Landmannalaugar – Skógar : j’ai vécu un trek de rêve en Islande !
50Lors de mon voyage en Islande cet été, l’objectif premier était de faire cette fameuse randonnée entre Skógar et Landmannalaugar. 6 jours à travers des paysages de fou ! Récit d’un must à faire !
Une fois n’est pas coutume, ce fut un voyage entre « potes ». Au final, nous serons trois à partir pour l’Islande pour 2 semaines en mode camping et randonnée. L’objectif principal de ce voyage : une randonnée en autonomie d’une semaine.
Nous avons choisi la classique Skógar -Landmannalaugar. Cette randonnée est située à quelques heures de bus de Reykjavik, au sud-est de la capitale. Elle est connue pour ses paysages de rêve. Sur ce point, nous ne serons pas déçus !
Note : en général, la plupart des gens effectuent la randonnée dans le sens Landmannalaugar-Skogar en raison du dénivelé plus facile. L’inconvénient, c’est que vous commencez par le top au niveau des paysages. Par contre, en débutant par Skógar, vous grimperez graduellement côté émerveillement. De plus, ce n’est guère plus difficile. Au final, il s’agit d’une différence de 600 mètres entre le point de départ et d’arrivée.
Skógar – Porsmok
Les guides indiquent qu’il faut 3 jours pour faire cette randonnée. En vérité, deux jours sont largement suffisants. Certains font même cette marche en une journée de 12 heures. Enfin, là, c’est sans doute un peu trop forcer la machine….
Jour 1
La piste débute au camping de Skógar derrière la chute d’eau du même nom. Le sentier monte pendant plusieurs heures longeant plusieurs gorges et des cascades d’eau de toute beauté.
Partis vers 18h, nous avons débuté sous une pluie fine très islandaise. Trempés, nous avons trouvé un endroit pour planter la tente à l’écart de la piste. Cette première soirée n’était pas très fun car malgré nos précautions, l’eau a réussi à s’infiltrer ici et là dans notre sac. Et puis, faire la popote sous un temps pareil, il y a mieux !
Débuter un long trek par des chaussures déjà humides, ce n’est pas l’idéal…
Jour 2
Au petit matin, nous plions la tente sans la présence de la pluie, c’est déjà cela ! Pour autant, le temps n’est pas au beau fixe. Au moins, le ciel plus dégagé nous permet d’apercevoir l’océan au loin.
Comme nous allons souvent nous le dire entre nous : « vraiment, cela doit être super l’Islande en été ! ». Une boutade qui reviendra souvent pendant ce voyage.
Nous continuons à remonter afin de passer le col et d’atteindre un premier refuge. Les chutes d’eau sont toujours un régal pour les yeux. Les premières plaques de neige apparaissent sur les sommets. Même sous la grisaille, c’est superbe !
Peu à peu, le temps se fait plus clément, traduisez, il ne pleut plus !
Au final, ce sera une longue journée de marche : environ 8 heures à travers une grande variété de paysages. Nous décidons en effet d’enchaîner directement sur la descente vers Porsmok et ses campings.Là, le paysage est encore plus beau avec ses tons de verts et la vue sur la vallée. C’est top !
Nous arrivons enfin à destination et nous optons pour le camping de Basar. Je dois dire que je suis assez fatigué par la journée et surtout par la descente du col. Au passage, j’ai d’ailleurs trébuché dans une descente, m’ouvrant la main.
La soirée sera fort sympathique puisque nous avons monté notre tente près d’un groupe d’Islandais en vacances. Après quelques bières, la discussion est animée. Chose amusante, au petit matin, nous noterons une forte différence au niveau du caractère de nos voisins. A croire que l’Islandais est assez froid de nature, en dehors des soirées alcoolisées bien sûr.
Coton will kill you ! Un peu éméchée, l’une des Islandaises du groupe nous le répétera à l’envi. Elle a raison. Evitez de prendre des vêtements en coton pour randonner en Islande. Surtout pas de jean. En cas de pluie, le coton met du temps à sécher. Par temps froid, cela peut être fatal au randonneur en difficulté.Attention !
Porsmok – Landmannalaugar
Nous poursuivons le lendemain sur Landmannalaugar. Cette portion est la plus fréquentée par les randonneurs. Je fus même étonné par le nombre de touristes croisés sur le chemin.
Jour 3
Une journée un peu plus tranquille : environ 6 heures de marche. Nous traversons des paysages digne de Tolkien. D’ailleurs, je ne serais pas surpris si au loin j’apercevais Gandalf et Frodon….
