Je suis expatrié : un mode de vie fait d’alcool et de sexe
117J’ai été expatrié deux fois, à Londres et surtout en Afrique, épisode bien plus marquant. Sans y travailler, je suis également resté pas mal de temps en Roumanie. Depuis près de deux ans, je passe la majorité de mon temps en Colombie, une troisième expatriation en somme.
Durant ces expatriations et pendant mes voyages où il m’est arrivé de côtoyer ce milieu, notamment lors de mon voyage au Cambodge, il y a deux choses que j’ai observées parmi les expatriés. Alors, ici, je parle surtout des hommes, en particulier ceux qui sont célibataires.
Ces derniers ont en général deux vices, toujours les mêmes : l’alcool ou les femmes. Parfois, ce sont les deux :-). En fait bien souvent…
Perso, je ne suis jamais tombé dans ces extrêmes. Une des raisons est que dans la majorité des cas, je n’étais pas célibataire. Ensuite, peut-être suis-je plus équilibré que la moyenne des expatriés, du moins j’ose le croire :-). Chut, laissez-moi avec cette idée…
Mais alors pourquoi ces tendances ?
L’expatriation dans les pays du sud : bière pas cher et femmes faciles
Pas facile de répondre à cette question. Peut-être un certain nombre d’entre eux ont quelques soucis personnels, avec d’autres ou avec eux-mêmes. L’expatriation est alors plus une fuite que le désir d’ailleurs. Or, on ne peut se fuir soi-même.
Ou peut-être est-ce la vie d’expatrié qui les rend comme cela, ou du moins qui accentue certains côtés. Ou une combinaison des deux, difficile à dire !
Je penche plutôt pour cette dernière hypothèse. Il n’empêche, c’est une réalité que j’ai maintes fois observé un peu partout.
Et cela surtout dans les pays du sud. La différence de niveau de vie y joue pour beaucoup.
C’est plus facile de picoler quand la bière coûte 0,5 euros le litre. Bière que l’on peut payer facilement à la première fille venue. Fille qui n’est pas trop difficile tant le Blanc occidental représente l’espoir de sortir du pays, tout du moins d’avoir une vie meilleure. Une bière offerte et vous avez de bonnes chances qu’elle finisse dans votre lit. Parfois, c’est aussi simple que cela. Et la barrière de l’âge n’est pas aussi problématique que de par chez nous.
Car soyons clair, dans bien des cas, pas la peine de draguer. Cela m’avait particulièrement frappé au Nigéria ! D’ailleurs, il avait fallu me réhabituer ensuite en France…
Le plus navrant, c’est ceux qui se voilent la face sur les raisons de leur succès. Compréhensible pour l’égo ! Il est tellement plus facile de ne pas vouloir voir la vérité en face. Et peu sont lucides je trouve. Ou ne veulent pas l’être.
Bref, tout cela pousse à « consommer » femmes et alcool.
L’expatrié : une vie sociale plus réduite ?
Et je ne parle pas encore là de prostitution…Lorsque je fus VI au Nigéria, la prostitution était vraiment quelque chose de très commun, les expatriés en parlaient comme si vous parliez de la dernière défaite du PSG le lundi au boulot. C’était loin d’être tabou, bien au contraire. Si vous n’étiez pas dedans, vous aviez presque l’impression d’être bizarre.
Je pourrais vous raconter de sacrées anecdotes sur ce monde peu connu vu de France. Des personnages de romans, des trucs de fou. Peut-être dans un prochain article ?
L’expatrié : une vie sociale plus réduite ?
Souvent, les expatriés français ont une vie sociale plus réduite qu’en France. Pas facile de se faire de nouveaux amis, l’expatrié étant souvent de passage. Et puis, surtout dans les pays à bas niveau de vie, avoir des amis locaux, c’est plutôt l’exception. C’est logique vu la différence de culture et de niveau de vie. Les rapports sont souvent intéressés et vous ne pouvez pas parler de tout, certains sujets de conversation vous sont souvent étrangers, c’est un fossé parfois.
Ainsi, l’expatrié passe souvent plus de temps au boulot qu’en France (avec les congés payés français, ce n’est pas dur !) et ensuite la soirée se résume au câble ou à la bière.
Les communautés expatriées françaises sont souvent assez réduites. Une lectrice me racontait il y a peu son installation dans une île asiatique. Elle me faisait part de ses difficultés pour se faire des liens. Les expatriés du coin, peu nombreux, tiennent en général des commerces comme des bars ou des hôtels. Certains en vivotent juste d’ailleurs.
Cette lectrice ma racontait ses discussions avec les autres expatriés. C’est souvent des « méfie-toi de lui » et autre ragots…
Et puis, les activités sont souvent limitées dans certains pays. Et parfois, les seules occupations pour certains sont la boisson et le sexe.
L’expatriation n’est pas facile pour tous. Elle est fonction aussi du pays où l’on travaille. Un manque peut se créer et il faut bien combler les manques….
Je caricature un peu, c’est vrai. Mais pas tant que cela vraiment.
Ne vous méprenez pas, l’expatriation est une expérience formidable et ce que je décris ne s’applique pas à tous. C’est avant tout une question de personnalité. Car, ici ou ailleurs, on emporte ses défauts et ses qualités. La différence, c’est que l’expatriation et le voyage les exacerbent et les rendent plus visibles.
Et puis, être expatrié en couple ou en famille, c’est très différent !
Qu’en pensez-vous ? Avez-vous aussi observé cela ?
Je trouve ton analyse assez fine.
Ce qui suggère d’ailleurs de grandes nuances entre tourisme, voyage et expatriation!
Pour ma part, je fuis aujourd’hui le tourisme, que j’assimile à des vacances, au fait de devoir tout visiter en un temps record, bref l’équation hôtel clos + safari photo.
Il est clair que voyager dans les pays du Sud est d’un grand confort financier et que s’il est facile de partir 2 mois en Thaïlande, ce sera plus délicat de partir 2 mois en Suède, et pas à cause du climat mais bien du coût de la vie!
Pour l’expatriation en revanche, c’est un autre monde et les expat eux-aussi sont pluriels entre le cadre sup envoyé tous frais payé par sa boîte, le type qui souhaite vivr(ot)er de sa passion en ouvrant un surf-shop au bout du monde, le retraité qui veut couler des jours ensoleillés en multipliant son confort de vie par 3 ou 4, le stagiaire en mal d’aventure, le nouvel explorateur qui part chercher du boulot et peut-être la richesse dans des contrées plus prospères, l’amoureux de culture « exotique » (je pense qu’il y a de vrais passionnés de l’Afrique subsaharienne ou encore de l’Amérique Latine, ou même du mode de vie US)…etc. Pour ma part, j’aurais du mal à devenir expat je pense: mal du pays, de ses produits, intégration dans un nouvel environnement culturel qui me donnerait l’impression de me renier, langue différente qui là aussi me donnerait l’impression de jouer un rôle presque, déconnexion lors du retour en France (peut-on vraiment se réhabituer d’une expat? quand on voit ceux qui justement finissent par repartir, n’est-ce pas justement hors la fuite parce qu’il ne peuvent plus vraiment se « réinsérer » dans leur pays d’origine…!?).
En effet Fred, de grosses nuances et une grande variété d’expats:-)
« langue différente qui là aussi me donnerait l’impression de jouer un rôle presque », tiens j’avais jamais entendu cela sur le fait de parler un autre langue.
C’est vraiment ton impression?
Tu sais, on dit « expat un jour, expat toujours! ». C’est assez vrai:-)
Je ne sais pas trop comment expliquer cela mais disons que si je vivais dans un autre pays, j’aurais l’impression de me détacher de mes racines en premier lieu par la langue car c’est intrinsèquement quelque-chose de totalement enfoui en soi.
Même en maîtrisant une autre langue, c’est comme si je me forçais à porter des tongs alors que je suis habitué à des bottes, même si j’étais super à l’aise, la sensation serait différente et finalement différente du type de chaussures avec lesquelles j’ai appris à marcher!
Et je pense que ça me ferais encore plus bizarre d’être dans un pays francophone comme le Québec ou certains pays africains: la même langue mais tellement différente. C’est chouette l’espace de quelques semaines en voyage mais au-delà? Et quant à se replier sur une communauté, on en revient au fait de vivre entre expat français… boucle (mal) bouclée!
peut on raisonnablement faire « un essai » de trois ou 6 mois pour essayer de se faire une idee de cette vie a mada
serait ce suffisant pour appréhender reellement la philosophie de vie en expat dans ce pays
ca me tente et j ai vecu toute ma vie en camion et mm audela de l europe
les attaches familiales me sont etrangeres et je serai plus en recherche d une vie simple pour pas trop cher avec une retraite de 1000€ ( est ce suffisant pour vivre « correctement ? )
les soins , docteurs ou autres besoins « pour vieux « ? sont ils presents ou rudimentaires ?
peut on pecher en riviere ou en mer pour un prix raisonnable
doit on acheter un vehicule ou « utiliser « du local ?
comment se renseigner et qui contacter pour avoir une petite maison en loc et prevoir une arrivee a peu pres programmee
ou doit on trouver un hotel et se renseigner sur place sans tomber sur de « l attrape couillon »
enfin , et je vois prie de m excuser pour ce long panagerique
vers quelle petite ville est il possible ou agreable de vivre sans se prendre pour cresus et pouvoir profiter un peu de la vie
merci pour ton post qui m a beaucoup éclairé sur certains aspects
cordialement
mark
Salut Mark
Plus dure que de ne pas réussir , c est de ne pas tenter , je pense qu avec 1000 euros par mois , tu peux tres bien t en sortir a Madag ,
Si je peux te conseiller va y faire un tour pour te rendre compte , si tu cherches a t y installer prospecte sur place , renseigne toi au pres des locaux , des residants ,fais toi ta propre opinion
pour ce qui est du prix des logements , tu as le prix pour les locaux et pour les » waza » étrangers
Pour ma part , j ai pris une petite local pour négocier pour moi et m acclimater , si tu n es pas trop exigeant , tu peux trouver une bonne location entre 300 a 600 euros par mois , et pour ce qui concerne la restauration compte environ 5 euros par repas , beaucoup moins si tu cuisines
Pour ce qui concerne la santé , il y a des médecins compétents sauf si tu as des pathologies complexes et au pire tu as la Réunion qui est a coté….
Apres la région ? c est en fonction de ce que tu recherches , mais Madag ( pour ma part ) la qualité de vie avec ton budget te sera bien plus agréable quand France ,
ps ;
Beaucoup de gens qui débarquent savent exctement ce qu’ils veulent … de la fête et du sexe… On peut être aussi un voyageur explorateur ethnologue qui observe ce nouvel environnement… Et puis on finit par entrer dans des familles pour peu que quelqu’un parle Anglais… Bien sûr que nous sommes des Pères Noël mais nous les Occidentaux ne sommes pas les seuls .. Les histoires d’amour ça existe mais ce n’est pas en fréquentant les bars à filles de joie qu’on va tomber sur la belle histoire… J’ai un ami qui vit une belle histoire et je pense que ça va durer …. J’ai adoré les Philippines, j’y ai rencontré des gens très attachants… Je suis allé à un mariage entre un Anglais et une jeune Philiipine. C’était visiblement un mariage de raison qui je pense peut devenir un mariage d’amour…
J’ai trouvé ton article très intéressant.
Tu viens de m’apprendre quelque chose que je ne connaissais pas du tout. J’avais au contraire l’image d’expatriés qui étaient plutôt très dynamiques et actifs. C’est quelque chose que je n’imaginais pas du tout sous cet aspect. Je deviendrai peut-être expatriée plus tard alors ton analyse est très intéressante! Je trouve que l’on ne connais pas trop cet aspect là du voyage.
Léa.
En Corée du Sud j’avais surtout remarqué que les européens avaient beaucoup de sucés auprès des filles. A ça je vois deux raisons : être européen en Corée c’est faire partie d’une minorité et ça nous rends différent, et les coréennes ont l’idée que les européens seront plus « libres ». Ce dernier vient de ce que des amies coréennes m’ont dit mais j’avoue ne pas trop le comprendre, les coréennes ne m’ont absolument pas assemblées être soumises à leur copain.
Le problème c’est qu’on a aussi une réputation en tant que français. J’arrivais très facilement à lier des amitiés mais les filles se méfiaient beaucoup aussi, pour elle un français c’est un mec qui va coucher avec elles et les laisser tomber. J’exagère mais les clichés sont bien ancrés.
