IVCAST 35 : Vivre à Adelaïde, en Australie
2Vivre à Adelaïde, en Australie, Dominique l’a fait ! Elle vit en Australie depuis plusieurs années, elle nous raconte tout.
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A propos de cet épisode :
Dominique vit en Australie depuis plusieurs années. Elle connait bien Adelaïde, c’est cette ville qu’elle a choisi pour s’installer en Australie.
Vous allez voir, elle est complètement fan de l’Australie :-).
Mots clefs du podcast:
Vivre en Australie – Vivre à l’étranger – Adelaide
Vous avez une demande de visa à faire pour l’Australie ? Vous souhaitez éviter de vous déplacer à Paris ? Faire votre demande de visa en ligne ici.Vos visas en ligne
Ce que vous allez découvrir dans cet épisode :
– Pourquoi Dominique a choisi Adelaide.
– Obtenir son visa pour l’Australie.
– Les avantages de vivre à Adelaide.
– Le budget pour y vivre.
– Les mauvais côtés.
Et bien d’autres choses encore !
Liens en rapport avec l’épisode :
– Expatbug, le blog de Dominique sur l’expatriation
– Pour demander un visa étudiant ou autre, vous devez passer le test du TOEFL. Voici un site qui vous préparer au test.
Pour en savoir plus :
Connaissez-vous Mosalingua ? C’est une application pour apprendre les langues. C’est un ami qui l’a crée. J’ai d’ailleurs réalisé pour lui une série de dialogues basés sur mes récits de voyage. Il a aussi développé Mosalingua Web: une formation compléte pour apprendre les langues.
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Transcription texte
Pourquoi vivre à Adelaïde ?
Fabrice : Bonjour Dominique !
Dominique : Bonjour Fabrice !
Fabrice : Alors Dominique, c’est une Expat en série, comme elle se définit elle-même, puisque tu as vécu dans plusieurs pays avant l’Australie où tu vis actuellement. Alors, raconte-nous un peu justement les pays où tu as vécu.
Dominique : Alors, j’ai commencé à à peu près 20 ans. J’ai vécu 6 mois au Brésil quand j’étais encore en études. J’ai fait un échange universitaire, et j’ai également eu la chance de faire un stage dans une ferme de production de cacao, donc au plus près de la culture locale et j’ai vraiment apprécié ça. Après ça, j’ai vécu 6 mois aux Etats-Unis, à Philadelphie exactement. Et c’est le séjour qui, je pense, a un peu tout chamboulé parce qu’après, c’est là où j’ai rencontré mon compagnon américain actuel et c’est un peu à cause de lui, on va dire, que j’ai commencé l’expatriation en Australie.
Fabrice : Ah donc, tu as attrapé ce qu’on appelle le virus de l’expatriation. Et comme on le dit toujours, « Expat un jour, Expat toujours ! »
Dominique : Exactement.
Fabrice : D’ailleurs, Philadelphie, c’est sympa, je connais. C’est une ville, je trouve, assez agréable. Je ne connais pas beaucoup de villes aux Etats-Unis mais j’avais bien aimé mon séjour là-bas.
Dominique : Oui, c’est vrai que toutes les personnes qui visitent New York ou Washington, je pense qu’ils devraient faire un petit tour par Philadelphie parce qu’il y a beaucoup de cultures et de coins sympas.
Fabrice : Voilà. Puis, il faut monter en courant les escaliers qui dominent, comme dans le film Rocky là…
Dominique : Exactement.
Fabrice : Je ne me rappelle plus, c’est des escaliers qui mènent au musée, non ? De Philadelphie.
Dominique : Oui, le musée des arts.
Fabrice : Voilà. C’est une scène connue dans le film Rocky pour ceux qui connaissent. Ça ne date pas d’hier, déjà le film.
Dominique : Non, pas vraiment.
