Faut-il prendre un traitement contre le paludisme ?
83Une question que se posent souvent les voyageurs au long cours. Selon la région et le type de voyage que vous faites, la réponse diffère. Nous avons vu la dernière fois l’importance de la prévention, place maintenant à la question du traitement du paludisme.
Trois groupes de pays selon la résistance au traitement du paludisme
Ce classement est basé sur la résistance au traitement. Ainsi, en fonction de chaque pays (et même de la région du pays !), vous devrais suivre un traitement spécifique.
Aller plus loin
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Groupe1 : aucune résistance:
Afrique Cap-Vert. | Amériques Venezuela (sauf Amazonie), Pérou (sauf Amazonie), Équateur (Ouest), Bolivie (sauf Amazonie), Argentine (Nord-Ouest), Paraguay (Est), République dominicaine, Guatemala, Belize, Haïti, Costa Rica, Salvador, Honduras, Mexique (Yucatan), Nicaragua, Panama (Ouest), Jamaïque (Kingston). | Asie Chine (Nord-Est), Tadjikistan. | Moyen-Orient Irak, Iran (sauf sud-est), Yémen (Socotra). |
Groupe 2 : résistance moyenne:
Afrique Madagascar. |
Amériques
Colombie (sauf Amazonie).
Asie
Inde (sauf Assam),
Népal (Teraï),Sri Lanka
Iles Salomon, Tadjikistan
Groupe 3 : forte résistance:
Afrique Afrique du Sud (Nord-Est), Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Erythrée, Ethiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Kenya, Liberia, Malawi, Mali, Mauritanie, Mayotte, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Ouganda, République centrafricaine, Rwanda, Sao Tome-et-Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Swaziland, Tanzanie, Tchad, Togo, Zambie, Zimbabwe. | Amériques Bolivie (Amazonie), Brésil (Amazonie), Colombie (Amazonie), Equateur (Amazonie), Guyana, Guyane française (fleuves), Panama (Est), Pérou (Amazonie), Surinam, Venezuela (Amazonie) . | Asie et Océanie Afghanistan, Bangladesh (sauf Dacca), Bhoutan, Cambodge, Laos, Chine (Yunnan et Hainan), Inde(Etats du Nord-Est), Indonésie (sauf Bali), Malaisie (sauf zones urbaines et côtières), Myanmar (Birmanie), Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Philippines, Salomon (îles), Thaïlande (parties frontalières avec Cambodge, Laos,Myanmar et Malaisie), Timor oriental, Vietnam (sauf bande côtière et deltas), Vanuatu. | Moyen-Orient Arabie Saoudite (Sud et Ouest), Iran (Sud-Est), Yémen (sauf Socotra). |
Le traitement préventif contre le paludisme.
En général, il débute avant de voyager et se poursuit un peu après. Aucun traitement préventif contre le paludisme n’est efficace à 100%. Surtout que le paludisme a développé une résistance aux antibiotiques..
Le traitement est à base de Quinine.
En fonction de la zone où vous allez voyager, le médecin vous prescrira un traitement plus ou moins fort.
A noter que certains peuvent ressentir des effets secondaires comme des troubles intestinaux. De plus, il est connu que le Lariam peut avoir tendance à vous faire déprimer. Je me demande si ce n’était pas mon cas durant les premiers mois au Nigeria…
Pour résumer, la Nivaquine est utilisée pour les zones les moins à risques. Le malarone est plutôt prescrit pour les zones les plus à risques. C’est aussi le plus cher, en gros 4O euros la boite pour 12 jours….
Enfin, il existe la doxycyline qui a l’avantage de n’être pas très cher. Problème : elle peut entrainer une allergie cutanée au soleil…
Dans tous les cas, il est important d’avoir une boite de Malarone sur soit en cas de crise. Imaginez que vous êtes en trek à trois jours d’un hôpital….Votre médecin vous prescrira la posologie.
Un traitement anti paludisme au cas par cas.
Le traitement contre le paludisme dépend de plusieurs facteurs. En gros :
– La région, nous l’avons vu.
– Le type de voyage : le paludisme est peu présent ou absent des grandes villes. Disons que vous avez bien plus de chance de l’attraper si vous passez un mois dans la jungle ou dans un village africain
– La saison du voyage
– La durée du voyage
SI vous faites un tour du monde d’un an, vous ne pouvez prendre un traitement pendant cette durée. C’est dur pour votre organisme. Et cela vous coutera cher en Malarone. Certains le font sur une certaine durée avec de la doxycyline.
photo credit: Canned Muffins
Pourquoi ne pas prendre un traitement anti paludisme
Evitez votre médecin de famille. Prenez un rendez-vous au centre de vaccination internationale le plus proche.
Ils ont souvent des médecins compétents qui connaissent le sujet pour être allé sur le terrain. Vous aurez ainsi une réponse propre à votre cas. D’ailleurs, la plupart vous déconseillera de ne pas prendre un traitement si vous partez plusieurs mois.
Sachant que tout traitement n’est pas efficace, que cela peut avoir des effets secondaires, que ce n’est pas follement bon pour l’organisme sur une longue durée et si l’on tient compte du cout, vous avez déjà de bonnes raisons de ne pas en prendre. Pour un voyage de 2 à 3 mois, à moins que vous alliez dans la brousse africaine, faire des treks dans la jungle durant deux semaines, cela à mon avis ne vaut pas la peine.
C’est mon avis, partagé par pas mal de médecins des maladies tropicales. Le médecin que je consulte à chaque fois à l’hôpital Saint-Louis à Paris m’a toujours conseillé de ne pas en prendre pour un séjour de deux-trois mois. Et elle sait de quoi elle parle.
Le choix appartient à chacun, le mien est fait depuis cet épisode en Afrique, je n’ai jamais repris de trainement depuis, que cela soit pour les longs voyage ou les plus courts.