La Corée me semble assez proche du Japon non? Dans ce dernier pays, c’est très traditionnelle au niveau des relations hommes-femmes.
Cela explique peut-être qu’elles perçoivent les européens comme plus libres?
Je n’ai pas été au Japon donc je ne peux pas vraiment comparer.
En Corée on sent vraiment une différence entre l’ancienne et la nouvelle génération, le rapport homme femme chez les jeunes ne m’a pas paru très traditionnel.
A la lecture de cet article je retrouve des choses vus lors de longs séjours à Madagascar et au Cameroun. Je ne trouve donc pas que tu caricatures.
Il y a un excellent roman de Nicolas Fargues (Rade terminus) qui traite également très bien ce sujet. Un portrait des expatriés de Diego Suarez (Madagascar) à travers l’histoire d’un responsable d’ONG qui débarque dans le pays.
Une réalité à laquelle le visiteur de passage n’a pas forcément accès.
Merci Fabien pour le rappel du livre, j’aurais dû en parler!
J’ai lu ce livre après mon retour d’Afrique et je l’avais beaucoup apprécié, un excellent livre!
Comme la plupart des livres de l’auteur d’ailleurs!
La majorité des choses est vraie même la plupart des choses après c’est juste une vie différente de la vie normale en France.
J’espère que les gens comprennent que si on a quitté la France, c’est pour avoir une autre vie. Il n’y a rien de négatif la dessus.
Une très bonne analyse Fabrice que peu de personnes osent faire. Je suis assez d’accord avec toi même si je pense qu’il doit y avoir un juste milieu, comme dans beaucoup de choses.
Certains partent en voyage pour aller à la rencontre d’une nouvelle culture, des locaux et d’autres, partent seulement pour mener une vie débridée à l’étranger qu’ils ne peuvent avoir en France ! Comme tu le dis, ces derniers se voilent souvent la face sur leur succès auprès des femmes… C’est bien connu, on fait souvent des choses à l’étranger qu’on n’oserait même pas tenter dans notre pays !
Après personne ne dira non à quelques bonnes bières surtout quand elles sont à bas prix 😉
Pour la bière, c’est claire:-)
J’ai été expatrié en Egypte et je n’ai pas ressenti cela: probablement parce que l’alcool dans ce pays musulman ne coule pas à flot et que la prostitution est moins présente que dans des pays d’Asie. J’ai vécu quelques mois en Afrique du Sud et rien de choquant non plus. Par contre, au Kenya et en Asie du Sud Est, j’ai croisé quelques expatriés dans des bars qui ne parlaient effectivement que de prostitutions… Ils ne comprenaient d’ailleurs pas pourquoi nous n’en faisions pas de même…
Un peu bizarre! Une frustration de leur vie en France qui se libèrent?
Clairement, dans les pays musulmans, tout ceci est plus atténué en effet.Enfin, disons que c’est plus caché surtout, notamment au niveau de la prostitution.
Tu sais, en parlant de frustration, en Occident, c’est assez cela au niveau du sexe. C’est ce que certains disent du moins. Houellebecq en a fait un de ses thèmes!
Tu as lu « Plateforme »?
Je vis au Maroc et pourtant alcool, et prostitution sont omnis presents
Il y a aussi beaucoup de putes en France La frustration en France c est qu il y a trop de préjugés moralisant !!
Je dois avouer qu’à Pékin, il y a un peu de ca… Je ne parle pas de mon cas, mais il faut savoir rester dans la réalité…
Tiens, je pensais que dans des villes comme Pékin, tout ce que j’ai dit est plus soft non?
Mais j’imagine que la Chinoise moyenne chasse aussi l’occidental non? Allez Martin, tu peux le dire:-)
La Chinoise moyenne je ne sais pas. Mais il y a 1% d’étrangers à Pékin (bien moins dans le reste de la Chine hors Shanghai) et il y a à mon humble avis plus d’1% de Chinoises qui veulent être avec un étranger…
Je crois aussi:-) J’ai vu un reportage l’autre fois sur des Chinoises (qui pourtant gagnaient bien) qui cherchent des riches, cela faisait pas rêver…
Ta vision du monde des expat me ramène à mon séjour de 6 mois en Afrique de l’Ouest et bien que je partage, malheureusement, totalement ton point de vue je précise que lorsque nous sortions dans les bars ou boîtes les « demoiselles » ne faisaient absolument pas cas de ma présence et chauffait un max mon mari… Et oui le mâle occidental a la côte de ce côté là du monde et c’est aussi parce qu’il a l’argent ! J’ai personnellement ressenti beaucoup de détresse malgré tout chez certaines d’entre elles et n’oublions pas qu’en plus de flatter l’égo de certains européens elles nourrissent souvent leur famille grâce à cette activité… Ton article est courageux surtout venant d’un homme 😉 Merci Fabrice.
» les « demoiselles » ne faisaient absolument pas cas de ma présence et chauffait un max mon mari »
Oui, cela ne m’étonne pas Hélène:-)
@Hélène:
Ta vision est malheureusement assez simpliste et symptomatique d’une culture occidentale…
C’est oublier que dans les pays du Sud, l’émancipation de la femme n’a pas vraiment (et c’est un euphémisme) eu lieu. C’est l’homme qui pourvoit aux besoins (lors de mon voyage en Equateur, j’ai vécu une histoire avec une fille qui gagnait le double de moi, ce qui pour le pays la plaçait vraiment dans « l’élite », elle ne m’a que très rarement invité, et je peux te certifier qu’il ne s’agissait pas d’une profiteuse et encore moins d’une fille en quête d’exil, j’aurais d’ailleurs pu aller plus loin avec elle mais c’est ce point justement qui nous a fait en rester là).
Il en va de même avec la notion même de famille et de soutien à celle-ci.
Là où les féministes (!) occidentales aboient, c’est concernant la frontière ténue entre « soutien » et prostitution. Chez nous, une pute demande un tarif pour une prestation, souvent corrélée à une durée alors que dans d’autres pays, il s’agit davantage d’un « dédommagement », d’un soutien (appelons-ça comme on veut) pour une fille plus pauvre, davantage que pour la prestation en elle-même (même si ne soyons pas naïf, le résultat est le même…!).
Mais sémantiquement, on peut pousser le bouchon plus loin, parce que payer un resto, des fleurs ou faire un cadeau (robe, parfum…) pour se retrouver à l’horizontal, même sans échange d’argent, on peut aussi assimiler cela à de la prostitution. Et pour aller encore plus loin dans le raisonnement, comment appeler une fille (oui, oui, ici en Europe) qui se marie, ne travaille plus et se contente de tenir moyennement un ménage, le tout en ayant accès au « robinet financier »…!? C’est un peu brutal et je n’en fais pas une généralité mais tu avoueras que certaines femmes au foyer ne « valent pa mieux »!
La vraie différence culturelle vient de là: ces femmes sont à la recherche de confort et de sécurité. Si elles avaient accès aux mêmes droits que les hommes, au même accès à l’emploi et avec une société entière qui ne les jugent pas (nous aussi on a longtemps eu le syndrome des « Catherinette » en France), sans parler des géniteurs abandonationistes (phénomène fréquent dans ces pays), nul doute qu’elles « dragueraient » moins les blancs de passage… 😉
Après, qu’il y ait une frange non-négligeable d’occidentaux qui s’expatrient pour cela et y ajoute l’alcool comme ingrédient, c’est quelque-chose qui s’additionne, qui entretient le système: pas d’offre sans demande, pas de demande sans offre!
houla, tu vas lancer une polémique là:-)
Pour la définition de la prostitution, globalement, je suis assez d’accord avec toi. Il est vrai que souvent on la réduit à un échange d’argent contre une prestation sexuel.
Or, c’est plus compliqué que cela.
L’autre jour, je regardais un reportage sur Envoyé Spécial sur les pêcheuses de millionaires en Chine.
Ces femmes recherchent coûte que coûte quelqu’un de riche. Une réponse d’une jeune chinoise à un jeu télévisé a fait le tour de Chine « je préfère pleurer à l’arrière d’une BMW qu’être heureuse à l’arrière d’un vélo »!!
Pour moi, il s’agit de prostitution, il faut bien appeler un chat un chat.
Et l’on retrouve cela partout, en France comme ailleurs. Bien plus ailleurs c’est sûr.
Et certains hommes occidentaux y trouvent leur compte aussi.
Il y a des vrais lieux de prostitution dans tous les pays du Monde (à part peut-être au Vatican!) avec des filles dont l’unique activité est de coucher contre de l’argent.
La vraie nuance concerne toutes ces filles du Sud qui viennent draguer le toubab ou le farang et qui ont un job, sont libres (je veux dire ni sous l’emprise d’un mac ni forcément le couteau sous la gorge pour subvenir aux besoins familiaux – je rappelle que dans certains coins c’est la famille elle-même qui envoie leurs filles se prostituer à la ville…).
C’est clair qu’une déesse ne va pas avec un sexagénaire ventripotent au seul motif qu’il est blanc… Mais doit-on les considérer comme de la prostitution? Une fille faisant la fête en France et rentrant avec un mec de boîte pour un coup d’un soir, est-ce une pute (si on considère qu’elle s’est fait payer toutes ses conso dans la boîte ou encore qu’elle ne couche pas le premier soir et passera par une autre soirée resto – payé bien entendu)??
La vraie polémique, c’est comment peut-on encore approcher certaines filles à Paris notamment tant elles sont sur la défensive… Entre mariage comme suite logique au premier regard et prostitution comme service sexuel basique, n’existe-t-il pas une simple voie intermédiaire où hommes et femmes, expat ou non, aspirent simplement à faire la fête, boire de la bière et s’envoyer en l’air, sans « arrière pensée »…!?
C’est vrai que, surtout à Paris, les filles sont sur la défensive…
» sans « arrière pensée »…!? », bon, cela existe tout de même en France et ailleurs!
Meme en Chine, cette phase avait largement fait polémique. Mais un ami Chinois m’a dit gagner 4 000 yuans par mois (500 euros, le salaire typique d’un employé de bureau à Beijing). Quand je lui ai demandé s’il avait une copine, il me dit non, et qu’il faut gagner 7 000 à 10 000 yuans (900 à 1 200 euros, un bon salaire pour Beijing) pour intéresser les filles.
Apres en tant qu’occidental, il n’y a pas que l’argent. On est aussi une curiosité exotique et certaines filles aiment la psychologies des Européens différente des locaux (je ne dis pas qu’on est mieux ou moins bien mais différent). Pour le reste, la différence entre prostitution réelle (payer pour du sexe) ou indirecte (entretenir une femme) est souvent ténue…
En effet, elle est bien souvent réduite…L’autre fois, en Colombie, une connaissance me dit qu’elle reste avec son copain car il a de l’argent (elle l’aime pas).
Je lui dit alors « ah oui, tu es comme une prostituée », je te dis pas la tête qu’elle m’a fait…
C est drole car je me suis aussi posée la question, a savoir est ce qu un homme qui entretien une femme le temps de leur relation en fait une p…. ? Payer les sorties, des cadeaux, parfois le loyer…la frontière est mince. J en discute avec un ami qui est expat sur bangkok, qui me racontait qu en arrivant il a été grisé par toutes ces relations faciles, en club en France il passe inaperçu, ici les filles viennent le chercher. Elles draguent ouvertement, et il n a pas besoin de payer…mais comme je lui dit, tu paies d une façon ou une autre, car tu l invites etc…, tu sors quand meme le grand jeu, c est culturel. Mais apres quelque temps, les hommes en oublient les bonnes maniéres occidentales, et meme le grand jeu, pourquoi s embeter, c est tellement simple…je le vois bien, au bout d un moment, ils trompent tous leurs femmes par exemple, et j ose faire une généralité, ici est tellement facile, ils ne peuvent pas resister (ca ce n est pas moi qui le dit), et leurs rapports aux femmes changent, plus de galanteries, de savoir vivre.
Et ca se ressent quand ils sont en rapport avec des femmes blanches, ils ont tellement pris l habitude de faire le minimum, car le minimum avec une thailandaise est deja plus que ce qu elle aurait avec un homme thailandais Il faut savoir que les femmes thaïlandaises sont mal traites par les hommes thaïlandais, Comme exemple de choses qui se perdent, je parlerai de la galanterie, personne ne t aide a porter quelque chose de lourd, ne te tient la porte, on te bouscule sans s excuser….
J avoue qu en plus etre une fille blanche en Asie, surtout en Thailande n est pas une mince affaire…tu deviens transparente, c est a dire, que l inverse se passe, en France on te remarque, ici on ne te voit plus 😉 et on en devient jalouse des filles asiatiques qui ont elles, juste besoin de sourire.
