Ne dites pas à ma mère ce que je vais vous dire là !
32Avez-vous des parents qui vous soutiennent dans vos projets de voyage ? Non ? Bienvenue au club ! Voici comment faire face à cela. Méthode spéciale anti-parents qui flippent.
Mon histoire
Face à mes voyages, mes parents ont toujours été peu enthousiastes. Enfin, c’est un euphémisme…
Au mieux, ils étaient indifférents, au pire, ils étaient vraiment opposés à mes projets de voyage.
Il faut dire que mes parents viennent d’un milieu modeste et rural. Aussi, le voyage ne fait pas partie de leur culture.
Bref, je n’ai jamais eu d’encouragement pour mes projets de voyage. Au mieux, j’avais une certaine neutralité de la part de mes parents.
La plupart du temps, surtout au début, je nageais à contre courant. Au moins, ils n’ont pas coulé mes projets.
« Pourquoi tu pars aussi longtemps ? » , « et le travail ? Ta retraite ? » , « et l’argent, cela coûte cher » etc.
Cela vous parle ? Je sais que je suis loin d’être le seul. Antonio m’en parlait il y a peu sur la page FB du blog :
J’ai toujours dû « lutter » contre un vent contraire du côté de la famille. Ce qui est pénible parfois il faut bien le dire.
La grosse inquiétude de mes parents, c’était la question de la sécurité. Un thème qui revenait souvent (et qui revient toujours) chez ma mère. Bon, c’est plus féminin, et puis, que voulez-vous, il paraît qu’une maman envers son fils, c’est comme cela. Même quand celui-ci a plus de 30 ans !
Je plaisante, je plaisante, mais je sais que ces parents avec qui il faut composer peut être un problème pour certains d’entre vous.
Ma méthode anti-parents qui flippent
Voici quelques conseils pour parents inquiets. C’est vraiment tiré de mon expérience, hein maman ?
Vous m’avez aussi fait part de votre réaction sur la page Facebook du blog à ce sujet :
Avant le départ
Notez les coordonnées de l’Ambassade de France du pays où vous vous rendez. Si vous partez pour un tour du monde, faites de même pour chaque pays !
Notez également votre trajet avec les dates. Certes, c’est avant tout indicatif. Le but ici est de rassurer.
Lors de ma traversée de l’Afrique de l’Ouest en moto, j’avais utilisé le dossier de presse qui indiquait le trajet pour rassurer mes parents.
Ne parlez que des choses positives sur le pays. Pourquoi parler de trucs négatifs, surtout si la destination a mauvaise presse ?
Pensez-vous que j’ai parlé des FARC à mes parents au sujet de la Colombie ? Bien sûr que non !
Le problème, ce sont les médias qui, vous le savez, rapportent toujours les mêmes choses négatives sur un pays. Les médias radotent. Si vos parents sont accrocs aux informations, ce n’est pas gagné.
Une méthode un peu extrême, c’est de saboter le poste de télé.
Pour les cas « sévères », dites que vous connaissez quelqu’un dans le pays, qu’il va vous accueillir sur place. Oui, c’est un mensonge, mais parfois, c’est positif.
Note à maman : promis, j’ai jamais utilisé ce truc !
Sur place
Une fois sur place, évitez aussi de donner certaines précisions sur les pays qui vous entourent. Du genre : « les hommes ici arrêtent pas de me mater, à croire qu’ils n’ont jamais vu de femme ! ». Hum, vaut mieux éviter non, chères lectrices ?
N’hésitez pas à forcer le trait (positif) sur le pays.
Si les questions deviennent insistantes, changez de sujet ! « Heu, sinon, le chat ca va ? ».
Tout à fait d’accord avec Florian !
Maintenir le contact
Promettez que vous enverrez un mail par semaine pour dire que tout va bien.
Utilisez Skype. Si vos parents ne sont pas très informatiques, installez-leur Skype et montrez-leur le fonctionnement. Le gros plus de Skype, c’est la vidéo. Forcément, cela rassure de vous voir.
