Faites-vous partie des flashpackers ?
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Mince, je crois en faire partie, et vous ? Petite présentation d’une tribu du voyage qui se développe.
Dans un de mes derniers articles, je parlais de ce que je n’aime pas dans le voyage sac à dos. Au passage, j’ai l’impression qu’une partie d’entre vous a mal compris mon article en pensant que j’en avais marre de voyager :-). C’est loin d’être le cas!
J’espère pour vous que voyager n’est pas synonyme uniquement de voyage sac à dos – hôtel pas cher – bus, ce serait réducteur.
Bref, un lecteur m’a parlé des flashpackers. Je ne connaissais pas ce terme, je suis donc allé voir sur Google…
Suis-je un flashpacker ?
D’après les professionnels du tourisme, le flashpacker a plus de trente ans (ok c’es bon pour moi), utilise beaucoup le net (là aussi, c’est bon) et enfin, il est professionnellement bien installé (bon, là, déjà moins…).
Le flashpacker voyage toujours dans des hôtels pour routards à bas prix. Cela dit, il est plus exigeant sur le confort et il est prêt à payer plus.
De ce côté, je m’y retrouve, en raison de mon activité, je suis en effet prêt à payer un peu plus pour plus de confort. Dés que je peux, j’opte ainsi pour une chambre privée, plus reposant pour bloguer. Encore que cela dépende des pays et du coût de la chambre.
Cela dit, je préfère toujours voyager en sac à dos et en dehors des adresses plus luxueuses. La différence pour moi surtout, c’est que je ne cherche plus à voyager le moins cher possible à tout prix. Pourquoi d’ailleurs à continuer quand on a plus de moyens, cela ne peut être un but en soi.
Parfois, je me fais plaisir, soit dans un bon restaurant, soit en pratiquant une activité pas forcément donnée, bref, je me fais plaisir. Cela ne m’empêche pas de faire du couchsurfing, de faire parfois du stop ou autre.
Pourquoi ? Car ces expériences, je ne les fait pas (ou plus) pour économiser. Non, je les fais pour l’expérience et les rencontres qu’elles procurent. Je gagnerais 10 fois plus, je prendrais toujours un grand plaisir à les faire.
Quelqu’un m’a un jour demandé pourquoi je n’aimais pas voyager dans des hôtels plus luxueux, genre hôtel de charme. La raison pour laquelle je ne le fais quasiment pas (sauf sur invitation gracieuse), c’est justement pour la même raison que je continue à pratiquer le couchsurfing et autres.
La façon de voyager n’est pas seulement liée à l’âge et au niveau de revenu. Un peu, mais pas seulement, heureusement.
Voyager, votre façon de voyager, c’est avant tout un état d’esprit.
On peut avoir 80 ans et voyager en sac à dos, je l’ai vu.
On peut dormir parfois dans des hôtels de charme et loger le lendemain au sein d’une famille rencontrée lors d’une randonnée.
Voyager, n’est-ce pas s’adapter et être ouvert à toutes les formes d’expérience ?
Tous connectés, tous flashpackers ?
Cela dit, je me demande si la distinction entre les deux est bien pertinente. Si l’on tient compte du fait que le flashpacker est très connecté, ne sommes-nous pas tous un peu des flashpackers depuis quelques années ? Même dans l’hôtel backpacker le moins cher, vous trouverez des voyageurs avec leur Iphone ou leur tablette. Les connexions wifi se sont généralisées un peu partout, même dans des hôtels à 5 dollars la chambre.
Voyez-vous beaucoup de voyageurs, même ceux qui voyagent avec le budget le plus petit soit-il, sans netbook ou autre ? S’ils n’ont rien sur eux, cela ne les empêche pas de passer du temps sur le PC de l’hôtel…
Alors, le backpacker est–il révolu ? Je vous avoue que je n’ai jamais été fan de cet terme, idem pour celui de routard, son équivalant français. D’ailleurs, voilà bien un débat plutôt anglo-saxon, car après tout il n’y a pas de terme en français pour flashpacker, du moins, je ne le connais pas. Et vous ?