S’expatrier en Australie : les plus et les moins
Fabrice : Donc, pour retourner un peu à l’essentiel et à l’Australie, donc tu as rencontré ton compagnon aux Etats-Unis, et là, vous vous êtes dit voilà, on va aller en Australie habiter, tenter l’expérience tous les deux. Tu as atterri où en Australie pour commencer ?
Dominique : J’ai atterri à Adelaïde. Alors, c’est la capitale de l’Etat d’Australie Méridionale. C’est un peu plus au sud de Melbourne. C’est, je crois, il me semble, la cinquième plus grande ville australienne. Et c’est vrai que c’était deux années vraiment très sympas en Australie, à Adelaïde.
Fabrice : Deux années… Mais pourquoi avoir choisi Adelaïde alors ? Au début ?
Dominique : Alors, Adelaïde, c’était plus en fait une décision parce que j’ai eu un contrat à l’Alliance Française d’Adelaïde où j’ai fait la promotion des évènements culturels et des cours de français de l’Alliance. Et c’est vraiment parce que j’ai eu ce contrat qu’on s’est dit on va tenter l’expérience. Adelaïde, c’est vrai que c’est quand même, ça devrait être plus raisonnablement, disons pas trop cher à vivre là-bas que Melbourne ou Sydney. Donc, on s’est dit on va tenter Adelaïde, il n’y pas de raison que ce ne soit pas sympa, c’est en bord de mer, on va bien s’y plaire. Donc, on y va, c’est parti.
Fabrice : Ah, parce qu’il y a beaucoup de français qui pensent que Sydney en premier abord ?
Dominique : C’est vrai que Sydney et un peu Melbourne sont vraiment deux villes qui sont très cotées en Australie, je comprends pourquoi, il y a quand même une bonne ambiance. Mais c’est vrai qu’étant des villes très très fréquentées par les touristes, même les Backpackers, du coup les prix sont un peu plus élevés, le coût de la vie aussi est un peu plus élevé. Donc, on ne voulait pas avoir des niveaux de vie trop élevés pour commencer. On voulait commencer quelque chose d’un peu plus tranquille on va dire.
Fabrice : Et alors, c’est comment Adelaïde, vivre à Adelaïde ?
Dominique : Alors, Adelaïde, c’est vraiment très chouette. Je recommande vraiment toute personne qui visite l’Australie de faire un petit saut par Adelaïde. Elle a vraiment beaucoup de charme. Il y a vraiment un mode de vie un peu « Peace Cool » que j’adore, en mode vraiment australienne. Le style de vie n’est vraiment pas trop différent de la France. Donc, c’était assez facile de s’adapter au final. Et c’est vrai que oui, ce charme dans la ville d’Adelaïde, il vient de plusieurs choses. C’est vraiment la diversité des paysages, la diversité de choses à faire et le fait que la ville ne soit pas non plus trop… Ce n’est pas comme une énorme capitale comme Sydney ou Melbourne qui sont vraiment très très peuplées on va dire. Et il y a tellement de monde que, de temps en temps, c’est fatiguant. À Adelaïde, il y a quand même un petit train de vie qui est quand même assez tranquille…
Fabrice : Ça fait plus petite ville de province quoi.
Dominique : Exactement, oui. C’est vrai que c’est plus agréable d’y vivre en termes de… d’y vivre au jour le jour. C’est vrai que ce n’est pas aussi fatiguant que Sydney ou Melbourne.
Fabrice : Et les côtés négatifs alors, de la ville ?
Dominique : Côtés négatifs… Disons que…
Fabrice : C’est moins fun que les grandes villes ?