Et vous, prenez-vous un traitement contre le paludisme? Partez-vous sans ?
en général je prends l’huile essentielle tea tree ou eucalyptus quand je pars quelques mois au Cameroun, j’utilise le médicament seulement en cas de crise , ça fonctionne pour moi , chaque corps est différent , donc il n’y pas de panacée en la matière.
Tea tree et eucalyptus pour chasser les moustiques??
Je pars au Cap-Vert en septembre (seulement 1 semaine) et j’avais hésité à faire le traitement… Finalement on m’a conseillé de pas le faire. Ouf car c’est comme tu dis un traitement très costaud :S
Oui c’est costaud, bon pour une semaine ca va. Mais d’un côte, tu ne part qu’une semaine…
Rappelons que tous les « médecins de famille » ne sont pas tous des incompétents notoires (désolé si c’est le cas du votre), y compris dans le domaine de la pathologie tropicale, où un certain nombre font, de plus, des formations spécifiques, sans pour autant travailler en centre spécialisé.
Rappelons aussi aux néophytes qui passeraient par ici que le paludisme est une maladie potentiellement mortelle (neuropalu principalement), avec près d’un million de morts annuels dans le monde (chiffres OMS), et tout de même quelques dizaines de cas mortels en France chaque année, malgré les moyens dont nous disposons (cas importés de pays étrangers).
Alors, certes les traitements prophylactiques (visant à empêcher la maladie) ne sont pas sans effets secondaires ni efficaces à 100%, et je suis loin d’être un défenseur des médicaments dans tous les sens, mais ils sauvent pas mal de vies.
Choisir de ne pas en prendre, c’est choisir un confort, un coût moindre, et quelques effets indésirables en moins, mais aussi assumer un risque plus important.
Je peux tout à fait concevoir, comprendre et faire moi-même ce choix, en particulier dans votre situation de voyage au long cours, mais merci de ne pas omettre ces « quelques détails » à l’attention de vos visiteurs afin de leur apporter une information « claire, loyale et appropriée », ce que nous autres médecins devons apporter à nos patients ! Cela reste un risque que chacun doit peser en toute connaissance de cause, et qui reste à mon avis, et à celui de grands organismes mondiaux (OMS) ou nationaux (HAS, Afssaps, INVS) de la santé ou de sources indépendantes et dignes de confiance, qu’on ne peux guère soupçonner de conflits d’intérêts (Revue Prescrire par exemple), supérieur aux risques des traitements prophylactiques, à pondérer toutefois et comme vous le rappelez justement en fonction des conditions du voyage. Au-delà c’est un choix de vie.
Cordialement,
Un médecin généraliste en fin de formation, se destinant à être « médecin de famille », à faire correctement son boulot en fondant ses décisions et ses avis sur des données solides en respectant les choix et le libre arbitre de ses patients, en évitant les avis de concierges.
PS : désolé de vous décevoir, tous les médecins des centres de vaccinations et de maladies tropicales ne sont pas pour autant tous des « références » fiables, même dans leur domaine. A l’instar de tous les médecins, ils sont humains. Ceci est un avis « de l’intérieur » de la profession, consécutif à une longue observation de mes « confrères ».
Bonjour Elfea,
Je comprend votre réaction vu que vous êtes médecin:-) Cela dit, je n’ai jamais dit que tous les médecins de famille sont tous incompétents.
Tout comme je n’ai jamais dit que tous les médecins des centres sont efficaces à 100%.
Mais je pense que dans le cas où l’on part en voyage dans un pays tropicaux, il vaut mieux se rendre dans un centre de vaccination international si l’ont peut. Il faut mieux s’adresser à une cellule spécialisé, cela me parait sensé. Vous aurez plus de chance de tomber sur quelqu’un de compétent!
Pour ce qui est des risques, bien sûr j’en ai parlé dans l’article précédent. Mais vous avez raison de le rappeler!
Et dire aussi que le choix appartient à chacun!
J’ai trouvé l’article assez complet et la conclusion un peu culotté aussi Fabrice ! Je ne m’y serais pas risqué je crois… Mais j’aime bien 🙂
Perso mon généraliste (depuis des années) a été quand même de meilleur conseil que le médecin de l’institue Pasteur. C’est la loterie, chaque docteur aura son avis sur la question. Avec raison, mon docteur -qui voyage aussi- m’a simplement dit que je trouverais des médicaments partout ailleurs et que je pouvais acheter mon traitement moins cher à l’étranger et ponctuellement quand je devait m’aventurer en zone impaludé (pas fait pour l’instant, mais pour les médocs il avait raison, pas de soucis pour s’approvisionner ici).
Voilà, un dernier truc pour abonder dans le sens de Fabrice, l’OMS tend à indiquer que la meilleur protection est d’éviter les piqûres et que le meilleur « remède » c’est : moustiquaire imprégnée, vêtements longs imprégnés et DEET et co pour les zones non couvertes.
Avoir un médecin qui voyage, c’est forcement un plus:-)
Il a eu raison de te préciser qu’en effet, on peut trouver pas mal de médocs (faut faire gaffe que c’est pas des faux:-) moins chers.
Bruno, tu veut parler de la Malarone ou d’autres?
J’étais pas sûr qu’on puisse la trouver facilement. Il y a des antipalu mais je pensais qu’ils étaient moins fort que ceux vendu en France.
Les médocs pour le palu je n’ai pas cherché pour l’instant, donc je peux pas dire. Mais d’après lui on en trouverait là où c’est endémique.
En tout cas la meilleure des protections est d’éviter les piqûres 🙂
Mmmmh avec le post d’Elfëa, je me dis que dans le doute… vaut mieux en prendre…
Et j’avoue Fabrice que tu n’y vas pas par le dos de la cuillère « Evitez votre médecin de famille » Pour avoir des potes qui se destinent à être »médecin de famille » et qui ont pour certains fait des stages de longs mois dans des pays à risques, pour avoir eu un médecin de famille grand voyageur d’Afrique, je ne suis sur ce coup la pas du tout, mais alors pas du tout, d’accord avec toi….
