 2 fois le prix réel ! Il faut adapter ses dépenses au coût de la vie du pays que l’on visite.
Par exemple, si tu as un budget de 1000 euros par personne, ça suffit pour voyager en Thaïlande pendant 1 mois alors qu’en France non. Les prix pratiqués ne sont pas du tout comparables.
La question n’est pas de savoir s’il faut négocier en voyage. C’est la façon de le faire qui est importante.
Je ne négocie jamais pour tout et n’importe quoi et je n’incite personne à faire de la sorte !
Que peut-on négocier dans un pays étranger ?
Attention, si dans certains pays c’est normal de « discuter les prix », il y a tout de même une limite à la négociation.
Il m’est arrivé de négocier en voyage le prix d’une chambre chez l’habitant, la location d’un scooter pour plusieurs jours, le prix d’une course en tuk-tuk ou en taxi-brousse, une excursion avec un guide (lorsque l’on est plusieurs à participer), etc…
Le plus souvent, je négocie un objet sur le marché ou chez un artisan.
J’ai déjà vu certaines personnes tenter de négocier le prix de la nourriture dans la rue (sur les stands) mais franchement je trouve qu’il n’y a aucune raison: la nourriture de rue dans la plupart des pays est extrêmement abordable (par exemple, ça ne te viendrait pas à l’esprit de négocier le prix d’un Hot-dog ou d’un Bretzel à un vendeur ambulant à New-York, si ?! ).
Bien sûr, cette pratique ne s’applique pas pour négocier tes courses au supermarché du coin ou un repas dans un restaurant où le prix du menu est affiché.
Voyons maintenant mes 8 règles et petites astuces pour bien négocier dans un pays étranger.
Mes 9 conseils pour négocier en voyage
1. S’informer, observer, flâner
Avant même d’arriver dans un pays que je vais visiter, je m’intéresse grandement à celui-ci et je m’informe au maximum sur les traditions, les coutumes, la culture, le coût de la vie, etc…
Dès mon arrivée dans un pays étranger, je consacre au moins ma 1ère journée dans la ville où je suis pour flâner dans les rues, pour observer la vie locale, pour sympathiser avec les gens sur mon chemin.
Et puis, ce qui est important avant d’entreprendre une négociation, c’est d’aller voir les prix pratiqués sur les étals (ou les boutiques) voisins. Tout le monde vend à peu près la même chose sur un marché donc commence par faire le tour du marché, histoire de te faire une idée des tarifs pratiqués d’une façon générale. Cela te permettra d’avoir une idée des prix pour faire jouer la concurrence, ce qui est un argument qui s’avère très efficace !
2. Faire connaissance avec le commerçant
Avant même de parler argent, je te conseille de prendre quelques instants pour faire connaissance avec le vendeur. Dire bonjour, sourire, établir un contact sympathique et bienveillant est une excellente chose et une bonne chance pour ouvrir une belle négociation…
Je me souviens d’une rencontre avec un artisan local, Assan, dès le début de mon séjour dans un village en Casamance (au Sénégal). J’avais eu un véritable coup de cœur pour sa petite boutique d’artisanat. Nous avons commencé à discuter et on a même fini par sympathiser. Il m’a présenté à sa famille avec qui j’ai été invitée à partager un délicieux repas le lendemain. Ces nièces se sont fait un plaisir de me faire des tresses africaines (et Dieu que c’était long ! ). Avant de reprendre la route, j’ai acheté quelques objets fabriqués à la main qui m’intéressaient énormément. Dans la bonne humeur, j’ai su négocier certains d’entre eux facilement, d’autres un peu moins. Car même si nous étions devenus « amis », Assan restait un commerçant qui dépendait de ses ventes pour vivre. Il a donc tenté de me vendre ses objets au plus cher. J’ai tout de même acheté les objets convoités à un prix juste pour tous les deux.
3. Prendre la négociation comme un jeu
L’une des choses les plus importantes à retenir sur l’art de la négociation est qu’il s’agit aussi d’un échange social.
Montre-toi toujours respectueux envers le vendeur et le coût de la vie locale. Garde en tête que ce qui peut être bon marché pour nous, occidentaux, peut être très coûteux pour un local.
