Comment réussir son expatriation!
44Nous sommes un jeune couple expatrié à Vienne, passionné de voyage et auteur du site Novo-monde sur lequel vous trouverez des articles, astuces et photos dans des catégories qui nous ressemblent.
Cela fait maintenant 16 mois que j’ai quitté la Suisse avec ma copine pour Vienne, la capitale autrichienne. C’est en fait après avoir fini nos études que nous avons décidé de partir à l’étranger pour faire notre première expérience professionnelle. On avait à priori pas de destination de préférence mais le hasard d’une offre d’emploi a fait qu’on s’est retrouvé en Autriche.
Avec le recul, je pense qu’on a plutôt bien réussi notre expatriation. Toutefois, je pense qu’il y’a quelques règles importantes à suivre lorsqu’on cherche à s’installer durablement dans un pays étranger. Je ne prétends pas avoir la vérité mais voici un petit listing des points qui, selon mon expérience, ne sont pas à négliger lorsqu’on s’apprête à partir vivre ailleurs.
- 1. Avoir un objectif, un projet bien défini :
- 2. Avoir une source de revenu sûre :
- 3. Se renseigner sur l’administration locale :
- 4. Avoir un chez soi où l’on se sent bien:
- 5. Savoir les bases (rudimentaires) de la langue du pays dans lequel on s’expatrie:
- 6. Ne pas rester cloitré chez soi et avoir des activités en dehors du travail:
- 7. Et au niveau du couple: expérience difficile ou qui rapproche ?
Avoir un objectif, un projet bien défini :
J’entends par là qu’il ne faudrait pas trop partir sur un coup de tête du genre « J’en ai marre de la météo ici ! », même si on peut évidemment partir dans un pays où la météo nous conviendra mieux. Pour ma part, je suis parti avec l’idée qu’une première expérience professionnelle à l’étranger m’apporterait plus (expérience de vie, culture, langue…) pour le futur que si je restais dans mon petit confort en Suisse.
La raison de mon départ a donc toujours été une source de motivation pour moi, aussi dans les moments difficiles. Et croyez moi, des moments difficiles on en a toujours, surtout quand on décide de tous plaquer pour vivre ailleurs. On se met en quelque sorte dans une zone d’insécurité et il est bon d’avoir, dans ces moments là, une bonne motivation qui vient vous rappeler pourquoi vous êtes partis.
Avoir une source de revenu sûre :
Il me paraît difficile de partir vivre ailleurs sans avoir déjà trouvé un moyen de gagner sa vie au préalable. Je ne dis pas que vous ne devez partir que si vous avez déjà un contrat de travail signé (même si ça aide) ! Mais il me semble important d’avoir suffisamment d’économies pour pouvoir tenir pendant la première phase où vous chercherez du travail et vous habituerez à votre nouvelle vie. Et cette période se compte en mois pas en semaines, même si vous avez déjà de bonnes bases dans la langue locale !
Donc mon conseil serait de déjà bien vous renseigner et chercher un emploi avant de partir même si c’est souvent difficile (ma copine en sait quelque chose). Vous aurez comme ça déjà une idée des réactions de potentiels employeurs à votre profil. Si ça n’aboutit pas, donnez vous les moyens d’aller sur place (c’est là que les économies aident) car vous y aurez beaucoup plus d’opportunités.
Vous serez directement disponible pour d’éventuels entretiens d’embauches et vous aurez aussi accès aux annonces et journaux locaux. Ma copine a d’ailleurs obtenu beaucoup plus d’entretiens une fois à Vienne (elle n’avait pas trouvé de job avant de partir)! Un dernier conseil, soyez ouverts, discutez et n’hésitez pas à postuler spontanément. C’est souvent comme ça qu’on trouve les meilleures opportunités.
Se renseigner sur l’administration locale :
Quand je parle d’administration ici, c’est au sens très général du terme. Vous devez évidemment vous renseigner sur quelles démarches entreprendre pour pouvoir travailler (permis, assurances…) mais aussi comment faire pour ouvrir un compte en banque, obtenir un abonnement de téléphone et internet (car non ce n’est pas forcément trivial partout). Mais peut-être plus important encore, c’est de s’informer sur le système de santé local.
