Les rencontres en voyage : intensité et impermanence!
41Les rencontres, c’est ce qui fait souvent la magie d’un voyage. Les rencontres en voyage restent souvent comme les plus beaux souvenirs d’un périple.
En voyage, il arrive souvent que des relations fortes se créent en quelques jours. Pourquoi ?
Et bien, car le voyage est un accélérateur pour beaucoup de choses. Dans un environnement qui n’est pas le votre, vous partagez parfois des moments intenses, voir magique, avec des inconnus pendant quelques jours ou plus. Cela rapproche incontestablement. Les liens se créent plus facilement que dans la vie « normal ».
C’est un des charmes du voyage, clairement.
Les rencontres hommes-femmes en voyage
Il y a un aspect que j’aime beaucoup en voyage, ce sont les relations hommes-femmes. En général, ils sont plus souples, plus détendues, plus serein. Vous voyez ce que je veux dire ? Je m’explique !
L’exemple qui me vient tout de suite à l’esprit, ce sont les rencontres à la terrasse d’un bar par exemple. Une jeune femme est là et vous êtes les seuls étrangers du coin. Et bien, naturellement, vous allez aborder cette jeune femme, et ceci sans arrière-pensée (le plus souvent :-)), sans réfléchir et sans doutee ou peur de sa réaction. C’est naturel et la jeune femme n’aura (en général) pas d’arrière-pensée sur votre intention. Pour être plus claire, elle ne pensera pas en premier lieu que vous voulez la séduire comme cela pourrait être le cas à la terrasse d’un café parisien.
Et des rapports entre les deux sexes plus simples et naturels, cela fait du bien non ?
Des relations plus franches et sans artifices
C’est un autre aspect que j’aime dans les rencontres en voyage. Allez, il faut bien avouer que souvent, dans la vie courante, il y a une certaine dose de superficialité et d’apparence dans les relations quotidiennes. Certes, cela dépend aussi du caractère. Mais globalement, ce n’est pas la même dimension qu’en voyage. Sur la route, à quoi cela sert-il de faire semblant d’aimer ou de supporter quelqu’un si ce n’est pas le cas ? Rien ne nous lie à cette personne, et nous pouvons prendre la tangente dès que nous le voulons !
Nous n’allons sans doute plus la revoir ensuite. A quoi bon cacher des faiblesses, exagérer certains aspects ?
Le voyageur est poussé à la transparence et à la franchise. On ne s’embarrasse pas d’apparence en voyage, ni de clichés ou de langue de bois. Du moins est-ce mon cas ! Les relations sont plus franches plus purs, plus directes. Rencontrer des gens est tellement simple…
Ainsi, parfois, quand c’est le cas, des relations profondes peuvent se nouer rapidement.
Ne faudrait-il pas que cela soit comme cela dans la vie courante?
Des destins qui se croisent
En l’espace de quelques jours, il est possible de devenir proche d’une personne que l’on ne connaissait pas avant. Or, en règle générale, ce sont pourtant des personnes que l’on ne va plus jamais revoir de sa vie.
Pourtant, il m’est arrivé de revoir et même de devenir ami avec certaines. Cela existe !
Néanmoins, la plupart de ces rencontres n’ont pas de suite. Cela peut avoir un côté difficile, du moins au début. Je me rappelle d’une amie, peu habituée à voyager, qui me demandait si cela n’était pas dur de quitter des personnes avec qui on avait passé de si bons moments.
Certes, au début, c’était une sensation étrange et oui j’étais parfois triste. Cela peut avoir un côté superficiel, du moins je comprends que certaines personnes puissent penser cela. Toutefois, après un certain temps, c’est un aspect auquel on s’habitue, ou pas…
Et les relations amoureuses ?
L’exotisme, le voyage, le soleil, l’aventure, la liberté, voilà des ingrédients parfaits pour créer des idylles :-).
Là aussi, le voyage est un accélérateur. Une légende autour de cette rencontre peut se créer. L’attraction et les sentiments peuvent vite monter dans les tours. Je me rappelle notamment d’un voyage en Asie et d’un coup de foudre irraisonné dans la jungle lors d’un trek. La tristesse de partir. Quelque temps après, c’était redescendu. Vous allez me dire, c’est aussi le propre d’un coup de foudre :-).
