Comment Romain a voyagé un an avec 4000 euros
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J’ai rencontré Romain à la fin de mon séjour au Nigeria il y a 4 ans. Comme moi, il avait entrepris de traverser l’Afrique de l’ouest en moto à partir de Lagos, à la fin de son VIE. L’année passé, j’ai suivi de loin son voyage d’un an en vélo en Asie avec un ami. Revenue à Strasbourg, il a bien voulu répondre à quelques questions dans un bar de Saint-Lazare, le temps d’un week-end à Paris.
Pourquoi et comment ce voyage en vélo en Asie
Bonjour Romain, pourrais-tu te présenter ?
Alors, je m’appelle Romain, bientôt 28 ans. Je suis parti un an en voyage l’année passé en Asie. Ingénieur, j’ai pris un congé sabbatique et avec un ami, Nicolas, on a décidé de partir pour changer de la routine.
Pourquoi ce voyage en vélo ?
On a choisi le vélo car cela nous convenait sur plusieurs plans. Tout d’abord, au niveau des rencontres humaines, c’est celui qui permet d’être le proche de la population. Ensuite, au niveau sportif, on aime bien l’effort physique. Et puis le côté défi nous plaisait. Et enfin l’aspect écolo était important pour nous : avancer à la force de ses mollets sans brûler de CO2. Et puis voyager en vélo permet d’avoir un budget restreint !
Quel fut le circuit ?
On voulait s’intéresser à l’Asie central assez méconnue. On est donc passé par la Mongolie, le Tibet, l’Inde, le Pakistan, et l’ex-Urss, puis le Caucase, la Turquie et l’Europe. On a fait l’aller en Transsibérien jusqu’en Mongolie. Puis on a commencé en vélo avant de rependre le train jusqu’ Lassa. Enfin, tout le chemin retour fut à vélo : le Népal, l’Inde, le Pakistan, l’Asie centrale, le Caucase, la Turquie et l’Europe.
Les points forts du voyage ?
C’est dur d’en sortir un. J’ai beaucoup aimé le début : la Mongolie, le Tibet car se sont des espaces déserts, sauvages et beaux. Pas facile car il fait froid, il y a du vent, des pistes. Il y a peu de touristes, du coup les gens sont interloqués et les rencontres sont toujours excellentes.
A Katmandou, on s’est posé deux mois. On a rejoint une ONG pour s’imprégner plus du mode de vie népalais. C’était une ONG qui recueillait des enfants des rues pour leur fournir l’éducation et le logement. C’est pour ca que j’ai un bon souvenir car c’est le pays que j’ai pu découvrir le plus.
Enfin, l’accueil des gens en Turquie, on a eu un accueil fabuleux ! Après un an en Asie, on était un peu habitué à l’hospitalité des gens. Et pourtant on a était encore surpris.
Des coups durs ?
Au niveau physique, c’était le début : la Mongolie et le Tibet. Ensuite, on a surtout eu des coups durs administratifs. On a galéré pour avoir le visa pour l’Iran. On l’attendait au Pakistan, c’était très pénible. A la fin, on a changé notre route sans l’attendre, on a avait marre. On n’a pas eu de gros problème sinon.
Vous vous êtes senti parfois en insécurité ?
Non jamais en réel insécurité. Vraiment.
Pas trop dure de voyager aussi longtemps avec une autre personne ?
Et bien, on avait pas du tout pensé à cela au début. Rétrospectivement, on a eu de la chance, cela c’est bien passé, Car sans doute, on a un caractère facile tout les deux, on fait des concessions facilement. On s’est jamais pris la tète. Bon il y a des jours où on n’est pas à 100% bien sûr. Quand tu dors à côté de quelqu’un sous une tente, tu prends tous les repas à deux, c’est pesant mais cela c’est bien passé. Et puis le fait de rencontrer d’autres personnes, cela permettait de changer de la relation du binôme, cela c’était important. Mais le principal, c’était qu’on avait la même vision du voyage. On savait aussi que l’autre tiendrait psychologiquement et physiquement.
