Moi, je fuis les Français en voyage !
27C’est ce que me déclare cette voyageuse. Un peu extrême ? D’accord, pas d’accord ? Une déclaration qui m’a fait réfléchir…
La scène se passe à Amman en Jordanie. Après un superbe voyage à travers le pays, je passe ma dernière nuit dans la capitale.
A l’hôtel, j’engage la conversation avec une Française, une humanitaire travaillant en Irak. Elle est en vacances en Jordanie pour souffler.
Au cours de la discussion, voilà qu’elle me déclare : « Je fuis les Français en voyage ! ». Sur le coup, cela m’a interpellé, mais je n’ai pas vraiment relevé. Je devais être fatigué en cette heure tardive.
Cependant, sa déclaration m’a fait réfléchir par la suite.
J’ai trouvé cela plutôt extrême.
Certes, en voyage, nous sommes nombreux à ne pas rechercher spécialement nos compatriotes. Forcément, cela nous rappelle notre chez nous et notre vie quotidienne.
Je me souviens d’un ami qui avait rencontré en Inde son voisin qu’il n’appréciait pas vraiment. Je peux vous dire que son air était assez comique. Bon, rencontrer son voisin par hasard, cela reste rare, heureusement.
Toutefois, de là à poser en maxime le fait de fuir nos semblables…
Les Français : un virus !
En voyage, il y a de bonnes chances de rencontrer des Français.
J’ai déjà entendu que les Français ne voyageaient pas beaucoup. Je ne suis pas d’accord, ils sont partout ! Comme dirait une copine étrangère, c’est un virus !
Il est vrai que j’ai rencontré mes compatriotes partout où j’ai mis les pieds. Les Français sont un peuple voyageur. Certes, ils partent sans doute moins longtemps que les Anglo-Saxons, mais en comparaison des Italiens, des Espagnols, ils voyagent beaucoup.
Avec les Allemands, c’est la nationalité que je rencontre le plus souvent en voyage.
Donc, oui, en voyage, il y a de bonnes chances pour que vous rencontriez des Français. Il faut vous faire une raison à cela.
Et puis, nous sommes faciles à repérer. Rien que l’accent….
Il y a aussi un certain style, une façon d’être et même un faciès propre aux Français.
Qu’allez-vous faire alors ?
Si un Français vient vers vous heureux de pouvoir parler avec un compatriote ? Vous allez lui tourner le dos ?
Après tout, après quelques mois sur la route sans parler français, on peut être heureux de vouloir parler à nouveau notre langue.
Dans mon cas, je ne fuis pas les Français, mais je ne les recherche pas en voyage. Grosse nuance.
Je vais même vous faire une confidence au risque de choquer ou décevoir certains d’entre vous : cela m’est arrivé d’être content de parler un peu français au cours de mes voyages.
Ici, il n’est pas question de se rassurer, et non, dans ces cas-là, je n’ai pas le mal du pays.
Mais ce qui me manque alors, c’est de pouvoir avoir une discussion profonde sur le ressenti de mon voyage, ou sur d’autres points.
Au cours d’un long voyage, cette envie se fait parfois sentir.
Bien sûr, il est possible d’avoir ce genre de discussions avec d’autres voyageurs. Cela dit, à moins de maîtriser vraiment bien une langue étrangère, il n’est pas aisé de mener certaines discussions.
Et puis, il y a aussi la dimension culturelle. Vous allez parler plus facilement de certains thèmes avec un compatriote. Par exemple, en France, on aime assez parler politique ( et bonne bouffe !), plus que certains peuples.
Donc, si parfois, je ne suis pas mécontent de parler avec un Français, la plupart du temps, je ne les cherche pas particulièrement. Je ne vais pas aller forcément de suite vers un Français si j’en repère un à l’hôtel ou dans un bus.
Dans cet article, il est avant tout question des autres Français en voyage. Et les Français vivant sur place ? Pour ma part, je trouve qu’il est toujours intéressant de discuter avec eux si d’aventure vous en croisez. Forcément, ils connaissent davantage le pays qu’un simple voyageur de passage.
Révélateur d’une fuite ?
Je me demande si le fait de fuir les Français n’est pas davantage révélateur d’une fuite dans le voyage ?
Ok, il y a toujours une notion de fuite dans le voyage, ne serait-ce que le fait de vouloir fuir la monotonie de la vie. Notez que dans certains cas, la fuite n’est pas négative. Elle est même intelligente.
Même si l’on attache souvent une connotation péjorative à ce mot.