La négociation est une coutume. Utilise cette tradition dans la bonne humeur, sans agressivité et avec le sourire. La négociation arrivera à son terme le plus souvent en gagnant-gagnant. Négocier en voyage est un jeu dont l’objectif n’est pas la « victoire » personnelle mais commune.
4. Ne jamais donner son prix en premier
Il est très important de laisser le vendeur donner son prix en premier. Il faut savoir qu’il y a 3 prix dans toutes négociations: le prix réel (celui de l’objet sans compter la marge du vendeur), le prix annoncé par le vendeur (qui est souvent prohibitif) et le prix offert qui est le nôtre (donc juste).
L’idéal est évidemment de trouver un équilibre entre le prix réel et le prix offert dans le respect de chacun: il ne faut pas oublier que le vendeur dépend de ce qu’il vend ! Le but n’est pas de payer le moins cher possible mais le prix juste.
5. Ne jamais s’énerver
Fais attention à ne pas blesser ton interlocuteur en prétextant que son prix est trop élevé s’il ne l’est pas.
De même, inutile de se mettre en colère, cela ne ferait que bloquer le vendeur et perdre toute chance de le convaincre de baisser son prix.
Si un vendeur t’indique un prix complètement exorbitant, mieux vaut le prendre avec le sourire et lui expliquer que tu connais les prix (d’où l’intérêt de t’informer, observer la concurrence, faire le tour du marché comme évoqué dans le point n° 1).
Le vendeur comprendra alors que tu t’es bien renseigné ou que tu ne viens pas juste de débarquer dans le pays. Il reviendra vite sur son prix de départ et baissera son tarif… Un peu. Parfois, la négociation peut prendre un peu de temps. Il faut savoir être patient. Cela fait aussi partie du jeu !
6. Faire mine de partir
Malgré les efforts, tu n’as pas obtenu gain de cause et le vendeur ne veut rien lâcher non plus. Si tu es sûr de toi et du prix que tu t’es fixé pour l’objet convoité (et que celui-ci est raisonnable pour le vendeur), il te reste une dernière chose à tenter : partir !
Sur un ton confiant et déterminé, dis à ton vendeur que son prix te paraît vraiment trop élevé et que tu ne veux pas dépenser plus. Il verra de cette façon que tu ne négocies pas juste pour le fun mais que tu t’es bel et bien fixé un budget maximum.
Ensuite, remercie-le et fais mine de partir. Toute la subtilité du mouvement se joue à ce moment-là : ne pars pas trop vite ou le vendeur ne pourra pas te rattraper ou te retrouver dans la foule. Ne traîne pas trop non plus ou il se rendra compte de ton petit manège. Si le prix que tu as proposé était raisonnable, le vendeur finira par te rappeler pour te vendre l’objet à un prix plus juste ! Cette astuce peut paraître un peu mesquine mais pourtant elle est très utilisée et redoutable.
Je me souviens, c’était mon dernier tour dans le plus grand marché de Dakkar après plusieurs semaines à visiter le pays. J’avais envie de rapporter de mon voyage un objet précis. Je connaissais bien les prix et j’étais sûre de moi, ce qui m’a permis d’être tout à fait sereine face à ma proposition (qui était correcte). Comme le commerçant ne voulait rien lâcher, je me suis dit tampi, je n’ai rien à perdre puisque je sais que je pourrais acheter cet objet à un autre vendeur à un prix bien inférieur. Je suis donc partie (sans mise en scène du coup). Le commerçant m’a rattrapée sur le marché bondé pour finalement me vendre l’objet en question au prix que je lui avait proposé, soit 3 fois moins cher que son prix de départ.
Pour la petite anecdote, j’ai même réussi à négocier le même objet pour encore moins cher à un artisan juste devant l’aéroport avant de reprendre l’avion (dire que l’on quitte définitivement le pays est aussi un bon argument visiblement !).
7. L’astuce du “je n’ai que ça”
Pour les débutants en négociation c’est une règle qui peut s’appliquer facilement. C’est un petit truc que j’ai souvent utilisé pendant mes 1ers séjours. Tout simplement parce que c’est la manière la plus facile de négocier dans un pays étranger selon moi, même si on ne parle pas la même langue.