Il faut dire que si vous voyagez un certain temps avec cette personne et que cela se passe pour le mieux, il est normal de se dire que cela est prometteur !
Pour autant, il existe un piège. En effet, la personne rencontrée peut être différente dans la « vraie vie » face au quotidien et aux soucis de la vie. Sa personnalité peut même être assez différente ! J’ai déjà observé cela, et je sais qu’il faut de la prudence. Mais qu’il est bon de se lâcher…
Les rencontres en voyage, ce sont des destins qui se croisent et qui se décroisent. C’est de l’impermanence, comme tout dans la vie en fait. C’est en tout cas de l’intensité concentré, comme un bon cocktail exotique pur jus !
Qu’en pensez-vous ? Je suis curieux de vous lire ! D’accord ou pas ? Comment gérez-vous les rencontres et relations en voyage ?
C’est une vision très « backpacker en vase clos » je trouve. C’est justement ce que je fuis en voyage pour 2 raisons: la langue et le manque d’immersion locale.
Pourquoi rencontrer un autre voyageur alors qu’il y a d’innombrables autochtones (ce terme a souvent une connotation péjorative, mais je l’utilise ici dans son sens strict!) qui sont prêts à se lier avec toi?
Personnellement, ma démarche est de rencontrer du monde via des sites de dating (de rencontre amoureuse).
Déjà cela permet de préparer au maximum son voyage avant via le site (on est donc certain de rencontrer des gens là on l’on se rend), puis le mail et/ou le chat, et aussi de glâner des renseignements comme par exemple des choses incontournables (si vous ouvrez un guide sur Paris vous tomberez sur la Tour Eiffel et les Champs-Elysées or ce sont pile 2 endroits que n’importe quel parisien fuit…).
Sur place, ça permet de parler en tête-en-tête avec quelqu’un du pays (il est je pense plus délicat de s’introduire dans un groupe de locaux qui sortent).
Dans l’absolu ça permet éventuellement d’aller plus loin. Lors de mon précédent voyage (Quito pendant 1 mois), j’ai fait ainsi 6 rencontres (dont l’une s’est soldée par une partie de jambes en l’air et dont une autre s’est soldée par une belle romance, ce qui m’a d’ailleurs fait changer mon plan de voyage pour ne rester qu’exclusivement dans la capitale). Ca m’a ouvert pas mal de perspectives: taxi personnel depuis l’aéroport (!), anniversaire simple mais très authentique d’un équatorien, visite d’un quartier populaire (et d’un autre à contrario résidentiel hyper élitiste), découverte des spécialités culinaires dans les « bons endroits », discussions plus profondes que de demander son chemin ou commander une bière au bar, découverte de pas mal de petites choses liées à la culture, aux us et coutumes…etc. Je me suis même retrouvé à une conférence d’un labo pharmaceutique, entouré de pontes de la gastro-entérologie, et aussi… au sein de la base d’entraînement des forces spéciales armées! Je vous passe le karaoké, décidément le chant et moi…!!
Tout ça je ne l’aurais pas vécu avec mon guide du Lonely Planet et quelques anglais (fussent-ils à jeun) rencontrés à mon hostal…
Bien sûr il y a les revers de médaille: d’une part je ne peux ainsi que rencontrer la gente féminine (par extension leurs amis, mais pas de possibilité de me lier avec un mec qui me fasse par exemple découvrir des spots sportifs, avec qui je pourrais partager des activités locales, comme avec un pote en France); d’autre part et là c’est plus cruel, il faut gérer la séparation et subtilement adapter ses propres sentiments et ceux de la personne rencontrée (le principe d’une relation amoureuse lambda est qu’on n’en connaît pas la fin, mais dans ces conditions, malheureusement si puisque celle-ci est conditionnée au départ du pays…!).
En fait, dans mon esprit, quand je parle de rencontres amoureuses, ce n’est pas forcément que des voyageurs:-)
Cela dit, l’article portait plutôt sur les rencontres en général, pour le reste, c’est claire que cela mériterait un article en entier!
Perso, puisque tu parles davantage des rencontres « amoureuses », pour tout te dire, je ne suis pas spécialement attiré par cela.