Note : n’appelez pas si vous avez une mine blanche ou si vous êtes malade !
Ne promettez pas trop de contacts si vous n’êtes pas sûr de les tenir. En effet, le risque, c’est d’habituer l’autre à une certaine régularité dans les contacts. Et si jamais vous ne donnez pas de nouvelles pendant deux semaines pour x raisons, il y a alors le risque que vos parents déclenchent le plan ORSEC. !
De plus, cela risque aussi de vous stresser si vous ne trouvez pas une connexion internet.
Donc, il vaut mieux partir sur un « minimum ».
Là, c’est du vécu aussi !
Un mail envoyé par mes parents, pourtant, il y a peu de temps…
Faites participer vos parents à votre voyage
Vos parents ne voient pas d’un très bon œil votre voyage ?
Et bien dans ce cas, faites en sorte qu’ils « s’approprient » votre voyage.
Parlez-leur du pays concerné, des sites à voir, etc. Utilisez un angle qui les intéresse au quotidien : cuisine, nature, jardinage etc.
Parlez-leur de votre trajet, de ce qu’ils en pensent. Tenez-les au courant de votre préparation etc.
Montrez-leur sur une carte où se situe le pays.
Ne rien dire du tout.
Ou juste le faire une fois sur place !
C’est la méthode d’un lecteur qui est certes un peu radicale.
Cela dit, il s’évite les prises de tête et les discussions sans fin avant le départ.
Il y a heureusement des parents pour qui cela ne pose pas de problème. Le principal, c’est que leurs enfants fassent quelque chose qui les rendent heureux.
Je me suis sacrifié pour vous
J’espère que cet article vous aidera ! Ce que je ne ferais pas pour vous, lecteurs adorés.
Pff, ma mère doit être en train de lire cet article à l’heure qu’il est.
Voilà, elle sait toutes mes techniques de manipulation maintenant, que vais-je trouver à l’avenir ?
La galère, la prochaine fois sur skype, elle va me poser plein de questions, vous pariez ?
Malgré mon âge et mes années de voyage, mes parents s’inquiètent toujours. Peut-être un peu moins néanmoins, et encore…
Et vous, comment réagiriez-vous envers vos enfants ?
Je n’ai pas d’enfants.
En écrivant cet article, j’essaye d’imaginer ce que je pourrais ressentir si ma fille me disait un truc du genre « papa, pour mes 20 ans, je pars faire un tour du monde seule ! Bon, j’imagine qu’il n’y a pas de problème, toi qui a tant voyagé ? ».
Et là, je répondrais « non bien sûr, vas-y file » !
Stop, heu non, pas sûr que je réagisse comme cela à vrai dire. Une fille de 20 ans, qui part seule.
Bon, je vous avoue, je pense que j’aurais quelques craintes.
Je n’irais pas jusqu’à lui interdire de partir, je serais mal placé pour cela.
Mais tout de même…Je lui poserais quelques questions…
Et vous, que feriez-vous ? Ou que faites-vous par rapport à vos enfants ?
15 après
Et maintenant ?
Cela va beaucoup mieux ! Mes parents m’ont un peu lâché la grappe. Je ne me bats plus à contre-courant. Disons que la mer est calmeJ. C’est déjà un gros changement !
A quoi cela est-il dû ?
Plusieurs facteurs jouent :
Enfin, je vous rassure, parfois, il y a des rechutes, notamment sur le thème de la retraite et des aléas et difficultés (bien réels) d’être indépendant !
De mon côté, j’ai pris beaucoup de recul par rapport à leurs réactions.
Au tout début, je pestais contre le fait qu’ils ne me comprenaient pas.
Ensuite, les années passant, j’ai appris à accepter cela et à ne pas leur en vouloir.
Il suffit de réfléchir et de se mettre à leur place.
Et vous, quelle serait votre réaction ? Comment faites-vous avec vos proches ?
Peut-être avez-vous la chance d’avoir des parents qui ne stressent pas ?