Pour vous dire, en Autriche (pays très social) on a une assurance maladie de base avec tout contrat de travail. Donc pas besoin de trop réfléchir ; si vous êtes grippé, vous allez chez le médecin, présentez votre carte d’assuré et voilà ! Le tour est joué… Par contre, une sorte de non-dit en Autriche, c’est que le système médical est à 2 voir 3 vitesses.
C’est à dire que si vous avez quelque chose de plus sérieux et que vous nécessitez des analyses supplémentaires (IRM, cardiologue…), les personnes ayant des assurances complémentaires obtiendront des rendez-vous beaucoup plus rapidement ou auront des traitements plus performants. A tel point qu’on a du aller dans une clinique privée pour être pris en charge correctement (c’est du vécu) ! Donc si j’avais su, j’aurais volontiers payé 15 euros supplémentaires par mois pour éviter ce genre de mésaventures… D’où l’utilité de vraiment bien se renseigner au préalable.
Avoir un chez soi où l’on se sent bien:
C’est peut-être un avis personnel mais pour moi c’est très important, après une journée où j’ai peut-être déjà du me concentrer avec la langue, d’avoir un endroit, le soir, ou je peux vraiment me poser et me sentir à la maison. Je pense que j’aurais mal supporté les premiers mois si j’avais eu tous les soirs un voisin bruyant ou des problèmes quelconques avec l’appartement. Donc je ne saurais trop vous conseiller de ne pas prendre la première chambre que vous trouverez sur le net et de vous laisser le temps de voir les possibilités qui s’offrent à vous.
Savoir les bases (rudimentaires) de la langue du pays dans lequel on s’expatrie:
A mon avis, si on veut vraiment réussir son expatriation, il faut partir avec l’idée et l’envie d’apprendre la langue locale. Je doute profondément qu’on puisse réellement s’intégrer à quelque part sans y apprendre la langue et ça même si on travaille en anglais (ce qui est mon cas). Les personnes venant simplement travailler à un endroit sans essayer d’apprendre la langue sont souvent assez mal perçues.
Par contre, si on essaie de parler, même en faisant des fautes, les gens seront ravis de faire un effort pour parler moins vite et expliquer les choses simplement. Avec ça en tête, je pense qu’il est très utile de commencer à apprendre les bases d’une langue déjà avant de partir. Dans mon cas, tout le vocabulaire allemand que j’avais déjà appris me fût extrêmement utile au début de notre aventure Viennoise. Je dirais qu’il est bon de savoir les rudiments de grammaires aussi mais qu’il vaut mieux commencer par mémoriser le vocabulaire utile.
Pour en savoir plus :
Connaissez-vous Mosalingua ? C’est une application pour apprendre les langues. C’est un ami qui l’a crée. J’ai d’ailleurs réalisé pour lui une série de dialogues basés sur mes récits de voyage. Il a aussi développé Mosalingua Web: une formation compléte pour apprendre les langues.
Si on fait cet effort avant le départ, cela peut représenter un gain de temps assez important dans l’apprentissage de la langue une fois sur place. Vous aborderez directement les gens dans leur langue maternelle et ils auront tout de suite le reflexe de vous parler dans cette langue, mais pas en anglais! C’est évidemment l’erreur qu’il faut essayer d’éviter dans les pays non anglophone… Evitez de vous sauver avec l’Anglais. Il vaut mieux avoir des difficultés les premiers mois car cela en vaudra vraiment la peine par la suite.
Ahh oui, petit conseil ! Il n’y a rien de mieux que les tandems pour apprendre une nouvelle langue. Vous partagerez vos compétences en français avec un local et il vous apprendra sa langue maternelle. C’est gagnant gagnant et en plus ça vous fera rencontrer des gens !
Ne pas rester cloitré chez soi et avoir des activités en dehors du travail:
Derrière ce titre se cache une des plus grosses difficultés rencontrée par les expatriés : se faire des amis locaux. Il est en effet beaucoup plus facile de rester tranquillement chez sois à regarder la télé (même si on peut la regarder dans la langue locale) que de faire l’effort de sortir pour faire des rencontres.