Vous avez rencontré d’autres voyageurs ?
Oui, certains en vélo, peut-être…30 ou 40 groupes en vélo. Souvent des couples, parfois des gars seul ou à deux. Jamais de fille seule en vélo. J’étais content d’être à deux car sur une si longue période seul en vélo, c’est pas facile.
Mongolie
Budget du voyage : 4000 euros
D’accord et alors au niveau du budget ?
La notion de développement durable était importante pour nous. Donc, j’ai remis en état mon vélo vieux de 10 ans. Mon ami en a acheté un d’occasion. Puis on avait une remorque et un panneau solaire. Disons que par personne, cela nous a couté 300 euros. On n’avait pas prévu de budget, en tout cela nous a couté 4000 euros chacun par an.
4000 euros ! C’est très peu !
Oui surtout que dedans tu comptes 500 euros de visa, 600 euros de transport pour le train et la traversée en bateau de la mer Caspienne. Pour la vie sur place, cela nous a couté en fait moins de 3000 euros.
Je suis impressionné !
Bien écoute, on était souvent sous la tente. Dans les villes on utilisait le couchsurfing ou les petits hôtels en Inde, Népal et Pakistan. Pas plus de 1 ou 2 euros la nuit. Pour la bouffe, on dépensait 6 euros par jour et par personne.
On n’a pas fait de folies, quelques visites de sites incontournables comme le Taj Mahal, la Cité Interdite etc…, On a fait un trek au Népal. Quand tu fais du velo, tu n’as pas beaucoup de tentations et puis la vie locale n’est pas chère.
Et au niveau d’internet, comme cela se passait ?
On a essaye de tenir un blog à jour tous les 10 jours. Dés qu’on avait internet, on mettait un article pour les amis et la famille.
C’était difficile non dans certaines zones de trouver un cyber ?
Pas vraiment car finalement, tu trouves internet facilement. Cela ne nous a jamais manqué.
Bilan et retour
Et le retour, comment tu le vis ?
Pour l’heure c a va. J’étais content de revenir, cela ne me faisait pas peur. J’étais content de revoir la famille, les amis. Et puis refaire certaines activités. Je vis bien le retour. Bien sûr, au début cela prend du temps de digérer.
Reprendre un boulot ensuite c’est positif aussi.
Oui, tout a fait, cela te cadre. Ça permet de se réinsérer plus vite dans la vie quotidienne, de pas laisser trop de temps a l’éventuel contre-coup du retour qui pourrait s’installer si on est trop oisif. Quitte a prendre du temps plus tard, une fois le voyage un peu digéré, pour petit a petit se poser des questions sur ce qu’on y a appris, notre façon de vivre aujourd’hui, ce qu’on aimerait changer etc..
Que t’a apporté ce voyage ?
D’un point de vue pratique, cela m’a apporté des connaissances sur des cultures et des régions. L’accueil des gens m’a touché et je me suis dit qu’il fallait que je sois capable de le rendre après chez moi. Ces gens n’ont pas grand chose et pourtant ils mettent un point d’honneur à accueillir des gens qu’ils ne connaissent pas.
Pakistan
Finalement, cela n’a pas été trop déstabilisant ce voyage pour toi ?
Je pense qu’il y a des personnes qui vivent les choses plus intensément, qui sont plus sur l’émotion, qui vont être plus touché par ce qu’ils vivent et donc avoir plus de mal au retour. Cela dépend de la personnalité de chacun. Je m’attendais à revenir dans ma vie, normalement.
Pour ma part, c’est plus difficile au retour en général. J’ai l’impression que tu arrives plus à faire la part de choses ?
C’est bien aussi, cela veut peut-être dire que tu les vis plus à fond ces moments. Je ne sais pas, c’est difficile à dire.
J’ai toujours une envie de repartir qui traine.