Et n’oublie pas une chose Fabrice, pas mal de gens te lisent ici, quand tu dis « cela à mon avis ne vaut pas la peine. » et qu’une personne tombe gravement malade et perde sa vie car elle aura suivit ton conseil jusqu’au bout, que diras-tu à sa famille ?
Je ne dis pas que tu l’a fait exprès, loin de là 😉 mais fais attention aux mots que tu utilises et aux conseils que tu donnes… en tant que blogueur de voyage qui a un auditoire non négligeable, tu as des responsabilités.
Je crois Piotr que tu fais un raccourci et que tu y vas un peu fort:-)
Je suis blogueur, je parle de mon expérience, je donne mon avis, normal non?
Surtout, je précise bien que cela dépend des cas, qu’il faut consulter et que le choix dépend de chacun. Et que c’est à chacun de l’assumer.
Il ne faut pas que tu donnes ton avis sur une destination où tu es allé alors. Si la personne s’y rend et qu’elle est déçu, tu vas lui dire quoi?
Bien sûr, c’est différent, mais tu vois la logique.
Et oui je l’ai exprès bien sûr mais j’assume à 100% mon avis:-)
Je ne fais pas de raccourcis, je sais que certaines personnes prendront ton « conseil » pour valeur sure… tu sais comment sont les gens, ils preferent parfois eviter de prendre le temps de consulter et si toi, voyageur experimete, tu leur dis que cela ne vaut pas la peine, bah certains ne s’en donneront pas la peine justement. Or tous les cas sont differents…
La plupart des gens ne restent que sur les dernieres paroles et bien qu’auparavent, tu leur dises bien d’aller voir des specialistes, certains ne retiendront que ton dernier conseil. Or on ne parle plus de savoir si une destination est bien ou non, on parle de conseil médical :/ C’est pas la meme chose.
Si ton conseil se verifie des 99% des cas, pense aux 1% qui pourraient finir dramatiquement 😛 Apres, je sais, cela sera toujours a la personne de ne pas prendre pour argent comptant ce qu’elle lit a droite et a gauche mais je dis juste que puisque tu souhaites donner des conseils sur ce theme la, soit conscient de toutes les repercussions 😉 Que tu le veuilles ou non, tu as une influence sur tes lecteurs et la, on parle clairement de risques mortels concernant cette maladie.
Tu fais un peu un raccourci Piotr et tu exagères.
Si tu lis bien mon mail (;-), je dis bien que cela dépend des cas, qu’il faut aller voir un médecin etc..
Ensuite, je trouve normal de donner mon avis à partir d’une expérience, c’est cela aussi bloguer!
Enfin, tu ne peut pas tenir compte de tout ce que les gens font dans la vie suite à tes paroles ou à tes écris.
L’important c’est de donner l’info et les différents points de vue. Après, les gens sont assez grands et autonomes.
Sinon, il faut pas bloguer.
Je comprend ton point de vue (t’inquiètes je suis bien conscient de tout cela) cependant mais je pense différemment, pas grave, c’est ce qui fait la richesse des échanges sur un blog:-)
Fab, je sais que tu es un gars honnete et directe 😉
Et je suis entierement d’accord avec toi quand il s’agit de partager son experience, donner des conseils… etc, tout mais concernant les questions medicales, c’est juste que le dernier paragraphe me met a l aise…
« c’est mon avis » : c’est une phrase tranchee, directe, paf…
« cela ne reste que mon avis » c’est une phrase plus nuancee qui n’incite pas non plus a ne rien faire…
quand une personne que je considere d’autorite sur le sujet, avec de l’experience, comme toi, me dit, « c’est mon avis » bah je le suis… mais si tu me dis « cela ne reste que mon avis mais… » la je suis plus circonspect, je prendrai ton conseil en question mais j’irai m’informer.
L’article est tres bon en soit et reunit toutes les infos… c’est juste que sur la fin, tu tranches la question de maniere presque definitive et c’est le seul petit reproche que je pourrai faire a cet article bien organise 😉
Je vois ce que tu veut dire Piotr.
J’avoue que j’ai du mal à voir une grosse différence. Mais peut-être que pour certaines personnes, cela l’est. Bon faudra se refaire un skype un de ces 4!
Je me souviens qu’avant de partir en Ouganda en conférence, ça a été un débat pour mes collègues. Ils devaient se faire vacciner contre la fièvre jaune mais il fallait décider pour la malaria. Finalement, l’argument de sécurité l’a emporté, ce qui est logique dans le cadre du travail, même s’ils ont à peine quitté le lieu de la Conférence.
Et pour les lecteurs belges qui visitent ton blog, Fabrice, voici le lien vers l’Institut de médecine tropicale d’Anvers qui est la référence pour toutes ces maladies qui pourraient arriver lorsqu’on voyage : http://www.itg.be/itg/generalsite/Default.aspx?WPID=513&L=f
Si je reprenais un antipalu, ce serais en Afrique Noire. Car les cas sont bien plus nombreux. Finalement, personne l’a attrapé?
Merci pour le lien Mélissa!
Je suis partie avec plusieurs boites de Doxypalu lors de mon tour du monde et j’ai dû arrêter le traitement au bout de quelques jour car mon organisme ne le supportait pas. Les effets secondaires peuvent vite gâcher un voyage !
Rien ne vaut donc un bon anti-moustique, des vêtements longs et comme recommandé par Fabrice, une boite de Malarone au cas où.
Pour ce qui est du débat sur les médecins de famille, il est évident que lorsque l’on part pour une certaine durée et de surcroît dans des pays tropicaux, mieux vaut aller consulter un médecin spécialisé en médecine tropicale qui saura vous conseiller plus spécifiquement sur les vaccins et la trousse à pharmacie à emporter. Sans juger des compétences d’un médecin généraliste, aussi bon soit-il, il ne peut répondre à toutes les questions que l’on se pose lorsque l’on part pour un voyage au long cours.