Dans pas mal de pays où je suis allé, notamment en Asie et en Afrique, une relation avec une femme implique souvent une relation tarifée. Car ces sociétés sont très traditionnelles.
Après, pour l’Amérique du sud, c’est différent. La société est plus « avancée », avoir une relation avec une femme n’est en effet pas forcément tarifée, heureusement!
Par contre, tu as toujours l’aspect intéressé (étranger=riche) qui peut être présent, mais pas toujours.
Ce qui me dérange le plus souvent, c’est qu’au niveau de la discussion, différence culturelle oblige, au bout d’un moment tu tournes en rond. Enfin, si c’est juste pour du court terme, je peux comprendre:-)
Sinon, tu as aussi le couchsurfing, c’est moins axé que le dating est plus ouvert. Les gens ne sont pas là seulement pour t’héberger, certains veulent juste rencontrer des étrangers et faire visiter leur ville, c’est sympa!
Tout dépend de ce que tu entends par « tarifé »… S’il s’agit de donner de l’argent à la fille, cela porte un nom 😉 S’il s’agit d’inviter la fille, clairement ce schéma traditionnel (l’homme qui paye pour les sorties) est une globalité, et même en Europe dans des pays latins. D’un point de vue d’équité entre sexes, c’est agaçant mais il faut se faire une raison: ne pas penser que la fille ne cherche qu’à profiter de sorties gratuites mais plus qu’il s’agit d’une habitude culturelle.
Perso, mon niveau d’espagnol ne me permet pas d’avoir des discussions trop métaphysiques. Je cherche davantage à comprendre comment vivent les gens dans les pays où je vais, qu’ils m’expliquent, ne seraient-ce que de « petites choses ».
Mais il est clair que le gap culturel est parfois important: je m’en suis rendu compte avec ma novia (avec qui nous souhaitions tous 2 « aller plus loin ensemble »: trop de points de ruptures pour pouvoir envisager quelque-chose de plus pérenne…).
Pour le couch-surfing, je suis tenté, mais aussi un peu réticent: j’apprécie avoir des moments tout seul, en solitaire, et pas forcément être 24/24 avec quelqu’un, par ailleurs si tu tombes dans un endroit qui ne te convient absolument pas (personne avec qui tu ne « fit » pas, lieu sale ou trop excentré, règles de vie trop contraignantes…etc). Il est toujours possible de changer mais l’investissement (temps, énergie, plan B coûteux…) peut être décourageant.
Mais à essayer, sans doute fais-je une « résistance au changement » pour de fausses bonnes raisons 😉
Disons que cela dépend de la relation. Certaines recherchent parfois à être entretenue clairement, après la différence avec une relation tarifé n’est pas si grande que cela…
Pour le CS, tu peux tout à fait passer du temps seul, en tout cas, c’est à essayer je pense:-)
Bonjour,
interessant ta vision Alteriche mais si tu es en deja couple et que tu voyages sans ta moitié, tu ne rencontres personne alors ? a part les sites de dating, le couchsurfing c est bien aussi
Le sujet est interessant il est vrai, et la vision des filles et des garçons sera probablement différente.
Pour « nous les filles », la rencontre est souvent facile, les hommes autochtones ou non viennent facilement nous voir, c’est un avantage (parfois un inconvénient d ailleurs ;o)). Personnellement, j’adore le côté spontané, parfois sans lendemain de ces rencontres de voyage. je trouve également que les rencontres hommes-femmes sont plus simples plus naturels, on est tous là pour voyager et découvrir avant tout, « l’amour » en plus, pourquoi pas ?
Pour moi le seul hic dans ces rencontres, c’est la confiance en l’autre. Les rencontres sont soudaines, rapides et en voyage j’ai tendance à croire que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil… tu m invites à monter ds ta voiture pour aller chez toi au fin fond de la cambrousse ? ouuaiiiss trop bien ! …. Avec le recul (au retour souvent) je me dis que c’était drolement risqué..
Bref les rencontres en voyage c’est tiptop mais comment sait on qu’on a pas un psykopat en face de soi ;o) ? l’air de rien mes plus belles expériences/rencontres, c’est lorsque j’ai fait confiance aux gens les plus improbables …
@Cha:
Si je suis en couple, je n’imagine pas voyager sans ma moitié, surtout s’il s’agit d’un « projet de vie », d’un mode de vie (comme pour Fabrice).