@Céline:
Ton constat est juste et j’ajouterais que les premiers à tromper leur femme et à s’adonner à la prostitution sont les thaïlandais eux-mêmes (on parle toujours des occidentaux, mais ça représente finalement une minorité là-bas!).
Il faut aussi dire qu’à 30 ans une fille en Thaïlande est vieille et n’intéresse plus (sans parler des filles-mères qui sont pestiférées), donc elles sont bien « obligées » de se tourner vers les occidentaux.
Pour l’anecdote, j’ai une amie thaïlandaise (non, non, ce n’est pas une danseuse de gogo, elle bosse dans les RP dans une ambassade) qui récemment est venue en France, et elle fut choquée car personne ne lui a proposé de l’aide pour son bagage dans le train (bagage 3x plus gros qu’elle pour 2 semaines de voyage, bon ça c’est un autre débat! lol).
Elle ne parlait pas vraiment de galanterie mais bien plus d’entre-aide, de solidarité.
Sinon justement, comment réagit ton mari face à toutes ces sollicitations?
On critique beaucoup les expat célibataires cherchant à « s’amuser », à picoler, à baiser, mais qui finalement hormis une certaine dérive d’eux-mêmes ne sont pas nuisibles pour autrui (sauf les rares cas de polygamie, de fausse promesse aux filles ou de goujaterie par manque de soutien financier) mais quid des hommes mariés (qui généralement se gardent bien d’en parler mais plus rarement d’y toucher…).
@Fred,
Je suis etonnee qu une thailandaise soit surprise du manque d entraide, car je n en vois pas beaucoup par ici. Je vois souvent les femmes bien chargées, par exemple, c est souvent elles qui vendent dans la rue, et qui doivent tout déballer, transporter remballer, mais je suis persuadee que le thai moyen ne considère pas beaucoup « ces pauvres » .
Quant a mon mari, et bien je n en ai pas;) Je suis celibataire.
@Céline:
Peut-être s’attendait-elle à plus de galanterie des français (encore une image d’Epinal qui tombe…)?
C’est un autre débat, en tout cas je pense qu’il y a davantage de cohésion, d’unité en Thaïlande, il suffit de voir à quel point ils se protègent (accès à la propriété, liberté d’entreprise, litiges qui se soldent toujours par une victoire du thaï sur le farang…etc).
Désolé pour la confusion, c’est Hélène qui nous parlait de son mari 😉
Voilà qui est intéressant Céline.
Finalement, as-tu répondu à ta première question?
Il est vrai que c’est hyper tentent. Et bien plus facile.
Cela me rappelle certains voyages ou je traçais la route en Asie avec un groupe de routards hommes et femmes.
Certaines était intéressées par des gars du groupe. Eux n’auraient pas dit non, mais comment dire, l’approche était plus difficile. Il fallait faire la cour, l’une a dit non à un moment car trop rapide, etc..Du coup, au bout d’un moment, le gars a succombé aux charmes d’une fille locale, c’était plus simple. La française était verte. Classique.
Tu penses que tu es transparentes? Mais pas pour les Thaïlandais je pense non?
@ Fabrice
Je n ai pas repondu a ma premiere question car je n ai pas la reponse;) Je me la pose.
Je pense vraiment que je suis quasi transparente ici…les hommes blancs viennent pour les thailandaises, c est plus depaysant 😉
Quant aux thailandais, je sais qu ils aiment bien les filles blanches, c est vrai qu ils sont mateurs, mais je n ai encore jamais vu de couples femmes blanches/hommes thailandais, je suis surprise car on me dit qu il y en a…se cachent ils??
Tiens étrange oui.
Peut-être que pour un homme thaïlandais, cela peut donner l’image qu’il est entretenu?
Dans une société machiste, du coup, ce n’est pas très bien vu?
Les thailandais aiment tellement l argent que je ne suis pas sure qu ils soient gênés par cette image. De plus il est bien connu que les femmes thais entretiennent les hommes. Beaucoup de prostitues qui viennent de l issan, entretiennent leurs freres, soeurs, et parfois maris…et tout le monde connait leurs professions 😉
Oui, en effet, c’est vrai qu’elles entretiennent tout le monde. Souvent pour le petit frère achète un bon scooter…
il ont un trop petit salaire
Salut Céline !
Par bien des points je rejoind ton analyse , les femmes dans les pays dit développés sont devenues inabordables , pour cela que beaucoup d hommes vont chercher le bonheur ailleurs ,
J ai un ami Americain qui m a confié qu a NY quand il prend l ascenseur et qu il n y a que des femmes il leve les bras pour éviter le proces ,
il est vrai aussi quand Asie , les » Blanches » sont transparentes ,a mon grand plaisir , car la bas elles deviennent plus abordables,
Puis j avoue qu en France , surtout a Paris et sa région il est tres difficile de s amuser ,les couts sont prohibitifs, la moindre sortie te coute un bras ,quand tu compte un bon restau ,a 2 , un ciné , et boire quelques verres ,et danser , si tu repetes cela tous les w-end , sans oublier , en rentrant, malchance tu te fais controler avec plus de 2 verres au volant …bye bye le permis , l amende salée , et le stage pour recuper des points
bref faire la féte ..hors de chez toi ( et encore si tu fais pas trop de bruit) devient un luxe a Paris
bref ,
Que vous remarquez ça Céline est une bonne chose, mais n’est ce pas un juste retour des choses? Combien d’hommes (même.1.80 ,80 kg ,en bref dans la « bonne norme ») sont invisibles aux yeux des femmes.Nous n’avons plus le droit de vous séduire sous peine de #balance ton porc et en même temps vous ne savez plus être « sexy » ou séduisante si ce mot vous choque.
Bien dit
vous avez bien raison prostitution de luxe (épouser un homme riche pour son argent) et prostitution de pauvre c`est mème chose
@Fred
« Mais sémantiquement, on peut pousser le bouchon plus loin, parce que payer un resto, des fleurs ou faire un cadeau (robe, parfum…) pour se retrouver à l’horizontal, même sans échange d’argent, on peut aussi assimiler cela à de la prostitution. Et pour aller encore plus loin dans le raisonnement, comment appeler une fille (oui, oui, ici en Europe) qui se marie, ne travaille plus et se contente de tenir moyennement un ménage, le tout en ayant accès au « robinet financier »…!? C’est un peu brutal et je n’en fais pas une généralité mais tu avoueras que certaines femmes au foyer ne « valent pa mieux »!
Le Japon et la Corée ont des faits très similaire (on le lit sur le site de Galjin Japan par exemple.
Qu’en est-il des expatriés en France? « On dit que » les françaises seraient « faciles ».
J’espère que je n’attire pas les foudres en disant ça :p.
Je trouve ton récit assez vrai en soit (et même pour les voyageurs(euses) en général.
« les françaises seraient « faciles ». », perso, je suis pas d’accord:-)
un petit rappel de pourquoi la Thailande est devenue le pays par exellence du tourisme sexuelle…
…Jadis , c était le Siam ( le pays du sourire , qui entre nous est devenu commercial de nos jours ,
pendant la guerre du Vietnam, c était les bases arrieres de l armée US et pour satisfaire les troupes le gouvernement Americain a passé des accords avec les autorités locales pour satisfaire les GI »s
un général Thai a eu la bonne idée a l époque de battir Papong , et pour gérer le site il a fait appel aux anciens de la french connection ,tricard en France ,beaucoup de Corse ,
donc les Thai pour satisfaire ses messieurs av l aval du Roi on sacrifié leur premiere fille a la prostitution , alors qu avant c etait pas dans les moeurs locales …
mais il y a eu un retour de baton , car pour posseder en Thailande fallait etre couleur local ,et épouser une fille de la bas , beaucoup de ceux qui ont fait de l argent sont décédés de mort violente , et les autres y ont laissés leurs chemises , la famille de leurs épouses ont finis par tout recupéré , car dites vous bien qu a l étranger vous etes tout seule méme si vous fondé une famille …
Voyageurs riches, pays pauvres… La recette gagnante pour ce type de tourisme. Ça explique aussi pourquoi l’Asie est une destination de choix pour plusieurs…
C’est lors d’une expatriation que tu comprends vraiment le sens de « dumping » 😉
Plus sérieusement, la plupart des expats se lâchent car ils n’ont plus de pression sociale. Les mêmes redeviennent bien sages une fois rentres au pays, ou bien deviennent accro et n’en reviennent plus.
« Les mêmes redeviennent bien sages une fois rentres au pays, ou bien deviennent accro et n’en reviennent plus. », c’est un peu cela oui:-)
Tu as une expérience William dans l’expatriation?
@ Fred. Et bien dis moi quelle virulence et nous voilà partis bien loin des expat non ! Ravie de t’avoir donné de la matière pour faire valoir ton point de vue en tout cas.
Les expat vivent souvent un déracinement et une perte de repères. Ce sont souvent des gosses bien élevés que leur boites envoient à l’étranger pour des salaires considérables. Normal qu’ils s’affolent devant des opportunités plus faciles que chez eux. Les Japonais, par exemple, ont le même problème quand ils viennent en France…
Si dans certains pays, c’est la nouba, dans d’autres au contraire, les expats peuvent vivre un désert relationnel et sexuel. Dans les pays d’Islam en particulier. Sauf s’ils sont homosexuels, là il y a des grosses possibilités, mais très cachées, bien sûr.
En revanche, dans ces mêmes pays comme en Afrique noire, ce sont les femmes occidentales qui font du tourisme sexuel et qui se laissent aller souvent par souci tiers-mondiste autant que parce qu’elles se sentent désirées (par des hommes « virils » !). Comme elles couchent (au contraire des locales), les hommes locaux se les arrachent, évidemment. Tout en les prenant pour des putes et les traitant comme telles. ça fait en général pas mal de dégats. Soit parce que l’homme est naïf (les Turcs trop romantiques dans les années 80, ou les Indiens), soit parce c’est la femme occidentale qui se met dans des situations impossibles. J’ai vu des jeunes profs d’anglais ou de français en Afrique qui acceptaient que le village entier leur passe dessus par peur d’être accusées de racisme… ou accepter des trucs horribles, des humiliations ou quasi de l’esclavage au Pakistan ou en Egypte par exemple. Ces filles n’en tolèreraient pas le dixième de la part d’un compatriote.
C’est un aspect très méconnu mais très commun de l’expatriation (beaucoup dans les ONG ou le professorat) et d’une forme de tourisme.
Oui, j’aurais pu aussi parler du tourisme sexuel du côté des femmes. Il est vrai que certains pays d’Afrique Noire, la Jamaïque, la Rép Dominicaine ont la côte pour cela.
« j’ai vu des jeunes profs d’anglais ou de français en Afrique qui acceptaient que le village entier leur passe dessus par peur d’être accusées de racisme… », vraiment?
J’avoue que c’est un aspect que je ne connais guère.
Tu as été expat où?
La Croix Rouge demande avec insistance (ils ont pas droit d’interdire, mais s’ils pouvaient ils le feraient!!) à ses expats de ne pas avoir de relations sexuelle lors de leurs premières missions.
Apparemment il y a eu pas mal de précédent assez incroyables, mais je connais pas les détails.
@serendir,
Je suis assez choquée par tes propos, car je n ai vraiment jamais entendu parler de comportements si extrêmes.
Ce qui est vrai, c est que lorsque tu es loin de « chez toi », tu n a plus tes repères, tu les défais et tu reconstruis les tiens,il n y a plus a avoir peur du regard des proches, de la famille… c est facile de s y perdre. Mes 8 mois en Vietnam, j ai fait la fête comme jamais, Bu comme jamais et les » bêtises » qui vont avec, je me suis vraiment lâchée, la crise d adolescence a 34 ans!! Je n ai pas de regrets, j en avais besoin, je n avais plus peur de mon image, car de toute facon mes « amis » etaient aussi des expats d un peu partout dans le monde, et généralement tu ne les revois jamais.la vie loin de chez soi, c est un peu la vie entre parenthèse, jusqu a ce que tu construises ton chez toi quelque part.