Cela me fait rire car en lisant ton article, j’ai l’impression que c’est moi qui l’ai écrit. Je suis donc d’accord sur plein de choses. Ma mère stresse tjs autant malgré mes nombreux voyages et j’ai même parfois l’impression que c’est de pire en pire. Je la rassure en donnant des nouvelles le plus souvent possible. Je me rappelle d’une fois où j’allais aux USA et où j’avais promis d’envoyer un message en arrivant: mais mon téléphone n’était pas compatible avec les bandes de fréquences utilisées là bas! Incroyable quel était son soulagement lorsque je l’ai appelé quelques jours plus tard lol (surtout que j’avais eu plusieurs refus de retrait avec ma carte et que ma banque l’avait contacté pour savoir où j’étais et si tout allait bien pour moi…)
Oui, tu n’as pas observé une évolution au cours des années ? Toujours aussi stressé?
Au fait, tu voyages parfois avec ton enfant non ? Est-ce que cela aggrave le stress de ta mère ? Donc, de sa grand-mère quoi 🙂
J’imagine que oui…
Ca marche aussi avec l’expatriation 🙂
Les parents s’inquiètent tout le temps (enfin ça doit être normal) : la retraite, « tu rentres quand ? », « tu parles toujours français ? », « t’en as pas marre »…ce genre de truc. Ma première expatriation a été en Roumanie, je te raconte pas la tête de mes parents quand je leur ai annoncé ça ! (même milieu social que les tiens) Puis ils sont venus voir par eux-mêmes et ça leur a plu. Pareil pour l’Angleterre (il y a pas mal de préjugés aussi sur l’Angleterre), ils sont venus et ils ne s’inquiètent plus. Maintenant ils aimeraient que je m’expatrie quelque part où il fait beau et où il y a la mer (rien que ça !). Après, j’essaie de leur parler au moins une fois par semaine au téléphone et de leur envoyer des emails/SMS par-ci, par-là histoire qu’ils sachent que je pense à eux. Par contre cette année, je leur ai mentionné vite fait que je voulais aller faire un tour en Bosnie, ils ont pas été très emballés donc je leur ai dit que je me limiterais à la Slovénie, ça les rassure 😉
Remarque intéressante Lucie 🙂
J’ai pensé au voyage en écrivant cet article, mais il pourrait s’appliquer à l’expatriation aussi, surtout
si tu vas dans des pays avec une mauvaise image. Comme la Colombie…
Mais d’une façon générale, je pense que l’expatriation est plus rassurant pour les parents non?
En générale, tu pars pour bosser ou autre, donc dans une certaine structure. C’est moins free style.
oui si tu es un expat au sens propre (envoyé par une boîte française) effectivement il y a une structure, après j’ai quand même l’impression que la plupart des expat’s partent sans job et avec quelques économies le temps de trouver un premier job, ça rassure pas les parents. Bon après, j’ai pas de chiffres officiels sur les expats envoyés par une boîte FR vs les expats qui partent à l’arrache 🙂
Hahahaha! A 31 ans et après 8 ans loin de la France et 47 pays visités, ma mère hier sur skype me demandais « pourquoi je voulais encore déménager après 3 ans dans le pays où je suis actuellement. » L’inquiétude de l’avenir à moyen terme est la chose la plus présente, plus que la sécurité il me semble, ils ont pris l’habitude avec le temps du concept de « risques mesurés ». Les messages rassurants et réguliers sont les seuls vecteurs de réconfort pour les parents…!
« concept de « risques mesurés ». » Tiens, je devrais penser à cette idée pour la prochaine discussion avec mes parents 🙂
Sinon, tu vis où en ce moment Virginie ? Déjà 8 ans loin de la France !
J’avais procédé de la même manière. Avant de partir avec les adresses des différentes ambassades et un itinéraire détaillé. Et sur la route en indiquant à chaque ville étape le temps nécessaire pour atteindre la suivante + un ou deux jours de marge selon qu’il y ai de la piste ou de la montagne… Si changement de programme, je m’arrangeais pour envoyer un mail. Sinon, Skype dès que possible bien sûr. Mais je n’ai jamais menti, si j’étais malade et rincé, je le disais, mais sans dramatiser et en relativisant.