Effectivement les filles se font aborder plus facilement (encore que ce n’est pas une généralité: j’ai une charmante jeune femme (britannique je crois) qui m’avait justement abordé dans un café à Quito (je me suis d’ailleurs empressé de décliner, mon but n’étant pas de passer du temps à parler anglais ni à faire le touriste en duo).
Je pense que les mauvaises rencontres malheureusement ne sont pas l’apanage des voyages. Combien d’anecdotes sur ces voyageurs qui reviennent d’un long périple pour finalement se faire agresser ou arnaquer à quelques kilomètres de leur domicile, ayant rebaisser la garde.
Ceci étant ça doit sans doute être plus flippant pour une fille seule que pour un gars seul.
En étant une fille seule, c’est plus risqué c’est claire.
La psychologie et l’intuition jouent alors un grand rôle comme j’en parle dans mon guide.
Tu n’as jamais fait donc des mauvaises rencontres?
De l’intensité concentrée ! je pense que c’est exactement ça ! Mais est-ce que le » piège » ne se situe pas par là, justement ? Tu vois ce que je veux dire ? Trouver de la fadeur ensuite, dans des rencontres plus » standard » moins hors sentiers battus !
Je fais parti de ceux qui fuient les européens ou natifs des langues que je connais.
Tout d’abord, voyager seul. Y a que ça de vrai (enfin c’est ma philosophie). 100% libre de ses décisions.
Si tu restes entouré de la culture, ou des cultures que tu connais bien.. tu ne voyages pas, tu visites. Et je compte bien voyager!
Avoir des connaissances, des amis et encore mieux, si ça arrive, une relation avec une ou un local(e) y a que ça de vrai pour comprendre la façon de penser, la culture, le quotidien, la vérité ce qui se cache derrière les cartes postales, la politique etc. D’autres avantages: on connait les prix réels locaux, endroits non touristiques à voir « réservés » aux locaux, les arnaques, les vrais coin pas cher aux prix locaux etc etc. Mais aussi les dangers réels qu’on se soupçonne pas et ceux qu’on se crée nous même mais qui n’existent pas. Et bien sur c’est le moment rêvé pour s’immerger dans la langue locale.
Ayez le sens du contact et allez parler aux gens franco: en tant qu’étranger, ça passe. A force de faire du contact, on finit toujours par tomber sur des gens curieux, vous vous retrouverez pas seul(e).
Quant aux gens mal intentionnés, il y a quelques techniques pour les filtrer.
Je garde des beaux souvenirs des rencontres que j’ai pu faire, le must c’est quand une rencontre change tout un voyage et qu’on fait tout sans carte, ni guide, ni infos, ni plan, à la « on verra bien » où on atterrira. Et j’ai déjà fini dans des lieux et avec des gens qui dépassaient tout ce que je pouvais imaginer: ce n’est plus un voyage, mais une aventure!
« le must c’est quand une rencontre change tout un voyage et qu’on fait tout sans carte, ni guide, ni infos, ni plan, à la « on verra bien » »
Je suis bien d’accord avec toi Yuri:-)
C’est vraiment ce qui fait le sel du voyage!
D’accord avec beaucoup de choses dans cet article et dans les commentaires 🙂
Oui, les rencontres les plus intéressantes en voyage sont celles avec la population locale… mais quand on n’a pas rencontré de voyageurs au long cours depuis des mois, c’est aussi très agréable de pouvoir échanger son ressenti !
Dans ce cas, ce qui me sidère toujours le plus, c’est la rapidité avec laquelle la relation se crée. En quelques minutes, on se rend compte si « ça va le faire » ou pas. Et quand ça le fait, c’est intense. Et souvent solide.
Personnellement, sur de longues durées, j’ai toujours voyagé en couple ou en famille donc je ne peux rien dire sur les rencontres amoureuses, mais nous avons noué (parfois en quelques minutes) des amitiés qui durent encore 20 ans plus tard.
Après, je suis étonnée de ce que tu dis, Fabrice, par rapport à des relations tarifées avec les femmes africaines. De ce que je connais (une douzaine de pays, en Afrique de l’Ouest et du Sud) les relations sexuelles sont au contraire tout ce qu’il y a de plus libres et gratuites.
