Mode de vie : 3 périodes en mode digital nomade.
22Plusieurs lecteurs m’ont demandé ce qu’était un digital nomade ou technomade pour faire honneur davantage à notre langue. Les digitals nomades sont un peu les nouveaux nomades de ce début de siècle.
Ceux qui en font vraiment un mode de vie sont encore peu nombreux. Pour autant, il y a d’autres possibilités. Voici trois moments où vous pouvez en être un.
1. Pendant vos vacances
Vous partez quelques semaines en vacances, au vert ou à l’autre bout du monde. Mais vous avez un dossier à terminer ou un travail personnel qui vous tient à cœur. Vous emportez donc votre laptop dans vos bagages.
Entre deux visites, le matin ou le soir, vous pourrez ainsi travailler d’où que vous soyez ! Dans votre chambre à l’hôtel ou autre. Si vous avez besoin d’une connexion internet, il y a de bonnes chances d’en trouver une facilement où vous passez vos vacances !
2. Une période digital nomade
Vous rêvez de faire un tour du monde, et voilà, vous avez enfin décidé de franchir le pas ! Ou vous avez envie de passer quelques mois en Thaïlande en Amérique du Sud?
Vous le pouvez si vous avez la chance d’être un indépendant qui peut travailler à distance. Une chance, car ainsi, vous aller pouvoir continuer à gagner des revenus pendant votre voyage. A votre rythme. Cela vous permet ainsi de ne pas vous couper de vos clients. Le retour côté professionnel sera ainsi facile ! Vous n’aurez plus qu’à continuer vos projets en cours et repasser à la vitesse supérieure !
Il existe de plus en plus de domaines où il est maintenant courant de travailler en distance, en étant indépendant ou salarié. En France, nous avons du retard de ce côté-là par rapport à d’autres pays. Sur les routes, j’ai rencontré des référenceurs, des traducteurs, des rédacteurs, des journalistes, des photographes, des programmeurs…
3. Un mode de vie…
…pour plusieurs années ou même une bonne partie de sa vie. Un choix qui permet l’indépendance géographique. Et je peux vous dire que c’est quelque chose de fabuleux. Du moins pour celui qui aime voyager bien sûr !
Ce mode de vie peut aussi permettre de résider à la campagne, dans le sud de la France ou dans un village de Normandie !
Je suis devenu un digital nomade depuis environ deux ans. Et c’est vraiment top !
Certes, il y a des côtés parfois qui ne sont pas faciles : le manque de contact social et trop de temps parfois devant l’écran. C’est sans doute le côté qui me gêne le plus. Mais à côté de cela, il y a beaucoup de bonnes choses : pas de temps de transport pour aller au boulot, indépendance, faire quelque chose que l’on aime et pouvoir le faire de n’importe où.
En passant, je réalise d’ailleurs parfois des portraits de technomades pour Presse Citron.
Blogueur voyage et digital nomade, je le suis. Et cela pour un petit moment encore. Notez que je n’exclue pas de me poser ou de faire une autre activité, la vie est pleine de surprises et d’opportunités, tout est changement :-).
Etiez-vous au courant de ce terme ? Que pensez-vous de ce mode de vie ?
Bonsoir,
C’est un mode de vie qui me plairait bien, à condition d’être sûr d’avoir toujours accès à l’ADSL, ce qui n’est pas évident!
Alors, je dirai que pour le moment, je le suis à moitié!
houla, l’ADSL est loin d’être toujours accessible.
Là, je suis en Bolivie et le net est très lent! Il vaut mieux parfois utiliser la 3G!
J’ai rendu les clés de mon appart’ en septembre dernier et je vis aussi sur la route, désormais. Le truc chiant, c’est pendant les fêtes, quand on rentre dans la famille et qu’on n’a nul part où rester. Pas très pratique ! Mais pour les 350 jours en dehors de cette période, c’est top !
Je te rejoins pour l’aspect « trop de temps derrière l’écran ». A Grenade j’ai fait halluciner mon coloc avec ça. Il arrêtait pas de me dire « mais pourquoi tu passes tes journées sur ton ordi, sors un peu ! » Il captait pas que c’était mon job et que je « devais » le faire. Tout comme lui allait bosser à 8h tous les matins.
Donc ouai c’est génial, mais y’a un côté un peu frustrant parfois d’être dans des endroits hors normes et de devoir passer 10 heures par jour devant l’ordi. Mais bon, c’est un maigre inconvénient comparé aux immenses avantages que permet ce mode de vie !
Oui, les autres on du mal à comprendre, c’est claire:-)
Toute activité à ses points négatifs, le plus important, c’est qu’il y ai plus de points +:-)
Bonsoir Fabrice,
Je connais bien le terme. Pour moi le digital nomade incarne la liberté, celle dont on nous prive de plus en plus dans la société moderne…
Bien sûr ce mode de vie a des contraintes (s’il n’en avait pas tout le monde serait digital nomade ! 😉 mais l’enrichissement dû à ce mode de vie est à mon avis énorme !
Encore faut-il être capable d’en vivre, ce qui n’est pas donné à tout le monde !
