Le plus grand obstacle à vos rêves : c’est vous !
6Oui, nous sommes le plus grand obstacle à nos rêves. Si ceux-ci ne se réalisent pas, vous en êtes en grande partie responsable. Vous en doutez ? Lisez plutôt la suite…
Il est toujours plus facile de se trouver des prétextes pour ne pas réaliser ses projets. Cela peut être les autres, l’environnement, le mauvais timing, le stress, et j’en passe.
Le choix est vaste quand il s’agit de trouver une raison à ses échecs.
En fait, c’est une façon de ne pas regarder la vérité en face.
Le plus souvent, c’est juste des prétextes.
Le plus grand obstacle à la réalisation de vos projets, c’est vous.
Vous rêvez d’un grand voyage, qu’il soit initiatique ou autre ?
Vous avez envie de vivre à l’étranger ?
Dans ce cas, c’est à vous de prendre les choses en mains, ne laissez plus des prétextes vous barrer la route.
Au fait...
Envie de voyager plus ? Le Pack Grand Voyageur regroupe trois de mes guides: la sécurité en voyage, voyager avec 20€ par jour, 100 arnaques en voyage. Et…je vous offre l’un de mes guides ici.
Ceux-ci ne manquent pas, voici quelques grands classiques :
- 1. Vous n’avez pas la chance qu’ont ceux qui voyagent
- 2. Penser qu’il vous faut un gros budget pour voyager
- 3. Penser que vous aurez le temps plus tard
- 4. Attendre le bon moment
- 5. Pensez qu’un long voyage n’est pas fait pour vous
- 6. Penser que vous ne pouvez pas voyager seul
- 7. La peur de l’inconnu
- 8. Penser que vous ne pouvez pas mettre davantage d’argent de côté pour voyager
Vous n’avez pas la chance qu’ont ceux qui voyagent
« Il a de la chance ! ». C’est souvent la première chose que l’on pense de quelqu’un qui réalise ses rêves.
Or, la chance n’a qu’un rôle limité là-dedans. Ces personnes sont là où elles sont car elles se sont bougées et ont provoqué la chance.
Affirmer cela, c’est un peu comme se dédouaner de son inaction ou de ses échecs. Je n’y suis pas arrivé car je n’ai pas eu de chance.
Or, c’est plus compliqué que cela.
Et accorder trop de place à la chance, c’est même dangereux pour vos projets de vie.
J’en parlais il y a peu dans l’épisode 4 d’IVCAST, le podcast du blog.
Penser qu’il vous faut un gros budget pour voyager
Nul besoin d’économiser des dizaines de milliers d’euros pour un tour du monde !
Non, certains voyagent avec seulement 3, 4000 euros pour cette période-là. Si, c’est possible.
Certes, il faut un minimum d’argent sur son compte avant de partir. Chose plus qu’accessible, surtout avec l’aide de ce programme.
Bref, sur ce blog, depuis 2010, je m’efforce de démonter cette idée reçue.
Et le succès de mon guide « Voyager avec 20€ par jour ! », ainsi que les retours des lecteurs montrent qu’il y a encore beaucoup à faire.
Penser que vous aurez le temps plus tard
« Voyager ? J’aurais le temps plus tard, à la retraite ou quand les enfants seront partis ».
Qui n’a pas déjà entendu cela autour de soi ?
Ces personnes ont-elles réalisé alors leurs projets ?
Pas tous…Certaines sont décédées avant. Ou des problèmes de santé les ont empêché de voyager.
Ne remettez pas aux calendes grecques vos rêves !
Lors d’un voyage au Nicaragua, j’ai rencontré un Américain de 35 ans qui avait échappé à un cancer. Je l’enviais presque.
Il faisait plaisir à voir, il avait une soif de vivre incroyable, l’impression qu’il devait profiter de chaque instant à 100%.
C’est ce que lui avait appris sa maladie. En cela, il était chanceux.
Attendre le bon moment
Une autre variante de la précédente.
Pour les grands projets de notre vie, nous avons parfois tendance à nous dire « ce n’est pas le moment idéal là, il faut attendre un peu ».
Or, vous savez quoi ? Il n’y a pas de moment idéal.
Il y aura toujours quelque chose qui viendra perturber votre schéma idéal. La vie est faite d’imprévus, impossible de calculer tout, et c’est tant mieux.
Aussi, face à ce constat, pourquoi attendre encore le moment idéal qui n’arrivera jamais ?
Vous en avez envie, vous en rêvez, passez à l’action ! Arrêtez de repousser, faites-le.
Pensez qu’un long voyage n’est pas fait pour vous
Pourquoi penser cela ?
Certes, si vous n’avez jamais quitté la France, je vous conseille plutôt de commencer pour un court séjour. Encore que…
Je sais qu’un certain nombre de personnes ne voient pas l’intérêt d’un long voyage.
C’est normal, il faut vivre cette expérience pour comprendre.
C’est comme tout. Si vous n’avez jamais mangé de glaces de votre vie, lorsque vous passerez devant un marchand de glace, vous n’allez pas vous jeter dessus.
Un long voyage, c’est une expérience unique en termes d’intensité et de liberté.