Une fois, au Niger, je mangeais dans une gargotte avec mon mari et un copain. Une fille est arrivée et s’est installée avec nous. « J’ai envie d’un Français, ce soir. Tu viens ? » dit-elle à mon mari. « Ah non, je suis avec ma femme ! » La fille a déplacé sa chaise pour se rapprocher du copain. « Et toi, tu es libre ? » Le lendemain, elle le quittait comme elle était arrivée. Ce genre de chose arrive souvent.
Et bien, je n’ai pas eu la même expérience, c’est curieux.
Enfin, des exemples comme le tien, cela existe, mais ce n’est pas ce que j’ai observé d’une façon plus générale….
En tout cas, il y a un côté naturel c’est vrai en Afrique par rapport à cela:-)
Bon, moi, j’évite en général les contacts avec d’autres voyageurs à moins que cela « accroche » véritablement entre nous et mes plus belles rencontres, des amis que j’ai revus par la suite, ont été avec des locaux. J’évite surtout les gens qui voyagent en groupe, ou même en couple, en général ils vivent en circuit fermé, communiquent plus entre eux qu’avec le but de leur voyage, il y à des exceptions, mais elles sont rares…
C’est vrai qu’en général, avec les couples, c’est plus difficile. Cela dit, pour ma part, j’ai eu plein de bonnes surprises et de belles rencontres.
Il y a des couples vraiment ouverts!
En général, je rencontre plus de locaux que de voyageurs. C’est aussi sûrement car je pratique un tourisme très « hors-sentier ».
Le rencontres en voyage sont sûrement ce qui a de plus important. Il faut une certaine expérience tout de même pour se poser dans un bar, seul avec un carnet de note, et faire des rencontres. N’hésitez-pas à faire le premier pas : il m’arrive souvent de tendre l’oreille à une table, de rebondir sur un bout de conversation et de demander simplement si je peux m’y joindre. Cela marche très bien en général.
Aute technique : dans les bars ou restaurrants, quand on vous demande une cigarette, acceptez à condition qu’on boive un verre avec vous. C’est toujours une manière assez drôle de se rencontrer.
N’hésitons-pas non plus à utiliser le site du couchsurfing pour rencontrer des autochtones, sans forcément être hébergé.
Fabrice le nouvel expert en séduction autour du monde lol.
C’est vrai que les relations sont beaucoup plus intenses. Et puis pas de chichi, en 2 semaines de voyage tu s pas trop le temps. Ca me rappelle les vacances en bords de mer et les amourettes. lol
Je n’ai pas tant voyager que toi, mais je partages ton avis. Pour ma part, les plus belles expériences de voyage sont souvent la rencontre d’inconnu dans les pays visités, que cela soit des voyageurs comme moi ou les habitants eux-même.
En ce qui trait aux filles, difficile à dire. Puisque ma conjointe adore voyager aussi, il est plus diffcile pour moi d’expérimenter ce genre de trucs 🙂
Salut Fabrice,
C’est marrant comme la plus part des commentaires indiquent « je préfère rencontrer des autochtones plutôt que d’autres touristes ».
Pourquoi ? Ici en France il est dur et « bizarre » de rencontrer d’autres Français, je veux dire des inconnus… Alors qu’en voyage, quelqu’un qui parle ta langue, ou qui est là pour la même cause (le voyage) devient un « ami » en quelques instants ! C’est une aubaine je pense !
On ne sait jamais ce qu’une rencontre peut nous réserver ! Que ça soit avec un autochtone ou un touriste, un vrai, un pur voyageant en groupe avec des chaussettes jaunes dans les sandales :-).
En Grèce je me suis amusé à rencontrer au moins une personne par jour et en obtenir le prénom sans le lui demander (ce que je pense être une vrai rencontre équitable donc) …
J’ai rencontré des grec(que)s, des allemands, des portugais, des autrichiens, des russes, des français, des chinoises, des congolais, des iraniens, des algériens …
Pourquoi me restreindre qu’aux grecs en Grèce lorsque le monde est là, à porté de bras ?
Si l’on refuse la rencontre avec un autre touriste, refuse-t-on aussi de se retrouver sois-même ?