« i dans certains pays, c’est la nouba, dans d’autres au contraire, les expats peuvent vivre un désert relationnel et sexuel. Dans les pays d’Islam en particulier. »
wow! allez vivre dans un pays musulman et vous si n’êtes pas myope ou aveugle vous verrez que ce que vous affirmez est faux…et pas besoin d’être Gay
Comme le dit l’auteur dans les pays musulmans tout ce qui est lié au sexe est juste plus caché..la scène locale est énorme, la scène pour beaufs occidentaux minimale
La Suède est un plus désert sexuel que de nombreux pays musulmans
L’expatriation, c’est presque littéralement « sortir de soi ». Tu es transplanté dans un nouveau milieu, sans racines, souvent sans langue commune. Ça donne une sensation de liberté mais en même temps, on se sent seul, très seul. Un des premiers réflexes est d’essayer de trouver des semblables. Et si tu n’en trouves pas, pour peu qu’on te prête un peu d’attention, tu prends ce qui vient.
J’ai connu deux expériences d’expatriations, toujours aux Etats-Unis. La première, Chicago, grande ville pleine d’autres expatriés aussi paumés que toi mais assez large pour ne pas que le « groupe » ne se comporte pas trop comme si on était au lycée (ragots, coups bas, etc.). La communauté francophone dans son ensemble était assez diverse que pour ne pas se sentir enfermée et le décalage culturel avec les Chicagolais pas insurmontable.
L’autre expérience, c’était dans le fin fond du Montana où là… c’était autre chose. C’est là que j’ai compris la solitude de l’expatrié et l’ennui qui te pousse à consommer un peu plus d’alcool que tu ne le voudrais, parce que le seul endroit pour vraiment socialiser, quand tu ne vas pas dans une des églises du patelin le proche, c’est le bar!
Pour le Montana, je veux bien te croire Mélissa, cela n’a pas du être facile! Et en plus, les hivers sont rudes, du coup, on boit encore plus:-).
Sinon, j’aime bien ta définition de l’expatriation « sorti de soi », c’est joli.
Moi, cela me fait penser à une naissance, à une mise au monde….dans un autre monde!
Comme à la naissance, tu dois apprendre beaucoup de choses, tu dois t’adapter, pas toujours facile certes. Mais ce sont des expériences intenses!
Effectivement, dans les endroits un peu paumes, les seul endroits qui permettent de se sociabiliser sont les bars.
Je n’ai jamais été expat au sens propre (envoyé par une boite et grassement payé) mais j’ai vécu un peu partout. En ce moment j’habite dans un coin paumé de Chine, j’arrive de 9 mois de balade en Amérique du Nord, l’an dernier en Russie, avant le Japon, le Liban, l’Equateur etc… j’ai vu beaucoup de situations limite.
Les femmes perdent autant les pédales que les hommes. Mais dans des pays plus « traditionnels » (euphémisme) ou moins égalitaires, la société ne tolère pas qu’une femme se lâche comme un homme et même pas du tout. Au moindre écart, elle est tout de suite ostracisée et maltraitée. Elle doit faire alors le double d’efforts pour tenter de se faire accepter et donc supporter une tutelle mais c’est souvent trop tard, la réputation l’a tuée. A moins que dès le départ elle ne se comporte comme une nonne, ce qui est rare et presque impossible pour une jeune occidentale (et dommage).
La difficulté pour le voyageur -et la voyageuse donc- est toujours de rester soi même tout en respectant les règles locales. Trop respecter c’est souvent perdre ses valeurs, trop rester soi-même c’est être arrogant.
Bonjour Fabrice et les autres,
En dehors de mes séjours à l’étranger, j’ai été expatriée au sens propre, comme dit Serendir, et pourtant pas du tout grassement payée puisque je travaillais pour une ONG. Deux ans en Angola, un an au Sri Lanka et un an en Sierra Leone. À chaque fois, j’étais avec ma famille, ce qui évite justement de se retrouver sans repères loin de chez soi. Mais pour le reste, je suis tout à fait d’accord avec l’état des lieux exposé par Fabrice : l’expatrié moyen a un mode de vie fait d’alcool et de sexe.
Il faut réaliser le contexte. Cet expatrié est parachuté du jour au lendemain (sans vraie préparation) dans un milieu inconnu, où il va bosser 10 à 12 h par jour (là, je parle du milieu ONG que j’ai fréquenté) et où il va être pris en main dès son arrivée par ses prédécesseurs qui vont avoir pour principale préoccupation de lui faire découvrir les meilleurs bars du coin.
Sans ses amis, au milieu de gens qui boivent jusqu’à plus soif et bien au-delà, il est bien difficile de ne pas se mettre à boire aussi. Et pour les filles, les bars à expats étant connus de tous et les filles à la recherche d’un Blanc étant nombreuses, ça se fait tout seul.
Les filles expatriées ne sont pas en reste pour l’alcool. Pour ce qui est du sexe, elles ont plus tendance à nouer des relations avec le personnel de l’ONG qu’avec des mecs rencontrés dans un bar.
Ce mode de vie est aussi un moyen d’évacuer la pression. Les mêmes personnes, en voyage, auraient un comportement différent. Tout comme les relations avec les autochtones sont également très différentes : un expatrié, c’est un coffre-fort sur pattes, alors qu’un voyageur (même s’il reste plusieurs mois au même endroit) n’a pas cette étiquette (à moins qu’il ne fréquente que les grands hôtels, bien sûr).
Sinon, je n’ai jamais vu de femmes occidentales commettre les excès listés plus haut, mais cela ne veut pas dire que cela n’existe pas… même si j’ai des doutes 🙂
Florence
Salut Florence,
J’ai l’impression qu’on a connu à peu près le même contexte, celui d’être expatrié dans des pays « difficiles » comme le Nigeria, l’Angola ou la Sierra Leone.
Comme tu dis, quand tout le monde fait cela autour de toi…
Pour les femmes d’expatriés, eh bien, il y avait apparemment pas mal de coucheries au sein du milieu expat…
Par contre, je serais moins de ton avis quand tu dis qu’un voyageur n’a pas l’étiquette coffre fort. Dans bien des pays où j’ai voyagé, j’avais souvent l’impression de l’être. Ou plutôt d’être une CB sur pattes:-)
Expatrié en Afrique depuis quelques mois, je dirai qu’au delà de ces mœurs très bien décrits par plusieurs d’entre vous, il y a aussi des situations très différentes et des motivations très variées chez les filles « locales ». On arrive aussi à faire clairement la différence entre la proposition d’un acte tarifé et la recherche d’une relation agrémentée d’avantages divers et variés (au fond pas si différent que ça de chez nous). Les expatriés que je connais ne choisissent pas tous le même mode de vie, certains ne sortent pas ou peu et ne fréquentent pas localement tandis que d’autres s’immergent totalement et « compilent » jusqu’à saturation… Personnellement je pense qu’il ne faut pas en « abuser » mais chacun est libre de son choix et cela reste une expérience particulièrement intéressante. Gare au retour…
Oui Tony, il y a aussi certains expats qui ne sortent pas de chez eux. Ils restent devant le cable et sur Skype.
C’est dommage….
Quand on s’expatrie et qu’on arrive dans un nouveal endroit personne ne nous connait et on ne connait personne. On peut faire ce qu’on veut sans etre jugé et les choses qui sont tabous ou mal-acceptées en France, ne le sont peut etre pas dans le nouveau pays !
Après c’est vrai que moins l’alcool est cher et plus on a tendance à consommer. Ca marche pour pas mal d’autres choses, entre autres les cigarettes et la nourriture en général !
Je tiens à apporter mon point de vue, étant expatrier en Pologne depuis 3 ans déjà. Généralement, c’est assez facile de se créer un cercle d’amis. Les gens acceptent facilement les nouvelles personnes au sein d’un groupe déjà crée.
Par contre, lorsque de nouveaux venus arrivent et pensent tirer tout ce qui bouge, car ils ont comme stéréotypes que les Polonaises sont des filles faciles, repartent généralement bredouille, et même si ils payent leur coup à boire.
Tu veux dire un cercle d’amis parme les expatriés?
Je serais plus nuancé, c’est aussi une question d’âge. C’est plus difficile à 40 ans qu’à 20 ans de se faire des amis.
A 40 ans, les gens ont une famille, des enfants, ils ont leur cercle d’amis et sont moins ouverts….
Un cercle social parmi les polonais 🙂 Lors de mon premier séjour en Pologne, je fus très surpris d’être facilement intégré dans des groupes d’amis déjà composés.
C’est sûr que c’est plus facile de se faire des amis lorsque l’on est âgé entre 20 et 30 ans 🙂
l age ne rentre pas vraiment en compte a mon avis , bien que passé les 50 ans , le contact est moins évident
si tu es de caractere jovial et que tu as le contact facile , et que tu sais sourire , tu passes partout ,
je me suis expatrié dans 16 pays differents et j ai su m adapter ,en 1er la thailande de 17 ans a 27 ans le Cambodge , puis l Inde , suivit de la république dominicaine ,l haiti ,un rapide séjour aux states , canada , 1 an Australien , puis new zélande ,puis l Afrique ,etc..etc
Bien que je critique souvent la France , qu est qu on y est bien ! et dire que beaucoup d expat ne voit que par l alcool et les filles ,c est pas tout a fait vrai ,c est un moyen pour nouer des contacts au debut , mais par la suite on se forme un noyau de copains , et l on arrive
a se recréer un cercla social , autre que pute et beuverie, faut aussi dire que chez nous ( Paris) cela devient difficile de s amuser , presque condamnable !
a croire que le bonheur est suspect , quand j arrive de l étranger , j ai toujours la banane , mais juste de reprendre les transports en communs , je la perd vite
c est vrai …a croire quand France , on a perdu le sourire ,que diantre …..un bonjour avec le sourire , ne coute rien , et qu est que cela fait du bien……a la votre !
(désolé commentaire un peu long, je me suis lâché ça fait du bien!)
Ahhh mais tellement, tellement!
Je suis depuis un peu bientôt un an dans une capitale d’Afrique de l’ouest (je dis pas où, les blog ont des oreilles). Et je galère pas mal à trouver un intérêt au style de vie des expat célibataires qui sont ici.
Alcool et femme, c’est bien résumé. J’ai rien contre boire un coup de temps à autre, même un peu trop et un peu souvent, ça me va. Mais là c’est vraiment toujours, tous les jours, et le week end avec les filles. Pas forcément des prostituées, c’est clair.
Elles sont comparées par les expat à une paire de chaussure qu’on hésite à acheter: est-ce qu’elle est pas trop voyante? pas trop chère? confortable?
Sérieux ça me dégoûte à point difficilement imaginable. Parfois je me retrouve dans ce genre de bar ou il n’y a que des blancs, des locaux aisés, des filles putes et des filles qui n’en sont pas, elles sont là en rêvant d’Europe ou juste d’avoir un copain blanc parce que ça fait réver, comme moi de temps en temps je rêve de Liv Tyler (ouai dans Lonesome Jim elle est à peu près la femme parfaite pour moi, ou Nathalie Portman dans Garden State, mais passons…).
Dans ces bars on m’a fait les plus beaux sourires que j’ai vu, vraiment. Et plus d’un aurait littéralement sauté sur la fille, conquis.
Perso ça me ferait fuir loin, très loin.
A mon avis cette manière d’être est pas mal liée au temps passé sur place. A force, on s’habitue. Ceux qui ne s’habituent pas partent. Ceux qui s’habituent au parc d’attraction qu’est la ville pour eux en deviennent dépendant, prisonniers. Ils veulent continuer de se prendre pour Brad Pitt (qui lui serait mon idéal masculin si j’étais une fille, ou gay, mais passons…), de coucher avec autant de filles qu’ils veulent, de conduire bourré, de mépriser les gens sans craindre les conséquences, d’avoir une grande baraque et des gens à leur services… L’expat, souvent, est là parce qu’il peut avoir des conditions de vie, une aura, un prestige qu’il n’aurait jamais ailleurs.
Là dedans je passe pour le coincé de service qui sort jamais de son trou. Ils voient de la timidité là où il n’y a que la lassitude, et peut-être, (mais c’est pas bien, je sais) une bonne dose de mépris.
Bref, tout ça me fait penser à Albert Memmi et son Portrait du colonisateur:
« De nos jours en tout cas, le départ vers la colonie n’est pas le choix d’une lutte incertaine recherchée précisément pour ses dangers, ce n’est pas la tentation de l’aventure, mais celle de la facilité. »
Et un autre passage:
« Dans les deux cas, les meilleurs [colons] s’en vont.
– soit par étique: ne supportant pas de bénéficier de l’injustice quotidienne,
– soit simplement par orgueil: parce qu’ils se décident d’une meilleure étoffe que le colonialiste moyen. Ils se fixent d’autres horizons que ceux de la colonie qui, contrairement à ce que l’on croit, sont très limités, trop prévus, vite épuisés par les individus de quelque tempérament.