Dominique : Il peut y avoir quelques inconvénients. Voilà, il peut y avoir quelques inconvénients de vivre à Adelaïde. Par exemple, je pense que c’est aussi un peu partout en Australie, mais disons le coût de… J’aime beaucoup cuisiner et c’est vrai que manger sans avoir ma baguette de pain ou de temps en temps avoir un bon fromage, ça me manque. C’est vrai que c’est des aliments en Australie, et notamment à Adelaïde, qui coûtent assez chers. Du coup, c’est des choses… Il faut s’y habituer à ne pas le manger tous les jours. Il faut s’adapter. Autre chose que je dirai, qui était un peu plus négatif, on va dire, les distances. Il faut s’habituer à ce que les distances ne soient pas les mêmes qu’en France. Disons que si tu veux aller à…
Fabrice : Tu veux dire à l’intérieur de la ville ?
Dominique : Dans la ville et avec…
Fabrice : Et en Australie ?
Dominique : Et avec les autres quartiers. C’est vrai que tout est un peu plus éloigné. Si tu veux aller à la boulangerie du coin de temps en temps, marcher, ça peut prendre 30 minutes voire une heure. Alors, si tu veux aller…
Fabrice : Il faut une voiture.
Dominique : Voilà. Il faut plutôt une voiture et si tu veux prendre le bus de temps en temps, le bus, il ne passe qu’une fois par heure. C’est vrai que ce n’est pas très facile, ce n’est pas très pratique.
Fabrice : D’accord. Donc, les transports publics, ce n’est pas top. C’est un peu comme aux Etats-Unis finalement. C’est le pays de la voiture aussi l’Australie.
Dominique : Exactement. Oui, l’Australie, c’est complètement le pays de la voiture. Limite, de temps en temps, on a l’impression que quand tu es piéton, tu n’as pas la priorité. Et c’est vrai que c’est un autre mode de vie, une autre culture où les gens marchent un peu moins qu’en France on va dire.
Fabrice : Et qu’est-ce qu’on fait le Week-end à Adelaïde ?
Dominique : Le Week-end, il y a tellement de choses à faire. On peut soit aller en bord de mer prendre le tramway si on habite en centre-ville, ou prendre un bus si on habite dans les quartiers, et se rendre à Glenelg, l’une des meilleures plages je trouve, à genre 20 minutes ou 40 minutes maximum d’Adelaïde, et avoir une plage de sable blanc sur des kilomètres à la longue, se faire un petit pique-nique, ou même un barbecue en utilisant les barbecues électriques qui sont à disposition gratuitement un peu partout le long de la plage. Sinon, il y a plein d’autres choses à faire si on aime bien découvrir les vins, pourquoi ne pas se rendre dans les vignobles et faire des dégustations gratuites en emportant avec soi un petit cocktail de, un petit plateau de fromage et déguster ces fromages avec des vins et les associer avec des vins et les marier à sa façon. Il y a aussi plein d’activités plus, on va dire, aquatiques, des choses comme aller faire du canoë dans la rivière, ou aller juste passer la journée à la plage, ou alors faire du Stand Up Paddle Boarding à Seacliff, c’est vraiment très sympa. Il y a vraiment une grosse panel d’activités à faire, et un peu pour tout le monde et pour tous les budgets. Et c’est vrai que c’est ça qui est vraiment chouette à Adelaïde. Je pense que c’est quand même plus abordable que de vivre à Melbourne ou Sydney.
Fabrice : De toute manière, une des critères quand on s’installe dans une ville en Australie, c’est le boulot. Voilà, c’est le marché du travail local.
Dominique : Oui, ça c’est vrai que…
Fabrice : J’imagine qu’il y a plus de boulots à Sydney, non ?
Dominique : C’est vrai que Sydney et Melbourne, c’est ce que j’ai entendu dire, je n’ai pas habité à Sydney ou Melbourne, donc c’est difficile de vraiment donner mon point de vue, mais j’ai entendu dire qu’il y a beaucoup plus d’opportunités dans ces plus grandes villes. À Adelaïde, il y a quand même du travail, mais c’est quand même un processus un peu plus difficile. Moi, ça m’a pris aux alentours de 6 mois pour trouver mon poste à temps complet, mon CDI, vraiment je peux l’appeler, dans l’administration. Et c’est vrai que c’est quelque chose qui m’a pris beaucoup de temps. Il faut persévérer, il faut être motivé.