Je ne suis qu’un touriste de plus … (Oula, désolé je repasse en mode « sujet de bac philo »)
Comme mes derniers voyages m’ont emmené dans des coins peu touristiques, c’est vrai que je rencontres surtout des autochtones, mais sur du long terme, je reste plus souvent en contact avec les autres voyageurs (quelque soit leur nationalité).
Par contre être en couple n’empêche pas de voyager seul(e). L’été dernier j’étais au Kirghizstan enceinte et comme volontaire (rha j’ai honte, je n’ai toujours pas répondu à ton mail d’ailleurs) pendant que mon namoureux était au Japon. Chacun de notre côté nous avons fait des rencontres dont l’autre profite. Ainsi j’irai cet automne au salon du carnet de voyage avec une français rencontrée au Kirghizstan (offrant à mon namoureux un week-end libre) et cet été nous serons logé au Japon gratuitement deux semaines grâce à une rencontre que lui a faite.
Et du coup, cela me fait penser que ce qui m’ennuie le plus dans les rencontres, ce n’est pas la séparation, mais de ne pas pouvoir rendre la pareil (même à d’autres voyageurs). A croire qu’il n’y a pas de touristes près de chez moi (banlieue parisienne).
Ce mode de couple, c’est chouette et rare:-)
C’est étonnant car si tu es inscris sur couchsurfing et que tu indiques « près de Paris », tu as plein de demandes! Tu n’as pas essayé?
Maintenant que nous sommes trois je n’ai plus la place. Mais il y a 3 – 4 ans, mon appart’ était disponible tout le temps sur couchsurfing et je n’hébergeais qu’environ cinq fois dans l’année. Il devait y avoir suffisamment de possibilités d’hébergement en banlieue immédiate et accessible en métro uniquement.
J’aime trop voyager seule pour continuer à voyager uniquement avec mon namoureux. Et puis ainsi on a toujours plein de projets en tête possible même sur des destinations qui ne tentent pas trop l’autre. Le monde entier reste accessible.
Excellent, j’aime surtout le passage sur les rencontres amoureuses qui est vraie, l’exotisme marche énormément! ça va fini aussi vite que ça arrive, c’est ça en même temps le voyage.
Hehehe! Pourquoi je me sens concernée… C’est pendant quatre heures de retard d’avion à l’aéroport de Berlin que j’ai rencontré mon copain allemand. On s’était rendus compte qu’on prenait souvent l’avion depuis la capitale allemande pour passer un weekend dans nos familles respectives à la frontière rhinoise!
Excellent, belle histoire:-)!
Tu dois aimer les aeroports depuis non?;-)
Lorsque je suis partie en Islande, on a fait quelques rencontres. Pris un auto-stoppeur. Aidée par une musulmane française quand j’ai pété un verre dans la cuisine de l’auberge alors que j’étais pieds nus. Souri à beaucoup de gens. Et c’est chouette. C’est chouette de sympathiser, de s’aider, se conseiller. C’est frais, et sans aucune contrariété car éphèmére et ça fait du bien 🙂
Vous avez fait l’Islande en voiture Tara?
Je debarque longtemps apres ce post, mais je faisais des recherches google et je suis tombee sur ton blog…et je voulais mettre mon grain de sel… Je voyage tout le temps seule, j aime ca et aussi j ai l impression de ne pas avoir le choix, passee la trentaine, les amies sont en general casees, et etant celibataire, et bien je n ai pas le choix. Je fais en general des rencontres, et plus souvent des voyageurs, et je trouve ca tres enrichissants, ces rencontres m apportent autant que si je rencontrais des autochtones, deja car les gens voyageant seuls, nous sommes un peu differents, ce ne sont pas des gens que j aurai pu rencontrer dans le cadre de mon travail a paris.