Certains lieux me font penser au Mordor : un sommet de pierre noire entouré par de sombres nuages, des étendues de sable noir volcanique.
Nous passions plusieurs cols embrassant l’horizon et ses étendues vierges de toute habitation. Glaciers au loin derrière nous, sommets torturés devant nous, le panorama est superbe. Oui, j’ai déjà été contaminé par la magie de l’Islande.
Voici un moment moins fun : le passage d’une rivière. Cela ne poserait pas tant de soucis si nous étions correctement équipés. Le hic, c’est que nous avons oublié de prendre des sandales pour traverser les cours d’eau. Avec le recul, je me demande comment nous avons fait pour passer à côté de l’information…
Cela ne serait pas si grave si nous n’étions pas si lourdement chargé. En effet, certains passages sont vraiment difficiles. Imaginez : 25 kg sur le dos à marcher pieds nus sur des pierres dans de l’eau glaciale. Vous ne voyez pas où vous posez les pieds, l’eau vous arrive au genou et le courant est fort. Chaque pas est douloureux, surtout avec des ampoules aux pieds…
Heureusement que Greg dispose de bâtons qu’il me renvoie. Sans cela, je ne sais pas si cela aurait été possible. J’aurais été sans doute déséquilibré, du moins pour le passage de ce premier cours d’eau. Nous avons dû mettre 20 minutes pour passer. Céline, un petit format, est resté paralysée au milieu, il a fallu aller la chercher.
Une fois la corvée terminée, j’aperçois un randonneur seul, lourdement chargé. Il n’a pas de sandales ni de bâton. Il hésite à traverser, quelle galère. Je lui souhaite bien du courage.
Surtout n’oubliez pas de prendre avec vous des sandales pour traverser des rivières ! Les crocs me semblent idéals : confortables et très légères !Attention !
Je trouve tout de même qu’il y a un manque d’information à ce propos. Les refuges pourraient indiquer quelques consignes pour la traversée de ces cours d’eau. Cela peut être dangereux. Imaginez la scène : il est tard, vous êtes le dernier à passer. Vous tombez dans l’eau avec votre sac. Tout est trempé, vous êtes à plusieurs heures de marche du premier refuge, vous courez le risque d’être en hypothermie…
Le soir venu, nous choisissons de faire du camping sauvage, le prochain refuge étant situé à 3 heures de marche. Il faut dire que nous tombons sur le lieu idéal : une zone plate près d’une rivière, le tout entouré de parois pour nous protéger du vent. L’endroit est sublime, un petit paradis !
Entre parenthèse, choisir un lieu pour camper est presque tout un art ! Le spot idéal ? Une zone plate pour planter la tente, à l’abri du vent, à l’écart du sentier et près d’une rivière pour disposer d’eau pour préparer la popote. Si en plus, le coin et la vue sont sublimes.
Faut-il prendre des bâtons ? Si vous êtes chargé et seul : oui. Ce sera notamment un gros plus pour passer les rivières. Le courant peut être fort et des bâtons vous aideront à passer facilement. Si vous êtes plusieurs, ce n’est pas forcément utile, l’essentiel est d’avoir une paire dans la bande pour les passages. Ensuite, marcher avec des bâtons permet de diminuer l’effort sur les jambes…Pour en savoir plus :
Jour 4
Une bonne journée de marche encore ! Heureusement, le sac se fait un peu plus léger, nous commençons à attaquer mon stock de nourriture. J’ai hâte qu’on liquide les 2 kg de pâtes notamment.
La matinée se déroule parfaitement : le paysage est grandiose et la marche facile. Nous arrivons à un refuge pour faire la pause de midi. Avant de repartir, nous faisons le plein d’eau et nous piquons une petite sieste au soleil. Royal.
L’après-midi va être plus sport. Le temps se couvre à nouveau. Le paysage est ici un peu plus monotone. Nous traversons notamment un large plateau de sable volcanique noir.
Une nouvelle rivière à l’horizon. Non, nous devons à nouveau traverser à pied. Je déteste les rivières. Toujours aussi douloureux et difficile. Je serais prêt à payer 50 euros la paire de tongs si un vendeur apparaissait comme par magie ( note pour plus tard : voilà une idée de business ).
Nous passons par un premier refuge, puis nous choisissons de poursuivre le chemin jusqu’au deuxième. Les dernières heures sont moins fun : nous nous trompons de chemin, perdant ainsi 30 min, la fatigue nous gagne et de nouveau une rivière à traverser. Heureusement, celle-ci présente moins de difficultés : moins de courant et surtout, je peux voir où je pose mes pieds. Mine de rien, cela change les choses.