Donc, je disais que cela pourrait témoigner d’un plus grand désir de fuite. On ne veut plus entendre parler français, on ne veut plus les fréquenter.
Quand on fuit quelques chose, c’est que l’on n’aime pas ou que l’on a peur d’être assimilé à cette chose si on la côtoie.
Nous avons parfois une image négative à l’étranger, mais de là à vouloir fuir nos semblables…
Le voyage est censé enseigner la tolérance. Cette attitude n’est-elle pas contradictoire ?
« Un voyageur sage ne dédaigne jamais son propre pays » Carlo Goldoni
Qu’en pensez-vous ?
Faites-vous partie de ceux qui fuient les Français à l’étranger ?
Quelle est votre position ?
Et puisque nous sommes en début d’année, voici l’outil que j’ai conçu pour choisir vos prochaines destinations en 2015 !
Votre prochain voyage
Où ? Quand ? Combien ?
Découvrez vos destinations idéales :
fuire pour fuire je ne suis pas pour je trouve ça extrême. Après, personellement, quand je voyage c’est aussi pour découvrir la culture locale et il est plus facile de le faire en ne restant pas communautaire avec ses semblables. Mais si l’opportunité de croiser des français se présente je ne cracherais pas dessus, loin de là.
Oui, en effet, il vaut mieux ne pas être communautaire si tu souhaites t’immerger dans une culture locale.
Mais il y a une marge entre être communautaire et cette attitude extrême dont je parle.
Comme toujours, tout est question d’équilibre !
Quant à moi Fabrice , Je ne fuis pas les miens mais j’ai décidé de ne pas aller vers des gens simplement parce qu’ils sont de ma communauté. Ça ne fait pas des conversations qui partent sur quelque chose de solide et puis, quand les gens ne sont pas contents de nous parler …On est forcément déçus (ça , ça m’est arrivé très souvent !)
Je ne fuis pas les Français que je peux rencontrer à l’étranger. Je ne les recherche pas non plus, mais rencontrer un compatriote me fait autant plaisir que de rencontrer quelqu’un d’autre, local ou voyageur. Si j’entends quelqu’un parler Français autour du moi, j’engage généralement la conversation comme je le ferais avec n’importe qui d’autre. C’est toujours l’occasion de découvrir une nouvelle personne, une autre façon de voyager peut-être, quelqu’un avait qui, pour sûr, il y a un intérêt commun aux voyages et à la découverte d’autres populations ou civilisations. C’est d’autant plus enrichissant quand on parle la même langue, et j’en apprends tout autant sur mon propre pays et sa culture. Et tout cela est valable avec n’importe quel autre voyageur, quelque soit sa langue ou sa nationalité.
Durant mon précédent voyage où j’ai passé trois semaines en Afrique du sud – la première fois où je partais aussi loin et aussi longtemps – j’ai passé les 20 premiers jours à ne presque pas rencontrer de Français.
Puis nous sommes arrivés dans une région plus touristique (la région du Cap) et là nous avons vus et entendus beaucoup plus de Français, avec parfois leur légendaire discrétion et subtilité.
Je dois avouer que ça m’a assez dérangé, pas que je souhaitais fuir mes compatriotes, mais plutôt parce que j’avais vraiment apprécié le fait de me sentir autant « coupé du monde », en tout cas coupé de mon environnement habituel.
Entendre des Français, c’était me ramener un peu à la réalité, au retour en France qui se rapprochait. Et aussi je pense à l’idée d’un tourisme de masse que l’on préfère toujours éviter.
En tout cas, les gens sur place sont toujours curieux et intéressés de rencontrer des Français, eux 🙂
Ah voilà bien un sujet qui m’intéresse! J’avais d’ailleurs écrit un billet sur mon blog que voici
« Halte au mépris des touristes envers leurs semblables!
Depuis quelques années, nos balades sur la planète nous ont permis de rencontrer une multitude de voyageurs.
Les rencontres les plus sympas que l’on ait faite, ont souvent eu lieu avec des voyageurs au long cours, partis 3 mois, 6 mois, parfois plus. Même si nous partons nous, beaucoup moins longtemps (pour l’instant!), on partage avec eux le même état d’esprit : l’ouverture à l’autre qu’il soit blanc, noir, autochtone ou voyageur, l’accueil sans réserve de l’altérité d’autrui.
Et puis il y a les autres!