Peut-être faut-il avoir testé les deux médecins et/ou fait de longs séjours dans des pays tropicaux pour comprendre ce que tu as voulu dire.
Tu as eu quoi Adeline comme effets secondaires?
Au bout de quelques jours carrément! C’est pourtant normalement celui qui est le mieux supporté. Cela montre que cela varie vraiment suivant les personnes.
Je me suis peut-être mal exprimé. Loin de moi en effet l’idée que les médecins de famille sont tous incompétents sur ce thème. Juste que cela me semble plus approprié de prendre rendez-vous avec un spécialiste en médecine tropicales pour les longs séjours.
Bonjour Fabrice,
Tout naturellement, j’hésiterais beaucoup à prendre ce genre de médicaments. Mais effectivement, je consulterais avant malgré tout. Je serais plus du genre à apporter quelque chose pour intervenir en cas de besoin.
Je ne me fais même pas vacciner contre la grippe, ce qui est très populaire au Québec. Je préfère renforcer mon système immunitaire avec des produits naturels et je suis rarement malade.
D’autre part, je suis certaine que tes lecteurs comprennent qu’il s’agit de ton avis personnel. Si on pousse la réflexion plus loin, disons que quelqu’un va en Colombie, inspiré par ton voyage et qu’il se fait voler ou pire, assassiner. Tu n’en porterait pas la responsabilité n’est-ce pas ?
C’est mon avis et … je le partage ! 😉
MarieBo
Bonjour Marie!
Oui pour la Colombie, c’est la même logique. J’avoue que j’aurais du mal à me sentir responsable de la chose.
Surtout que là, je dis bien qu’il faut prendre un traitement curatif avec soi.
J’ai pris un traitement anti-pallu pour mon premier départ en Afrique, sur conseil de mon médecin de famille et d’un médecin spécialisé (ils étaient d’accord 😉 )
Pour mes voyages suivants, en Asie, devenus récurrents, j’ai abandonné: je me suis dit que le traitement ne valait pas les effets secondaires, car en effet je ne passe pas trop de temps en zone vraiment à risque (jungle, etc…). Par contre, je me couvre dès que je vois un moustique voler et je m’asperge largement de protecteur…
Tu as eu raison pour l’Afrique. L’Asie, c’est quand même assez rare de l’attraper si tu ne fais pas de séjour dans la jungle.
Pour le protecteur, j’avoue que je le fait les premiers jours mais après j’oublie ou cela me prend la tête. Pas bien:-)
Moi je suis vraiment bien aimée des moustiques, du coup ça force à pas oublier: dès qu’il y en a un, il est pour moi 😉
Mon médecin généraliste m’a prescrit de la Malarone, mais c’est moi qui ai insisté … je l’emporte mais ne pense pas en prendre à titre préventif … c’est au cas où il m’arrive un truc à Lombok, ou sur une des Gili …
Pour le reste chacun est diffèrent, les organismes ne réagissent pas de la même manière … pour moi c’est vraiment du cas par cas. 😉
Tu veux dire par rapport aux effets secondaires?
Oui par rapport aux effets secondaires.
Sans raconter ma vie, je suis soignée depuis l’enfance par un médecin homéopathe … je réagis très mal aux médicaments conventionnels, c’est à dire allopathiques comme disent les homéos.
😉
Mais ça ne concerne que mon cas personnel … je ne veux en aucun cas donner de conseils aux autres, c’est pour ça que je disais c’est au cas par cas … il faut voir avec son médecin habituel, lui vous connait et sait ce qui vous convient ou pas.
Ha ok je comprend! En effet, si tu es soigné depuis l’enfance par un médecin homéopathe…En effet, c »est au cas par cas.
Je ne suis pas non plus un partisan des médicaments.
Trop lourd et trop d’effets secondaires.
D’autre part, le fait de prendre des mesures préventives anti moustiques (répulsifs, habillement adapté , ect…) permet aussi de prévenir les autres maladies transmises par les moustiques dont la dengue qui est tout aussi redoutable que la malaria.
Oui la dengue est une maladie qui peut être mortel.
Je l’ai jamais attrapé, jusque là. Et je n’ai pas envie du tout!
Quand tu vas en Asie, tu ne prend rien donc?
Disons que ça dépend.
Si c’est vraiment une zone à gros risques (jungles…) ou période à risque (saison des pluies), je prends des médocs mais ça fait plusieurs années que je ne me suis pas retrouvé dans cette situation.
Ben dites donc les garçons, vous n’y êtes pas allés de main morte! Curieusement, je reste un peu sur les talons… L’article est bon, les « affirmations » sont peut-être un peu fortes? Quoi que, lorsqu’on parle de notre propre expérience, on ne peut nous en tenir rigueur donc… Quand même, il y a peut-être une question de mise en garde à l’attention des lecteurs car il est vrai que les bloggeurs influents ont une certaine forme de pouvoir et parfois, les lecteurs vont tout gober sans faire la part des choses. D’un autre côté, il ne faut pas prendre les lecteurs pour des idiots et les gens le moindrement censés et le moindrement sérieux dans leurs préparatifs liront les infos mais iront aussi consulter avant un grand départ pour des zones à risques.
Puis il y a la question du choix personnel de se faire traiter ou non, que ce soit pour le palu ou une autre maladie.
Moi je retiens cet article pour ce qu’il est: des infos d’un voyageur qui partage son opinion et son expérience.
J’aurais pu dire que je n’ai pas pris le traitement pour l’Afrique mais jamais je ne vais encourager les gens à faire de même, au contraire! Je suis allée voir un medecin avant et j’encourage les voyageurs à consulter avant tout départ pour un voyage.
Le mot d’ordre? Informez-vous.
Il en va de votre santé, donc de votre vie et oui, le paludisme peut êre mortel.
« des infos d’un voyageur qui partage son opinion et son expérience. » c’est en effet ce qu’il est Martine.