Et pourtant, je suis convaincu qu’il n’y a pas de moyen plus rapide d’apprendre une langue (et aussi de réussir sa vie d’expatrié) qu’en ayant des activités sociales. Cela implique évidemment de s’imposer quelques situations inconfortables au début, mais c’est sur ces expériences parfois difficiles qu’on se fonde des bases solides.
Pour ma part, je suis un type assez sportif et je pratique par exemple le tennis de table de manière régulière. Donc en arrivant à Vienne, je me suis tout naturellement inscrit dans le club le plus proche de chez moi afin de pouvoir m’entraîner. Le fait de pratiquer une activité de club m’a apporté beaucoup car j’y ai rencontré beaucoup de monde. Il est aussi plus facile de parler d’un sujet qu’on connaît quand on débute avec une langue. Je vous encourage donc vraiment à continuer les activités que vous pratiquiez déjà avant de vous expatrier. C’est d’après moi un des meilleurs moyens de faire des nouvelles connaissances et de progresser dans votre nouvelle langue.
Et au niveau du couple: expérience difficile ou qui rapproche ?
Dans mon cas, cette expérience nous a très clairement rapproché. Ca nous a permis de passer plus de temps ensemble, de nous soutenir et de partager nos difficultés. Mais je peux facilement imaginer qu’une telle expérience peut aussi exacerber certaines tensions et créer quelques problèmes (C’est juste que je ne peux pas vous promettre que cela se passera parfaitement bien). Pourtant, le fait d’être en couple ne devrait à mon avis pas être un frein lorsqu’on planifie de s’expatrier.
Alors voilà, je pense avoir gentiment fait le tour des points qui sont selon moi les clefs d’une expatriation réussie. Mais n’oubliez pas que c’est vous qui arrivez dans un nouveau pays. Ne vous attendez pas à ce que les gens viennent à vous ! Soyez ouverts et faites vous-même le premier pas… Vous verrez que la plupart des gens ne demande qu’à en savoir d’avantage sur vous et à vous aider dans votre nouvelle vie !
Merci à Benoit pour cet excellent article! Je partage d’ailleurs tout à fait sa vision!
Leur blog de voyage :novo-monde : blog voyage d’un couple Suisse
Avez-vous d’autres choses à rajouter?
Avez-vous peur de vous expatrier? Comment s’est passé votre expatriation?
Salut Fabrice,
Alors de mon côté c’est plutôt sur un coup de tête en général, justement. Je me dis, « tiens j’irais bien là bas » ou « bon j’en ai marre d’ici, je bouge ! » et hop, deux semaines après j’ai changé de pays. Bon, tu me diras, le truc c’est qu’une fois le mécanisme enclenché et qu’on est réellement digital nomade, c’est plus facile. Pour quelqu’un qui vit de manière classique, avec un job et compagnie, c’est sûr qu’il faut vraiment bien réfléchir à son expatriation avant de se lancer.
Le point sur lequel je te rejoins totalement, c’est la langue. Si on n’a pas au moins les bases de la langue du pays où on va, ça va être très très dur de s’y intégrer. Et donc l’expatriation risque de tourner court.
A plus 🙂
Il est claire que c’est bien plus facile quand on est digital nomade.
Un lecteur m’avait écris un jour en me racontant sa vie autour du monde: il se déplaçait de boulot en boulot depuis 20 ans.
Tout est possible:-)
Comme dit Jérémy, cela dépend des personnes, je suis plutôt du genre à m’organiser dans le temps, mais je reste malléable une fois sur place.
Parfois on peut partir sur un coup de tête, mon copain m’a rejoint en Amérique latine sur un coup de tête et est resté 2 mois et demi, il a vécu d’autant plus d’émotions !
Il faut penser aux choses principales c’est vrai mais ne pas trop se brider non plus. Pour avoir vécu dans plusieurs pays, je sais que bien souvent c’est sur place qu’on en apprend le plus et que malgré toutes nos prévoyances, on ne peux jamais penser à tout. Par contre, la source de revenu me semble quand même l’essentielle.