Notre 1ère expérience avec eux a été au Vietnam. Mon jules d’un naturel chaleureux et jovial accoste un couple de français « Ah salut, vous êtes français? » et là ils disent oui et nous tournent ostensiblement le dos!! Ça calme (d’ailleurs ils ont « brisé » la spontanéité de Lulu qui n’a jamais recommencé depuis!).
La dernière expérience c’était cette année en Malaisie. Après avoir pris le bus durant 3 heures avec 10 de nos semblables dont 2 français, je me décompose littéralement, terrassée par une gastro (et la Malaisienne, je peux vous dire qu’elle est costaud!!). Alors que le groupe est attablé au resto, je suis l’attraction avec mes départs précipités aux toilettes et ma tête décomposée.
Pas un seul n’aura levé le petit doigt, proposé son aide, des médicaments, laissant Lulu porter seul nos 25 kilos de sac jusqu’à l’hotel le plus proche!!
Franchement en voyage, quelque soit les péripéties qui nous arrivent, je suis dans un état d’extase perpétuelle mais ce type de rencontre me mets vraiment en rage.
Alors pour me soulager un peu, petite définition personnelle de ses touristes « de base » (sans nul doute la pire insulte pour eux) :
– Ils font la gueule voire se montrent méprisants envers leurs semblables qu’ils considèrent comme des touristes « bidochons » eux les grands voyageurs,
– Ils cherchent sur des forums de tourismes (donc lu par des milliers de voyageurs) des endroits sympas « sans touristes »!
– Ils veulent faire un voyage authentique (mot tellement galvaudé par l’industrie touristique qu’il n’a plus aucun sens) mais construisent leur périple en consultant des guides utilisés par tous leurs semblables,
– ils se targuent de voyager pour la richesse des rencontres humaines mais sélectionnent soigneusement tous leurs interlocuteurs.
Si vous vous sentez concerné et que vous lisez ces lignes, je conclurai juste en vous disant qu’avant de juger vos semblables, essayer donc de les connaitre. Vos voyages n’en seront que plus intenses et enrichissants.
Nous, on ne compte plus les coins magiques que nous avons découvert grâce à ces échanges. »
Ah on peut dire que j’étais un peu furax quand j’ai écrit ça en 2011.
Depuis nous avons acquis une certaine sagesse et on devient « prudent ». On étudie un peu le personnage avant d’engager la conversation (attitude vis à vis des locaux, visage fermé ou souriant…) et heureusement on continue à faire de belles rencontres.
Pour résumer bien sur que nous préférons être immergé totalement dans le pays mais on voyage surtout pour les rencontres et je rejoins Nicolas, peu importe la nationalité c’est l’échange qui est important!
Merci pour ce sujet et plus largement merci pour ton blog Fabrice, je suis fan!
Lol, j’ai bien reconnu ici certains « touristes » de mon parcours. Et j’ajouterais… Ils ne veulent pas voir leurs semblables, mais s’agglutinent dans les hôtels-jeunesse et les restaurants pour occidentaux.
Ces « touristes », m’enragent. Tant mieux s’ils me snobent, ils ne m’intéressent pas non plus !
Bien dit Marie-France !
Il est important de dire qu’il y a une fibre occidentale plutôt désagréable. Ce n’est pas seulement le fait d’être français … Lors d’une expédition au Vénézuela , un Monsieur allemand passe une remarque à propos du restaurant où on mangeait – » sûrement la propriété d’un occidental puisque c’est bien tenu…Oh ! en passant , les Vénézuéliens sont tous des paresseux » etc etc . Aussi … Un jour , attablé avec des Thaïs ( alors que j’étais en Thaïlande…des choses qui arrivent ) un Australien d’un certain âge que je ne connais ni d’Ëve ni d’Adam se présente à 2 cm de mon visage et me dit : si j’étais toi . je ferais gaffe ce soir ( en clair, je serai la victime des Thaïs assis à ma table ) !?
Qu’avons nous donc en commun à part des traits vaguement européens ? Je ne comprends pas cette familiarité que se permettent de parfaits inconnus !
Je ne fuis jamais personne. Mais j’ai déjà remarqué que quand j’aborde un français j’ai parfois une grimace qui lorsque je dis que je suis belge se change en sourire. Et là, je peux véritablement commencer à discuter avec mon voisin républicain.
Oser dire » quand je suis en voyage ,je fuis les Français »tout en étant Français soi même c’est tout simplement de la prétention et avoir un ego sans limite.Se placer au dessus de ces Français moyens et beaufs ce que ne pas être cette » DAME ».Je lui souhaite de nombreux voyages sans rencontrer ce peuple qu’elle méprise et un très bon début d’annee 2015. Guy
Pas faux Guy !