Pour la question de l’influence, à mon avis c’est surestimé celle de mon blog. Et je suis d’accord avec toi sur le fait que c’est prendre un peu les lecteurs pour des idiots.
A vrai dire, je trouve les quelques réactions un peu exagere car:
Je donne mon avis certes, ce qui me parait normal mais:
1 je dis bien qu’il faut consulter avant
2 qu’en Afrique, il vaut mieux en prendre un
3 qu’il faut prendre de toute manière un traitement curratif!
J’ai l’impression que la plupart des gens se sont arrêtés sur l’aspect traitement préventif. Or, l’autre côté est important aussi!
Et bien Fabrice, on peut dire que ton article ne laisse pas indifférent !
Pour les effets secondaires du Doxypalu, c’est rien d’aussi grave que d’autres (genre vertiges ou hallucinations), juste des grosses douleurs à l’estomac qui au bout de quelques temps se sont transformées en gros manque d’appetit et surtout un gros manque d’énergie pour avancer. C’est un peu gênant lorsque l’on fait un voyage au long cours…
J’ai finalement acheté du Off (un antimoustique vendu notamment en Asie) et cela m’a protégé contre le palu et surtout la dengue qui sévissait en Asie du sud-est lors de mon passage.
ha oui c’est en effet gênant!
Et en effet, la dengue peut être terrible. Apparemment, il y a des flambées de temps en temps…
Je ne compte plus en prendre (depuis mon ulcère de l’oesophage à cause de ce traitement) mais j’évite les pires pays !
J’avais fait un traitement pour la Thailande, que j’avais plutôt bien supporté.
Pour le Vitenam, on m’avait filé un traitement plus costaud (1 cachet par semaine), j’ai pris le cachet 2 fois, à chaque fois ca m’a tellement mis en vrac que j’ai arrêté.
Depuis je me dis que mon meilleurs traitement c’est de l’anti moustique.
C’était quoi le nom du traitement, tu te rappelles?
Personnellement je pense qu’on exagère un peu trop sur les risques au profit des industries des vaccins.
Hum, c’est tout de même une maladie mortelle, donc il faut prendre certaines précautions.
La question c’est plutôt a volonté des industries de trouver un vaccin. Car après tout ce ne sont que des pauvres qui meurent…Et puis, c’est un gros business ces médocs….
un peu bizarre ce débat… on te fait porter une responsabilité un peu trop grande à mon avis… évidemment que chaque lecteur de blog est adulte et le blog de fabrice ne dispense pas de consulter un médecin… ce que tu préconises d’ailleurs!! je te rejoins entièrement sur ton point de vue. mal conseillée par mon médecin de famille, j’ai pris du lariam pour mon premier voyage au cambodge. je l’ai très mal supporté et vite abandonné, réalisant une fois sur place que les risques de palu sont très faibles et cantonnés à la jungle (où je n’ai pas mis les pieds). c’est fou le nombre de touristes qui prennent des anti-palu en asie du sud est, et à 99%, c’est totalement injustifié. le mieux, c’est de se prémunir un max des piqures (bon, plus facile à dire qu’à faire dans la pratique) et d’avoir effectivement une plaquette de malarone au cas où. pour l’afrique noire, c’est plus compliqué… les risques de palu y sont bcp plus élevés… là, ça vaut le coup de supporter les effets secondaires des médicaments.
Je pense aussi que je suis loin d’avoir autant d’influence! Et puis, quel lecteur va se baser que sur un avis? Pour moi, il faut toujours recouper l’information, aucune exception à cette règle!Encore moins pour la santé.
Le Lariam, j’en ai un mauvais souvenir aussi…Tu as raison Sarah de dire qu’en Asie du sud-est, ce n’est pas trop la peine.Sauf si tu peut fait un trek d’une semaine dans la jungle.
Sympa le débat 🙂 Je me posais la question justement car je ne me vois pas prendre un antipalu pendant 6 mois ! Mon copain est plus du style « ya pas de raison qu’on l’attrape si on fait de la prévention (anti moustique, moustiquaire…) » et moi je me dis que les moustiques m’adorent alors que j’ai plus de risque. A part ça, je pense qu’il faut aller voir un médecin et que je serai personnellement plus rassurée si le-dit médecin a voyagé ou est spécialiste des maladies tropicales…
Fabrice, effectivement je suis bons nombres de tes conseils sans les prendre pour paroles d’évangile quand même et je pense que la plupart des gens font la même chose, don’t worry 😀 Continue à nous donner ton expérience !
Salut Julie!
Bon, la prévention c’est pas 100% efficace surtout qu’il faut une grosse discipline pour bien penser à se mettre de l’anti moustique tous les jours.J’ai un peu de mal j’avoue:-)
J’espère que la plupart des gens font la même chose recouper l’info!
Vous allez voyager où?
Arf quel débat !
J’avoue avoir pas mal hésité mais entre ce que j’ai lu et le doc’ qui, à peu de choses près, a tenu le même discours : le plus important reste la prévention… Je vais m’armer contre le stikmou et affuter ma stratégie pour leur faire la nique ! Puis me connaissant, j’aurais à coup sûr zappé de prendre les comprimés.
courage pour le combat!
Bonjour Fabrice,
je pars en juillet en Inde au sud-est, pour faire la côte. Donc pas de jungle mais en pleine mousson. Le médecin m’a dit de prendre de la Malarone. J’ai pas envie de le prendre. Qu’en penses tu?
Si tu pars un court séjour, il vaut mieux écouter ton médecin:-)
Bonjour,
Je vous conseils tous de prendre la précaution pour le Paludisme car mon mari et moi on était parti en vacances que pour trois semaines en Asie et maintenant ça tourne au cauchemar lui il a attrapé le Paludisme falciparum et il est toujours à l’hôpital et j’espère bien il va s’en sortir, quel malheur!
Cordialement,
Sophie
bonjour,
c est dur de se faire une opinion avec autant d avis différents!