Penser que vous ne pouvez pas voyager seul
Je sais que certains d’entre vous pensent cela.
Je l’ai pensé un temps il y a longtemps.
Heureusement, j’ai dépassé ma zone de confort pour sauter dans l’inconnu.
Et oui, au début, j’avais peur.
Je me souviendrais toujours de la veille du départ de mon voyage solo et en moto en Afrique de l’Ouest. J’étais saisi par un mélange d’excitation et de peur.
Ce genre de sentiment, c’est ce qui prouve que vous êtes vivant. Je veux dire, vraiment vivant. La vie, c’est fait pour vibrer, se faire peur et se dépasser.
Au bout de quelques jours, vous allez oublier cela et vous allez être comme un poisson dans l’eau.
Vous verrez que voyager seul est une expérience formidable et que les rencontres sont légions.
La peur de l’inconnu
Voilà un frein puissant à la réalisation de vos rêves.
Partir autour du monde, vivre à l’étranger peut faire peur car nous sortons alors de notre zone de confort.
Nous nous trouvons des excuses, des prétextes. Mais nous savons bien au fond de nous que tout cela, c’est du flan.
La vérité est que nous avons peur. Et pour dépasser cette peur, le premier pas est de le reconnaître.
Cette réaction est humaine, tout le monde la connaît à un moment de sa vie.
Si votre rêve est de découvrir le monde, il faut la dépasser absolument.
Penser que vous ne pouvez pas mettre davantage d’argent de côté pour voyager
La plupart des gens que je connais qui sont dans ce cas ont un problème : ils pensent dans leur tête que la chose n’est pas possible.
Ils se condamnent déjà eux-mêmes. Ils partent perdants.
Or, dans la grande majorité des cas, il est possible d’économiser et d’augmenter ses revenus.
Il faut juste avoir l’information et mettre en place une stratégie qui marche.
Pour cela, un cadre est nécessaire.
Cela tombe bien, je viens de réaliser le programme : « 30 jours pour financer vos voyages »
Un programme quotidien unique pour économiser et augmenter ses revenus afin de réaliser des projets.
Alors, chez vous, quel est le plus grand obstacle ?
Je suis tout à fait d’accord avec toi et cela ne se limite pas aux voyages. Nous avons tendance à être nos propres obstacles et à trouver des prétextes pour ne pas se lancer et se plaindre. Bougeons nous et créons nous des opportunités! Merci à toi!
Oui, cela ne se limite pas aux voyages, loin de là !
Et parfois, tu peux être complètement pris par la peur dans un domaine bien particulier, et dans d’autres domaines, faire des trucs de fou.
Pour rejoindre ton idée sur la peur de l’inconnu il y a aussi le « manque de courage ». Combien de fois j’ai entendu des gens me dire que j’étais courageuse ?! Courageuse de quoi, je n’ai jamais compris ! Pour moi le voyage est tellement naturel que je ne vois pas en quoi il me faudrait du courage pour partir. J’ai d’ailleurs écrit un petit article sur ce fameux « courage » :
J’espère que ton article réveillera certains esprits voyageurs !
Intéressant ! L’essentiel est en effet de ne pas se fixer de limites :))
C’est vrai qu’il y a beaucoup de raisons pourquoi ne pas partir – et comme tu le dis, il ne dépend que de nous de le faire. Mais la plupart de personnes ne sont pas de cet avis. Les commentaires qu’on peut entendre quand on part, sont un résumé de tes arguments ci-dessus. Dans l’imagination des autres on a « de la chance », ou on doit « être riche pour se permettre », ou juste complètement inconscient, en plus si on a des enfants. Mais bon, je crains que cela ne changera jamais.
Ouh là là, comme c’est vrai tout ça !
Le coup de la chance, on l’entend ! Parce que partir à l’étranger plusieurs fois par an, quand on a 3 enfants et chacun un travail, c’est sûr, ça nous est tombé du ciel sans rien demander, peut-être ? On s’organise, on a un emploi du temps et un budget militaire et très prévoyant, on se contente de peu, et on part dès qu’on peut. Automne 2014 au Vietnam, Noël 2014 à Offenbourg, Pâques en Belgique, été à Berlin, Toussaint à Paris, Noël prochain à Belfast, un détour au Danemark en préparation au printemps prochain et l’Arménie pour juillet (grâce à ton outil de recherche de destination !)
Tout est parti d’une simple phrase, un jour où j’avais toutes ces excuses que tu cites, où je râlais (je râle souvent, il faut dire) : « Mais vraiment, tu attends quoi ? » Ben oui, j’attendais quoi ?
A la peur de partir seul, j’opposerai la complication de partir en famille, car c’est aussi souvent un argument qu’on nous sert « Avec les enfants, c’est trop compliqué ! ». C’est sûr que c’est plus compliqué qu’à 2, mais c’est aussi plus fort, plus riche, plus gratifiant. Je ne pourrais même pas m’imaginer partir en les laissant, ces découvertes me paraîtraient bien fades.
Voilà, mon commentaire part dans tous les sens, un peu comme nos voyages, finalement. On sait quand on commence, on ne sait pas vers où ça nous emmènera.
Merci pour cet article qui m’a fait sourire.