Tout est dans le jeu d’acteur, et cela marche presque tout le temps ! Il suffit juste d’anticiper un peu et d’avoir des petites coupures sur soi (c’est primordial) ! Il faut avoir une idée du prix de la chose et prévoir la somme d’argent adéquat. Une fois le prix annoncé par le vendeur, sors ton argent et explique-lui que tu n’as que ça. Si tu joues bien le jeu, il va vite comprendre qu’il ne peut pas en demander plus.
C’est quitte ou double pour toi mais, encore une fois, si tu as été correct sur l’offre, il acceptera sans trop sourciller !
8. La négociation en couple
Être en couple quand on voyage dans un pays étranger à des avantages. Le fait d’être deux pour négocier un prix peut jouer en ta faveur si tu sais en tirer profit. Pour ça, il faut savoir jouer le rôle du bon et du méchant.
Le principe: un des deux peut révéler un attrait fort sur un objet convoité, l’autre dubitatif, montre son refus en faisant quelques remarques sur le prix (de manière assez claire pour que le vendeur entende).
La négociation commence quand le vendeur te demande : “combien es-tu prêt à mettre ? ”. Encore une fois, le jeu de rôle entre le bon et le méchant continue.
Maintenant que le vendeur connaît le prix que tu proposes, à lui de rire et de monter les yeux au ciel. Eh oui ça arrive !
Mais pas de panique ! En général, le vendeur baisse quand même son prix à coup sûr… Mais de très peu.
Si tu es convaincu que ton prix est le bon, reste sur ta position et insiste avec le sourire. Si tu as raison, le vendeur abdiquera. Dans le cas contraire, augmente ton prix légèrement afin de lui montrer que toi aussi tu fais des efforts. Il faut parfois plusieurs tentatives afin de tomber d’accord sur un prix convenable pour chacun.
9. Restez amical
Tout le temps, soyez amical, gardez votre sourire. Même si en face, l’autre vous énerve.
Ainsi, la négociation restera un moment agréable.
Aprés tout, pourquoi s’énerver et engendrer des émotions négatives pour si peu ?
Cela va avoir un retour négatif sur vous, alors autant essayez que ce moment soit le plus zen possible.
Et en adoptant cette attitude malgré tout, il y a plus de chances que le vendeur fasse un geste au final !
C’est vrai que ce n’est pas toujours facile de négocier dans un pays étranger…
Parfois, on est fatigué par le voyage et on est sûr de se faire avoir, et d’autres jours on est capable de négocier le prix juste aussi souvent que nécessaire pour respecter notre budget ! C’est selon notre humeur aussi.
Mais il faut savoir que si on ne le fait pas, c’est notre budget qui explose et la fin de notre séjour qui risque d’être plus que riquiqui ! Et c’est bien dommage de se priver les derniers jours car on n’a pas osé négocier les prix dès le départ…
Négocier les prix est une coutume dans de nombreux pays, mais il faut que chacun y trouve son compte.
Il faut garder en tête que pour nous, voyageurs, il s’agit bien souvent d’économiser quelques euros pour continuer notre aventure. Mais pour les locaux, cela représente peut-être une somme plus importante pour un enjeu plus conséquent.
Si tu as l’habitude de négocier dans les pays étrangers, je suis super curieuse de connaître tes techniques de négociation !
N’hésite pas à l’écrire en commentaire et à me donner ton avis sur ce sujet si le cœur t’en dit !
Au fait, connaissez-vous les pays les plus riches au monde ?
Tout est très bien dit !
merci! Tiens Elyes, tu négociais beaucoup en Thaïlande?
Je négociais tout et partout en Thaïlande ! C’est un pays où vraiment toutes les choses qu’on peut acheter sont à négocier. Que ça soit un hôtel, des vêtements, des souvenirs, un repas en restaurant, des activités comme de la plongée sous marine. Bref, il faut tout négocier !
100% d’accord avec toi!
A mon retour, j’avais des amis qui étaient étonnés d’apprendre que je négociais même pour le resto. En fait il faut aller là bas pour comprendre le fonctionnement et voir rapidement que les prix se font à la tête du client.
je l’ai rarement fait je crois pour les resto en Thaïlande. Mais comme tu le montre, cela se fait!