Fabrice : Et tu parles bien anglais, j’imagine ? En ayant été aux Etats-Unis avant.
Dominique : Oui, oui, j’ai étudié l’anglais pendant très longtemps. J’ai un master trilingue en français-anglais-espagnol.
Fabrice : Ah oui.
Dominique : Oui, voilà. Et c’est vrai que ça m’a beaucoup aidé du coup pour pouvoir trouver du travail. Mais même en étant plus ou moins bilingue, il faut vraiment s’acharner et ne pas laisser tomber. Il y a toujours une opportunité de trouver quelque chose. C’est vrai que si on est plutôt Backpacker, après, il y a plein de petits boulots à trouver dans les cafés ou pleins d’endroits comme ça.
Fabrice : Et tu es arrivé en Australie avec un Visa PVT ?
Dominique : Oui, moi, j’avais un Visa PVT, donc vacances-travail. C’était la solution vraiment facile en arrivant parce que c’est très facile à obtenir, ça ne coûte pas cher. Et c’est vrai que le PVT, on peut bosser pour une période de 6 mois avec le même employeur. Donc, c’était parfait pour mon contrat de 6 mois que j’avais avec l’Alliance Française.
Fabrice : Et par exemple, pour ceux qui ont dépassés les 30 ans, si tu veux venir travailler, t’installer en Australie, est-ce que tu sais comment on fait ? Il y a un visa spécial à demander ou ?
Dominique : Alors, c’est vrai qu’une fois dépassé les 30 ans, le PVT, on n’y a plus droit. Mais du coup, il y a toujours plusieurs Visas qui sont à disponibilité pour ces personnes-là. Soit, on peut se faire sponsoriser par un employeur local ou par un employeur de France, soit on peut se faire sponsoriser par l’Etat d’Australie Méridionale. C’est le Visa que mon copain a. Il s’est fait sponsorisé par l’Etat de South Australia qui a jugé qu’il avait beaucoup d’expériences et des compétences, des qualités dont ils avaient besoin dans le domaine du marketing and science. Et du coup, ils l’ont sponsorisé pour qu’il puisse venir travailler et s’installer en Australie. Il était chanceux je pense d’avoir ce Visa. Mais il y a plein d’autres options pour vraiment pouvoir s’expatrier. Pour moi, du coup, j’ai eu la chance de pouvoir faire une demande de Visa Partenaire parce que mon compagnon, étant maintenant résident permanent, je pouvais me greffer, on va dire, sur son Visa et l’utiliser pour faire ma demande moi-même de résidence permanente en Australie.
Fabrice : D’accord. Très bien. Voilà pour le côté administratif alors,
Coût de la vie pour vivre à Adelaïde
Fabrice : Parlons un peu argent. Au niveau par exemple du loyer, Adelaïde, il faut compter combien ?
Dominique : Alors, c’est vrai que ça, Adelaïde, on est quand même assez chanceux, c’est un peu moins cher que dans d’autres plus grandes villes. Mais il faut quand même garder à l’esprit que le coût de la vie en Australie est en règle générale quand même plus élevé qu’en France. Ils ont pour habitude, pour ce qui est du loyer notamment, de le payer à la semaine. Donc, du coup, avec ce processus, ça nous amène à payer beaucoup plus parce que quand on y réfléchit, en payant au mois, si le mois est à 28 jours ou 31 jours, on paie toujours le même prix. Mais là, vu qu’ils te le font payer la semaine, ils grappillent quelques jours et un peu plus de dollars. Donc, du coup, c’est quelque chose qu’il faut garder à l’esprit. Et c’est vrai qu’il faut quand même penser qu’un loyer… En bord de mer, j’avais un petit appartement très sympa…
Fabrice : Avec vue sur la mer ?