Nous arrivons enfin au refuge situé près d’un lac. Le temps est pourri et un vent glacial souffle. Le site n’est pas top, les rafales sont puissantes, vous avez intérêt à bien accrocher votre tente.
Pas moyen en plus de se réchauffer dans une salle commune. Pour cela, il faut avoir payer un lit dans le gîte. En tant que campeur, nous n’avons accès qu’aux toilettes et à la douche.
Enfin, en théorie. Car, au culot, nous nous incrustons dans la cuisine du gîte pour préparer au chaud notre popote. Nous sympathisons avec un Français en difficulté. Il a en effet attrapé une douleur au genou, ayant sans doute trop forcé. Quelle idée aussi de partir avec ses amis, membres des forces spéciales danoises ! Pour eux, c’est une balade de santé.
Le soir, sous la tente, j’essaye de trouver le sommeil. Pas facile avec ces rafales de vent qui font un bruit de fin du monde. Elles arrivent à plier ma tente. Mes ampoules me font mal et comble de tout, j’ai réussi à attraper une diarrhée. Je sais d’où vient mon erreur : j’ai dévoré des pruneaux dans la journée…Il y a des fois où l’on se demande bien ce qu’on fait là…
Tolkien, l’auteur du Seigneur des Anneaux se serait inspiré des paysages de l’Islande pour écrire son chef-d’œuvre. Ce n’est guère étonnant. Passez quelques jours en Islande et vous comprendrez : paysages torturés, champs de lave chaotiques, glaciers et montagnes noirs, vous aurez (Fabrice, il manque des mots) Le film fut tourné en Nouvelle-Zélande, patrie du réalisateur Peter Jackson. Les elfes, magiciens, trolls et fantômes font partie du folklore des Islandais. C’est leur patrimoine national. Si vous leur dites qu’une nuit, en plantant la tente, vous avez eu la sensation de n’être pas seul, ils ne seront guère surpris…Pour en savoir plus :
Jour 5
La plus grosse journée sans doute. Ce sera aussi la plus belle !
En effet, pour la première fois durant ce voyage, le ciel bleu va nous accompagner pendant…4 heures. Oui, c’est déjà un record en Islande !
Superbe décor pour cette marche. Nous nous éloignons du lac pour attaquer un sommet à 1000 mètres. Une autre rivière à passer, ce sera la dernière. Le passage est plus facile, et surtout j’enroule mes pieds dans ma serviette et un vieux caleçon. Bon, ok, le style n’est pas là je vous l’accorde. Bah, l’important, c’est que ce soit efficace !
La vue au sommet est superbe. Une heure après, nous passons entre des geysers sur la paroi d’un volcan. L’odeur d’œuf pourri que je connais bien est le signe d’un dégagement de soufre.
Les paysages sont irréels et d’une grande variété. C’est sans conteste la portion la plus belle. Nous avançons à un bon rythme, mais il est clair que les forces spéciales danoises doivent avoir deux heures d’avance.
Soudain, le brouillard tombe sur un paysage de sable noir. Sur des kilomètres, nous enchaînons un paysage désertique de sable volcanique parsemé de fosses couvertes de neige. Il est parfois difficile de distinguer les piquets indiquant le chemin. Se perdre est tout à fait possible dans ces conditions.
Nous arrivons au dernier refuge avant la descente vers Landmannalaugar. Le temps est mauvais, il fait froid et il est encore tôt (16h) ; malgré la fatigue, nous décidons d’aller jusqu’au bout.
Pendant des kilomètres, nous marchons sur un paysage torturé. Geysers, lacs d’eau bouillante, sable noir volcanique, chaque sommet ressemble à son voisin. Une stèle est là pour rappeler que la montagne fait des victimes en Islande. Ce jeune marcheur de 25 ans est mort seul dans le blizzard à quelques minutes du refuge…
Finalement, nous commençons enfin la descente vers Landmannalaugar. Nous atteignons alors un immense champ de lave figé pour l’éternité. C’est impressionnant. Le sentier serpente à l’intérieur, dans un labyrinthe de roches chaotiques. Le camping apparaît enfin.
Nous sommes vannés, vraiment. Nous avons juste la force de faire à manger et de monter la tente. Le site dispose d’une source d’eau chaude juste à côté. S’y baigner fait un bien fou…
Chaque année, des randonneurs perdent la vie en Islande. Mauvais matériel, mauvaise préparation et conditions climatiques peuvent avoir raison de certains. Ne prenez pas cela à la légère, préparez bien votre randonnée.Attention !