Dans les deux cas, la colonie ne peut retenir les meilleurs: de ceux qui sont de passage et s’en retournent, contrat écoulé, indignés ou ironiques et désabusés, des natifs, qui ne supportent pas le jeu truqué, où il est trop facile de réussir, où l’on ne peut donner sa pleine mesure. »
Salut Norbert!
Très intéressant ces passages d’Albert Memmi, je ne connaissais pas cet auteur.
Il va falloir que je me penche sur ses livres!
Comme tu dis, soit tu t’habitues, soit tu te fais une raison en restant lucide.
Parfois, je me dis que le plus simple, c’est d’être naïf et de prendre cela avec légèreté. Au moins, tu vis cet épisode plus facilement non?
Je me souviens d’un expat qui avait une liste d’une centaine de filles avec leur numéro, leurs caractéristiques physiques, leur performances, etc. C’était très détaillé!
De l’autre côté, les filles avaient peut-être quelque chose de similaire….
Tu es sûr, tu serais pas au Nigeria?:-)
Non pas le Nigéria ^^
Au jour le jour j’en rigolerais plutôt en fait. Et de temps en temps ça m’énerve, puis ça passe.
Peut-être que le tout premier contact avec un pays ou un continent compte beaucoup. Je me suis retrouvé dans des quartiers populaires et populeux d’Afrique, avec des locaux qui avaient comme moi une vingtaine d’années. Et de temps en temps ils parlaient de ce genre de trucs, de l’amertume de voir des gens chez eux qui se comportent comme s’ils étaient rois, de les voir pervertir tout ce qu’ils touchent… Je pense que ça m’a beaucoup marqué.
Pour Albert Memmi, son bouquin est vraiment génial, et lui même a un parcours assez fou, jette un coup d’oeil sur wikipédia!
Je trouve très moyenne, voir douteuse, votre comparaison entre les colonisateurs et les expatriés, car il s’agit de choses radicalement différentes. Vous avez peut être un souci particulier d’origine personnelle à mettre en avant… En tout cas, votre allusion est infâmante et discriminatoire à l’égard des expatriés.
Bonjour Fabrice,
J’ai observé ce genre de comportement à Madagascar et au Cambodge, où j’avoue être toujours un peu choquée en découvrant des expats d’une soixantaine d’années flirter ouvertement (et plus…) avec des gamines à peine sorties de l’adolescence…
Pire ce genre de comportement paraît être la règle et non l’exception…
Dans des régions comme l’Afrique, tu rencontres souvent des extrêmes…
J’ai aussi entendu parler de ces tendances, en Roumanie j’ai remarquer que certains hommes pas specialement attirant, ni jeunes etait accompagnes de jeunes femmes plutot pas mal…par contre en Angleterre c’est un peu comme etre en France au niveau de la vie de tous les jours (a quelques details pres quand meme!) j’imagine que selon le pays ou l’on s’expatrie les comportements sont differents: dans un pays eloigne ou le niveau de vie est peu cher, peut-etre qu’on se lache plus que si on est dans un environnement similaire. Le fait d’etre en couple/famille ou non doit aussi influencer pas mal les choses.
Disons que les pays de l’Est connus pour cela: Bulgarie et pays baltes notamment. La Roumanie, je ne sais pas à vrai dire, durant mes nombreux voyages, je n’ai pas vu grand chose à ce propos:-)
Pour l’Angleterre, il y a plus de ressemblances avec la France oui, sauf que les anglaises y vont d’une façon plus franche!:-) Cela dit, je suis pas vraiment fan…
Salut Fab,
Dans l’ensemble, ce que tu dis est vrai, mais je pourrais te citer de nombreux contre-exemples.
La culture peut jouer beaucoup, en Suède par exemple il est très fréquent de se faire draguer par une fille en bar (voir tout le temps). Le féminisme a atteint un tel niveau dans ce pays que les hommes on tout simplement peur de draguer.
Et puis il y a aussi un rapport au sexe qui est totalement différent, on est d’abord juger sur les performances au lit avant de penser à une relation longue.
L’alcool y est aussi très cher (10 euros la pinte).
Dans les pays de l’est c’est très différent, la nouvelle génération de 18 / 25ans ne sont plus dans cette mentalité matérialiste (pour la plupart) et d’expatriation à l’inverse de la génération précédente qui ont vécu le communisme et donc la privation de consommation.
Je pourrais développer plus longuement dans un article pourquoi pas 🙂
En tout cas tu mets le doigt sur un sujet réel que tout voyageur est amené à remarquer durant un périple.
Salut Ryan,
Les pays nordiques, c’est l’exception de ce point de vue dans le monde. C’est en effet spécial, tu aimes au fait ce retournement de situation?
Bon, sur le féminisme, les rapports hommes-femmes dans le monde, voilà un sujet dont je pourrais parler pendant des heures, mais je vais dépasser du cadre de ce blog voyage:-)
« on est d’abord juger sur les performances au lit avant de penser à une relation longue. » c’est pas plus attaché à ta génération qu’à la Suède?
Par contre, dans les pays de l’Est, je ne pense pas que cela ai beaucoup changé…De mes souvenirs et voyages récents, et de ce que je peux lire…
J’ai toujours retrouvé la même chose à travers mes expatriations et mes long voyage, sur tous les continents. La différence, c’est que les degrés ne sont pas les mêmes. D’ailleurs, tu retrouves cela en partie en France aussi…Les femmes qui recherchent la sécurité et un homme qui a de l’argent, cela existe aussi:-)
Je suis un peu énervé de voir que tout le monde s’arrete à la vitrine des expats porcins irrecupérables en ménage alcoloputassier, mais ils representent quels pourcentages? Nul n’a les chiffes… Alors évidemment! vous ne voyez pas les autres, ceux qui bossent, ceux qui cravachent comme des malades, si vous passez -vous aussi- les precieuses heures que la vie vous octroie à écumer les bars à la con.. Ok j’ai seulement 6mois d’expatriation derriere moi, en général j’ai pas souvent le temps de les voir mais c’est vrai que certains amis semblent prendre un peu le chemin que vous décrivez, donc peut-etre finirais-je moi aussi par me bourrer la gueule à la sous-biere au milieu de poufiasses venales?? NON sincerement je ne crois pas= déjà j’ai fait le DJ à paris pendant mes années d’études donc ce piege-là je le connais trop bien, je suis né dedans; Ensuite, ne vous méprennez pas= dans les communautés d’expat il y a -aussi- l’élite des nations, mais elle vous est bien cachée évidemment…. Il faut comprendre qu’à la base ce sont des gens qui n’ont besoin que d’une feuille et d’un stylo pour kiffer, ils ne viendront donc pas vous voir au comptoir du pussycat; souvent leurs loisirs-memes sont des travaux, et ils ne peuvent connaitre l’ennui profond qui pousse d’autres à aller se saouler car la plupart ont d’importantes aptitudes créatives… et de l’ambition; A chacun son type d’orgueil; moi j’ai envie de faire parti de ceux-là, car il ne s’agit pas seulement de reussir sa petite vie de franchouillard mais potentiellement d’ameliorer le niveau de pays entiers, à ce jeu là je peux vous dire qu’on décide vite de se réveiller à 5h le matin, et perso j’irais me faire sucer quand j’aurais le temps pour ça, donc pas ici !!! L’expatriation décuple les facultés d’adaptation et permet d’apprendre énormément selon le temps imparti, si des cohortes d’idiots gachent l’opportunité qui leur est offerte de progresser, ça les regarde; mais juste une question… Ces mecs-là, vous pensez vraiment qu’ils feraient mieux en France? Ben non, on les retrouverait dans les bars à « hotesses » _pareil
Salut Armand,
C’est juste l’angle de l’article relax. Il est évident qu’il y a d’autres sortes d’expat, heureusement.
D’ailleurs, il y a d’autres articles plus positifs sur le blog à ce propos !
Un article encore bien passionant avec tellement de vrai et quelle image pour les cadres sup francais 😛 Et dire qu‘ils sont envoyes de France pour accroitre la richesse du pays! C‘est bien connu les bonnes soirees dans les clubs de Bucarest entre collegues et evidemment sans Madame qui bien souvent est deja tombee en deprime vu qu‘elle s‘ennuie… Prete a tout pour se rendre utile et meme a la communaute locale autochtome c est peu dire! C est vraiment speciale cette vie!
Hum, cela sent l’expérience Marine:-)
Tu as vécu en Roumanie? J’y est beaucoup voyagé, j’aime beaucoup de pays!
Marine, c’est un peu cliché Madame qui déprime en attendant le retour de son mari. Tu n’as jamais regardé « Desperate Housewife » ?
Ceci dit, l’article relate en fait des hommes dans une grande solitude. Comme c’est d’ailleurs dit dans l’article, l’expatriation est parfois plus une fuite qu’une découverte, un sorte de Valium
Tout à fait d’accord avec l’article. La communauté Française en Pologne me fait peur. Le peu de fois ou je fréquente ce milieu j’entends des « c’est beaucoup plus simple ici, en plus il y a les filles et la fête. »
Beaucoup plus simple ici? Quand on vit avec un salaire d’expat et qu’on ne sort jamais de sont milieu, on est forcément déconnecté. Le salaire minimum Polonais n’a rien de beaucoup plus simple.
Pour les filles et la fête j’ai eu deux explications, une pour avoir parler franchement avec une amie Polonaise qui trouve les Français « romantiques » mais ne comprend pas pourquoi aucun ne veut s’engager.
Les Français auraient donc une réputation d’amoureux éternels.
Et une autre pour avoir surpris des conversations de mecs. Il semblerait que loin du cercle d’ami et familiale ou il est bon d’être présentable tout soit possible: notamment se lâcher avec les filles et « sortir avec plusieurs filles pour passer du temps ».
Peut être que l’expatriation quand elle n’est pas motivé par la rencontre -je parle de rencontres habillées et sobres- fasse perdre des notions de respects des autres et de soi, parce qu’au fond tout n’est pas plus simple ailleurs et nos limites nous suivent ou que l’on aille s’il on ne prend pas le temps de travailler dessus.
J’ai 24 ans,j’entame ma 4eme année en Afrique de l’Ouest…le vérité est pire que tout…la perversion qui y règne est nauséabonde…le milieu des expatriés se compose, soit de salopar de le pire espèce soi de « hippies » travaillant dans des ONG et autre connerie babylon…
et oui tu a raison vraiment un monde de pourriture je bosse dans le BTP principalement sur la zone Afrique pour un grand groupe français ,et la réalité dépasse la fiction des gas qui se tape tous se qui bouge des complots dans votre dos si vous ne participer pas au soirée chez le directeur (boire et apporter la plus belle fille de la région ) qui disent que les africains sont des faignants (facile quand tu touche 5000 euros net par mois plus 1000 euros de prime de brousse ) et que le pauvre noir boss en pleins soleil pour 100 euros par mois et que si tu paye une chèvre a tes gas pour les récompenser de leurs travail en fin de mois (la chevre 10 euros sinon il ne mange de la viande qu’une fois par mois )que tu va leur donner l envie de faire gréve pour avoir plus !! j aime mon travail et je profite d’être expatrier pour essayer d aider les autres je dis bien essayer car cela n’est vraiment pas bien vu par la direction et par mes collègues .
Bonjour,
Merci pour cet article. Cela me fait du bien de lire ça. Je suis expatrié depuis 3 ans ( Asie, Afrique principalement). Je suis actuellement au Maroc pour un an. Je partage complètement ton point de vue sur la communauté d’expatrié française
Pour commencer une communauté d’expatrié française se repère facilement ( ils sont tous entre eux, et ne parle pas du tout la langue locale et parfois même pas l’anglais).
Je vous avoue que je bois très peu et me ‘taper des meufs’ n’est pas dans ma philosophie de vie. Je suis aujourd’hui dégouté par ce milieu d’expats qui ne pense qu’a boire et a se taper des meufs…
C’est d’une tristesse je vous avoue que j’ai la plupart du temps honte de l’image que renvoie mes compatriotes français à l’étranger. Je viens de prendre un café avec quelques uns d’entre eux et ils me racontent leurs soirées d’ivresse en précisant bien qu’il ne se rappelle plus de la soirée ( Quelle bonne soirée !!!!). Moi je passe pour un extra terrestre… je ne sais pas m’amuser, je ne profite pas …
Je dois également préciser le nombre impressionnant de phrase dénigrant la culture, le travail et/ou le mode de vie local. Je suis simplement dégouté de tout ces personnes qui se sentent en pays « conquis » prêchant la bonne façon de faire les choses. La phrase qui m’a choqué le plus : » Heureusement qu’on est là !! »
Bref j’évite cette communauté au maximum même si je suis sur parmi eux des gens très sympathiques s’y cache.