Dominique : Presque vue sur la mer. Disons que si on marche 5 minutes on arrive à la plage.
Fabrice : Cool, cool.
Dominique : Oui, très sympa. Avec deux chambres. C’est un petit appartement mais il était très sympa, très neuf. Et du coup, je payais aux alentours de 550 $ toutes les deux semaines, donc au moins, c’était à 1100 $, donc ça doit faire aux alentours des 900 €. Donc, je pense que ça reste quand même assez abordable parce que quand on pense au prix, par exemple à Paris, je pense que ça va à peu près. Mais il faut garder à l’esprit que les prix qu’on voit affichés, ce n’est pas au mois, c’est à la semaine.
Fabrice : Et la nourriture est assez chère je trouve, de mémoire. Par rapport à la France.
Dominique : C’est vrai que ça coûte assez chère…
Fabrice : Tout coûte cher en Australie, en fait, sauf l’essence peut-être, un peu moins qu’en France.
Dominique : Voilà. Oui, l’essence est assez abordable. C’est vrai que par contre pour manger, si on veut manger de la viande, ça ne coûte pas chère parce que j’imagine qu’ils ont très friands de barbecue. Donc, du coup, j’imagine que la viande est assez abordable et du coup, c’est quelque chose de pas très chère. Mais tout le reste, notamment le pain et le fromage, comme je l’ai mentionné plus haut, c’est assez cher. Il faut savoir aussi que si on aime bien faire des sorties ou faire la fête, l’alcool, les cigarettes, ça coûte assez cher. Que ce soit dans des magasins de vente de liqueur ou au bar, ça reste quand même assez cher. Pour donner un exemple, une bière ça coûte dans les 5 $, donc il me semble c’est peut-être 4 ou 3 € pour une cannette qu’on achète individuelle au supermarché. Et si on boit une bière dans un bar ou un pub, ça peut tourner aux alentours de je crois 8 $, voire même plus si c’est une bonne bière, genre une bière belge, ça peut monter jusqu’à 12 $ donc, presque 10 € pour une bière.
Fabrice : Oui, c’est quand même cher.
Dominique : Oui, ça reste un peu cher. Mais du coup, on apprend à…
Fabrice : Pourtant les australiens, c’est les plus gros buveurs de bière au monde je crois, en plus.
Dominique : C’est vrai qu’ils sont gros consommateurs de bière. Mais j’imagine qu’ils doivent faire des économies juste pour faire des sorties au bar. Mais c’est vrai qu’ils savent faire la fête et ils ont une bonne descente on va dire.
Fabrice : Non, c’est clair. J’en ai rencontré beaucoup en voyage hein, en Asie, il y en a…
Dominique : Énormément.
Fabrice : Il y en a beaucoup sur les routes. Là où la bière n’est pas chère. Et c’est vrai qu’il y a de la descente, il y a du débit, hein.
Dominique : J’imagine qu’ils en profitent. Oui, dans leur voyage en Asie, ça coûte moins cher. Donc, ils s’entrainent on va dire.
Fabrice : Clairement, oui.
S’expatrier en Australie : ce qu’il faut savoir
Fabrice : Alors tiens, si tu devais refaire un peu ton installation en Australie, qu’est-ce que tu ferais différemment ?
Dominique : Disons que si je vais repenser à mon expatriation en Australie je ferai beaucoup plus de recherches je pense sur vraiment tout ce qui est Visa, sur les coûts de la vie ou emménager, parce que c’est vrai qu’on a un peu pressé le déménagement parce que j’avais mon contrat qui commençait au mois d’octobre. Et c’est vrai qu’il faut penser à l’avance que, notamment le Visa, ça demande un coût assez important. J’ai dû payer dans les alentours de 1500 $ pour mon Visa qui est un Visa de résidence permanente. Donc, il faut penser sur le long terme pour justifier ce prix. Et c’est vrai que ça donne aussi accès à la sécurité sociale, ça donne accès à l’université ou plein d’aides sociales également. Et du coup, je pense que j’y repenserai à deux fois, je ferai beaucoup plus de recherches. Je ne dis pas là que je ne déménagerai pas en Australie, mais c’est vrai que je me renseignerai beaucoup plus sur ces choses-là. Mais c’est vrai que oui, une expatriation, c’est quelque chose à ne pas prendre à la légère. Il faut se préparer. C’est quelque chose de vraiment excellent et une expérience que je recommande vivement.
