Catch mexicain : j’ai découvert la lucha libre à Mexico !
1Lors de mon récent séjour à Mexico, je ne pouvais pas passer à côté du phénomène lucha libre. J’ai donc acheté mon billet pour une soirée de catch à l’Arena Coliseo de Mexico.
Un peu d’histoire tout d’abord !
La lucha libre aurait été introduite au Mexique durant la présence française au Mexique (1861-1867). Les figures qui y sont présentées sont des démonstrations de luttes olympiques et gréco-romaines dans des endroits comme le musée de San Carlos, la Plaza de toros del Paseo Nuevo, la Plaza de toros de San Pablo.
En 1863, un lutteur mexicain, Enrique Ugartechea, a développé l’art de la lutte « free-style » basée sur les traditions gréco-romaines. Le 21 septembre 1933, Don Salvador Lutteroth González et Francisco Ahumada créent la première fédération de catch à la mexicaine, aujourd’hui connue sous le nom de Consejo mundial de lucha libre (« Conseil mondial de lutte libre », en français).
L’Arena Coliseo de Mexico
Cette salle, située dans le vieux centre, est l’un des endroits mythiques pour voir de la lucha libre à Mexico. Plusieurs prix sont disponibles pour les tickets : plus vous êtes proche, plus les ils sont élevés. En général, pas besoin de réserver à l’avance, il suffit de venir directement.
Cette salle, construite en 1947, peut accueillir plus de 16 000 personnes. Chaque samedi soir, elle accueille un spectacle de catch.
Les arènes les plus connues
Le temple du catch mexicain est sans nul doute l’Arena México. Il est situé sur la Calle Dr Levista 189, Colonia Doctores. Les matches s’y déroulent le mardi et le vendredi soirs et, surtout, le dimanche. La station de métro la plus proche est Cuauhtémoc. Des combats se déroulent également à l’Arena Coliseu, República de Perú 77, Colonia Centro accessible via les stations de métro Lagunilla et Garibaldi.
Les lutteurs les plus renommés
Parmi les pratiquants de la lucha libre les plus appréciés par le public mexicain, le plus célèbre est assurément Rodolfo Guzmán Huerta mieux connu sous le nom d’El Santo, le lutteur au masque d’argent.
Il faut citer aussi le Padre Fray Torment, qui n’a pas hésité à revêtir un masque pour venir en aide aux plus défavorisés, sans oublier de mentionner le Dr Wagner Jr., lui-même fils d’un luchadorcélèbre, Fishman et Canek. Tous ces lutteurs ont un point commun : représenter le combattant contre le mal et l’injustice sociale.
Il existe aussi des matches de catch féminin (comme en Bolivie > , pour les amateurs.
Ambiance… spéciale
Pendant trois heures, plusieurs catcheurs se succèdent sur le ring. Ils peuvent être jusqu’à six combattants. Ensuite, au bout de 30mn, d’autres combattants leur succèdent pour un nouveau round. Ils sont introduits par de belles Mexicaines… ce qui n’est pas très courant ici.
Ils combattent par équipe, quoique on ne sait pas trop. Ce qui est sûr, c’est que tout est scénarisé, vous vous en rendrez vite compte.
Le tout est très aérien et spectaculaire. Beaucoup d’appuis sur les cordes pour des sauts à l’intérieur ou à l’extérieur du ring. C’est parfois assez impressionnant à voir.
Les régles:
Les règles de la lucha libre et du catch américain sont analogues. Le luchador a match gagné après que l’arbitre du match a constaté l’immobilisation totale des deux épaules d’un des deux adversaires et compté trois tombés caídas ou que ce dernier accepte sa défaite verbalement ou en agitant la main. De même, si l’un des adversaires reste plus de 20 secondes à l’extérieur du ring, il est automatiquement déclaré vaincu. Tout comme pour le catch à l’américaine, il existe des matches par équipes de trois.
Sur place, vous pouvez manger sur le pouce : des vendeurs passent régulièrement dans les rangs.
Les luchas de apuestas
Une autre particularité de la lucha libre par rapport au catch est l’existence de matches à paris appelés luchas de apuestas. Lors de ces matchs, les deux adversaires ont pour but d’arracher le masque de l’autre. Compte tenu de l’importance de l’anonymat sous le masque, perdre ce dernier est la pire des choses qui puisse arriver à un luchador. Le lutteur perd littéralement la face et toute crédibilité.
C’est la raison pour laquelle les luchas de apuestas sont assez rares, car aucun des deux lutteurs ne voulant être discrédité, ils vont jusqu’au bout de leurs forces pour s’épargner l’affront ultime.
Pour aller jusqu’au bout des trois heures, il faut être fan. Perso, j’ai abandonné au bout de deux heures. Juste avant le lancer de nain sur le ring. Oui, vous avez bien lu…
Le billet
Pour réserver votre billet directement sur internet, passez par Get your guide. Le billet comprends en plus un guide, un shooter de Tequila et de la nourriture :-).
Bref, c’est un truc à voir au moins une fois lors d’une visite à Mexico. Ne ratez pas le catch lors de votre prochain voyage au Mexique !
Ne ratez pas non plus le survol des pyramides de Teotihuacán en montgolfière.
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