Et pis, les autochtones, je ne me leurre pas, ca va dependre du pays, mais dans un pays sous developpe, il est pratiquement impossible de developper de vrais amities, tout est interesse. Je parle d experience, j ai vecu au vietnam, la je m installe en thailande. Et la perspective quand on y habite et quand on voyage est bien differente! Tu vois en vacances, je fuis aussi les francais, mais quand tu vis a l etranger, et bien tu es content de les cotoyer, c est un peu la maison et c est partout pareil. Et au vietnam ou en thailande, j ai discute avec beaucoup d expats, et bien pratiquement aucun n a d ami thai ou viet….La difference de culture est trop importante, et c est souvent interessee, alors ca me fait toujours rire d entendre les touristes qui ne veulent rencontrer des autochtone! et bien oui deux semaines c est bien, apres on en reparle. Une rencontre est enrichissante par ce qu elle t apporte, et moi rencontrer en voyage un australien du bush, un couple de suisse qui fait le tour du monde, des belges qui ouvrent des orphelinats, une anglaise qui a tout plaque pour faire un tour en asie, et bien oui c est enrichissant.
Tu as raison de souligner cet aspect Céline: tout n’est pas « tout blanc ou tout noir » -> les occidentaux rencontrés ne sont pas tous des backpackers anglo-saxons bourrés et ne sont pas non plus tous des personnes rares hyper enrichissantes, les autochtones rencontrés ne sont pas tous des manipulateurs avides de notre portefeuille et ne sont pas non plus tous des hôtes chaleureux et désintéressés façon « j’irai dormir chez vous » de Maximy 😉
Ceci étant les expat, s’ils nous rattachent à nos racines, nous « rassurent » sont eux-aussi multiples.
Je n’ai côtoyé que « l’envers du décor », à savoir des expat français rencontrés en France. Généralement imbus, déconnectés et proche des colonisateurs d’antan (mais là encore, je ne peux parler que de quelques cas, assez connexes entre eux: cadres sup’ bossant pour des grosses boîtes en Chine le plus souvent).
Ca ne me donne pas vraiment envie de me rapprocher d’expat, de pénétrer ce « monde » lors d’un voyage. Je changerais peut-être d’opinion si je vivais plusieurs mois « exilé » au même endroit…
Je partage pleinement ton constat sur notre qualité « atypique », presque marginale de trentenaires parmi un cercle social existant.
Ne faisant plus de rencontres au sein de mon groupe d’amis et ne souhaitant pas vivre au rythme des enfants (des autres donc…), ça fait belle lurette que je ne pars plus en vacances (on parle de vacances, le terme de « voyage » paraît si éloigné dans ce cas…) avec mes proches 🙁
Je suis assez de ton avis Céline.
Pour ma part, j’aime la richesse des deux types de rencontres, voyageurs et locaux et je ne fais pas de « discrimination ».
Comme toi, je sais que les rencontres (avec un homme ou une femme) sont souvent intéressés, c’est un fait.
Quand je vis à l’étranger, ce qui me manque le plus c’est les discussions que je peux avoir avec des français ou des occidentaux.
Car, franchement, il y a pas mal de choses dont tu ne peux vraiment parler avec des locaux, différence de culture oblige…
Sinon, au depart j etais venu chercher des « tips » 😉
En fait, je n arrive a rencontrer personnes la oui je suis, j ai discute avec qqes expats qui ont des restos, mais bon en général ils sont tous beaucoup plus ages, et assez misogynes, et ca cest autre chose que j ai remarque dans le « milieu expat » pas facile d arriver seule, il y a beaucoup plus d hommes installes a l étranger que de femmes, c est vraiment pas evident, par exemple pour un homme, facile, t arrives quelque part, tu vas te prendre un demi au comptoir d un bar francais par ex, en general il y a tjours des expats deja au comptoir et hop c est parti
Donc bref, cela fait deux semaines que je suis la ou je suis, a la recherche d un boulot, c est ma pemiere preoccupation, mais j en ai oublie comment on fait des rencontres…aller seule dans un bar ? pas trop mon truc…En voyageant, je rencontre les gens via le couchsurfing, ( sauf qu ici le groupe cs est inexistant), dans les auberges, bus etc…ici j ai deja un studio, j ai mon scoot…donc je suis limitee…allez des idees a votre bon coeur 😉
Oui, c’est vrai que c’est plus masculin. Tiens pourquoi à ton avis?
Quelques pistes: les femmes restent plus en France, car elles ont la garde des enfants souvent. Peut-être aussi, que les hommes partent plus à l’étranger pour trouver une femme ou consommer locale. Il faut bien appeler un chat un chat:-)
Pour les rencontres, hum, à part le CS pas évident…Tu es dans quel pays déjà, j’ai perdu le fil….