Fabrice : Et du coup, quels conseils tu donnerais à celui qui veut partir vivre en Australie ?
Dominique : Donc, pour s’installer en Australie, je dirai, il ne faut pas avoir peur. Il faut suivre son feeling, il faut vraiment sauter le pas de l’expatriation. Et c’est vrai que la culture australienne et les australiens, tout ça ensemble et aussi le fait qu’il y ait tellement à faire, et que la nature là-bas, il y a tellement à voir, tout ça ensemble, c’est quelque chose qui donne vraiment envie d’en découvrir plus sur le pays et vraiment de prendre goût au mode de vie à l’australienne. C’est vrai que de vivre au jour le jour à Adelaïde en tant qu’expatriée française, c’est quelque chose d’exceptionnelle et je le recommande vivement parce que la vie est vraiment agréable, les gens sont très sympas, et il n’est vraiment pas difficile de s’adapter, il n’y a vraiment pas de gros chocs culturels avec la culture française. Donc, c’est un pays magnifique qui regorge d’activités, de paysages et de choses à faire. Je l’adore.
Fabrice : Ah oui, tu es vraiment devenue fan. Alors, tu te vois rester longtemps là-bas alors ?
Dominique : Disons que je m’y plais beaucoup, je ne me déplairai pas d’y rester encore quelques années pour apprendre encore plus, à améliorer encore mon anglais, et vraiment pourquoi pas développer d’autres compétences, d’autres projets. Je travaille en ce moment sur lancer mon business de T-shirt avec de l’écriture en français et de pouvoir les vendre soit en ligne ou dans les magasins ou dans les marchés…
Fabrice : C’est-à-dire avec des T-shirt écrits… par rapport aux français, c’est-à-dire ?
Dominique : C’est, disons, il y a quelques magasins qui font ça en France, avec des petites expressions assez marrantes en français, j’en ai vu certains qui étaient assez marrants disant « Faut pas pousser mémé dans les orties », des choses comme ça avec de la calligraphie et des polices assez sympas. Et c’est vrai qu’en Australie, ils aiment beaucoup les français, il ne faut pas se le cacher. Et ils aiment bien la culture française, ils sont assez curieux. Et du coup, le fait d’avoir rien qu’un petit mot en français, j’ai acheté un T-shirt moi-même en Australie, qui dit en français « Je parle française », avec la petite faute de grammaire française, ce qui est très mignonne. Et du coup, c’est vrai qu’ils aiment beaucoup le français. J’ai vu beaucoup d’autres T-shirt où il y avait juste écrit « Oui », « Merci » ou des choses comme ça. Je me suis dit ah ok, il y a du potentiel. J’imagine qu’ils aiment beaucoup, ils trouvent ça assez cool en fait, c’est fun. C’est genre, ils doivent s’imaginer la mode à la française et c’est un peu la classe, on va dire, d’avoir un T-shirt qui dit quelque chose en français. Comme nous en France, on a un T-shirt qui dit, je ne sais pas « Bad Ass », en anglais.
Fabrice : Oui, je vois.
Dominique : Et du coup, se sentir un peu cool.
Fabrice : Oui, je vois tout à fait. Très bien. C’est un beau projet ça.
Dominique : Oui¸ j’espère que ça va se concrétiser. Et c’est vrai que ça demande pas mal de nouvelles compétences, et de choses à apprendre, à faire. Mais c’est super motivant, super intéressant et j’ai hâte de commencer, d’avoir mes premiers clients.