Bilan de la randonnée Landmannalaugar – Skógar
Si c’était à refaire :
A. Nous partirions moins chargés. Perso, cela m’a un peu enlevé du plaisir. J’avais ainsi de la peine à discuter en marchant en raison du poids. 25 kg, c’est déjà trop pour moi. Quand je pense que Greg portait au début 33 kilos, vous y croyez ?
Il faut dire que nous pensions marcher 8 jours. Au final, nous avons fait le trek en 6 jours. Trop de nourriture donc. Nous aurions aussi pu nous passer de quelques douceurs : tubes de sauces tomates pour les pâtes, confiture pour le petit déjeuner. Autre chose, Céline ne portant que 10 kg, nous avons hérité de sa part de nourriture à porter, ainsi que de la tente.
B. Nous aurions emporté une paire de sandales pour les traversées de cours d’eau !
Mis à part cela, le bilan est bien sûr positif ! Objectif atteint pour cette randonnée en autonomie. Nous sommes allés plus vite que prévu. Bon, ensuite, il nous a fallu 3 jours pour nous remettre.
Pour le temps, sur les 12 jours de voyage, le soleil a été présent 3 après-midi. C’est trop peu. Heureusement, même sous les nuages, voyager en Islande, c’est beau. Je compte bien y revenir sous peu !
Pour en savoir plus :
Je vous conseil la lecture de ce récit sur i-trekkings.net : un trek de Þorsmörk à Skaftafell.
Une longue randonnée au autonomie comme celle-ci, c’est une autre façon de voyager qui apporte beaucoup. A ce propos, voici quelques conseils pour randonner.
J’espère que je vous ai donné envie de faire votre sac à dos ?
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« 25 kg, c’est déjà trop pour moi. »
Lol, 25kg, 33kg pour 6j… y’a un truc qui va pas…
15kg pourraient largement suffire… moins de poids, plus de confort dans la marche, plus de plaisir.
Oui mais 15kg pas possible en portant la bouffe en autonomie, et surtout, on portait la bouffe et la tente de la 3ème personne 🙂
Je t’assure que c’est possible en totale autonomie Fab 😉
Cependant, si la troisième personne ne porte rien, oui, cela devient un réel problème. Tout le monde doit porter sinon cela va créer une mauvaise répartition de charge et cela peut mettre en danger la personne lors de passages exigeants. Mais 15kg/prs avec bouffe, tente, affaires, c’est possible. Il faut optimiser et ne prendre que ce qui sera utile et non le superflu.
Il faut aussi a voir du bon matos. Un sac de couchage d’un kilo par exemple, c’est pas donné.
J’ai des sacs de couchage de moins de 1kg. Dernièrement, le record c’est 600gr pour température de confort de 1deg.
Ha oui 600g ! Pas mal du tout ! Il doit couter cher, mais en effet tu peux réduire le poids avec ce genre de matériel : sac de couchage, matelas, tente etc. Facilement 3kg en moins par rapport à du matos standard.
Oui, du matos de qualité et léger coûte forcément plus cher mais s’il est bien entretenu, il dure des années et tu uses moins ton corps. Plus de 30kg, c’est une pression énorme pour les articulations, le dos, les genoux…
pardon, 476gr pour le sac de couchage… 😉 http://www.i-trekkings.net/news/index.php?val=2671_haglofs+lim+down+poids+lourd+ultra-leger
Si si Fabrice, c’est possible d’arriver à 15kg en faisant son sac très scrupuleusement et avec du matos léger. Pour un Tour du Mont-Blanc avec 5 jours de bouffe, la tente, le réchaud… je suis à 13,5 kg sans prendre le amtos le plus léger. La prochaine fois, inspire toi de ma méthodologie : http://www.i-trekkings.net/Xdossiers/dossiers.php?val=423_comment+faire+sac+dos+leger+
salut, je voulais savoir les campings ou endroits(sauvage) ou vous avez posé votre tente pendants votre voyage et si niveau cout c’était pas trop cher notament au camping de skogar ?
Et savoir aussi s’il faut passer par l’office du tourisme pour avoir les cartes pour savoir plus ou moins le trajet à prendre pendant le trek, car je vais partir du 5 au 13 septembre et j’aimerai beaucoup faire le trek de 4jours à Landmannalaugar mais je n’ai pas envi de payer 70€ de bus pour le trajet Reykjavik – Landmannalaugar savoir comment je pourrai ralier Reykjavik à Landmannalaugar .