Ah ca moi aussi ! (rire) Mais bon, il y a un temps pour tout. C’était le voyage, là je suis ici et je préfère vivre à 100% ce que je fais. De toute manière, il y a des bons côtés dans les deux choses.
C’est un bon esprit je pense. La prochaine fois, tu le referas à deux?
J’ai déjà voyagé seul, cette fois-ci c’était avec un copain, la prochaine fois j’aimerais partir en couple. Je pense que vivre une telle expérience, aussi intense et riche en découverte doit être un un bon moment dans une vie de couple.
Cela j’en suis sûr ! Un conseil pour celui qui aimerait faire un tel voyage?
Juste de ne pas s’arrêter aux excuses que les gens se donnent. Les gens disent « c’est génial, tu as de la chance ». Mais peut-être ils n’aimeraient pas car il y a des trucs pas toujours agréables. Surtout, il faut se donner les moyens. Certains disent « j ‘ai mon boulot, je n’ai pas l’argent » etc. Mais si tu veux quelque chose vraiment, tu le fait, tu t’arrange toujours. Et puis tu peux moduler ton voyage, si tu ne peux pas partir un an, tu peux partir 3 mois.
Entièrement d’accord avec toi ! Et au niveau physique ?
On ne s’est pas entrainé. N’importe qui peut le faire, il faut juste aimer l’effort physique et avoir de la volonté.
Bon et bien merci Romain !
De rien, merci à toi !
Kazakhstan
Merci Romain de m’avoir consacré du temps pendant ton passage à Paris ! Et bonne route à toi !
Le site de Nico et Romain : http://routedescimes.jimdo.com/
Fan de voyage à vélo ? Ecoutez cet épisode du podcast ici. Ou encore celui-ci pour une traversée du Caucase à pied.
J’espère que cette interview vous a plus et qu’elle vous inspirera ! Au moins des commentaires:-)
Plus que pour le budget, c’est pour l’aventure que j’ai un immense respect. Un moment si long, dans des contrées parfois si désertes, c’est une vraie belle expérience humaine! Bravo à tous les deux et merci d’avoir partagé ce récit!
Oui bien sûr, c’est l’aventure qui impose le respect, la question du budget est plus anecdotique.
Si vous avez d’autres questions à poser , n’hésitez pas!
J’adore ce type d’interview… très enrichissant 🙂 As-tu l’intention d’en publier d’autres ? Si c’est le cas, je pourrais te donner 2-3 contacts de gens qui ont vécu ce type d’expérience, n’hésite pas à me contacter par mail pour en discuter 😉
Oui Ambiome, je compte en publier d’autres, j’aime beaucoup aussi. Je vais essayer d’en faire au moins une par mois. J’ai d’autres contacts déjà mais merci pour la proposition, je te recontacterais pour ca:-)
Interview top, franchement ça donne envie de tenter l’expérience du vélo.
Désolé pour ma question pragmatique, mais faire du vélo pendant 1 an … vous aviez quoi comme selle ? une spéciale, ultra rembourrée ? 🙂 Non mais c’est vrai, c’est un détail important.
Ca c’est une question importante! (c’était d’ailleurs une de mes plus grandes inquiétudes avant le départ: mon séant va-t-il tenir le choque? 😉 ) on passe quand même quelques 900h sur cette selle!
Pour répondre précisément, j’avais une selle un peu rembourrée avec du gel, mon pote Nico une selle un peu plus basique et plus dure: il a un peu plus souffert !
On avait tous les deux un “cycliste” rembourré qu’on utilisait très souvent, c’est aide bien aussi.
Apres, le must pour les longs voyages reste la selle ‘brooks”, une selle en cuir qui se fait a ton physique mais qui a aussi un prix. La plupart des cyclo-randonneurs rencontrés pendant le voyage avaient opté pour ca et en étaient très content.