Oui t’as raison, la négociation c’est un jeu 🙂 Avec le sourire, en parlant quelques mots de la langue du pays, et… en ne lâchant pas, ça marche!
Mais c’est vrai que tu deviens superactif Fabrice 🙂
NowMadNow
Ha le sourire et parler la langue du coin, ca aide beaucoup Aline, c’est claire! Autant joindre l’utile à l’agréable!
bjr fabrice,pour la négociation ,sa dépend des pays ,y’a des pays ou la négociation est une culture ,ce qui n’est pas le cas en europe ou c’est plus difficile a part sur les places des marchés.
Oui bien sûr Amine, l’Europe, c’est en générale difficile surtout en Europe de l’Ouest.Mais bon ,je pense qu’il faut pas hésiter de tenter:-)
C’est clairement un jeu, et j’y prends beaucoup de plaisir aussi (sauf grande fatigue post-voyage, ça peut se corser…)!
Par contre:
– je négocie très rarement la nourriture
– j’ai été étonnée du peu de négociation possible dans certaines régions, comme à Bangkok, où les gens refusaient la vente suite à un prix trop bas. En fait, ça dépend vraiment des endroits!
Oui et en Chine, on négocie facilement?
Oh oui, on négocie facilement: sur les tous les marchés (hors alimentaire donc), le thé, dans les boutiques, les apparts’, les services… TOUT se négocie en Chine!
Je suis vraiment d’accord avec le pinaillage. Parfois, il faut compter en euros et être heureux, et tant mieux si ça profite à un vendeur ou à un tuk-tuk !
Par contre, je suis tombée une fois sur un chauffeur qui voulait changer le prix. On a négocié le matin même pour la voiture à la journée avec la liste des étapes dans l’ordre, et à chaque arrêt, il fallait renégocier, alors qu’il s’agissait déjà d’une grosse somme. On est restés fermes et le prix n’a pas bougé mais c’est assez agaçant comme comportement… Ce qui est con, c’est que parfois, tout se passe tellement bien avec certains qu’on laisse un pourboire qui les ramènent presque à leurs prix de départ. (je suis nulle en pourboires, je ne sais jamais quand donner ni combien. D’ailleurs, si tu veux faire un article là-dessus, Fabrice… 🙂 )
Sinon, il faut effectivement savoir quel est le prix qu’on est censés réellement payer. J’ai vu des américains contents d’avoir négocié de l’eau plus chère que celle qu’on venait d’acheter sans discuter (au même endroit) !
Il m’est aussi arrivé de diviser un prix par dix pour me « débarrasser » parce que le « je regarde juste » n’est pas toujours efficace, et que le vendeur dise « ok » ! Résultat, obligée d’acheter le truc…
Oreille, relis ce que j’ai dis sur les chauffeurs de Tuk-Tuk 😉
Sinon tout est très bien dis. Ne pas oublier qu’il y a des spécificités dans chaque pays, négocier sévèrement au Vietnam passe bien au Laos les gens étaient parfois agacés.
Et utiliser les supermarchés pour connaitre les prix 😀
C’est vrai que les conducteurs de tuk-tuk sont parfois lourd! Il faut vraiment être claire sur le prix fixé avant de monter!
Et même dans ce cas, comme tu dis, certains veulent tirer la couverture.
Pour les pourboires, je note, en effet, c’est une bonne idée!Cela dit, moi non plus, je sais jamais vraiment comment faire, entre les pays où c’est compris dans l’addition, les autres non etc…
J’aime bien ton commentaire « Surtout, ne pinaillez pas pour quelques sous. SI vous prenez du recul, vous vous apercevrez, que pour vous, c’est rien, et pour lui, c’est beaucoup. Alors, de grâce, soyez souple. Parfois, je vois des voyageurs qui passent 10mm pour économiser 10centimes…Faut pas pousser ! »
Tellement vrai…
+1 avec Oreille concernant les Pourboires. C’est difficile a analyser car chaque pays sa coutume. Mais il faut savoir que si en France le service est compris, ce n’est pas la cas dans la plupart des pays du monde. Par exemple aux USA, il faut rajouter 30% environ de plus a la note, soit en liquide, soit en inscrivant le montant sur la note pour un debit CB. Je conseille de prevoir des petites coupure pour donner des pourboires et pas tomber au depourvu losrqu’il faut donner un billet et ne rien donner du tout. Les Français sont mal vu en general a cause de çà. On ne donne rien mais c’est normal, chez nous c’est compris dans le prix. Pas ailleurs…
A+
PS : Pour ceux qui voudrait faire du Business en Croatie ou visiter, je viens de publier une Interview intéressante : http://goo.gl/PrDHQ
30% aux USA! C’est beaucoup je trouve! Le prix des conso est bas en proportion?