Merci pour cette description de votre magnifique voyage, et ces superbes photos
Essayer le stop sinon 🙂
peut-on rallier reykjavik à porsmok à pied ?
Ooooh… C’est magnifique! Tes photos, tes commentaires; j’ai eu l’impression d’y être. Mais, qu’aviez-vous pris comme nourriture? Des sachets déshydratés?
Ha tiens, c’est la première fois que tu mets un commentaire !
Non, pas de sachets, on a hésité, mais c’était plus cher que…des pattes et encore des pattes…
Et de la sauce tomate !
Tes photos sont jolies. Cela donne envie d’y retourner…
Nous avons fait deux treks en autonomie aussi en Islande il y a maintenant 7 ans… Et cela m’a fait beaucoup rire de te lire sur la traversée des gués! Nous étions prévenus, alors nous avions des sandales- d’ailleurs les crocs faisaient déjà Legion la bas… Mais, nous n’avions pas commencé depuis 10 minutes que bam, premier gué! Welcome in Islande 🙂
Je te rejoins sur le poids du sac, c’était vraiment trop lourds pour vous… la difficulté est d’avoir un lieu ou laisser des affaires pour le «avant et après Trek» pour visiter quelques jours sans être tout crasseux…
Oui, avoir un lieu où laisser des affaires, c’est un point important.
Cela permet de s’alleger, nous n’en avions pas…
Il est possible de laisser des affaires pour autant de jours que l’on veut au camping de Reykjavik (duquel par un bus qui va jusqu’a skogar, départ du trek + une ligne directe vers/depuis l’aéroport )
salut seb, est-il possible d’avoir une carte détaillé du trek ou savoir ou s’en procurer une ?
Superbes photos ! J’ai débuté une partie du tronçon au départ de Skogar et c’était déjà super beau (mais on avait ni le matos ni pour moi le niveau pour tout faire, on s’est contentés de faire 2/3 heures aller et de faire demi tour).
Bon, en tout cas, tu as fait THE trek en Islande. Pour moi, ça sera celui de l’été 2015 🙂
Au fait, tu m’en conseilles un autre pour le prochain voyage ?
Il doit y avoir le choix, en bien moins fréquenté j’imagine.
Celui que tu as fait est de loin le plus connu et le mieux balisé. Après, tu peux marcher partout en Islande. Un des secteurs les plus isolés est la pénisule d’Hornstrandir avec un accès uniquement par bateau à partir d’Ísafjörður
Yep celui de hornstrandir est parait-il sublime bien que assez engagé. Et tu croisera probablement personne en une semaine.
Il y a le trek des elfes dans les fjords du nord-est a faire en 4-5 jours de seydisfjordur a borgarfjordur. Tu passe un fjord par jour, bien bien nice.
Cela me donne envie d’y retourner 🙂 Déjà un an…
Bonjour,
J’ai des problèmes aux genoux et je ne peux pas faire de randonnées si longues totalement à pied.
Est-il envisageable de faire une partie en voiture ? Y’a t-il une piste qui suit le trekk ? Je rêve d’aller en Islande depuis toute petite, et ne pas pouvoir profiter pleinement du pays à cause de mes genoux me donnerait vraiment les boules !
Bonjour Leslie,
Pour ce trek là, tu ne peux pas en faire une partie en voiture. C’est vraiment des sentiers.
Pour le reste, tu peux varier en louant une voiture et en faisant des marches à la journée si c’est ok pour tes genoux.
On était aussi dans le Landmanalaugar en famille au mois de juillet! On y a passé 3 jours fabuleux autour du refuge à faire des sommets classiques comme le Bláhnúkur et le Brennisteinsalda mais aussi un autre pas connu du tout, le Haalda qui fit notre préféré avec une vue fabuleuse sur le Landmanalaugar.
Je recommande aussi une autre zone de trek, dans les Kerlingarfjöll, coin fabuleux d’Islande mais pas du tout touristique! Et c’est là que l’on a pu admirer le plus beau paysage de notre voyage en Islande sur le site de Hveradalir.
Très sympa ce blog avec pas mal de conseils, j’adore!
Par contre, niveau eclairage, que faut il prendre? Une lampe frontale ou lampe torche?
Je sais que certaines marques se démarquent en matière de qualité comme Ferei (http://www.ferei.fr/16-lampes-de-poche-torches) mais sont elles les mieux adaptées?