Article intéressant, cependant, quelques remarques: je n’adhère pas à la vision qu’il puisse y avoir forcément une part de fuite de la monotonie dans le voyage.
En ce qui me concerne, si je fuis les français, c’est que je suis à l’étranger! donc je préfère rencontrer des locaux qu’à des gens de mon propre pays. Et soyons honnêtes, la question pourrait être retournée: Pourquoi parle-t-on aux français lors de nos voyages à l’étranger? Est-ce juste une manière chauviniste et rassurante de se dire: ah, que c’est bon de communiquer dans ma langue! (alors qu’en France, on serait surement moins emballés à l’idée de parler à nos compatriotes, dans le métro, les magasins ou ailleurs)
En voyage, je ne fuis pas les français, mais je fuis l’attitude de certains voyageurs français.
C’es vrai que nous français, avons une mauvais image : râleurs, ne parlant pas ou peu les langues étrangères, et pas aimable. Il m’a déjà été permis de constater à quel point cette image qui ressemble a un cliché peut être vraie. Dans ces cas là, je ne vais pas aller jusqu’à fuir mes compatriotes, mais c’est sûr que je ne vais pas aller leur taper dans le dos en disant « salut les gars comment ça va ? ».
En règle générale, j’essaye plutôt de démonter que les français ne sont pas tous calqués sur un cliché et qu’au contraire, on peut être assez sympas. D’ailleurs, on a déjà eu l’occasion de rencontrer des français au cours de nos voyages, avec qui on a partagé de très bons moment.
Chaque personne rencontrée et chaque situation est différente, nos réactions les sont aussi.
Pour ma part, ça dépend surtout de l’attitude des Français. Je ne cherche pas à les côtoyer à la base à Berlin (la ville où je vis depuis presque 4 ans), mais un jour, j’ai voulu donner une chance en me disant que c’était peut-être mon comportement un peu renfermé qui me faisait éloigner de mes compatriotes. J’étais allée à cette soirée de rencontre franco-allemand, où la majorité de personnes était des Français et malheureusement, fixés sur leurs idées stéréotypées sur les Allemands (on parlait de saucisse et d’Hitler… génial le niveau…). Ah oui, on disait que c’était pour rire. Je riais, mais je riais jaune surtout… C’était un peu une déception de se confronter à des cas pareils, mais je préfère me dire que les Français à l’étranger ne sont pas tous comme ça et que les abrutis existent partout qu’elles que soient leurs nationalités.
Ha oui, c’était du lourd en effet…
Une concentration d’abrutis peut faire des dégâts, j’imagine que cela a dû te refroidir !
De notre côté, on ne « fuis pas » les Français en voyage pour la simple et bonne raison que le voyage est fait de rencontre et fuir ses compatriotes, c’est se priver d’une rencontre qui pourrait être riche. Par contre, on ne cherche pas à tout prix à entrer en contact avec des Français comme certains peuvent le faire. Rester entre Français dans un pays étranger c’est aussi se couper d’un large côté de la culture du pays. Difficile de s’imprégner d’une culture, des peuples quand on est entre franco-français !! ^^ Après, il y a aussi certains comportements de nos compatriotes qui nous révoltent à l’étranger : les critiques faciles, sous couvert du fait que les « autres ne comprennent pas ce qu’on dit », le french shopping qui m’horrifie plus que tout, et certains on un comportement des plus nuls vis à vis des gens qui nous accueillent dans leur pays. Mais comme ont dit, il y a des cons partout !
« le french shopping », tu veux dire quoi par là Camille ?
C’est étrange Fabrice que tu n’en ai pas entendu parlé car sur les blogs, sites et forums de français en Australie, il est quasiment impossible de ne pas rencontrer ce terme.
Tu dois sûrement connaitre le PVT ? Il s’avère que malheureusement, beaucoup de jeunes sont très mal préparés financièrement et psychologiquement en arrivant en Australie. On leur parle d’un eldorado mais ils ont du mal à vraiment trouver du boulot qui rapporte ou rencontrent des elmployeurs peu scrupuleux. Aussi certains de ces backpackers européens en viennent à faire du vol à l’étalage, d’autant plus que c’est moins surveillé qu’en Europe.
Ca touche toutes les nationalités mais parait-il que les français (ou du moins les francophones) se font le plus chopper.