Il ne faut pas croire que ce problème ne se trouve que chez les « vieux » expats. Nombre de jeunes expats fraichement sortis de grandes écoles ne perdent pas l’habitude des soirées alcoolisés et découvrent les boites de nuits dans lesquelles les filles sont plus accessible qu’ailleurs…Une honte.
J’attend vraiment le jour ou l’accessibilité aux cartes de séjour et autres visas seront durcis avec test d’alcoolémie, test comportementale et test de la langue local…. 🙂
Excusez moi pour la violence de mon commentaire mais franchement j’avais besoin de vider mon sac….
Autrement l’expatriation dans le respect du pays ca existe. Les expats ne sont pas tous comme ca je vous promets !
woaow
Bonjour à tous.
Alors là, je dis bravo, ok je suis un peu en retard vu la date de publication de cet article, mais je suis totalement de cet avis.
Je vis en Chine depuis quelques années, non pas par passion, ni parce que je suis un cadre dynamique, mais pour la fuite. Pour me fuir moi-même comme tu le dis si bien.
J’ai essayé de rentrer en France, mais l’idée même d’y retourner me paralyse, ce qui est très bizarre. En gros je vivote ici, avec quelques bières et quelques relations, ma communauté est restreinte, mais plus sincère, ne pas oublier ça.
C’est vrai qu’à l’extérieur, le nombre d’amis diminue. Mais les mais sont plus sincères et les amitiés se font plus rapidement. Ensemble contre tous en quelque sorte… je ne sais pas trop comment expliquer ce feeling.
La perte de la langue maternelle n’est pas vraiment un problème actuellement. Tu la laisses dans un coin de ta tête. Et la nouvelle ou les nouvelles, dans mon cas, viennent naturellement. jusqu’au jour où l’on ne sait plus si l’on vient de parler en Anglais ou en Chinois avec la personne en face.
malgré toutes les difficultés, il y a un point qui ne s’échange pas : le sentiment de contrôle.
En France, où le fatalisme est de mise, j’avais le sentiment de subir ma vie… pas le choix…
Ici, je me bouge. Pas de travail : c’est la mort. Donc… tu te bouge un peu plus, et tu réalise que tu es capable de bien des choses. Cela permet d’apprendre un peu sur soi même.
En tout les cas, bon article et bonne philosophie. On sent tout de suite que tu es quelqu’un de bien.
Si tu fait un saut en chine, contacte moi
Ciao les lecteurs.
l’abus de bières et de filles peut être dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Bonjour
Article intéressant mais à nuancer absolument et qui ne représente vraiment pas l’expatriation dans sa grande majorité.
En effet pour moi, votre analyse s’applique bien mais uniquement dans le cas d’expat très particulière, au bout du monde et dans des régions vraiment spéciales (asie, afrique, etc…)
A côté de cela, quid des expatriés qui partent, à la sortie de leur école de commerce en général, pour tenter tout simplement leur chance dans un pays pas si exotique ? A Dublin par exemple (où je me trouve depuis plus d’un an). JE retrouve quelques similarités de votre analyse : oui, l’immigré (car oui, expat c’est juste le terme de luxe pour éviter de dire « immigré 🙂 ) de base français ici est jeune, aisé, cultivé, mais surtout célibataire. Et alors là, filles comme mecs, ça se lâche, de soirées alcoolisées et de « chope », un peu comme si la vie en école de commerce n’était pas tout à fait finie !
Mais pas de tendance à aller « aux putes », ni de filles spécialement plus faciles parce qu’elles sont dans la misère ou « locales ».
C’est vraiment une expatriation totalement différente que l’on vit ici, et que je ne retrouve que très peu dans votre analyse 😉
Bref propos intéressants mais à nuancer fortement !
Je l’ai précisé, cela s’applique surtout à l’expatriation dans les pays où la différence de niveau de vie est importante:-)
En Irlande, en effet, c’est différent, heureusement d’ailleurs pour l’Irlande !
Bonjour,
Laissons la morale bien pensante un moment de côté et évitons le « c’est pas bien », « c’est mal ».
Pour avoir aussi beaucoup voyagé, et comme ça a été dit précédemment, tout dépend de la relation homme-femme dans le pays. Le sexe tarifé est qqe chose de très répandu en Asie surtout par les locaux. Les champions sont les japonais et les chinois. Il y a bien-sûr les maîtresses, cad les femmes qui sont entretenues par des hommes ou les bordels (souvent des spa). Contrairement à ce qu’on entend dans les médias bien-pensants, les femmes ne sont pas prisonnières de réseau mafieux mais volontaires soit pour arrondir leurs fins de mois (pour nourrir les enfants du village???, ou s’acheter un sac Vuitton, chacun ses raisons qu’on a du mal à connaître).
Les expats vont s’encanailler dans des bars prévus pour ça. Contrairement à de vraies putes en Europe, les filles choisissent aussi leur « proie » et il leur arrive de refuser aussi l’offre d’un garçon. On est donc souvent dans un jeu de séduction qui peut parfois mal tourner quand un des 2 tombe amoureux, car gros malentendu.
Sauf à trouver le sexe honteux, finalement, si les 2 sont consentants, que peut-on reprocher à ce célibataire?
Le pays le plus dangereux pour les expatriés célibataires? Le Brésil! En moins de 15 jours, vous voilà au bras d’une dame qui voudra vous épouser pour vos beaux yeux et… peut-être pour votre argent.
J’avoue avoir arrêté de prendre pour de gros dégueulasses des types de 60 ans avec des petites jeunettes (adultes) car je ne sais pas bien qui abuse qui?
Le gai-Paris n’est donc plus ce qu’il était et de nombreux touristes sen reviennent tout surpris et déçus de ce qu’ils voient : une prostitution à faire peur ou des spectacles qqe peu dénudés.
A vos commentaires.
Malheureusement, je ne puis que confirmer, voire en rajouter.
ici on ne parle que des Français! Les Italiens sont pire! J’ai vécu quelques mois pour le travail au Nigéria, ce que j’ai vu et su m’a donné la nausée pour la vie. Malheureusement, je ne m’étais pas informée avant de partir au sujet des moeurs des Expats, et je me suis fait avoir…. par mon chef! Encore avant que j’arrive il a commencé à me draguer, moi je refusais parce que je tenais à mon travail et je savais qu’une telle relation n’était pas recommandée. Très bon vendeur, il a argumenté pendant des semaines; ayant compris -j(avais été claire là-dessus- que je me serais « donnée » uniquement à une relation sérieuse et durable, il a commencé à me jouer du violon… des douceurs que même pas dans les livres… Surtout des promesses. Il ne m’aurait jamais abandonnée, il n’aurait jamais permis que mon job soit en péril, il aurait parlé de nous à notre chef dès mon arrivée… Il passait toute la journée et bonne partie de la nuit a tchatter avec moi en se languissant de mon arrivée. Que ce soit mon chef, pour moi était comme une sorte de garantie… Je me disais que si un homme aurait pu jouer au con avec une femme, un Directeur de société de société ne l’aurait pas fait avec son assistante… Il y avait derrière les collègues, les relations professionnelles (clients, fournisseurs) le Conseil d’Administration, notre chef qui en plus est un Diplomate… Bref, je me sentais en sécurité. Que nenni! Le type avait déjà une fiancée officielle dans une autre ville et était fort connu dans tous le pays pour être un fréquentateur d’Escort et organisateur d’orgies (et oui, vous avez bien lu), il n’hésite pas à se « taper » ce sont ses mots, des femmes d’Expats qui s’ennuient et qu’il rencontre essentiellement lors d’évènements diplomatiques. Il m’a menti, m’a trompée, y compris avec des femmes Expats, pendant des mois, il organisait pour nos gros clients Français (c’est ce qu’il disait) des parties à plusieurs avec des lesbiennes dans la maison de notre chef! J’ai tout découvert quand je suis partie, après un litige.
Et tout le monde, les collègues, mes nouveaux amis, toute la ville en fait… Savait! J’étais la seule à l’ignorer. Le pire, en plus du coeur brisé et de la perte du travail qui pour moi représentait toute une nouvelle vie que j’avais longuement cherchée, a été de découvrir qu’il avait des rapports sexuels avec les p… sans protection, alors qu’il m’avait persuadée de lui faire confiance, d’en faire de même avec lui!! Et tout ça au Nigéria! Le pays le plus frappé au monde par le SIDA et autres maladies sexuellement transmissibles.
De retour en France j’ai vécu des mois d’angoisse.
Évidemment, aujourd’hui je ne puis qu’avoir une image TRÈS négative des Expats dans ce pays… Surtout en voyant que, après mon départ, les Expats Français et Italiens qui se faisaient passer pour mes amis ont comme par magie « disparu » dans la nature, y compris les très hauts placés, en particulier après que je leur ai demandé de l’aide pour retrouver un emploi dans un milieu « sain ».
Bonjour Flo,
Disons que je ne suis pas très étonné par cela….Au Nigéria, tout est plus extrême.
Je suis vraiment désolé en tout cas par ce qui t’est arrivé. Tu n’es plus au Nigéria en ce moment j’imagine?
Tu fais quoi?
il ne faut jamais au grand jamais mélanger sentiments et amour au boulot:-)
@ Fabrice: je suis revenue en Europe mais je recherche un nouveau job là-bas. Cette fois-ci je sais à quoi m’attendre.
J’ai vécu 10 ans à Mada et maintenant je suis ds un pays d’Afrique de l’Ouest que je ne désigne pas par discrétion. Ce que j’ai vu à mada c deux choses: une communauté de français actif en poste qui ne se mélange jamais aux locaux mais qui finissent nombreux par revenir en France sans leur épouse délaissée pour une beauté indigène toute fraîche et d’autre part une communauté de français implantés quasi-désoeuvrés (petits retraités ou pensionnés, paumés, micro-business ou trafics en tous genres) qui consomment tout leur temps avec de la bière et des filles sur les genoux (entr’autre…) qui de toutes façons viennent toutes seules, messieurs qui finissent en quelques mois ou années en quasi-épaves (alcool, fanafody= »droguage » par les plantes locales, épuisement sexuel total et du porte-monnaie…).
En Afrique de l’Ouest à dominante musulmane là où je suis, je n’ai rien vu de pareil encore même si le blanc (=Toubabou) ne reste pas seul bien longtemps (pas plus de 2 heures quoi…). Personnellement je ne consomme pas de sexe en série mais j’ai toujours (eu) une maîtresse que j’entretiens pour l’aider à vivre et de fait toute sa famille pour que personne ne manque de rien d’essentiel. J’essaie d’être utile à quelque chose dans ma vie et vivre pleinement une vie de coeur avec des filles formidables, douces, belles à en mourir et dévouées à leur chéri comme nulle part ailleurs en occident. Entre une femme intéressée en France qui n’en veut qu’à mon niveau de vie et « où on part en vacances ? » et une jolie africaine qui me donne tout l’amour que je n’ai jamais eu de toute ma vie et une reconnaissance infinie, il n’y a pas photo et cela m’apporte beaucoup.
Bref, c’est facile de basculer dans la facilité, le sexe et l’alcool dans l’outre-mer pauvre, mais pas sûr que ce type d’expat aurait meilleur comportement en Europe.
Je ne peux m’empêcher de réagir au dernier commentaire. Et à d’autres, d’ailleurs. Depuis quand les filles européennes sont-elles des p….. en puissance? Je n’ai pas l’impression d’être un ovni, quand je suis célibataire, je paye ma part dans les bars, quand je suis en couple, on instaure un système tacite ou l’un paye, la fois d’après c’est l’autre, bref, un échange. Toutab, arrête de croire que les femmes françaises ne sont intéressées que par ton niveau de vie, d’ailleurs, en cette matière, les écarts se réduisent. Pour avoir un niveau de vie médian, je ne me fais pas entretenir pour autant, je tiens à mon indépendance, justement. Après, ce que tu décrit avec les « maitresses » que tu entretiens me fait ni plus, ni moins penser à un poème en prose de Baudelaire: 19ème siècle…
« Le soleil accable la ville de sa lumière droite et terrible; le sable est éblouissant et la mer miroite. Le monde stupéfié s’affaisse lâchement et fait la sieste, une sieste qui est une espèce de mort savoureuse où le dormeur, à demi éveillé, goûte les voluptés de son anéantissement.