Bonne soirée
Ok pour avoir commencé mon blog de voyage il y a pas très longtemps je confirme que les yeux rivé sur l’écran c’est vraiment ce qu’il y a de plus chiant et ça me donne envie de balancer le pc par la fenêtre parfois.
J’aimerai vraiment devenir digital nomade. Comme cela est dit précédemment dans les commentaires, cela apparaît pour moi comme la liberté.
Liberté d’aller ou l’on veut, quand on veut, avec qui l’on veut!
C’est sur qu’il doit y avoir des inconvénients comme le fait que, dès fois, il faut tout de même travailler même si l’on voudrait faire autre chose à la place (ce qui doit être tentant et frustrant), mais bon, c’est la vie! 🙂 Et c’est toujours mieux que d’être salarié dans un bureau en France.
Et j’imagine que les gens doivent regarder le digital nomade comme quelqu’un qui est toujours en vacances, ce qui est n’est pas vraiment le cas!
Bravo en tous cas à tous ceux qui le sont ! 🙂
Léa.
Je dirais même que souvent il faut beaucoup travaillé:-)
C’est incroyable comme Internet a révolutionné le monde, notre monde. Jamais je ne pourrais concevoir ma vie sans accès à internet, et la grande liberté d’action qu’il procure. Sans lui jamais je ne pourrais travailler à distance et même avoir mes propres projets. Parfois, je me demande comment ça va évoluer. Disons, dans 40 ans, quel sera la nouvelle technologie, le nouveau monde qui sera créé?
Quand on est nomade digital (et c’est aussi mon cas depuis environ 2 ans), on profite de tous les avantages en terme de mobilité, de rencontres, de voyages, de découvertes… Et c’est vrai que c’est quand même assez exceptionnel comme mode de vie. Je pense que je continuerai tant que je peux à vivre de cette manière.
Concernant le temps passé devant l’écran à bosser, il faut avoir une organisation très carrée et s’y tenir. J’ai par exemple réussi depuis quelques semaines à ne plus travailler ni le samedi, ni le dimanche. Un entrepreneur qui a ses week-ends, on voit pas ça en France !
Quand on rencontre des voyageurs qui sont libres de faire ce qu’ils veulent, de profiter de toutes leurs journées, d’aller dans des endroits où il n’y a pas internet, de se lever à 11h… on se dit quand même, ils ont de la chance ceux-là 😉 Mais en général, ceux sont de voyageurs qui sont en vacances, alors qu’un nomade digital ne l’est pas, et cela fait une grande différence.
Malgré que j’aime bien travailler sur l’ordinateur, je tente de diminuer le temps que j’y passe. Et forcément, ça influence les revenus. Mais bon, en voyage, je dépense quasiment 2 fois moins qu’en France, donc théoriquement, je devrais travailler aussi 2 fois moins.
En tant que digital nomade, c’est donc à ça que j’aspire : diminuer mes dépenses et vivre de manière moins consumériste en travaillant sur l’écran disons 4 heures par jour, du lundi au vendredi, pour profiter pleinement de découvrir les pays dans lesquelles je me rends, et pourquoi pas, y diversifier mes activités rémunératrices, comme par exemple donner des cours, faire de la musique, cuisiner, bricoler …
Tu as raison pour ce choix de travailler moins Kalagan.
Pour ma part, en voyage, 4 heures par jour, j’ai du mal, mais j’essaye:-).
Diversifier ses revenus est important, surtout si tu peux le faire par des activités sur place,
c’est vraiment un plus pour comprendre davantage le pays!
Je rejoins également Kalagan car même si je considère mon blog comme un business qui ne me rapporte rien pour le moment je m’éfforce de m’organiser pour ne pas passer plus de 4h/jour. J’ai d’ailleurs complètement déconnecter du monde internet et de la blogosphère pendant près d’une semaine et ça fait du bien !!!
Je poursuit mes aventures que je livre sur mon site pour inspirer mes lecteurs à franchir le pas de leurs rêves. Car vivre ses rêves n’est pas toujours aisé mais cette passion que l’on peut avoir nous pousse et on finit par trouver une solution pour y parvenir.
Je continue de vivre un rêve en m’apprêtant à passer 3 mois sur une île (non déserte). J’espère avoir autant de succès que toi Fabrice en attendant je travaille et je continue à apprendre sur le métier de digital nomade.
Quelle est cette île Philippe?
Merci et bon courage à toi! Gardes le cap!
J’adore le concept d’être indépendant et de pouvoir travailler de partout dans le monde (à condition d’avoir une connexion bien sûr). Je ne pense pas que je suis prêt même si mon métier le permet. Mais la vie réserve des surprises comme vous le dîtes si bien alors peut-être qu’un jour je me déciderai à franchir le pas !
Bonjour Fabrice.
J’ajoute une mise en garde tout de même : bcp de lecteurs s’imaginent peuvent s’imaginer en parcourant des blogues que c’est un mode de vie enviable, qu’on doit pouvoir, avec qq efforts, se faire du blé pour voyager, tout en racontant ses voyages. Ca c’est pour le prestige social, c’est un peu l’affichage, la carte de visite qui fait effet. Que ce soit maintenant comme responsable éditorial de Voyageurs du Net, ou lorsque j’étais chroniqueur musical, c’est un truc pratique pour faire effet et donner l’impression d’un mode de vie enviable.