Romain
C’est une question importante en effet! Perso, déjà, après quelques heures de moto 125 en Afrique, j’avais mal aux fesses. Alors sur une selle de vélo, moi je dis chapeau!:-)
Ce qui m’impressionne toujours dans ce genre d’expérience, c’est le côté physique (peut-être mon côté fainéante qui ressort). Et puis, paradoxalement à ce que Romain raconte, j’ai la sensation d’un isolement. On est seul sur son vélo, on est seul pendant des kilomètres en rejoignant le prochain village.
Alors que pendant mes voyages en train, bus (bondés) ou même avion, j’ai toujours l’opportunité de faire des connaissances (peut-être mon côté bavarde).
C’est un défi physique, c’est claire!
Pour l’isolement, Romain serait mieux placé pour répondre
Pas mal effectivement.. Ca donne envie…
Pour la question du budget, j’ai rencontré un jour une personne qui m’a dit ne partir avec rien… De ce fait, elle ne dépense rien et trouve toujours de quoi se débrouiller. Et au final, elle voyage quand même.
Surtout, je crois que l’inverse est aussi vraie : si tu définis un budget de départ, tu es sure de le brûler entièrement…
Mis à part ce coté pratico-pratique, l’itinéraire choisi est excellent… Pour mon p’tit coté statisticien, ca fait combien de temps et combien de kilomètres ?
Bravo encore pour ce voyage,
Clément.
C’est vrai que les budgets sont souvent dépassés!:-)
Pour les chiffres, ca fait 13000 km et des brouettes répartis sur un an, dont 8 mois et demi a pédaler.
Pour ce qui est de l’isolement, bien sur il y a des moments ou on est seul sur son vélo dans la nature. Mais c’est tellement bien aussi. On se sent petit, et libre; super impression quand tu pédales dans la steppe sans voir un seul signe de civilisation autour! Et puis ca donne du temps pour réfléchir, pour penser a la rencontre qu’on vient de faire ou la prochaine :-).
Ce qui m’a aussi plu dans le vélo c’est le fait d’être accessible au gens tout au long de la route, même dans les coins paumés (combien d’invitations nous ont été lancé lors de notre passage!), et le fait de traverser tous les endroits de la même manière: c’est souvent dans les environnements a priori hostiles (et donc qu’on aurait facilement envie de “sauter” en prenant un bus pour aller au prochain coin sympa) que les accueils les plus chaleureux se font.
Zut, ca recommence, j’ai envie de repartir maintenant… C’est malin!
🙂
Ce sentiment d’isolement doit être assez unique et crisant parfois j’imagine.
Et en effet le vélo permet de se rendre dans des coins où nul de va. Ca c’est vraiment un côté extra.
Sympa l’interview, et franchement RESPECT car tenir 1 an en se déplaçant uniquement à vélo c’est quand même pas donné à tout le monde !
Une fois de plus, on voit que vivre à l’étranger peut ne pas coûter si cher que ce que l’on imagine “par défaut”, même si dans son cas les frais ont du être minimisés.
Ca donne envie de partir tout ça ^^
Aaaah, quel plaisir de lire cet article. On est loin des voyages en hôtel de luxe all-in à 4000 euros la semaine (le genre de voyage qui n’apporte rien aux voyageurs).
Comme j’aimerais faire la même chose, je dois encore bosser quelques années avant d’être libre financièrement et… libre tout court.
En tout cas, bravo! J’adore!
J’aime bcp l’idée de parcourir un continent en vélo avec une petite remorque et au vue de leurs expériences, nul besoin de dépenser des milles et des cents. Pour ceux qui ont encore une résistance vis à vis de l’aspect financier, nous avons bien la preuve que l’argent c’est pas un frein.
Je caresse le rêve (je ne suis pas encore au stade de projet), de réaliser un périple avec ma petite famille (ma femme et ma fille)…histoire d’avoir un autre regard sur le monde et ses habitants.
Si vous avez des contacts qui ont réalisé des longs voyages, 3 mois, 6 mois ou même un an, Je suis intéressé par leur retour d’expérience. Je suis certain qu’un tour du monde n’est pas réservé aux seuls célibataires.