Cependant Dorothée, forte et fière comme le soleil, s’avance dans la rue déserte, seule vivante à cette heure sous l’immense azur, et faisant sur la lumière une tache éclatante et noire.
Elle s’avance, balançant mollement son torse si mince sur ses hanches si larges. Sa robe de soie collante, d’un ton clair et rose, tranche vivement sur les ténèbres de sa peau et moule exactement sa taille longue, son dos creux et sa gorge pointue.
Son ombrelle rouge, tamisant la lumière, projette sur son visage sombre le fard sanglant de ses reflets.
Le poids de son énorme chevelure presque bleue tire en arrière sa tête délicate et lui donne un air triomphant et paresseux. De lourdes pendeloques gazouillent secrètement à ses mignonnes oreilles.
De temps en temps la brise de mer soulève par le coin sa jupe flottante et montre sa jambe luisante et superbe; et son pied, pareil aux pieds des déesses de marbre que l’Europe enferme dans ses musées, imprime fidèlement sa forme sur le sable fin. Car Dorothée est si prodigieusement coquette, que le plaisir d’être admirée l’emporte chez elle sur l’orgueil de l’affranchie, et, bien qu’elle soit libre, elle marche sans souliers.
Elle s’avance ainsi, harmonieusement, heureuse de vivre et souriant d’un blanc sourire, comme si elle apercevait au loin dans l’espace un miroir reflétant sa démarche et sa beauté.
A l’heure où les chiens eux-mêmes gémissent de douleur sous le soleil qui les mord, quel puissant motif fait donc aller ainsi la paresseuse Dorothée, belle et froide comme le bronze?
Pourquoi a-t-elle quitté sa petite case si coquettement arrangée, dont les fleurs et les nattes font à si peu de frais un parfait boudoir; où elle prend tant de plaisir à se peigner, à fumer, à se faire éventer ou à se regarder dans le miroir de ses grands éventails de plumes, pendant que la mer, qui bat la plage à cent pas de là, fait à ses rêveries indécises un puissant et monotone accompagnement, et que la marmite de fer, où cuit un ragoût de crabes au riz et au safran, lui envoie, du fond de la cour, ses parfums excitants?
Peut-être a-t-elle un rendez-vous avec quelque jeune officier qui, sur des plages lointaines, a entendu parler par ses camarades de la célèbre Dorothée. Infailliblement elle le priera, la simple créature, de lui décrire le bal de l’Opéra, et lui demandera si on peut y aller pieds nus, comme aux danses du dimanche, où les vieilles Cafrines elles-mêmes deviennent ivres et furieuses de joie; et puis encore si les belles dames de Paris sont toutes plus belles qu’elle.
Dorothée est admirée et choyée de tous, et elle serait parfaitement heureuse si elle n’était obligée d’entasser piastre sur piastre pour racheter sa petite soeur qui a bien onze ans, et qui est déjà mûre, et si belle! Elle réussira sans doute, la bonne Dorothée; le maître de l’enfant est si avare, trop avare pour comprendre une autre beauté que celle des écus! »
A bon entendeur…
Merci Louba de cette élégante réponse baudelairienne que j’ai beaucoup appréciée. Ma Dorothée à moi est peule et bien sûr il est dans sa culture profonde de foulani d’épargner « piastre après piastre » de ma main autant que possible pour se prémunir d’un avenir incertain à commencer faire face aux aléas de santé pour sa petite fille et elle-même et même sa famille restée en brousse. Je suis heureux de contribuer pleinement à l’aider à vivre pour une poignée de francs CFA sans qu’elle ait jamais d’envies à satisfaire sinon à deviner et recevoir en retour tout l’amour sans frontières comme jamais je n’ai connu en occident. Ma vie d’expatrié depuis 10 ans c’est d’abord d’avoir quitté une pauvre vie de riche en occident et de m’être enrichi avec toutes mes jolies Dorothées pauvres qui ne sont pas très nombreuses.
S’il y a beaucoup de vérité dans cet article, cela n’en reste pas moins, à mon sens, une vision très réductrice, tant bien sur la catégorisation des expats que sur le problème de fond qui touche n’importe quel être humain et pas que l’expat. Je m’explique.
J’ai vécu 2 véritables expatriations. La première en Nouvelle-Zélande. Rien de tout cela n’est vrai, car c’est un pays très développé. Personne ne vous fera les yeux doux pour votre porte monnaie, du moins pas plus que par chez nous. Il est très simple d’être au contact des locaux et de s’y faire de vrai amis. Pendant toute mon expatriation en Nouvelle-Zélande, les seuls français que je cotoyais étaient ceux de mon bureau. En dehors, je n’avais que des amis kiwis et l’intégration complète était on ne peut plus simple. Parfois oui, les gens sont un peu plus euphoriques car vous êtes français, mais c’est un peu le même mythe chez nous et nombreux sont les français qui, par exemple, se diront séduits pas les suédoises.
Maintenant je vis au Cambodge. Oui effectivement on les voit ces vieux expats qui se prennent pour les rois du monde dans les bras d’une minette bien trop belle pour eux. On les voit aussi ces groupes d’expats qui ne comprennent rien au Cambodge, qui ne savent même pas dire bonjour dans la langue du pays et qui ne feront jamais rien d’autres que de critiquer le pays qui les accueil en s’enfilant bière sur cocktail au Poonton. Voilà, c’est dit. Après il y a la tout le reste. Les bons expats existent. Les relations local/étranger existent aussi. Au Cambodge il y a une vértitable classe moyenne qui est en train de s’établire. J’ai plusieurs amis khmers qui gagnent bien leur vie et peuvent s’assurer le même train de vie que le miens. Je ne parle pas des très riches, qui sont bien plus nombreux qu’on ne veut bien l’admettre. Allez leur dire à ceux-ci qu’ils chassent du dollars ou qu’ils cherchent à s’évader de leur vie et de leur pays, ils risquent de ne pas apprécier votre impolitesse. Et n’allez pas croire que ces derniers sont des petits anges. Ils sont, comme par chez nous, tout à fait enclin à une relation d’un soir sans lendemain. J’ai également l’impression de vraiment traîner aussi avec d’autres expats que ceux décrits dans cet article. Aucun de mes amis ne s’adonnent à la prostituion. Il faut arrêter de voir le mal partout autour des expats. À en lire les commentaires, bon nombres sont ceux d’autres exaptriés et tous affirment, toi y compris Fabrice, ne pas être de la sorte et tu le dis bien, cela ne s’applique pas à tous, en tout cas pas à la majorité. Certains sont effectivement de drôles d’animaux, mais ceux-là sont-ils si différents dans leur propre pays ?
Cela m’ammène au second point. Je cite « Je suis expatrié : un mode de vie fait d’alcool et de sexe ». Maintenant on peut avoir tout à fait avoir le même résultat en remplaçant le mot expatrié par, entre autres, « célibataire parisien de moins de 30 ans », « étudiant », « backpacker » etc. et pourtant cela ne choque personne.
Bref la moyenne des expatriées n’est pas autant faites d’attardés que tu veux bien le croire, du moins au Cambodge, je ne peux me prononcer pour l’Afrique. Au Cambodge justement, ils sont nombreux à faire des efforts pour s’intégrer, apprendre la langue, etc. Peut-être es-tu tombé sur les mauvais et devrais-tu me contacter lors de ton prochain séjour ici, je prendrai plaisir à te montrer le bon côté des expats 😉
J’ai choisi de traiter ce sujet sur un angle donné, donc par définition, la vision est forcément réductrice 🙂
En effet, il y a de grosses différences entre l’expatriation dans un pays comme la Nouvelle-Zélande et un pays comme le Cambodge..
Merci en tout cas pour ton commentaire intéressant.
bonjour,
je suis ici pour représenter la catégorie des expatriés qui se tapent toutes les filles splendides qu’il peut au Cameroun.
Je discutais un jour avec un local et en substance il me disait qu’ici il n’y a que trois choses à faire : baiser sa femme, boire des bières et baiser sa maitresse !
Il est responsable d’une association culturelle dans un pays ou le gouvernement ne s’interesse absolument pas à la culture !
Ici dans la capitale, pas un cinéma !
Une mentalité misérable ou le blanc est chassé par les hommes comme par les femmes pour un profit financier immédiat pour les uns et pour soit un visa, soit une meilleure vie sur place, soit un voyage en europe.
La rumeur colporte que certaines de ces filles seraient mandatées par la famille ou meme par le village entier pour aller chasser le blanc.
Il vaut mieux apprendre à pécher que de donner le poisson ; ici ils ne veulent meme pas du poisson, ils veulent du fric !
Un gros pourcentage des femmes que j’ai rencontrées sont nées de père inconnu, ce qui peut vous donner une idée de la structure familiale au cameroun.
Ne croyez pas que les femmes ici ne sont interessées que par les blancs, une femme ici sait vivre uniquement en se servant de ses atouts aupres de nombre d’amants (le terme employé ici est sponsor)
La faculté que les gens du pays ont à mentir fait qu’au bout de quelques mois non seulement vous mentez mais vous n’arrivez meme plus a croire ce que vous vous racontez dans le miroir ne parlons pas de propos qui viennent d’une autre personne.
Je ne sais pas dans les autres pays mais ici les expatriés ne se battent pas pour se rencontrer et la vie sociale est quasi-nulle
Hormis le sexe !
Un peu de sociologie politique, après l’indépendance la france s’est arrangée pour avoir au pouvoir un homme qui garantisse ses interets sur place mais soigner un client privilégié ne sous-entend pas qu’il ne faut plus faire le ménage dans la boutique.
L’élite locale se partage le gateau franco-européen, l’école, même des plus jeunes est payante,les livres payants et la plupart des parents poussent un gros ouf de soulagement quand les enfants quittent les études (ici on passe facilement le bac à 25 ans).
Une conversation intéressante avec une camerounaise commence par : « qu’as tu mangé ce midi ? »
Ici les gens ne connaissent rien en distance, en géographie, en politique, personne n’est capable de vous donner le nom d’un oiseau, d’un arbre.
Alors vous comprenez qu’une fois en présence d’un blanc les femmes se sentent plus à l’aise la bouche pleine et qu’elles n’ont pour se mettre en valeur que les armes que le ciel leur a données
Vous allez me dire : tu pourrais boire une bière en faisant un flipper ?
Y a pas de flipper et j’aime pas la bière !
Vous pouvez m’assassiner et dire que je suis un gros pervers (je suis pas si gros)
Je vous dis juste que je suis un français qui surfe sans doute ce que le colonialisme a fait de pire !
je pense en effet que tu es assez représentatif de la communauté expatriée au Cameroun. La plupart des expat qui ont atterri au Camer y sont arrivés par affectation, ou par opportunité professionnelle, pas par interet pour le pays…et comme ils atterrissent dans une communauté francaise souvent aigrie et desabusée ils finissent par devenir pareils..
ce que tu dit sur les filles de pere inconnu en dit long….personnellement tous les camerounais que je connais connaissent leur père, leur mère, sans compter la famille au village…ton echantillon est loin d etre representatif.
tu trouvera difficillement des camerounais(es) qui en valent la peine en gravitant dans le milieu expatrié….tout simplement parce que ces derniers sont trop occupés a étudier, travailler, en gros construire leur vie pour aller perdre le temps a fréquenter des expat hors du milieu de travail, dans des bars, restaurant ou autre…..le seul probleme, pour se rendre compte de cela, il te faut sortir du milieu expat, et si jamais tu le fait, attends toi a te faire torpiller par tous tes compatriotes.
C’est à cause d’indivudus comme vous (je fais un effort pour ne pas utiliser les mots que vous m’inspirez) que ces pays ne se développent pas. Ceux comme vous qui vont chez eux et, au lieu de le tirer vers le haut en leur apprenant à devenir autonomes par le travail, les tirent vers le vas pour leur propre profit/plaisir. En les arnaquant parce que souvent vous faites croire à ces filles que vous allez vous marier avec, vous les prenez chez vous, vous leur faites des enfants, vous vivez une vie parallèle avec femme et enfants en Europe, vous faites vos aises partout, puis vous les abandonnez. Le pire, c’est quand à force de faire ça avec les locaux, cela devient pour vous tellement automatique que vous traitez de la même manière les autres, de même origine que vous et qui ne vous ont rien demandé. C’est dégueulasse au plus haut point, ça donne la nausée des « individus » comme vous, je me demande comment vous pouvez vous regarder dans une glace.
Salut
J’ai commencé à lire les commentaires
Au début ,cela m ‘a paru intéressant ,puis plus j avançais dans ma lecture plus je me disais que vous oubliez certains aspects.