Ça m’a gonflé qu’ils aient été un peu trop focalisé sur les aspects négatifs du voyage : retraite, dépense et démission. Mais je comprend qu’ils aient eu peur. J’avais 22 ans et si j’avais un fils de 22 ans qui m’annonçait son départ je l’encouragerais mais j’aurais peur, si j’avais une fille, j’aurais même très peur. Je me suis déjà retrouvé dans une situation où je n’avais pas pu m’empêcher de penser que si j’avais été une fille, ça se serait probablement très mal passé.
C’est sûr que l’on aimerait sentir ses parents investi psychologiquement dans le projet, mais on ne peut pas leur en vouloir si ce n’est pas le cas. C’était une autre époque et la majorité des gens aujourd’hui encore sont à mille lieues de l’idée d’un « tour du monde ».
Par contre, as-tu senti des changements positifs, une évolution, chez tes parents suite à tes nombreux voyages ? Est-ce que tes voyages leurs ont été bénéfique à eux aussi humainement ? Ou est-ce qu’ils finissent simplement par s’y faire avec le temps, par habitude ?
Pour mes parents, il y a eu une évolution quand même. (ouf!)
Ils sont tout de même moins stressés qu’au début. La raison vient de l’habitude sans doute.
Pour la question du bénéfice, bof, bof. Mon père a pris l’avion pour la première fois l’année passée.
Cela compte tout de même:
https://www.instinct-voyageur.fr/mon-pere-premier-voyage-en-avion/
Et toi de ton côté? Avec tes voyages, tes parents ont tout de même aperçu les côtés positifs du voyage ?
J’espère !
Pas de changements sensibles au niveau de l’état d’esprit liés directement au voyage, mais un bénéfice certain lié au fait que je prenne la décision de partir (si j’étais parti un an dans le bois ça aurait été la même chose).
On s’étonne parfois de la vitesse avec laquelle on revient dans nos petites habitudes suite à un « tour du monde », alors pour qui n’est pas parti du tout c’est peut-être beaucoup demandé que d’en tirer les bénéfices !
Eh oui il y a des mamans qui traînent sur ces discussions.. Si on s’inquiète c’est parce qu’on vous aime, on veut pas vous perdre… moi je demande juste 3 lettres : RAS une fois par semaine me suffit en attendant un skype, pour moi cela veut dire je suis en vie et ça me suffit et me permet d’attendre. Et lorsque l’on donne une date pour une communication skype ou autre bien la respecter car sinon notre imaginaire s’affole et lorsque l’on connaît pas bien un pays on se fait ces films et se sont souvent de très mauvais films… Après j’avoue qu’apprendre les mauvais moments quelques semaines plus tard évite des inquiétudes inutiles… Et si nous parents partions aussi pendant plusieurs mois sans trop vous donner de nouvelles, comment réagiriez vous ? Lorsque nous voyageons et que nous communiquons des photos sur les réseaux sociaux se sont souvent nos enfants qui dégainent les premiers, eux aussi sont à l’affût… les inquiétudes sont justes différentes en fonction de l’âge..
Même soucis ici ! A la base, quand je suis partie faire un tour du monde, c’est pour ça que j’ai fait un blog : pour que les parents puissent le lire et être rassurés. Maintenant que je suis maman, j’avoue que je vais angoisser quand mes enfants deviendront grands et partiront à l’autre bout du Monde !
Oui? Même en l’ayant déjà fait ?