Personnellement je pars en inde 3 semaines puis au kenya une semaine, donc 4 semaines sous risques de paludisme. Mon médecin veut me faire prendre le médicament pour tout le séjour. J hésite pour l inde… Qu en pensez vous?
Pour le kenya, comme c est un safari et qu on est plus immergé dans la savane je pense le prendre.
Vos avis?? Surtout je ne suis pas encore allée a la pharmacie mais ca ne doit pas etre donné toutes ces pilules et pour 2 en plus.
Pour une semaine avec la Malarone, ca va. Pour l’Inde, le choix n’appartient qu’à toi par rapport à ton médecin.
En tout cas, pour le Kenya, le traitement, c’est obligé tant c’est courant de l’attraper dans la savane!
Ah oui je ne vais pas au sud de l inde mais plutot nord – centre – ouest
Perso, je pars au Bénin pour plus de 3 mois. Donc imaginez les effets sur la santé d’un traitement anti paludéen ??? Je ne suis pas expert dans le domaine, mais pas assez stupide pour gober ces médicaments pendant une certaine durée… Jetez un oeil sur la composition du médoc et comparez avec une crise de palu soigné avec de la quinine… Pour moi, c’est l’option 2. Certe, une crise de palu c’est pas cool, mais à force de gober des cachetons c’est pas mieux non plus. Donc pour moi, pas de traitement préventif. Moi je me suis fais piqué et rien pour l’instant. si les gens ont peur des moustiques, faut rester à Paris.
Précision : si tu chopes le palu, ya un traitement qui te remets debout.
Et la première fois que j’ai pris malarone, mon organisme n’a vraiment pas apprécié, j’ai été mal, très mal. Franchement, une bonne mutuelle ou! une assurance en cas de pépin et voilà ça c’est la précaution de base.
Hum, la précaution, c’est surtout la prévention et tout faire pour limiter les risques: produits, moustiquaire, imprégnation de tes vêtements etc.
Après, faut se dire qu’en Afrique Noire, surtout si tu passes du temps dans la brousse, tu as de bonnes chance de choper le palu….
Quelques mots pour décrire mon expérience de 10 ans en Afrique
Nous sommes partis sans enfants
Le conseil il y a 10 des centres spécialisés étaient tous différents d un centre a l autre
Il était donc très difficile de se faire une idée sur le sujet
C est donc a titre d expériences ,de vécu personnel et de l entourage que je vous donne les informations suivantes
Le paludisme est la première cause de mortalité au monde
En Afrique dans les régions ou nous avons vécu (Congo, Cameroun…) il peut être neuro toxique, on peut donc mourir si l on ne prend pas son traitement curatif en quelques jours
Les traitements préventifs ne sont pas efficaces à 100% car le Palu se transforme au niveaux du foi et ensuite détruit les globules rouges, c est asse terrible et il faut agir très vite
Pour cette raison si l on vit en Afrique ou si l on rentre de voyage d une zone a rique depuis moins d un moi, il est fortement recommandé de faire une goute épaisse qui est un test rapide du Palu
Quand on vit en Afrique ou pour un long séjour effectivement la majorité des gens ne prennent pas de traitement, pour les raisons évidentes liées aux effets secondaires
Par contre il est évident que les mesures de prévention sont alors indispensables
Mousticaires pour dormir
Lotion anti moustique efficace ( pas simplement des lotions a base de plante mais type cinq sur cinq ou autres)
Éviter de sortir avec des enfants a la tombée de la nuit car il y a recrudescence de moustiques
Quand on part en voyage pour moins d un moi a mon avis et dans des zones a risque comme l Afrique il est illusoire de penser qu il ne faut pas prendre de traitement
Il faut que celui si soit adapté bien sur, il faut en parler a son médecin il peut y avoir des contres indications avec des traitements en cour
Mon mari malgré les mesures de prévention a eu 3 fois le palu
Notamment après un voyage d une semaine en reconnaissance dans le pays
Avec une prise en charge deux semaine après dans un pays sans palu, qui n avait pas de traitement vendu en pharmacie ( et oui il n y en a pas partout) heureusement nous connaissions bien les symptômes et j ai insister pour avoir des analyses sinon a ce jour je serai probablement veuve….
Ce n est pas pour vous faire peur mais seulement pour que tout le monde réalise que c est une maladie mortelle, mon expérience me fait croire que certaine personne développe comme une immunité naturelle, certaine personne ne l attrape jamais alors même qu ils ne se protège pas ( et tant mieu) mais ce n est pas le cas de la majorité car sinon ce ne serai pas la première cause de mortalité
En conclusion cela n engage que moi
Pour y vivre ne jamais oublier les mesures de prévention
Spray et moustiquaire
Pour y partir en vacance prendre un traitement adapte, il y en a qui sont mieu supporte que d autre a voir avec votre médecin
Je sillonne le Vietnam pour http://www.vietnam-vagabondages.com, du nord au sud en me pausant très souvent chez les minorités du nord( vivre, manger -dormir chez eux )
Je me suis bourrée de Nivaquine lors des premiers voyages.
Puis j’ai pris du Doxypalu, j’ai cru être droguée avec ça, vertige, baisse de tonus , …
J’ai acheté du Malarone ,au cas où j’allais avoir une crise, pour finir par ne rien prendre.
Dans les zones à moustique je dors toujours avec une moustiquaire, j’utilise l’essence de lavande ou l’extrait eucalyptus , si il le faut je me badigeonne de répulsif type cinq sur cinq, je porte des vêtements en coton épais serrés au col, aux manches et aux chevilles .
Salut Sylvie,
Je ne pensais pas que le Doxypalu pouvait avoir autant d’effets négatifs!
L’essence de lavande ou l’extrait eucalyptus est vraiment efficace? On en trouve où?
Salut Fabrice,
Je pars bientôt pour 15 jours au Mozambique et j’hésite fortement à prendre un traitement préventif contre le Palu, à cause des contre indications. J’ai peur de gâcher mes vacances à cause de cela.