Fabrice : Et pour résumer un peu tout ce qu’on a dit, qu’est-ce que tu aimes le plus finalement, dans le fait de vivre en Australie ? Dans la « Australian way of life » ?
Dominique : Ce que j’aime le plus, je dirai, c’est vraiment le fait que c’est très détendue la vie là-bas. Il y a une expression, c’est « No Worries », pas de problème, pas de souci. C’est vrai qu’on l’entend à tout bout de champ, les australiens sont très détendus. Je pense que l’effet un peu plage, le mode de vie en bord de mer doit avoir cet effet-là sur leur personnalité, ils sont très détendus. Et ils sont très ouverts, ils aiment discuter, ils ont la tchatche, et ils sont très curieux de pouvoir parler avec des gens. Et même moi qui suis française, ils vont tout de suite tchatcher mon accent français et me demander, me poser des questions, d’où je viens ? Pourquoi je suis là ? Et du coup, ça rend les relations, conversations tellement plus sympas tous les jours. On en apprend tous les jours.
Fabrice : Et par opposition, qu’est-ce que tu aimes le moins en Australie ?
Dominique : Ce que j’aime le moins… Disons que oui, c’est le coût de la vie. Ça rend les choses pas toujours faciles tous les jours. Même si, disons qu’une fois qu’on a un boulot à temps complet, et les salaires sont quand même adaptés au coût de la vie, donc on n’est pas à la rue vraiment, mais c’est quelque chose d’assez… Il faut s’y adapter tous les jours, d’avoir à payer 10 € pour une bière à un bar, c’est comme ça. Et c’est vrai qu’il faut se préparer quand on veut sortir avec des potes. Voilà, il va falloir prévoir un petit budget et c’est comme ça. Mais du coup, on réapprend à organiser ses sorties. Mais c’est vrai que d’autres choses qui ont des côtés un peu plus négatifs, quelque chose que j’ai un peu moins aimé en Australie, c’est vraiment l’obtention du Visa. Tout le processus, devoir avoir tous les documents et vraiment avoir à trouver tout ce qu’il faut, il faut fournir des documents officiels. Parfois, pour moi, vu que j’ai un Visa Partenaire, il fallait que je donne des documents qui prouvent qu’on était vraiment en couple avec mon partenaire. On ne faisait pas semblant, c’est vraiment des choses d’un peu intime. Donc, c’était quelque chose vraiment qui était moins agréable, on va dire, à faire, mais il faut bien y passer. Et c’est très important, quand on s’expatrie, de penser à ça, de prévoir tous les documents de Visa. Et de se préparer à la recherche de travail également. C’est quelque chose d’important mais tout le monde doit y passer. Et si je devais ajouter une dernière chose qui m’a le moins plu d’être en Australie, c’est tout ce qui est notamment peut-être les stéréotypes ou les histoires un peu de racisme on va dire. Ça peut arriver de temps en temps que voilà, envers les…
Fabrice : Les locaux.
Dominique : Les locaux.
Fabrice : Les indiens.
Dominique : Les indigènes. C’est vrai qu’il y avait… Il peut y avoir des petits… Des gens qui, de temps en temps, font des remarques, on va dire, qui peuvent paraître un peu racistes. Et c’est quelque chose qui ne m’a pas trop, trop plu. Ce n’est pas non plus tous les jours, ce n’est pas non plus excessif, mais c’est vrai que ce n’est pas facile de voir ça et de se dire que ces gens ont dû subir beaucoup de changements dans leur vie. Ils ont dû s’adapter à un mode de vie moderne auquel ils n’étaient pas habitués. Et c’est vrai que les rabaisser, je pense, ce n’est vraiment pas le meilleur moyen de les aider à s’intégrer dans la vie. Et c’est vrai que c’est quelque chose qui m’a le moins plu, on va dire, en Australie.