Imagines pour les parents qui ne sont jamais sorti de France 🙂
Salut Fabrice et les autres voyageurs,
Un grand merci pour cet article et ses commentaires qui me rassurent (dont le commentaire de Nadine sur le point de vue des mamans) ! Mes parents ne sont donc pas les seuls à baliser. Je vais partir en Thaïlande pendant 10 jours avec mon ami (qui est pourtant un habitué des voyages au bout du monde) et ils n’en dorment plus. Avec la situation de panique générale décrétée par les médias, ils craigent fortement que je sois enlevée par des islamistes. Même si la Thaïlande ne fait pas partie de la fameuse liste des pays déconseillés, les islamistes sont partout, ils ont maintenant l’intention de tuer tous les Français qu’ils trouveront sur leur route… Je ne nie pas qu’il y ait du vrai là-dedans, mais je pense qu’il ne faut pas généraliser et paniquer en voyant le danger à chaque coin de rue de chaque pays hors de l’Occident. L’Office National du Tourisme de Thaïlande assure qu’il n’y a pas de danger là où nous nous rendons, à Bangkok et à Chiang Mai (contrairement au Sud du pays, où des attentats sont régulièrement perpétrés).
Merci pour l’idée de l’itinéraire détaillé, je vais faire pareil (quoique nous allons faire un trek de 3 jours dans la jungle, peut-être pas une bonne idée de le leur dire…), et bien sûr donner des nouvelles très régulièrement.
Bonjour Stella,
En effet, le MAE a publié une nouvelle carte des pays déconseillés, et ils ont rajouté l’Indonésie et les Philippines.
Or, dans ces deux pays, les zones à problèmes sont bien localisés.
Sud de la Thaïlande, en effet, vaut mieux éviter en ce moment.
Profites bien 🙂
Quand j’étais étudiante et que je réfléchissais au choix de mes destinations pour mon semestre Erasmus, je dois avouer que je me suis laissée influencer par mes parents et que je suis partie en Allemagne, plus près, mieux connue de Môman et dont je parlais la langue depuis 10 ans, plutôt qu’en Russie dont je rêvais. Je ne regrette pas, j’ai vécu des expériences géniales en Allemagne, mais aujourd’hui mes études sont finies, cette chance ne se présentera plus…
En même temps, mes parents n’étaient pas ravis non plus que je fasse mes études loin de la maison, même en France, alors je crois qu’il faut accepter la part de culpabilité à un moment pour ne pas regretter plus tard de ne pas avoir saisi des opportunités. Plus tôt ils comprennent qu’il faut laisser leur enfant vivre sa vie, plus vite ils s’habituent et finissent par penser qu’on risque moins de galère quand on a fait ses propres expériences.
Je suis adepte de l’itinéraire détaillé aussi, avec les numéros de téléphone des lieux de séjour ou de mes accompagnateurs. Non seulement cela rassure mes parents, mais je sais aussi qu’en cas de galère, quelqu’un sait où je suis et peut m’apporter son aide.
Il y a aussi Ariane, le site du ministère des Affaires étrangères. J’ai découvert ça récemment, en cas de situation politique compliquée dans le pays, la personne contact enregistrée sur le site peut être informée.
Si cela rassure même MES parents, je pense que ça peut apaiser les plus parano 😉
Oui, je connais aussi Ariane, en effet, cela peut aider à rassurer les parents 🙂
« il faut accepter la part de culpabilité à un moment pour ne pas regretter plus tard de ne pas avoir saisi des opportunités »
Voilà qui est bien dit. D’une façon générale, les parents ont du mal à laisser leur enfant vivre leur vie.
Quels parents laissent une entière liberté à ses enfants ? Peu au finale…
C’est marrant, j’ai l’impression de lire m’a sœur qui a travaillé successivement en Jordanie puis en Afghanistan ! Mais c’était avec nos grands parents et là, c’est plus compliqué, croyez moi ! ^^
Skype et facebook ne sont pas intuitif pour tout le monde !
Maintenant que j’ai des enfants en bas âge je commence à mieux comprendre leurs inquiétudes. C’est pas forcément le voyage en lui même que nos parents désapprouvent mais plutôt le fait d’être à l’étranger et trop loin pour nous venir en aide si besoin.
Je leur donne un maximum de nouvelles quand nous partons et ils ont le planning de nos visites, les contact des hôtels…. Ca les rassure un peu.