Pour la France, dans certains cas, cela reste mal de vue de ne rien donner même si c’est compris dans le prix.
J’aime beaucoup mais ça dépend des pays. C’est en Chine que ça m’a le plus amusé et que ça marche le mieux. Dans des pays trop touristiques parfois les gens ne jouent plus (par exemple, grosse déception à Marrakech).
C’est vrai que parfois dans les endroits ultra-touristiques, ils sont moins flexible. Pour Marrakech, j’ai pas ce souvenir cela dit, j’étais arrivé à négocier pas mal.
Négocier est presque une façon de vivre dans certains pays. Il est vrai que cela devient fatiguant quand vous devez négocier tout au long de la journée et passer presque 10 min à chaque fois. Nous ne sommes pas habitué.
Petite anecdote: Lors d’un séjour en Thailande, j’avais flasher sur une paire de lunette, et comme mon ami m’avait dit, divise toujours par deux le prix. La vendeuse a accepté tout de suite….bizarre! je fais une bref conversion en euros et là surprise. Je venais d’acheter une paire de lunette pour……20€!
Un conseil, n’hésitez pas à convertir en euro pour avoir un apercu du prix qu’on vous propose.
Oui c’est claire il vaut mieux:-) Car après trop tard pour revenir sur le prix!Au Vietnam, on négocie sur beaucoup de choses d’après mes souvenirs!?
Super article. J’aime bien négocier sur les marchés 🙂
Un bon truc pour savoir si j’avais bien négocié: une fois l’objet payé, si le vendeur me dit au revoir avec un méga sourire et une bonne poignée de main c’est que j’ai mal joué. Je préfère les vendeurs qui me congédient avec un air dépité 😀
Pas faux!:-) C’est en effet la preuve que tu as bien négocié!
Le moment qui a retenu le plus mon attention dans ton article est celui-là :
« SI vous prenez du recul, vous vous apercevrez, que pour vous, c’est rien, et pour lui, c’est beaucoup. »
C’est tellement vrai, et malheureusement tellement pratiqué par besoin d’avoir le sentiment d’avoir fait une bonne affaire, pour certains.
Oui! Un autre conseil que j’aurais pu rajouter! toujours avoir l’air pas vraiment intéressé par l’objet que l’on convoite. Du moins, ne pas montrer qu’on le veut absolument. Ca marche toujours!
Merci pour cet article, c’est un truc qui me fait un peu flippé, donc un article très utile… Et les pourboires c’est trop galère… USA 30% en effet, car les salaires sont très bas, Québec pareil…
Je suis toujours en galère et je ne sais jamais où il faut donner ou pas et où?
J’avoue que pour les pourboire, je suis pas au top….Mais ca va venir!
En fait, c’est quoi qui te fait un peu flippé Lucie?
Je suis timide dans le fond et du coup, je sais que je serai très mal à l’aise dans ce genre de situation. Mais je pense que c’est une habitude à prendre…
et un bon moyen pour être moins timide justement Lucie. Faut juste ce forcer un peu au début, après question d’habitude!
Penser à connaître le prix des aliments de base. En France le kilo de pain,en Asie le kilo de riz et ça donne une idée du coût de la vie .Sinon, combien gagne une infirmière,une institutrice,un médecin par mois .Et quel est le salaire horaire pour un ou une serveuse…ce ne sont que des exemples qui donnent une idée du pourboire à donner ou acheter un objet. Expérience de longue date et c’est efficace. Bon voyage à tous.