Parait-il car quand on fouille bien, ce terme de French shopping a été inventé par…..les Français eux-mêmes.
Tu tapes « French shopping » Australia et tu tombes soit sur des sites en anglais tenus par des français, soit par des médias anglo-saxons reprenant ce terme divulgué par les backpackers et les instances gouvernementales françaises.
Comme quoi, le Français est sévère envers les autres français, mais pas forcément envers lui-même.
Je connaissais pas ce terme, mais oui,j’avais déjà entendu parler de cela.
J’ai du mal à croire qu’il y a autant de Français pratiquant cela. J’imagine que c’est une petite minorité quand même.
Un comportement inexcusable !
Moi non plus je ne connaissais pas le terme….Mais je peux vous dire que j’ai fait un bout de chemin ,en France il y a 20 ans avec une australienne qui avait resquillé dans un autobus à Tours (elle est entrée parla porte arrière ). Était-ce du » australian shopping » ?
Aussi , je peux raconter une rencontre avec 3 Québécois en Équateur. Le mec vient de Montréal…Tout à fait aimable et de bonne compagnie mais… on se met à parler politique et il me confie avoir voté « non » . Les 2 filles viennent de la Beauce et affiche un drapeau canadien sur leur sac… Comme je suis de nature sensible ça a gâché mon plaisir… Disons je vous envie en métropole ,avec toutes ces discussions animées qui n’amènent pas de soucis !
Je suis entièrement d’accord avec toi et je trouve que tu as trouvé les mots justes pour décrire cela et la fuite en général. Moi, je pense comme toi. Parfois, je ne recherche pas spécialement les Français, mais je ne les fuis pas non plus. Ça dépend de mon humeur, du pays ou je me trouve aussi et de quels genres de Français: on rencontre des cons comme des gens très intéressants comme en France. Sinon pour ne pas se retrouver qu’avec des Français à l’auberge, je conseille le guide lonely planet au lieu du routard par exemple. Mais j’ai fait de très belles rencontres de Français en voyage dont ma meilleure amie Sarah tout de même.
Bonjour,
Je n’irais pas jusqu’à dire que je les fuis mais je dois avouer les éviter. Au début de mon année de voyage, je pense que je cherchais à me rassurer en parlant avec des francophones mais par la suite quand j’ai pris la route et que je cherchais qqn pour m’accompagner quelques semaines entre 2 étapes, j’évitais les français.
De un, je préférais m’immerger dans la langue. De deux, comme tu dis on les reconnait, et quelque chose que je connais, m’intéresse beaucoup moins de prime abord. Enfin je ne veux pas dire par là que les français sont tous pareils. C’est juste une question d’attirance, c’est très subjectif. Le stéréotype du français plane également aussi dans mon évitement du français, c’est malheureux. M
Mais le reconnaître est une première étape pour lutter contre!
A bientôt!
En effet Pauline 🙂
Je me souviens d’un « village » à Bali recommandé par tous les forums et blogs de voyage français. Tous le décrivaient comme étant plus authentique que Kota et le sud. J’en parle à un pote franco-libanais installé à Singapour qui se moque de moi : « Mais qu’est-ce que vous avez tous à vouloir aller à Munduk !? C’est bien un truc de français çà rechercher l’authenticité à Bali ». Malgré tout, je me décide à y aller. Ne va-t-il pas à Bali que pour surfer ou presque !? Erreur !!! Etrange ambiance dans les guest houses et restaurants : une majorité écrasante de français ! Du coup, tous semblaient déçus de se retrouver avec leurs compatriotes dans « ce village authentique » à tel point que personne ne répondait à nos « bonjour » !!!
48h, j’ai tenu avant de m’enfuir dans la pampa autour de Tirta Gangga.
Ils devaient tous avoir lu le Routard 🙂
Je suis Suissesse et dans mon pays on est confronté à ces frontaliers arrogants qui viennent travailler chez nous. Aucune reconnaissance de leur part. Désagréables, arrogants. Je reviens du Maroc et j’en ai rencontré. Toujours cette même arrogance, je les ignore. Ils m’ont entendu parler français et ils n’ont pas du accepter mon indifférence. Toujours leur même refrain : « vous êtes Suisse ? ah oui vous avez un accent ! Pourquoi ? Les Français aussi un accent non ? La preuve dès que je les entends je les ignore ! Jamais je ne rencontre de problème avec les autres nationalités. Le problème des Français c’est qu’ils ne font jamais d’effort, et ne se remettent jamais en question. Ils sont détestables !