Moi j’ai toujours fait croire qu’il s’agissait d’un voyage de rien du tout et comme je ne prévois jamais rien tout se fait dans l’urgence et par contre je téléphone dès mon arrivée …. ma mère s’est fait une raison, je l’ai emmené récemment au bout du monde pour lui montrer ce qu’est un voyage, voila la meilleure solution.
« je l’ai emmené récemment au bout du monde pour lui montrer ce qu’est un voyage »
C’est chouette ! Alors, cela lui a donné le goût des voyages ?
Salut Fabrice! Tout d’abord je tiens à te remercier pour ton blog qui est une mine d’informations pour mon copain et moi qui sommes en train de préparer un tour du monde! Ensuite, je me sent concernées par cet article, pas directement car mes parents qui m’ont transmis leur passion du voyage nous encouragent dans notre projet, en revanche la mère à Guillaume est totalement angoissée à l’idée de ce voyage ! Elle ne cesse de nous citer des faits d’actualités inquiétants sur les pays que nous souhaitons visiter, l’autre jour elle nous a même dit que Guillaume n’assistera pas à son enterrement car elle sera morte avant son retour… Heureusement il ne prend pas au sérieux ces paroles mais il est évident que notre projet la rend très mal! Nous allons donc essayer d’appliquer tes conseils 🙂
Merci pour cet article on ne peut plus pertinent alors que je me lance dans des voyages moins cadrés, et donc extrêmement stressants pour ma mère. Étant une femme de 26 ans, certaines questions se posent toujours quant à ma sécurité à l’étranger.
J’ai tout de même l’impression qu’elle s’est fait une raison, d’autant que je voyage presque toujours seule. Depuis mon expatriation au Royaume-Uni il y a 18 mois, il semblerait qu’elle ait compris que même avec la meilleure volonté du monde, je ne suis pas prête à faire des compromis sur mes destinations. Il va sans dire que j’ai éludé les problèmes de santé/sécurité des pays que je visite au profit de multiples mentions sur la richesse culturelle (je suivais ton conseil avant même de te lire, tiens ;))
Une autre technique efficace consiste à préparer le terrain très longtemps à l’avance : 6 mois de discussions récurrentes avant un séjour de 2 mois en backpack en Asie, 6 mois d’explications de mes démarches pour partir vivre/travailler à l’étranger, et près de 2 mois avant chaque départ pour une nouvelle destination qu’elle connaît mal.
Maintenant, il me reste à voir comment la préparer à un séjour de courte durée en Amérique du Sud, la pilule asiatique ayant fini par passer…
Souhaite-moi bonne chance stp ! 😉
Et encore merci pour ce blog à la fois instructif et ludique, que j’ai énormément de plaisir à lire 🙂
Moi c’est plutôt ma belle famille qui va me donner des soucis quand je vais leur annoncer que je quitte TOUS, …. sauf leur fils pour voyager seule !
D’ailleurs le chéri, faut aussi lui dire et la pilule est pas facile à avaler pour tous le monde! mais pour ma part c’est ok , il m’aime, il me laisse faire ce que fait respirer pour éviter que notre couple meurt.
Ma famille à moi.
Ils sont habitué maintenant, ma sœur est parti 1 an en Australie, on a jamais été aussi proche.
C’est un bonheur dans parler et de partager avec un proche à l’autre bout du monde par skype.
Ceux que je leur dis à tous, tous ceux qui ne veulent pas que je parte
« laissez moi être heureuse, laissez moi m’épanouir comme je l’entent »
« j’en est besoin,j’en ai envie, je suis égoïste, oui je part kiffer sans toi pour profiter de la vie et découvrir le monde, découvrir les richesses qui nous entour car je veux mourir riche de partages et de beauté ».
Merci, le blog est super 😉
Biz flo.
Merci Florence :-)/
Bon, super, tu tout le monde est ok, c’est quand même plus sympa avant de partir.