Je suis pas forcément d’accord pour la source de revenu. C’est sécurisant de partir en sachant que tu vas avoir un job sur place (ou une entreprise à distance qui tourne à peu près suffisamment pour subvenir à tes besoins), mais tu peux aussi y aller un peu à l’arrache et trouver des petits boulots sur place.
J’avais rencontré un mec qui en était à sa 4e expatriation (il est canadien). Il a passé 1 an en France à bosser dans un bar, puis 1 an en Australie dans une ferme, puis à Berlin dans un restau et enfin en Suède dans un restau également. A chaque fois il part juste avec un gros sac à dos et assez d’argent pour survivre 1 mois sans revenus. Dans tous les cas, il a réussi à trouver un job dans les 2 semaines qui ont suivi son arrivée.
Bon après c’est clair que si tu bouges avec ta femme et tes enfants, c’est un peu tendu de jouer à ça, mais tant que t’es jeune et que tu voyages en solo, ça reste très faisable de partir sans trop avoir pensé à l’aspect financier.
Tiens un système de santé à plusieurs vitesse ! Partout c’est la même chose, c’est un non dit mais ils sont très souvent à plusieurs vitesse. A part peut être pour les enfants.
Le systeme de sante a deux vitesses (voire 3) c’est vraiment un non-dit terrible je trouve… Nous qui croyons etre assure comme tous le monde avec notre contract de travail… genre: si vous voulez un IRM, le prochain c’est dans 3 mois…par contre si vous le payez, demain c’est ok! et quand vous avez de vrais problemes de sante et que vous voulez avoir un diagnostic rapide ben vous payez…
Du coup, on oubliera plus jamais de se renseigner a propos des assurances sante complementaires…
Salut à tous,
Je pense vrmnt que quand on décide de s’installer à l’étranger pour y vivre sur le long terme (et qu’on est pas forcément un nomade digitale 😉 ), avoir un revenu minimum et des bases de la langue locale sont très importants. Dans notre cas, le fait que j’avais déjà un job avant de partir a rendu la recherche d’emploi à Fabienne quand même plus sereine une fois sur place…Après, au niveau de la langue j’étais pas germanophone mais j’avais de bonne base et ça m’a bien aidé à m’intégrer.
Bon je dis pas qu’il faut forcément suivre tous ces points… Disons que c’est bien de les avoir à l’esprit.
Hi,
Je suis moi même expatrié et je dois dire que je suis d’accord avec l’ensemble de cet article sauf peut-être comme beaucoup sur la source de salaire sûre ! Je suis parti avec un projet en tête, une petite somme d’argent de côté pour vivre quand même mais j’ai trouvé du boulot sur place et cela c’est très bien passé ! L’expatriation s’est super sympa surtout quand on aime faire des découvertes et qu’elle n’est pas subie !
Quels sont les pays les plus fous dans lesquels vous souhaiteriez vous expatrier ?
@ bientôt,
Kamal Le Marocain
Avec une petite somme de cote, je suis tout a fait d’accord…D’ailleurs ca a super fonctionne pour toi!
Sinon je tenterais bien la Chine… mais il faudrait apprendre le chinois et ca c’est pas gagne…;-)
Hello,
Pour moi qui ai déjà été expatrié, le mieux est de bien tout préparer à l’avance et je pense que pour cela, un petit séjour au préalable dans le pays s’impose. Il permet de savoir tout ce qu’il faudra niveau administratif, prendre la température pour quantité de chose, comme par exemple pour le logement. Apprendre la langue avant est aussi un très gros gain de temps pour être tout de suite opé à son arrivée. Et puis chose importante, mieux vaut avoir de l’argent à gauche si on part sans emploi ;-).
Merci pour ton retour d’expérience, cela est toujours intéressant de recevoir les conseils d’une personne qui à franchis le cap.
Ayant déjà vécu l’expatriation! Je suis tout à fait d’accord avec tous ces points. Je suis allé en Australie avec ma copine et ça nous beaucoup plu et nous nous sommes très vite adapté car nous parlions déjà l’anglais ayant fait des études à l’étranger!