Salut Nathanael,
Bien sût, tu as raison tout le monde peut faire (et devrait même:-) un voyage au long cours: une homme ou une femme seule, un couple, une famille etc…Et à tout âge. Au Cambodge, je me rappelle avoir croisé un monsieur de 80 ans: c’était son premier voyage seul en sac à dos! Quelle pêche il avait! J’ai trouvé cela extra!
Pour le voyage en famille, c’est plus rare mais tu en rencontres sur les routes. Cela demande juste plus de logistique, de motivation et d’argent. Si un jour j’ai une famille, c’est au programme:-) Tiens je me rappelle avoir vu une famille qui traversait l’Amerique en vélo! Les gosses avaient autour de 10 ans!
Pour les contacts, je t’invite à te rapprocher de l’assoc ABM !
“Pour ceux qui ont encore une résistance vis à vis de l’aspect financier, nous avons bien la preuve que l’argent c’est pas un frein.”
Je suis tout à fait d’accord avec Nathanael mais j’aime quand même être sûr qu’un revenu m’attendra le jour où j’aurais envie de rentrer chez moi. C’est la peur qui m’empêche de partir loin et longtemps… pas l’argent.
Merci de ton commentaire Joel!
J’aimerais revenir sur ton post plus haut où tu dis que tu préfères attendre quelques années afin d’être libre financièrement. J’ai déjà lu cela sur certains blogs qui parlent de devenir financièrement indépendant soit par le net soit par d’autres leviers.Bien sûr, je critique pas le but mais quand je lit que la personne est passionnée de voyage, je suis un peu perplexe.
Je ne vois pas trop l’intérêt d’attendre. D’ailleurs attendre combien d’années? Attendre d’avoir combien sur son compte? Et peut-être qu’alors l’envie sera passé ou d’autres” problèmes” arriveront. La barrière n’est pas financière, tu peut partir moins longtemps et de divers façon. Je pense que si tu veut vraiment le faire, si tu as un minimum d’argent, c’est sans tarder.
Je te remercie beaucoup Fabrice.
Je m’explique (sans me justifier car je ne me sens pas critiqué, j’apporte juste mon avis)
2005 : Dubai 15 jours
2006 : Quelques trips, Alsace, la mer,… Année achat de ma maison
2007 : Naissance de ma fille et travaux dans la maison
2008 : Suisse 15 jours
2009 : Paris 3 jours, Islande 13 jours, Naissance de mon fils
2010 : Travaux dans la maison, Angleterre-Pays de Galles, 7 jours
2011 : Prévision: Malte 10 ou 15 jours
J’aime partir, et d’ailleurs, je pars. Le but de mon enrichissement personnel n’est pas uniquement de sortir de chez moi mais bien de partir plus et plus longtemps à des destinations de plus en plus lointaines et reculées.
Disons que cet objectif financier aura pour but de faire tomber les dernières barrières qui m’empêchent de partir 6 mois par an. Comme mes enfants sont encore très jeunes, j’en profite pour faire fructifier mon business (en continuant à partir mais de manière soft).
Mes objectifs d’ici à 10 ans sont:
Au minimum 3 mois dans chaque continent et régulièrement une quinzaine de jours en oeuvres humanitaires.
En fait, mon commentaire était plus général et ne te visais pas particulièrement. Je pensais plutôt à d’autres blogueurs.
Déjà, tu as une famille, cela change la donne. En tout cas, ce sont de beaux objectifs que tu as là! Je te souhaite d’y parvenir! Et il y a pas de raison:-)
La famille peut être un levier. Pour l’instant, c’est ma famille qui me fait avancer et qui me pousse à dépasser mes limites.
Interview fort intéressante. Moi je ne suis pas un fanatique de ce genre de traversée mais je leur tire mon chapeau. Le budget est plutôt raisonnable et c’était bien de le faire en prenant une année sabbatique plutôt que de repousser cette aventure à je ne sais pas quand.