L’expatrié qui s’est marié en Thailande ,l’européens qui part vivre en Espagne ou la culture n est pas si différente de la nôtre ,Celui qui ne supporte pas l auto suffisance Française (et oui on est pas les meilleurs ) etc….
Vivre dans un pays étrangers n’est pas simple mais très réalisable car (et la je pense au personne mariés )si ce n ‘est pas le vous qui partez a l étranger ,c’est à elle (ou à lui ) de s ‘adapter a nos coutumes
Moi je dis non ,je suis marié à une Thailandaise et je lui reste fidèle même lorsque je dois rester en France.
Il est en effet facile de mettre ces pauvres femmes dans son lit (et non je ne l ai jamais fait ) mais ou se trouve votre morale ?
En France je respecte les femmes ,dans les autres pays je ne change pas ma façon d’être
En bref , c ‘est à l ‘expatrié de s ‘adapter pas l ‘inverse ,et, si nous ne sommes pas conscient de ça il faut rester dans son pays d ‘origine
Moi j’aime voyager et apprendre des différences
Bonjour à tous!
Que d’étincelles sur ce sujet? Je vous apporte mon grain à moudre en tant qu’ex-expat en Afrique dans le système de l’enseignement français à l’étranger. Les faits ici décrits sont bien réel et se voiler la face que de ne pas vouloir le reconnaître.
Beaucoup de nos compatriotes se comportent systématiquement comme de gros porcs envers les filles locales qu’ils enchaînent sans modération en leur faisant faire les choses les plus dégradantes possibles et prendre des photos pour montrer aux copains à quels points ils sont de beaux étalons, photos et vidéos qui finissent par nourrir des sites internets dédiés. Ils alignent les bières et les plus belles et jeunes filles locales dans un mélange des plus détonants et nauséabonds des fois. Mais bon tant que c’est entre adultes consentants, peut-on leur reprocher de profiter d’un système local qu’ils n’ont pas créé.
Mais, et là, je sais que je vais me faire lyncher par nos femmes occidentales féministes jusqu’au bout des ongles, c’est aussi à cause de nos femmes françaises actuelles qui veulent le beurre et l’argent du beurre et qui ne font plus assez d’efforts pour garder leur hommes. Quel homme veut bien continuer de se faire commander par une matonne épousé souvent trop vite jeune en France, qui ne veut pas faire la cuisine ou s’occuper tendrement de son homme à la maison, mais passera son temps à lui faire passer des interrogatoires, sur qui il aurait vu ou pas dans la journée???
Alors qu’en arrivant expat dans un pays du tiers monde il découvre des filles avenantes et ouvertes d’esprits qui sont prêt à lui procurer un vrai bonheur conjugal rêvé impossible à trouver en France actuellement pour juste un minimum de confort pour elle et sa famille.
La réponse de Flo à Loubta le montre bien: » En couple, je suis indépendante, je paye ma part et lui le sien… » Dans ce cas il sert à quoi l’homme si tout est règlementé comme ça.
C’est une raison qui fait que nombre de mes collègues femmes venant en expat avec leur mari, se font quitter quelques mois après avec perte et fracas, car les hommes semblent ouvrir les yeux tout d’un coup sur les trop grandes contraintes du mariage à la Française et voient qu’ils peuvent avoir mieux et moins … allez « embêtante » que nos soeurs françaises qui se croient le top en matière de femmes.
Qui veut continuer à faire compliqué quand il peut se simplifier la vie et qu’il le sait enfin. A méditer chez nous aussi…
J’arrive peut etre en retard mais voila un article qui fait bien plaisir. J’ai 28 ans et j’ai déménagé en Guyane il y a 3 ans. Ce qui est écrit dans cet article est exactement ce qu’il se passe ici et je pensais que c’était une particularité du pays, due a une culture plus « chaude » niveau sexe, mais visiblement c’est le cas partout dans le monde. Je n’en peux plus de ne rencontrer ici que des femmes qui ne recherchent que des plans cul, pour « s’amuser » « sans aucune prises de tete » et j’ai l’impréssion que je suis le seul ici à chercher a construire une relation sérieuse avec quelqu’un (a 28 ans il serait peut etre temps…). Mais non, les rencontres se font autour d’apéros, que ce soit en grosse soirée ou dans les bars, et ça tourne toujours au « m’a tu vue » et ou tout le monde essais de coucher avec tout le monde (si ce n’est pas déja fait). On est loin de nos proches, loin de notre famille, personne n’est là pour voir ça, alors on en profite, on se lache, et on fait n’importe quoi. Et je ne parle pas de la grande mode de « se taper un/une local(e)). Franchement ça me dégoute… Je voulais partir d’ici essentiellement à cause de ça mais je vois que c’est un fait international. Merci de m’avoir éclairé à ce sujet.
Guiyom,
des filles serieuses qui veulent construire une relation stable tu va en trouver en Guyane comme dans les autres pays. C’est juste que en général ce genre de filles ne frequente pas le milieu des expats, ou alors tres occasionnelement. essaie de te faire un cercle de relations et de connaissances dans d autres milieux deconnectés du milieu des expat, tu verras la différence
Salut ! Et merci pour ta réponse !
Ben en Guyane le problème c’est que sur place tu as les créoles ou les Brésiliens. Et dans ces 2 cultures sa baise a tout va et tout le monde clame haut et fort que « la fidélité n’existe pas, que fidèle est mort depuis longtemps »…. Donc bon, c’est encore pire…
A part qu’en Guyane on est en France ! Alors à moins de ne fréquenter que des brésiliennes ou dominicaines (nombreuses certes) qui ne visent que votre argent, on s’intègre parfaitement à la vie locale et à la population si on le veut… La baise comme tu dis n’est qu’accessoire et ne détermine en rien ta vie… je vis en Guyane depuis 1988 et franchement j’ai plus d’amis guyanais que de métros. C’est juste une question de volonté d’intégration, il faudrait peut-être faire l’effort d’aller à la rencontre des gens…
Dans le Kerala en Inde, ce n’est pas toujours simple de trouver de l’alcool, à part dans les lieux touristiques (Kovalam, Varkala). Et pour le sexe, je n’ai pas trop constaté de débauche pour l’instant, même si la première semaine, on a essayé de me caser avec une expatriée….
Il faut dire que je suis en Inde en partie pour retrouver mon amie qui est Indienne. Je l’avais rencontré lors de mon premier séjour en Inde en 2011. Alors oui, cela aurait pu être une relation légère ou intéressée. On en a ouvertement parlé. De mon côté, un intérêt initial a été de devenir fluent en Anglais.
Mais après plusieurs mois de distance et de Skype, et le risque qu’elle prend d’être reniée par sa famille, et l’Inde n’étant pas francophone, j’ose croire que ce n’est pas une simple question de vouloir sortir du pays (surtout quand ses parents ont un patrimoine immobilier plus important que les miens).
Mais bon, je peux comprendre que l’isolement, l’éloignement, les ragots et inimitiés dans une communauté expats qui est souvent petite, tout cela constitue une bombe à retardement psychologique et les vices évoqués sont vus comme une bouée de sauvetage, ou un moyen de sombrer définitivement.
Bonne continuation à chacun dans vos contrées respectives.
Bonsoir,
Je viens de lire deux ou trois pages des commentaires à cet article, et je vois beaucoup parler de prostitution, ou des relations hommes expatriés/ femmes locales.
Pourtant, l’article publié, qui est très intéressant (merci Fabrice !), ne traite pas que de ce sujet.
Me concernant, je vais parler d’un autre point :
Je travaille depuis plus de vingt ans, je n’ai pas une santé d’acier, et je n’ai pas envie de mourir au boulot, avant la retraite.
J’aspire donc à tout plaquer dans une dizaine d’année (j’aurai 55 ans), un genre de pré-retraite et à partir m’installer dans un endroit agréable. Je pense qu’à ce moment là, j’aurai capitalisé avec mes biens environ 100.000 EUR (maison vendue à partager avec ma femme, car on devra se séparer!)
Je ne cherche pas les filles, mais l’alcool (dont je suis friand !) serait nécessaire !
Que me conseillez-vous comme destination, voire de ligne d’action ?
j’ai été un jeune et un vieille expa comme responsable d’entreprise , maintenant ex expa plus de 25 ans dans divers pays Afrique , pays de l’est , ainsi que quelques autres pour une énorme entreprise Français , je trouve dans les commentaires beaucoup de naïvetés , d’angélisme , un peu cliché parfois , si cela peut être vrais l’inverse est aussi vrais , comme en médecine ils y a de bon et de mauvais médecin , pour l’alcool si une personne buvais un peu trop ou avait un comportement inadapté trop dissolu ou de voyou , je me chargeais personnellement que son départ en détente en France soit celui du non retour sur chantier ,Pour les histoire de pute sans être un psy de haut vole comment tenir des jeunes remplie de testostérone comme des prêtre dans un couvent , ils sont tout simplement des hommes avec des désire des besoins comme la nourriture , l’hygiène ainsi que d’autres choses aussi basique . Avec des journées de 10 a 12 heures 5 jours sur 6 ,pas facile d’être neutre , afin d’évité des claches , bagarres ,parole malheureuses et autres emmerdes, il était indispensable de décompressé , les putes était un moyen parmi d’autres pour retrouvé une vie disons (normal) pour reprendre dans le dur le lundi , Peu de femmes sur ce type de chantier , les seules qui y sont essayés sont repartie très vite , climat trop lourd , trop dangereux de sortir seule , pas facile d’être un gibier sur pattes ou d’avoir le choix d’accompagné les hommes dans des bauges a putes ou resté bloqué dans son bungalow fermé a double tour , et pour moi un problème de plus a gérée , les points chameteux des travaux me suffisait largement a mon bonheur. En ce qui concerne les putes que j’ai pu voir ou rencontré dans tout ses pays , je confirme que a mon retour en France j’ai pu constaté les mêmes comportement de certaines femmes naturellement présenté autrement mais quelle similitude !!
Je suis femme d’expat. Franchement, j’ose esperer que mon mari trouve en moi autre chose que le seul intérêt d’avoir 1 femme à baiser à la maison qui lui fait à manger. Vous savez autre chose comme: échanger des idées, ;se soutenir mutuellement,;faire des projets à 2, pas seulement d’1 point de vue financier, réfléchir, penser… éduquer nos enfants en leur transmettant des valeurs et en leur aprennant a reflechir pour les aider à devenir de bonnes personnes. Tout comme moi, je n’ai pas choisi, et je ne reste pas avec mon mari pour sa situation financière ou pro.
J’ai autant besoin de sexe que lui.
Et je n’ai pas à faire plus d efforts pour le garder que lui n’a à en faire pour me garder.
Vous voyez ce que je veux dire ou bien…?
Tiens, vous ne parlez pas d’amour ? Le plus important, il me semble.
oui je suis tout à fait d’accord avec ce qui vient d’être dit sur les expat moi-même j’ai une expérience car j’ai vécu 5 ans en Asie du Sud-Est Cambodge Thaïlande malaisie-indonésie et j’ai passé les deux tiers de mon temps Thaïlande il est vrai qu’au début le sexe et les bars m’ont beaucoup attiré mais après un certain temps fatiguée tout ça j’ai pu découvrir des gens extraordinaires , la vraie Thaïlande en me retirant à sisaket au nord-est de la Thaïlande en isann, des gens extraordinaires qui n’ont rien mais qui te donne te transmetes une force avec leur sourire ,leur joie de vie ,une expérience inoubliable une leçon de vie d’humilité et même si c’est vrai que les relations sont parfois fossé par l’argent il y a vraiment des rencontres extraordinaire à faire dans les contacts humains mais là où je suis d’accord c’est expat un jour expat toujours moi-même cela fait 18 mois que je suis revenu et je vais pas vous mentir c’est une déprime totale je n’arrive pas à reprendre pied ici et je n’ai qu’une envie c’est de repartir c’est vrai qu’en ce moment c’est une période difficile pour voyager malheureusement cause du covid mais pour ma part l’ailleurs m’appelle et je suis tombé amoureux de cette partie du monde ,quand ta ma culture je ne l’oublie pas ne la réuni pas , car elle fait partie de ma différence ,mais heureux de transmettre et aussi de recevoir celle d’autre horizon, et par expérience ceux de qui je me méfie le plus ,et qui mon causée pas mal de merde ce sont les expats , d’où qu’il viennent dailleur, de belles rencontres aussi , rien n’est definit , a l’avance , et chaque expérience est différente, moi j’ai connu beaucoup dexpats heureux .