C’est une expérience à faire!
En tant qu’expatrié depuis maintenant 4 ans, je ne peux qu’approuver cet article.
Je dirais meme plus que pour le back up d’argent, il faut calculer 3 mois de vie sur place + un bon 10- 15% de marge d’erreur. Car les premiers vont vous couter particulièrement plus cher que le reste de votre sejour.
Aussi, je pense qu’il plus intéressant de fréquenter le moins possible des personnes de sa nationalité: le francais a tendance a etre assez communautariste ;).
Tu sais, tout les nationalités sont communautaristes plus ou moins, c’est humain.
Les Chinois, c’est même un degré au dessus je pense.
Tu vis où déjà Adil? En Chine?
Non je vis à Montréal :). La chine c’était juste un court passage.
Apres je comprends que tout le monde soit communautariste (ne parlons même pas des chinois). Je dis juste que le but de l’expatriation est quand meme de vivre avec les « locaux » et ne pas s’enfermet avec des francais. Ce qui est d’ailleurs tres facile a faire.
Je suis d’accord qu’il vaut mieux essayer de rencontrer des locaux… Mais je dirais que c’est pas facile pour tous le monde! Je trouve que ça dépend pas mal des charactères… Il y’a des gens que j’ai rencontré qui avaient pas du tout honte de parler en faisant des tonnes de fautes et qui allaient facilement vers les « locaux »… Pour ceux qui ne sont pas comme ça, c’est un difficile exercice sur soi!… Difficile mais nécessaire à mon avis.
Ah ok, j’avais pas suivi:-)
Je suis d’accord bien sûr, il vaut mieux rencontrer des locaux, c’est claire!
Par contre, l’étape suivante, nouer vraiment des relations avec des locaux, c’est très difficile dans certains pays à cause de la barrière culturelle notamment.
Je suis d’accord avec toi Fabrice, fréquenter la population locale dépend vraiment des pays.
Outre la barrière culturelle il y a également la différence de niveau de vie qui peut être un véritable frein. Pas pour rencontrer des gens mais plus pour établir des relations sincères et qui ne soient pas intéressées.
Je suis d’accord que culturellement on peut vraiment etre à l’opposé avec les habitants du pays que l’on visite. Je sais que se retrouver avec des personnes de son pays ou meme juste des occidentaux peut etre raffraichissant (moi meme en Chine 90% de mes amis etaient occidentaux). C’est juste qu’il ne faut pas trop abuser à mon gout pour vraiment vivre pleinement l’expatriation. Encore une fois, je ne dis pas que c’est facile.
Disons que c’est un équilibre à trouver.
En tout cas, perso, je ne peux pas me passer d’occidentaux, après un certain temps, certaines discussions me manquent vraiment!
Merci pour l’article et le sujet!
Pour avoir immigré et connaitre beaucoup d’expats ou d’immigrants, le principale soucis ne sont pas que ceux énoncés dans l’article .
Il y a des choses que tu ne peux préparer et c’est souvent la que le bas blesse : la différence culturelle , le racisme , l’éloignement familiale et le mal du pays.
J’ai remcontré beauoup d’expat qui avait réussit tous les domaines et un jour tout change par le manque d’un ami , le decès d’un proche , la maladie etc…
Donc je dirais pour moi l’expact ou l’immigration c’est n’est pas la recherche d’un succès mais la recherche de l’apprentissage de soi
🙂
Je suis bien d’accord avec toi! Un petit paragraphe sur le mal du pays et des amis aurait peut-être été une bonne idée…Et il y’a aussi evidemment des paramètres qu’on ne peut pas controler.
Par contre, je trouve que si on peut choisir le pays dans lequel on s’expatrie, il me semble important de tenir compte des différences culturelles… afin d’éviter un trop gros choc (si on le souhaite évidemment)
Hi,
C’est vrai comme le dise beaucoup de commentaires comme le mal du pays et surtout de la famille et des amis peut être plus ou moins importants surtout si l’expatriation ne se passe pas vraiment comme on l’aurait imaginer. Avant de se lancer dans ce projet un peu plus, il est important d’y aller quelques fois en voyage pour faire un peu de repérage !
Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui aurait envie de sauter le pas ? Le conseil le plus important !
@ bientôt,
Kamal Le Marocain
Il est extrêmement important de connaître un minimum la langue du pays qui va nous accueillir. Cela vous permettra de mieux vous intégrer, de nouer des relations sociales et surtout, de savoir gérer toutes les situations. Si vous ne parlez pas la langue de votre pays d’accueil, vous allez avoir du mal à vous y sentir à l’aise…
Pour moi aussi la langue me paraît le point le plus important… Ou du moins il faut avoir une très forte motivation à l’apprendre sur place! J’ai un amis qui est partis vivre au Mexique sans savoir l’espagnol… Il s’en est bien sorti car il a habité en collocation avec des Mexicains… Il faut aussi ajouter qu’il avait de la facilité avec les langues (il était déjà trilingue avant ce voyage)!
Hi,
Je viens de lire quelques commentaires et il est vrai que de baragouiner quelques mots de la langue du pays où l’on s’expatrie peut être une bonne idée pour ne pas avoir le blues de la France et vouloir rentrer au bout de deux jours et demi. Je parles l’anglais comme une vache espagnole mais je dois dire quelques passer quelques temps en Angleterre m’a permis d’améliorer sensiblement mon vocabulaire même si la plupart des personnes avec qui j’étais parler français !!!
Quelle est la langue la plus originale que vous avez appris au cours d’une expatriation ou d’un voyage longue durée ?
@ bientôt,
Kamal Le Marocain
bonjour à tous
mon mari et moi aimerions immigrer pour le canada j’aimerai savoir si c’est une bonne idée c’est moi qui le motive je pense qu’il faut découvrir d’autres horizons et avoir une certaines ouvertures d’esprit.
j’aimerais déjà savoir pour ceux qui ont déjà immigrés dans ce pays les avantages que nous pouvons rencontres et les inconvénients bien sur nous sommes originaires du Cameroun.
merci de nous répondre.
.
Bonjour à tous,
Vous soulignez des points très importants qui entrent souvent en compte pour réussir une expatriation. Perso, je pense qu’il faut avoir une certaine connaissance du pays et surtout de la langue, sinon c’est de suite beaucoup plus compliqué ! L’argent, ca dépend de combien de temps on reste. C’est sur qu’il faut prévoir un budget et puis de toutes façons il y a certains pays comme les USA qui ne vous délivreront pas de visa si ils ne sont pas sur que vous puissiez subvenir à vos besoin !
J’ai déjà réfléchi plusieurs fois à l’expatriation, et j’y réfléchi toujours. Hormis les côtés pratiques de la langue locale, du salaire, de l’endroit où l’on va vivre… Ce qui me rebute le plus, c’est de quitter pour une longue période sa famille, ses amis, son pays. Quand on a vécu en France par exemple, c’est pas pareil de s’expatrier dans un pays frontalier que en Amérique du Sud, en Asie ou en plein coeur de l’Afrique.
La question que je me pose concernant l’expatriation : serais-je capable de rentrer en France voir mes amis et ma famille pendant seulement mes 2 semaines de vacances ?
Je suis nomade et je n’ai pas ce problème là pour l’instant. Mais je sais que j’ai besoin ma dose française de 3 mois régulièrement ! Pour moi, l’idéal serait par exemple 9 mois à l’étranger, 3 mois en France.
Moi aussi, j’ai besoin de ma dose française:-)
Ce qui est plutôt sain je trouve après tout!
Une autre question a se poser je trouve quand on projette une expatriation de longue durée, c’est la question d’un possible retour en France par la suite.
Plus on reste longtemps, plus celui-ci sera difficile, surtout avec l’âge.
Tu as déjà pensé à cela?
Bon, tu es pas dans ce cas de figure il faut dire!
T’as raison… Nous on est en Autriche. Les distances sont pas si grandes que ça donc on a reçu pas mal de visites d’amis ou de la famille. Si tu t’expatries en plein milieu de l’Afrique… c’est effectivement pas la même chose!