Avoir le support de son conjoint alors qu’il reste est pas une mince affaire. Tu part longtemps ? Il va te rejoindre ?
Je sais pas encore, les dates sont pas arrêtées. J’ai envie de partir en Indonésie mais il faut faire attention au période. (Bali/lombok)
De mi-sept à fin octobre serais la bonne période pour moi. Mais un tour en Birmanie ne me déplairai pas.
Il faut calculer intelligemment avec les billets d’avion.
Ont fait la Croatie en août en amoureux cet année et lui ça lui suffit.
Me rejoindre ? Heu je ne pense vraiment pas.
Il va être triste c’est sur, cette impression d’abandon, mais lui ne veut pas sortir de sa zone de confort, quitter son travail et rebondir sur autre choses !.. Alors que moi, c’est décidé, j’me lance et j’assume
Pour moi, il y a deux choses: le voyage et l’installation à l’étranger. Que je voyage, ils s’en tapent royal… Par contre, que j’aie quitté la France depuis 2011, au départ pour un an, et finalement pour toujours (?… en tout cas, j’en ai bien l’intention),ça passe mal. Voyager (dans le sens aller passer dss vacances par-ci par là dans un autre pays) n’est pas censé impacter les questions de retraite, c’est plus dès lors que tu voyages au long cours et/ou que tu cherches à t’installer ailleurs que ça joue. N’as tu pas ici traité les deux de la même façon?
Je parle surtout ici du voyage au long cours, mais la réaction des parents est assez similaire.
Ps :pour ce qui est de mes techniques, je n’en ai pas. Je leur dis tout. S’ils ne sont pas contents, c’est dommage, mais ça n’est plus mon problème…
Bonjour,
Ma mère est une grande flippeuse. Ma belle-mère moins. Quand on a dit qu’on partait en voyage à vélo sur la côte d’azur avec notre enfant de 18 mois, ma mère a fait une crise d’angoisse, ma belle-mère était ravie.
Quand on est allés au Maroc et au Sénégal avec notre enfant de 2 ans, on a prévenu ma belle-mère, mais ma mère sur place. ça fait 3 ans, ma mère n’a pas pardonné à ma belle-mère. Ma mère n’a pas dormi pendant 4 jours, et elle m’en veut encore.
Alors dans ce cas, dire sur place était malheureusement la seule chose à faire(une fois elle est venue m’arrêter au train en prévenant les flics), mais en angoissée et rancunière elle ne l’a pas supporté. Et je suis sa fille…en revanche, cela ne s’applique pas aux autres membres de la famille(ma soeur part souvent en Inde et en Chine, même avec son bébé).
et le pire. Dire après coup qu’on aurait voulu s’installer là-bas(tout était prévu pour mais on a renoncé car ça s’est mal goupillé). Dans un pays du tiers-monde? et la santé? et pour vous joindre?
Il faut savoir que plus un parent est angoissé, plus il va exiger de voir son petit-enfant régulièrement et encore plus si on est à l’étranger. En effet, il y a tellement d’organisations qui s’occupent de trafic d’enfants, de sectes…(c’est fou comme certains ont l’imagination développée pour les catastrophes)
Et il faut faire attention à la durée du voyage. Si elle est inconnue, c’est cata. Quand je disais »entre 3 semaines et 3 mois », le gros coup de flip!!
je suis toujours à côté de ma mère dans une ville et un frère plus jeune je voudrais aller fort mais je ne sais pas comment décider de cela je suis très heureux pour vous que vous appréciez et Uvas il y a un respect pour les parents à notre époque très peu de gens qui essayeraient de comprendre la douleur de laje vis en France depuis 12 ans je veux aller au Canada ma mère est inquiète mais elle sait ce que je jeûne pour moi-même et si nécessaire et que je vais aider son prochain, elle est sûre de moi mais ce n’était pas toujours le cas et je lui ai donné que je suis indépendant et équilibré mais gris cela aiderait netak à s’inquiéter beaucoup.gris, peu importe comment les parents seront en tout cas inquiets