Alors, vous reconnaissez-vous dans cette définition du flashpacker ? Qu’en pensez-vous ?
Je me reconnais bien dans ce que tu écris ! Par contre je n’ai pas encore 30 ans ^^
Tu es en avance sur ton âge:-)
Quel terme étrange que je ne connaissais pas avant cet article.
J’ai plus de 30 ans (eh oui je ne les fais pas) je voyage pas toujours en sac à dos et dans des hôtels pas très chers j’avoue et je suis toujours connectée ou presque. Alors est-ce que cela fait de moi une flashpacker? Le terme de backpacker est clair mais celui de flashpacker, j’ai l’impression qu’il ne sert pas à grand chose ou comment ajouter un mot de plus dans le dictionnaire (dans combien de temps) 🙂
C’est un peu ca oui!
je me reconnais dans cette définition sauf pour un détail essentiel: je voyage sans téléphone (hormis une carte locale) et sans internet… pour moi, voyager c’est me couper de mes repères habituels. mes proches ont beaucoup râlé mais ils se sont habitués. 2mois par an: je suis aux abonnés absents!
Bravo Annie, tu as bien raison! De cette manière, le voyage est plus intense et la coupure plus importante!
Pour traduire « flashpacker », j’aime bien le terme « technomade ». Maintenant, je ne suis pas un inconditionnel du portable et de l’internet à tout bout de champ.
Je ne connaissais pas.
Il est clair que même en voyage, de plus en plus de personnes restent connectées.
Et puis être connecté en voyage permet aussi d’utiliser le net pour son voyage 😉
Les réseaux sociaux incitent aussi à utiliser son téléphone quel que soit les circonstances: travail, voyage, repas, voiture … 😉
J’en vis, mais pourtant, je pense que voyager sans être connecté, c’est mieux. Tu vis le voyage plus intensément…
Pourquoi vouloir toujours inventer des mots nouveaux, alors qu’au final on a tous les mêmes comportements (plus ou moins). Soit ceux qui vont vers du confort, soit ceux qui vont au moins cher (et en ceux-ci j’inclus celui qui, comme vous, sont prêts à payer un peu plus cher pour avoir une chambre individuelle… ça n’est pas du luxe tout de même).
C’est un peu comme en mode : les leggings (ex-caleçons mais maintenant legging ça fait mieux…BON!)
Je suis d’accord, c’est très anglo-saxons d’inventer des termes comme cela:-)
Et pour ceux qui bossent dans le marketing du tourisme, c’est une aide j’imagine.
Plutôt d’accord avec Thibaut. Ca m’énerve un peu cette recherche de mots pour répertorier tout et tout le monde. En musique par exemple, il y a des dizaines voir des centaines de sous-catégories au métal. C’est pas un peu exagéré ?
En plus, comme on a des personnalités suffisamment complexes pour ne pas correspondre à un seul profil, on finit par correspondre nous même à des centaines de profils type.
Je suis assez d’accord avec toi Chris, je ne comprend pas bien cette nécessité de coller des étiquettes qui se veulent de plus en plus précises. Surtout quand il s’agit de définir une expérience qui se vit continuellement de manière différente. C’est là toute la beauté du voyage, il nous fait grandir et évoluer en permanence 🙂
Aujourd’hui, je suis aussi un peu flashpackeuse, et demain, que serai-je ?
Moi j’aime bien le terme backpacker, ‘routard’ ça fait un peu trop hippie pour moi. Et flashpacker n’est pas un terme nouveau: plutôt que de désigner des backpacker avec smartphone/tablette (car tout le monde en a) il désigne les backpacker friqués qui peuvent se permettre de claquer de la thune dans beaucoup d’activité et de tours, payer des tournées générales dans les bars et squatter les chambres doubles des guesthouses quand les backpacker doivent se contenter des dortoir de quatre personnes ou plus et gérer leur budget de façon à ne pas trop dépenser en voyage.