On savait aussi d’avance qu’on s’expatriait pas « à vie »… ça aide aussi à prendre la décision au début quand tu penses que tu reviendras une fois…(même si au final tu sais jamais ce qui peut se passer)
Désolé faute de frappe 🙂
Moi j’y ai pensé pas mal de fois , mais il faut dire que ce n’est pas une décision qu’on prend à la légère ou sur un coup de tête , et à chaque fois j’y renonce car je la vois un peu compliqué
C’est dommage si c’est juste la raison!
Car souvent ensuite, on réalise que cela n’était pas si difficile…
Ca fait maintenant quasiment 4 ans que je suis expatriée en Finlande et j’ai vu certain ne pas du tout respecter ces quelques points et repartir la queue entre les jambes en france.
Le cas le plus simple et du pure vaincue et pas qu’une fois : « Oui la Finlande s’est trop, je suis venue ici avec mes quelques économies, je ne parle pas Finnois (ni Suédois) et je n’ai aucun diplôme, vous pensez que je peux trouver un job pour rester ici et me trouver mon appartement ».
Honnêtement, des comme ça j’en ai vu plein et qui sont rentrer illico en France après quelques mois (le temps de finir les économies) car ils n’avaient rien trouver. En même temps sans diplôme, sans la langue, sans que dalle (pas même de la famille ou couple)… faut réfléchir un peu.
Merci pour ce rappel Semara!
En effet, ce genre d’attitude ne parait pas très réfléchie…
Pour la Finlande, je n’aurais jamais pensé qu’il y avait autant de personnes qui voulaient y tenter l’aventure!
Tu y fais quoi?
Ecoute si, c’est surtout pour les nana (pas que d’ailleurs) totalement fan des groupes de métal finlandais (parce que le metal finlandais c’est troooooooooop bien vive nightwish et HIM)… bon elles n’ont pas vraiment la même notion de mot métal que moi. M’enfin, et donc beaucoup comme ca viennent ici à l’arrache. Mais j’ai aussi croisé des mecs, c’est pas qu’un truc de nana.
Je fais de la recherche, je suis en thèse.
Ah ok, je ne savais pas pour le métal:-) En effet, il faut être fan pour venir à l’aventure comme cela.
J’imagine que c’est des très jeunes pour partir dans préparation comme cela.
Merci et bonne continuation à toi!
Je me reconnais dans cet article. Cet année, j’ai tout plaqué pour aller vivre à Hoi An (Vietnam). C’est un risque à prendre et oui, il faut mieux avoir une source de revenu.
Comment se passent les premiers mois Thibaut? Tu as des plans?
D’excellents conseils que j’approuve totalement. Surtout les deux derniers selon moi doivent etre appliqués!
J’avoue qu’en Suede, j’ai pris des cours de suédois, mais tout le monde me répondait en anglais, alors je n’ai pas beaucoup avancé…
La clef pour une intégration réussie est de partir en étant bien conscient qu’on a tout à apprendre de sa terre d’accueil et d’y être préparé. Peu importe le pays dans lequel on s’expatrie, tout y sera différent. Les particularités linguistiques même si on y parle la même langue, la mentalité, la vie en société, les conditions de travail. Il faut comprendre que le changement risque d’être radical pour se donner une chance de s’intégrer rapidement.
Hello,
Je suis assez d’accord aussi avec cet article, Étant expatrié en Californie , les débuts ont été relativement difficile car je ne maitrisais pas bien la langue ou parfois certaines confusions, Je dirais qu’il est impératif soit d’avoir de l’argent de coté ou avoir un source de revenus car ici pas de boulot pas d’argent. Le pire c’est plutôt la santé, c’est un cauchemar mais bon en contrepartie j’habite dans un joli coin, le temps est super et les ricains malgré tout sont super sympas et il y a tellement de choses à faire et à découvrir.
Salut Ludovic,
Justement, je viens en Californie fin juin, tu habites où?
La santé, oui, gros problème aux USA. Tu fais, comment, tu as une mutuelle locale ou tu cotises chez April?