Perso j’ai un peu horreur de ça et dans certains pays les français me font légèrement honte… 😉
honte car ils négocient trop? Ce dépend les pays, dans certains, c’est une obligation.
Je le faisais quand je vivais en Egypte car cela fait partie de la vie. Et sinon ils sont vexés. C’et un peu comme si on ne s’intéressais pas à eux.
Mais comme tu le décrit : il n’y a rien à re-dire !!!
Nikel-chrome !
@ +
Ha oui Roland, en Egypte, cela fait vraiment partie du quotidien!
je pense qu il faut toujours pinailler dans les lieux touristiques que se soit les taxis ou tuk tuk par exemple suder street à calcutta ou koa san à bangkok ,les prix qu ils vous donnerons serviront de base pour les transport en dehors du ghetto touristique
Bonjour Fabrice,
Ton article m’a rappelé de bons souvenirs de mon voyage à Acapulco où mon espagnol s’améliorait grandement quand je négociais sur la plage pour acheter des vêtements ou encore pour établir le prix d’une course avec les chauffeurs de taxi. Avec ces derniers, il faut dire que j’avais le dessus quand je partais de l’hôtel pour me rendre au marché mais pour le retour, c’était pas toujours évident.
Les 3 premiers jours, j’étais horripilée par tout ce marchandage, mais quand j’ai décidé de considérer ça comme un jeu, ce fut un vrai plaisir. D’ailleurs j’ai remarqué que les vendeurs sur la plage me saluaient gentiment même si je ne leur avait rien acheter les jours précédents mais tout simplement parce qu’ils appréciaient que j’aie argumenté avec eux.
Pour ceux et celles que ça intéresse, voici quelques infos sur les pourboires.
Aux USA : http://www.vidaamericana.com/english/tipping.html
et au Québec : http://grandquebec.com/conseils-pratiques-quebec/pourboires-quebec/
Merci pour les liens Marie!
En effet, il fait voir cela comme un jeu. Et oui, les vendeurs ont plus de respect si la personne négocie ferme en face:-)
En Afrique, en revanche, c’est plutôt très mal vu de marchander la nourriture! On te donne les prix fixes pour cela. Le cours des fruits et légumes varient énormément au cours de l’année et des régions.
En fait, on négocie surtout les achats d’artisanat.
Et puis, oui, comme tu l’indiques très bien, négocier fait partie de l’acte d’achat. Il est incompréhensible pour les vendeurs qu’on ne négocie pas!
Mais dans mes souvenirs, on peut négocier sur les marchés non? En tout cas, je l’ai déjà fait beaucoup de fois.
Oui, pour acheter des pagnes, ou bien des accessoires, des tongs… Mais la nourriture, cela ne m’est jamais arrivé!
Je dois dire que c’est un art dans lequel je n’excelle pas… Merci pour ces conseils!
Une des questions que je me pose toujours est: comment savoir que ce qu’on propose est un prix juste quand on ne connait pas vraiment la valeur des choses dans le pays qu’on visite?
Bonne question Mélissa:-)
Deux moyens me viennent à l’esprit là:
1 comparer avec les autres
2 demander auparavant à un local le juste prix pour l’objet désiré
3 essayer un prix bas, si le mec ne veut pas, même si tu fait semblant de partir, c’est que tu es très près du prix planché.
Ahhh, la négociation, tout un art!
Je me souviens au Vietnam, pour une statut en bois (très belle qui trône toujours fièrement chez moi), je suis resté plus d’1 heure dans la boutique, assis par terre autour d’un thé, à comparer les différentes statuts, pour choisir la plus belle, négociant le prix tout en parlant de tout et de rien. Au final je m’en suis même plutôt bien sorti.
Idem en Thailande, c’est assez sympa de négocier (y compris dans des boutiques « officielles »).
Par contre, c’est devenu beaucoup plus compliqué à Hong Kong. Il y a quelques années, c’était assez simple et sympa de négocier dans les marchés, je trouve que depuis 2/3 ans, les vendeurs sont nettement moins sympathiques, et donnent même parfois l’impression de ne pas avoir envie de vendre leur trucs.