En plus mon ami qui vit la bas me conseille de ne pas le prendre, à cause de la période d’incubation (je serai éventuellement malade à mon retour).
Pour un court séjour comme celui la tu penses que des crèmes anti moustiques ou spray suffiraient?
Bonjour Eve,
C’est difficile de te répondre. Beaucoup de gens attrapent le Palu durant un voyage en Afrique noire, c’est une réalité.
Si tu vas en plus dans le bush, même avec des sprays, ce n’est pas évidant….
Bonjour,
Nous sommes actuellement étudiant à Singapour et nous partons pour un road trip de 4 mois en Asie du Sud Est (Philippines, Thailand, Cambodge, Laos, Vietnam et Myanmar).
Habituellement pour des voyages plus court nous nous protégeons en prenant la malarone mais pour 4 mois ça représente un sommes d’argent trop importante.
Avez-vous des conseils à nous donner ?
Merci d’avance
Bonjour à vous deux !
Tu trouveras pas mal de conseils sur cette page et dans les commentaires.
Une option est de prendre de la doxycycline, moins cher.
Bonsoir Fabrice,
Moi j’ai attrapé une forme de palu au Kenya (forme de palu qui ne reste pas dans l’organisme heureusement pour moi ), j’ai dû rentrer plus tôt que prévu en France et je me suis fait suivre au retour dans un centre des maladies tropicales (ils sont très humains je tiens à le souligner).
J’ai eu la peur de ma vie car j’étais en pleine brousse : une fièvre de cheval, froid sous 8 couvertures, une diarrhée à faire passer une gastro pour de la comédie, une énorme fatigue (que j’ai mis des mois à évacuer)
Il faut savoir que le traitement anti-palu n’évite que certaines formes de palu, mais pas toutes !
Sinon perso je prends de la malarone mais au bout de 3 semaines de traitement mon foie a du mal…
Salut Nath,
Je crois savoir que le traitement n’évite pas d’attraper le palu il me semble, il permet juste de diminuer ses effets non?
En tout cas, en effet, grosse crise que la tienne, des mois pour récupérer…
Je comprends ta peur…
Donc, au bout de 3 semaines de traitement, tu n’en prends plus?
Salut Fabrice,
Pour moi le traitement ne diminue pas les effets,il évite certaines formes de palu (les plus mortelles), d’après ce qu’on m’a expliqué lorsque j’ai attrapé le palu.
Au bout de 3 ou 4 semaines en général je rentre donc je ne me pose pas trop la question ! 😉
En tout cas, traitement ou pas, à chaque voyage à risque, je vaporise tous mes vêtements avec du répulsif spécial et j’emporte avec moi des répulsifs pour la peau.
Hola Fabrice,
Je vois que tu fais le buzz avec cet article. Je voulais apporter quelques éclairages sur ton article qui soulève des points cruciaux. Doit on vivre dans la peur du moustique ou tout faire pour l’éviter.
Je pourrais ajouter que chacun vis son expérience comme il en a envie. Il est sûr qu’il vaut mieux être prudent. Pour ma part j’avais même oublié l’anti moustique, ainsi que de faire des vaccins.
La chance a été avec moi et je n’ai rien ramené de néfaste. La seule chose que j’ai ramené c’est de beaux souvenirs, dont celui des moustiques qui se planquaient sous la table de la salle à manger. Vu que c’était là que l’on recevait mieux le Internet. Je servais de casse croûte aux moustiques de la maison.
Comme je dois partir en expatriation sur la Colombie, ‘ai recherché des infos sur ce sujet et j’ai fait un sujet qui va être inclus dans le blog sur la Colombie.
Je voulais en profiter pour te donner le lien vers le site de l’OMS sut un livre et divers recommandations. Ce livre s’appelle « Édition 2012 des recommandations de l’OMS pour les voyages internationaux » et est accessible sur le lien http://www.who.int/ith/fr/index.html
Vous pouvez aussi aller sur le site de l’Institut de Médecine tropicale de Belgique un formulaire sur Votre santé pendant le voyage. . http://www.itg.be/itg/GeneralSite/Default.aspx?WPID=786&MIID=677&L=f
Ce site est très complet et intègre beaucoup de conseils pratiques
Je te souhaite de bonnes fêtes pour cette fin d’année.
Dominique
Salut Dominique,
C’est un vieux article qui suscite parfois des réactions.
Il n’y a pas longtemps, un lecteur l’a mal pris d’ailleurs…
Merci pour les liens en tout cas !
Oublies pas l’antimoustique et la moustiquaire en Colombie quand même 🙂
Bonjour
lors de mon départ au Cambodge en 2000 mon poste était basé dans la capitale donc aucun risque de palud, mon médecin m’avait tout de même conseillé de prendre le traitement tout le temps
je l’ai vite arrêté ! par contre encore une fois ne négligez pas la dengue, car j’en ai bavé et également vaccinez vous contre la rage car dans certains pays comme le Cambodge les chiens sont porteurs et en Afrique les singes
Actuellement je suis à Mayotte et il y a des moustiques tigres portant le virus ! même ici avec la chaleur combinée au taux d’humidité une simple piqure de moustique peut provoquer une infection à stafilo et dégénérer rapidement
donc encore une fois vigilance et protection !
bons voyages et bonne année 2014
Bonjour Dominique,
La dengue est peut-être encore plus problématique, car le moustique est actif le jour alors que le palu, c’est à partir de la fin de journée.
Et cela peut être très fort aussi…
La rage est aussi important, tu as raison de le souligner.
A noter que le vaccin de la rage nécessite de s’y prendre un mois à l’avance pour plusieurs injections!
je pars pour 1 mois à Bali/Java, jungle inclus, sachant que c’ est la troisième fois que je me rends là-bas et les deux fois passées j’ ai été malade comme un chien en me protégeant avec le médicament Malarone, alors j’ hésite à ne rien prendre du tout….qu’ en pensez-vous ?