Une lampe frontale suffit. En fait, en été,tu n’en as même pas besoin tellement la nuit est claire !
Super, ton site ! J’apprécie beaucoup tous les conseils que tu diffuses ici et là dans ton récit. Nous partons à deux pour 3 semaines en aout et nous envisageons de faire ce super trek. J’ai par contre le vertige, ce qui m’a posé quelques soucis à la Réunion le mois dernier. Y-a-t-il des passages vertigineux sur ce trek et par ailleurs, est il facile de se repérer (balisage, indications, …) ?
Voyageusement,
Fred
Je ne me souviens pas de passages vertigineux non; cela devrait aller je pense pour toi.
Enfin, pas de précipice à traverser si je me rappelle bien.
Sinon oui, le balisage est nickel !
Salut!
Je pars 2 semaines en Islande au mois de Juillet, on est deux et niveau rando on débute (on fais souvent 3/4jours). Penses tu qu’il est possible de faire ce trek ? Sinon tu as des conseils ?
Merci ?
Salut Fabrice,
On fait le trek à 4 au mois d’Aout, je fais un peu le tour des listes de matériels trouvables sur le net, pour comparer et affiner la mienne. Aurais tu ta liste de matériels? si oui peux tu trouver un moyen de me la communiquer?
si non, qu’aviez vous comme tente? comme sac de couchage?
j’achète mon matériel en ce moment et je compare un peu les modèle…
merci pour to récit.
Gael.
Salut Gael,
Hop, c’est par ici :
https://www.instinct-voyageur.fr/preparer-une-randonnee-materiel/
🙂
Merci Fabrice, super.
on continue les compare de tente et de sac 😉
Salut, j’ai une question concernant les campings. Je me rends en Islande du 7 au 22 août 2016 et je me demandais si l’on devait réserver les sites de camping ou de reguge avant de débuter l’ascension? Merci Beaucoup
Mathilde
En été, pour les refuges, oui, il faut réserver à l’avance.
(re)Salut Fabrice,
j’aurais voulu te poser une nouvelle question, aviez vous un GPS pour les cas de gros brouillard? ou les cartes que l’on trouve au camping au départ sont suffisante?
++
Gael.
Non pas de GPS, parfois il y avait du brouillard mais les chemins sont bien balisés.
Je prépare en ce moment-même mon voyage en Islande, ton récit me fait rêver!! Est-ce que tu peux me confirmer qu’il y a un bus qui fait la liaison entre Landmannalaugar et Skogar? Nous laisserons notre voiture de location à Skogar, et je voudrais savoir si on va pouvoir y retourner en bus. Merci beaucoup!
Oui, pas sûr qu’il soit directe par contre.
Salut Fabrice,
C’est grâce a ton blog que j’ai décidé de me lancer dans la traversé en autonomie.
Par contre, j’ai beaucoup de mal a trouver une carte lisible du tracé.
Aurais tu une référence a me passer ?
Merci
Camille
Super 🙂
Non, pas de références, tu as bien regardé toutes les cartes dispo sur l’Islande?
Sur place, dans la capitale, tu trouveras en tout cas.
C’est randonnées sont elles payantes ?
Non bien sûr 🙂
Bonjour Fabrice,
Fabuleux ce récit ! J’ai hâte de faire l’expérience de ce trek !
Je pars 2 semaines en juillet avec un ami, nous avons 19ans et sommes peu expérimentés en randonnées ( balades en corse mais pas de trek réellement).
Sais tu le prix des bus direct depuis la capitale pour porsmork ?
Pour les bobonnes pour le réchaud j’ai vu qu’il était possible d’en avoir d’occas’ au camping de Reyjavik, en as tu fais l’expérience ou comment t’es tu débrouiller ? 🙂
Par ailleurs pour éviter d’avoir un sac trempé j’ai vu que tu avais un espèce de plastique jaune, où as tu eu ça stp ?
Désolé pour toutes ces questions mais le manque d’expérience me fait un peu stresser 🙂
68 kilos à 3, ce n’est pas un exemple à montrer sur un blog diffusé aux futurs vadrouilleurs ! Testé approuvé le Laugavedur moins de 15kg.
Pi idem le camping hors zones spécifiés, interdis ça ! La nature islandaise est déjà bien assez fragile (j’ai bossé 1 mois à Landmannalaugar pour l’entretien du parc, on voit rapidos la dégradation !)
Mais sympathique post malgré tout!
Oui, on apprends de ses erreurs 🙂