Ha tu as eu la parfait attitude au Vietnam: prendre son temps, discuter, ne pas avoir l’impression de vouloir absolument l’objet, établir un contact, bien joué:-)
Hum à HK, peut-être est-ce au fait que c’est une ville plus occidentalisée et développée? Il doit y avoir un lien….
HK est une ville plus occidentalisée, certes, mais il y a de nombreux marchés « pour touristes », un peu comme en Thailande en fait (Ladies market, night market, Stanley market…). Les premières fois ou je suis allé à HK, tu pouvais négocier facilement dans ces marchés. Quand j’y suis allé en janvier dernier, ils m’ont annoncé certain prix qui même en France t’auraient fait bondir au plafond, avec impossibilité de négocier. Un peu comme s’ils ne voulaient même pas vendre le produit. Si j’ai bien compris (mais je me trompe peut être), une des raisons vient du fait que les stands dans ces marchés autrefois tenus par des gens de HK sont maintenant tenus par des gens de chine populaire, mais ca n’explique pas vraiment ce comportement.
Enfin il y a tellement d’autres choses formidables à Hong Kong que j’y retournerai encore (et encore, et encore…)
Cela voudrait dire qu’en Chine populaire, c’est difficile de négocier? C’est étrange pourtant car ce n’ai pas ce que j’ai entendu dire? Curieux comme cela a pu changer à HK!
Justement, c’est là que ca ne tient pas la route selon moi, en chine populaire il est tout à fait possible de négocier. Maintenant les chinois ne sont pas forcément les plus agréables en Asie…
La négociation est un art indispensable à maîtriser et qui peut même servir dans les pays occidentaux. Le père d’un ami africain négocie même les chemises sur les Champs-Elysées ! Et le pire c’est que ça marche des fois !
Super article Fabrice !
Par contre je ne suis pas d’accord avec le fait qu’il faille proposer son prix en premier !
Car on ne connait généralement pas la valeur d’un objet et on pourrait donner un prix supérieur à celui que le vendeur s’attend.
Il y a du vrai. Disons que si tu n’as vraiment aucune idée du prix, peut-être.
Mais, en général, tu as une certaine idée, ne serais-ce que par ce que tu as comparé ou tu t’es renseigné avant.
Je pense que tu as plus à perdre si le commerçant donne d’abord son prix. Pourquoi? Car tu as moins de marge de manœuvre après pour le baisser. C’est lui qui prend la main et qui a l’avantage. Tandis que si tu donnes ton prix, quittes à en donner un vraiment bas, tu as l’avantage tu vois?
Oui je vois très bien ton point de vu et il tient la route.
En tout cas le mieux c’est de tester ça, je te ferai un retour lors de ma prochaine escapade 😉
Oui comparer serait intéressant!
Bonjour Fabrice,
Concernant tes points de négociation , je ne suis pas d’accord avec l’un d’eux : laisse toujours l’autre te faire un prix en premier, pour ensuite le baisser plus derrière. S’il est enclin à te faire un premier prix , lui aussi se réservant une marge de négociation supplémentaire , il acceptera le tiens , qui doit quand même être proche du tiens.
Je me permets de faire un peu de pub pour ceux qui veulent apprendre ( comme moi, cette année ) à négocier.
Bonnes négociations.
Julien
Pas faux Julien, tu as peut-être raison en effet!
Merci pour le conseil!:-)
ah négocier!!tout un art. je ne sais pas si ça s’apprend car c’est vrai que ce n’est pas du tout dans notre culture (enfin la mienne). la 1ère fois, c’était en Egypte : je partais d’un prix tellement bas qu’ils ne voulaient même pas discuter, puis petit à petit, il y a eu de réels échanges, de crises de rire aussi.
Une fois à Kho Chang, ça a duré plus de 30 min, mais on s’est bien amusée, la vendeuse et moi. faut le prendre comme un jeu, mais qui peut devenir fatigant. et puis il faut du temps devant soi pour pouvoir apprécier. et c’est vrai que les pourboires c’est pas pareil, j’ai beaucoup plus de mal!!!!!
merci pour ce blog Fabrice
La négociation est surtout affaire de pratique.
En tout cas, en effet, il vaut mieux le faire avec le sourire, plus agréable et cela aide 🙂