Tu as été malade à cause de la malarone ou car tu as attrapé le palu malgré cela?
Je ne suis pas médecin aflor, rien de remplace l’avis d’un médecin compétent.
c’ est ça, j’ avais pris le médicament, comme me l’ avais indiqué le médecin, mais malgré tout j’ ai attrapé le virus !
bonjour,
si j’ai bien compris il n’y a pas de traitement obligatoire anti-palu pour partir en séjour à Phuket Khao lak et les environs, pour 15 jours. Il faut simplement se prémunir d’un spray anti-moustique et éventuellement d’un bracelet. Merci de vos bons conseils, et à une prochaine fois.
M-J.
Ce post a l’air de dater un peu mais le grand questionnement, traitement ou pas traitement est toujours à l’ordre du jour! Je pars au Cambodge seule dans une semaine et je pense opter pour l’option malarone au cas où. Mais étant allée en Thailande il y a 2 ans, j’avais acheté un bon anti moustiques (Insect Ecran) et pourtant les moustiques ont été sacrément virulents et m’ont piqué malgré les protections! Alors pour ceux qui préconisent la prévention (moustiquaire, vêtements longs, etc…) je suis un peu intriguée, ça veut dire que vous avez réussi à éviter les piqures?! Et cela veut-il dire que quand on a une peau à moustiques, y a rien à faire?!
Tu avais aussi induit tes vêtements ?
En général, cela suffit, mais en effet, si tu es dans une zone comme celle-ci..Tu sais en pleine jungle, tu te fais toujours piquer même avec plein de précaution. Le préventif n’est pas 100% efficace. C’est pour cela qu’il faut avoir sur soit du Malarone par exemple ou prendre un traitement.
Bonjour fab,
je suis plutôt de ton avis pour avoir fait plusieurs séjours en afrique en ville surtout.
je prenais mes comprimés tous les 2 ou 3 jrs car pas vraiment convaincu,d’autant
que certains collègues étaient malades comme des chiens en appliquant la posologie.
Enfin j’ai connu une africaine qui a eu une crise de palu carabinée (très gros mal de tête),
il vaut mieux avoir de la quinine à proximité!
Également voyageuse au long cours, j’aimerais partager mon expérience…
Lors de mon 1er voyage en Amérique du sud, j’ai suivi un traitement préventif, résultat, une flore intestinale détériorée et de nombreuses maladies lors de ce voyage, mon compagnon a chope le palu sous le traitement préventif…
Du coup, changement de tactique…
Depuis nombreux voyages au long cours souvent en zone 3, plus de traitement préventif, un traitement curatif dans le sac au cas ou l’on se trouve loin d’un hôpital, DES VÊTEMENTS COUVRANTS, DES CHAUSSETTES LE SOIR, parfois quelques heures sous moustiquaires….
car oui, se recouvrir de spray anti moustiques quand on passe une grande partie de sa vie sur la route, n’est pas non plus anodin, le DEET est classe cancérigène,
mon mélange anti moustiques : aux Huiles essentielles (Cymbopogon nardus 2g, HE pelargonium asp. 2g, HE eucalyptus citriodora 2g dans 30g d’huile de noisette par exemple toutes les heures), ça marche quand il ont pas trop faim…. (je bosse dans les thérapies naturelles),
sinon le traitement préventif naturel, Artemisia annua en tisane seule la région frontaliere thailande – cambodge présente une résistance a l’artemisine, jamais essaye cependant car il n’est pas facile de s’y tenir en voyage…
Pour rajouter, j’aimerais également souligner que la prise de traitement curatif par les touristes amplifie la vitesse de résistance aux différentes molécules, dommage pour les populations locales qui n’y ont pas accès…
Les huiles essentielles peuvent aussi etre pris par voie orale un peu avant et pendant le voyage. C est ce qu on fait pour tous nos voyages en Cote d ivoire. Ce que j ai pu observé, mais ça reste que ma petite observation, les amis qui ont pris le traitement allopathique pendant leur voyage, ont souvent été malade à leur retour dès l arrêt du traitement.
Alain
pour l’Afrique comme pour l’Asie , ma femme et moi , prenons la Malarone sans effet secondaire , nos séjours sont de 2 à 3 semaines .
nous continuerons ainsi car nous avons connaissance de cas graves avec décès
alors voir un médecin avant de partir reste indispensable
pour le prix : très cher chez le pharmacien de notre commune , la moitié chez celui de la galerie marchande d’un super marché
Bonjour,
je vais voyager la semaine prochaine en Thailande, Vietnam et Cambodge, environ 1 semaine chaque pays.
j’ai pris 1 comprimé de LARIAM et j’ai du rester au lit DEUX jours. Je me sens encore mal.
Je voudrais savoir s’il vous plait, si le Malarione est moins fort que le Lariam ?
et d’autre part, Quels sont exactement les bons produits pour mettre aux vêtements, et sur la peau ? Faut-il mettre sur les vêtements à l’avance ? MERCI !!!
Il me semble bien que le Lariam est plus fort, à vérifier.
Contre les moustiques, cette vidéo :
https://www.instinct-voyageur.fr/comment-se-proteger-des-moustiques-en-voyage/
Bonjour,
Voici un article complet et à jour pour comprendre et évaluer les risques liés au paludisme en fonction de sa destination de voyage : http://www.voyagebaby.com/2016/10/paludisme-comment-eviter-les-zones.html
L’article s’adresse aux parents de jeunes enfants (on fait plus attention et on se renseigne davantage quand on voyage en tant que parent et qu’on est responsable de petite têtes blondes), mais il pourra aussi intéresser d’autres voyageurs qui veulent mieux comprendre et évaluer les risques liés au paludisme lors de leurs prochains voyages, surtout s’ils veulent éviter de devoir prendre des traitements préventifs anti paludisme.
Arf … Ces fautes d’orthographe !