Fabrice : Et tout à l’heure, tu parlais du niveau de vie, enfin des prix qui sont élevés, mais les salaires sont plus élevés qu’en France ?
Dominique : Oui, oui. Donc, c’est pour ça. Ne soyez pas trop effrayés. C’est vrai que si le coût de la vie est élevé, le logement, payer la nourriture, payer les factures, les salaires sont quand même adaptés au coût de la vie. Pour donner un ordre d’idée, moi en bossant en administration, je n’avais pas non plus un poste extravaguant, c’était vraiment de l’administration pure et dure, je gagnais quand même dans les alentours de 1400 $ toutes les deux semaines, parce que les salaires sont aussi payés toutes les deux semaines. Et du coup, c’est vrai que ça m’aidait quand même assez largement à payer mes factures. Si on est deux en plus, ça aide énormément parce que deux salaires du coup, ça fait dans les 3000 $, voire plus, toutes les deux semaines. Ça aide largement à payer le loyer, les factures, tout ce qui va avec. On a même eu la chance et la possibilité de mettre des sous de côté et de pouvoir faire des voyages en Indonésie, au Japon, au Vietnam. Du coup, il y a quand même moyen de pouvoir vivre assez décemment, en ayant un travail soit dans un café, en administration ou voire même plus où les salaires sont, disons à un niveau de telle façon qu’on puisse survivre et qu’on puisse payer les factures et tout ce qui va avec la vie quotidienne.
Fabrice : D’accord. Je crois qu’on a fait le tour de la question Dominique. À moins que tu aies quelque chose, un dernier point que tu voulais peut-être aborder plus spécifiquement ou ajouter quelque chose ?
Dominique : Disons que je recommande vivement… L’expatriation en général, c’est quelque chose vraiment d’excellent. Je sais que tout le monde n’a pas vraiment le caractère qui va avec. Il faut se préparer, il faut avoir le caractère pour, disons. Mais tous ceux qui aiment le voyage et qui sont un petit peu curieux, qui aiment bien découvrir de nouvelles cultures, c’est vrai que de s’expatrier, c’est quelque chose d’encore mieux, c’est différent du voyage dans le sens où on vit au jour le jour, avec les locaux, on en découvre de plus en plus tous les jours, et c’est quelque chose de vraiment excellent. Et l’Australie est un pays vraiment à découvrir parce qu’il y a tellement à faire, le pays est tellement grand. C’est, quand même la surface de toute l’Europe, il faut le dire. Et c’est vrai que c’est un pays vraiment à découvrir, il y a plein de choses à faire et les gens sont adorables.
Fabrice : Très bien. À t’écouter, tu vas créer des envies là.
Dominique : J’espère.
Fabrice : Oui, c’est clair. En tout cas, merci d’avoir accordé ce temps pour ce Podcast. Je te souhaite tout le meilleur. J’oriente, j’invite les lecteurs, les auditeurs à venir sur ton blog qui s’appelle expatbug.com. Comme son nom l’indique, tu parles beaucoup d’expatriation et de vie à l’étranger puisque tu as vécu dans plusieurs pays avant. C’est ça ? Je décris bien l’expatbug ?
Dominique : Exactement. Expatbug, un peu comme le petit insecte, le petit virus qui m’a piqué. Maintenant, j’ai eu, l’expatriation, c’est dans mes gènes.
Fabrice : Voilà. En tout cas, je mettrai le lien du blog dans l’article du Podcast. Puis, quant à moi, je te souhaite bonne continuation…
Dominique : Merci Fabrice, encore.
Fabrice : Et puis voilà, tout le meilleur pour la suite. Et puis, à bientôt Dominique !
Dominique : Merci Fabrice. À Bientôt !
Fabrice : Ciao, Ciao ! Bye bye !
Dominique : Bye bye !
L’Australie est vraiment un beau pays ! merci pour les conseils
Defineitely agree, I wish to visit it someday