J’aurais bien aimé connaitre le contenu de leurs remorques pour voir de quoi tu as besoin pour ce genre de voyage.
La photo du Tibet est vraiment impressionnante.
Je viens de regarder sur leur site et ils ont décrit leurs équipements en détail, c’est très intéressant ! Ils ont même des vidéos. Je vais me faire une petite fin de soirée surf sur leur site.
Les vidéos sont excellentes je trouve!
hmm j’ai pas réussi à trouver les vidéos
Voyager en vélo, c’est avoir une certaine liberté. J’aimerais tenter l’expérience… D’autant plus que j’aime faire du vélo. Mais partir seul au bout du monde en vélo, ça m’effraie quelque peu !
Peut-être que je tenterai l’aventure à pieds, sac au dos… et plus tard en vélo ?
Franz
Toi , je sens que tu va y venir un jour;-)
Article déjà lu, mais le retweet m’a permis de me rappeller de cet excellent article. Je plussoie cette philosophie, mon rêve est aussi de faire un TDM. A défaut, je multiplie les voyages: si l’on ne compte que les voyages de plus d’une journée, je serai à 8 voyages en 2010… mais 3 pays seulement.
Bien! Bon après, il ne faut pas que cela tombe dans de la consommation en enchainant les pays et en y restant très peu. enfin, c’est mon point de vu.
très beau voyage, cela donne envie de réalise un projet de ce genre, je regarde souvent les chaînes de voyage sur le câble et on voit aussi des gars comme vous qui s’en vont ici et là en vélo, en moto ou même à pied en filmant leur voyage, c’est très impressionant
Merci de m’ouvrir les portes de ce qui me paraissait trop dur, trop cher, impossible… Ca me donne vraiment envie de me lancer….
Bon, pour le moment, je pars un mois en Thaïlande, du coup je vais y aller en repérage pour mon prochain voyage, à vélo ! 🙂
J’ai bien envie de me faire un tour de l’Asie du sud-est en vélo, sur 3 mois par exemple…..
Bon, ce qui me freine un peu, c’est que pour le moment je ne vois pas avec qui partir, et une femme seule à vélo, c’est peut-être risqué… dans certains pays plus que dans d’autres, sans doute….
3 mois en vélo, c’est un beau projet! Je pense vraiment que tu peut le faire seule sans problème car l’asie du sud-est est très tranquille et assez touristique, tu en croiseras d’autres voyageurs en vélo et autres.
Mais bon, chaque chose en son temps,étape par étape. Tu verras après ton voyage en Thaïlande, tu vas adorer!
Tu franchis le pas;-)
Que de courage avec si peut de budget, bravo.
Merci pour l’article, c’est très intéressant, ça donne envie!
L’idée de combiner défi physique et découverte de nouveaux pays, c’est tentant. Là j’ai deux amis qui vont tenter le Chemin de Compostelle, 5 mois de marche. L’un l’a déjà fait et nous en a tellement parlé qu’il nous a refilé le virus.
Quant à l’aventure à vélo, je tenterais bien ça un jour 😉
NowMadNow
5 mois de marche sur le Chemin, gros défi en effet! C’est une chose que je met dans un coin, tout ceux que je connais qui l’ont fait ont beaucoup aimé!
Tu prévois une partie en vélo durant ton voyage?
Le Chemin de Compostelle à l’air d’être sympa. Je crois qu’il y a 4 chemins différent. Tu as décidé celui que tu prévois peut etre de faire?
Moi? Non pas encore, c’est un projet pour plus tard, cette année, c’est l’Amérique du sud!
Genial, ca donne vraiment envie..!
bravo à eux deux!! je suis admirative! c’est super dur le vélo… j’avais fait périgord et quercy à vélo il y a quelques années pendant deux semaines et j’avais trouvé ça épuisant… ou peut-être que c’est le début qui est le plus dur… chapeau en tout cas!!
Sûr que c’est physique! Mais apparemment, c’est surtout au début, il faut passer une période. Après, c’est plutôt facile, d’après eux:-)