C’est vrai Mat que cela fait un peu hippie « routard ». D’ailleurs, le mot n’a t-il pas surgie dans les années 70?
« payer des tournées générales dans les bars », tu en as vu beaucoup? zut, je les ai raté:-)
Sinon, tu ne sembles pas trop les apprécier non?
Oui, je me reconnais aussi pas mal dans ce que tu décris ; et je découvre également le terme « flashpacker » (… mais c’est vrai que la dérive à cette tendance à vouloir encore et toujours inventer de nouveaux mot, est de classer tout le monde dans des petites boîtes, au risque de séparer ce qui finalement se ressemble dans le fond !).
Même si c’est vrai que moi non plus je n’ai pas encore 30 ans, je vois malgré tout une certaine évolution dans notre manière de voyager, mon compagnon et moi. Au départ c’était la recherche du moins cher. Mais notre façon de voyager a évolué aussi en fonction de nos goûts, de nos besoins … et de nos envies ! (ça serait dommage de ne pas se faire plaisir en voyage !). C’est vrai qu’une chambre tranquille, c’est quand même plus simple pour gérer un site web ou un blog !
Surtout quand on voyage à deux non? 🙂
encore un nouveau terme que je ne comprends pas et dont je ne vois vraiment pas l’intérêt. Laissons à chacun son mode de voyage, son mode de vie, sa façon d’être et arrêtons d’essayer de placer les gens dans des catégories non?
Je suis d’accord sur les mots:-)
Au final tout ça ne sont que des mots, backpacker, flashpacker, le seul mot important à retenir c’est voyageur. Chacun voyage selon ses moyens et ses envies, ce qui compte vraiment c’est simplement de laisser son mode habituel de pensée de côté et de s’ouvrir aux autres, qu’on ait sur soi une tablette ou non, qu’on ait plus ou moins de 30 ans et qu’on dorme chaque nuit à la belle étoile ou non 🙂
Voilà un terme que je ne connaissais pas du tout.
Je vais avoir 30 ans, et je n’ai jamais voyagé… Jusqu’à septembre. Mon premier voyage, et je pars à Dublin. Je ne prends qu’un sac, mais je ferai tout pour rester connecté !
Je vais cherché le meilleur côté qualité/prix avant de partir ^^
Pourquoi faire tout pour rester connecté?
Pourquoi ne pas partir avec le but contraire? 🙂
En effet, aujourd’hui plus personne ne se parle, tout le monde préfère passer son temps devant facebook.
Il y a encore quelques années ce n’était pas du tout comme ça ! Ça fait a peine 3 / 4 ans que le wifi est assez répandu dans les auberges, mais avant ça Nada !
Il y a 3, 4 ans, c’était les cybercafé, il y en avais plus plus. Mais on passait tout de même moins de temps devant son écran.
Il y a plus de 10 ans, c’était même rare de passer du temps dans un cyber, c’était vraiment différent.
Enfin, bon, c’est l’évolution de la société, avec le pire et le meilleure….
Je me reconnais assez dans la description de ce terme, mais honnêtement j’ai du mal à voir la nécessité d’avoir eu à « inventer » une telle appellation…
Moi qui suit à l’automne de ma vie, je suis inclassable, et je ne tiens pas à l’être ! Mais pourquoi faire ? Je voyage où je veux , quand je veux, au sac à dos ou pas, par agence spécialisée ou pas, en mode confort ou pas, je suis prêt à payer le prix fort s’il le faut (je bosse suffisamment pour çà). Je cherche juste à me faire plaisir ! Quand à voyager connecté ? Cà, jamais ! Pas d’internet, sauf mon portable en cas d’urgence ! Je me fous de ce que l’on pourra penser ! Mais oui, on m’a déjà traité de rétrograde ! Cela dénote l’intelligence de certains blogueurs !
C’est ce qui s’appelle être flexible, un bon point Didier.
Ha, se faire traiter de rétrograde car on choisit de voyager sans internet…Je comprends ta réaction.