Te mettre au sport dans une association locale? Il y a pas un centre culturel ou une alliance française? Proposer des échanges de cours de langues?
Je sais que ce n’est pas évident…Tien, tu m’as donné une idée d’article:-)
Effectivement, je suis d accord avec « tes pistes »
La plupart viennent ici vivre leurs deuxiemes vies, les enfants sont aux pays avec l ex femme. Et on vient avec son petit pecule vivre d amours et d eaux fraiches, pour le dire joliment. Apres il y a la peur, les femmes sont un peu moins temeraire. Aucune de mes amies n auraient fait ce que j ai fais. Partir seule m installer a l etranger, tu me diras aucuns de mes amis aussi. Je dirai aussi et c est mon avis que beaucoup de ceux qui echouent sur une ile, car appellons un chat un chat, ont fuir leurs vies. il y a un peu de lacheté la dedans, et la lacheté va bien a l homme;)
C’est vrai Céline, les femmes sont plus « tranquilles », c’est ce qu’on aime aussi chez vous:-)
Tu penses qu’une île en général attire plus ces échoués?
Je ne suis pas sûr que c’est à chaque fois une fuite, cela dépend de beaucoup de choses.
Il y a beaucoup d’expat, genre ceux qui montent une hôtel ou autre, qui ont l’air d’avoir fui. Mais parfois, c’était une bonne chose.
L’important, c’est de ne pas se fuir soi-même…
Et bien pour les iles, c est un constat, c est la deuxième asiatique dans laquelle je m installe et les profils « expats »sont vraiment similaires, après il y a bien sur les exceptions dont j espère faire parti;). Déjà, la plupart de eux qui tiennent des bars/restos sont alcooliques….si si. Il se tirent tous dans les pattes, tout le monde parle sur tout le monde, beaucoup n ont rien d autres a faire, ils se jalousent et ils survivent…on ne s enrichit pas ou plus. Et on m a raconte des histoires… a peine croyable, mais je les taierai sur la toile..c est vraiment particulier et il faut se proteger pour ne pas se fondre dans la masse, il est tres facile de deriver…Se fuir soi meme, impossible, ou que tu ailles tu trimballes ta valise, plus ou moins lourde.
Quoiqu il en soit je n ai pas de regret, c est vraiment pas facile, mais je sais que le jeu en vaut la chandelle!
Ps : hier j ai reussi, a aller seule, dans un bar francais, du coup papotage au comptoir avec le patron, rencontres furtives avec d autres « expats », et entendage (j invente intentionnellement le mot) d histoires sur les gens dont il faut se mefier…bla bla bla. un grand classique également. Mais bon, au moins, j ai parlé pendant quelques heures 😉
Ce que tu me décris ne m’étonne pas. C’est un peu ce que j’ai ressenti pour être restée parfois plusieurs mois dans un lieu.
Disons que c’est un petite monde en vas clos. Donc…
Et la boisson, oui cela fait partie du truc. J’imagine que c’est pas évident pour s’intégrer sans boire beaucoup…
Tu as été sur quelles îles?
J aurai du préciser que les expats dont je parle ne sont pas ceux envoyes par leur banque a 10 000 usd par mois…ce n est pas trop ma tasse de thé, je parle plutot (dans les iles) des gens qui tiennent des guesthouses, resto, divers etc…ils sont un peu differents 😉
Me voila qui manque de temps maintenant… J ai un boulot qui me prend tout mon temps et mon énergie! Alors pour repondre a ta question je suis sur Koh samui, mais lors de ma derniere visite en thailande, j ai fait koh phi phi, koh lanta, phuket, koh phan ngan et koh tao, je voulais m installer sur une ile assez grande pour ne pas tourner en rond trop vite 🙂
Eh bien, tu aimes les îles Céline:-)
Tu fais quoi en ce moment question job alors?
Et bien, a ma grande surprise j ai trouvé un poste de manager d un restaurant;) je dis grande surprise car je n avais jamais fait ca de ma vie et j ai bien prevenu mon patron. mais ca ne le derange pas! C est pas en france qu on verrait ca:)
Bravo Céline, bien joué!
Oui, on donne plus la chance aux autres ailleurs:-)
Les rencontres avec les locaux, peut-être les plus belles rencontres en voyage