Alors je dirai pas que c’est un mode de vie détestable, loin de là, mais il faut bien mesurer qu’être blogueur-voyageur, c’est pas une chose facile. Ceux qui vivent de leur blog sont une minorité et le ratio temps de travail/recettes est souvent très disproportionné. Lancer un blog, se créer un lectorat, se placer dans le référencement, tenir une ligne éditoriale exigeante, obtenir des sollicitations qui, si l’on a un peu de valeurs morales, ne sont pas toutes acceptables… n’est pas une chose facile. C’est une chose qui nécessite une longue patience et un investissement de temps de travail et parfois d’argent, très important.
Nomade digital, ça veut dire travailler 5-6h/jour sur son écran, à des tâches pas toujours très excitantes (recherches de mots-clefs, lectures & réponses aux mails, redimensionner des photos, bidouillages HTML…), ça veut dire ne pas pouvoir s’éloigner de son ordi trop longtemps pour des excursions, ou devoir turbiner en prévision. C’est pas « se la couler douce », quoi !
Bon après, on peut aussi faire comme le mec qui s’appelle tantôt Rock, tantôt Crabetan, tantôt Stefan Tanned, et tenir 10 blogues (Tanned Voyage, Voyager et Travailler, Voyage Sponsorisé, Conseil Voyageur, Actu Bien-Être, Tanned Tour du monde, Voyage Bien-être, Brico Maison Jardin : je ne plaisante pas), et prétendre être à la fois pour le tourisme écolo et pour le tourisme de masse… Après tout, c’est le principe de pas mal de capitalistes sans scrupule : on fait de la quantité (c’est son cas), ça finira par payer (c’est son cas). On accepte alors toute proposition commerciale, sans scrupule, sans morale, juste pour son plaisir égoïste de voyager. Le mec de Read Me I’m Famous est tout à fait dans ce style-là aussi.
Je prépare d’ailleurs, Fabrice, un méchant article que je placerai sans doute chez Ragemag, qui présentera à ceux qui sont extérieurs à ce monde, la blogosphère du voyage à travers ses pires représentants.
En tout cas, quiconque veut se lancer dans ce mode de vie gagnera à se poser la question de la fréquence et de l’intensité du travail qu’il est prêt à fournir : être un nomade digital avec un objectif professionnel – et si possible moral – n’est pas une chose facile. Et si la blogosphère du voyage a des airs de ruée vers l’or, considérez que rares seront ceux qui récolteront de grosses pépites… et que la majorité n’aura que d’infimes paillettes d’or.
Salutations à tous.
Bonjour Mike,
Oui, toutes ces mises en garde, je les ai dites dans cet article et dans bien d’autres que tu trouveras dans la rubrique « bloguer ».
Pour le cas d’Aurélien Amacker, ce n’est pas un blogueur voyage, ce n’est pas un blogueur tout court d’ailleurs.
Quand on est vraiment un blogueur, on ne supprime pas les commentaires dés que l’autre a un autre avis.
Non, c’est jute un marketeur de base obsédé par l’argent qui vit sur une autre planète. Et qui est prêt à tout en effet pour faire de l’argent.
Je ne l’envie pas du tout:-) Un exemple, lors de son dernier lancement, il a fait croire qu’il était en Colombie:-).
Malheureusement, beaucoup se sont fait pigeonnés:
Je connais bien le personnage et ses pratiques depuis longtemps, j’aurais de quoi faire un sacré article!
D’ailleurs, peut-être que tu devrais orienter plus ton article sur ce genre d’individus.
Et toi, quels sont très projets au juste?
Ps: j’ai modéré un passage de ton commentaire
Pour ma part, je me situerai entre la 2 et la 3. J’aime bien me poser plusieurs semaines au même endroit pour profiter de la vie locale.
Pour cette année 2013, objectif nomadisme à 100%. A suivre…
Salut Fabrice,
C’est un mode de vie intéressant surtout pour moi qui aime vraiment découvrir la culture d’un pays en m’y installant pendant plus de 15 jours. Après c’est aussi beaucoup de travail et il faut pouvoir voyager seul.
Depuis peu Technomade moi-même, je crois qu’effectivement on est loin du voyageur en vacance. Personnellement, je passe des journées « de travail » 8h-18h devant mon écran, mais je suis adapte du slow travel, je ne « voyage pas » je vis ici. Je trouve que malgré tout, j’ai mes weekends, et si j’ai besoin d’un jour pour faire une visite, je peux (c’est l’avantage d’être son propre patron).
Par contre, cela demande énormément de discipline !
Bonjour Cindy!
Oui, la discipline est le maître mot!
Où vis-tu en ce moment?
J’aime beaucoup le principe de technonaute ! Mon rêve c’est de pouvoir me ballader partout avec un mini laptop sans contraintes d’horaires de présence inutiles…
Mais je sens que ce n’est pas encore pour tout de suite…
Tiens, quels sont pour toi les principaux obstacles à cela?