Ma visite du Parc Royal National de Chitwan !
28Le parc Royal National de Chitwan est l’un des parcs les plus abondants en termes de faunes et flores du Népal. J’arrive ici et comprends directement que je vais y vivre des moments intenses. Une jungle de près de 93 200 hectares au pied de l’Himalaya, ce n’est pas quelque chose que l’on voit tous les jours. Je vous embarque avec moi dans cette région basse du pays, le Térai. Alors, prêt à visiter le parc Royal National de Chitwan ?
Chitwan : le coeur de la jungle
Partie intégrante du patrimoine mondial de l’UNESCO, le parc Royal National de Chitwan est une vaste étendue de jungle protégée et peuplée de nombreux animaux sauvages. Situé dans la région du Terrai, au centre-sud du Népal et au pied de la chaîne de montagne de l’Himalaya, ce parc est l’un des plus beaux à visiter du pays non seulement de part sa faune et flore mais également de part sa vision de l’environnement et son histoire.
Histoire du parc Royal National de Chitwan
« Le cœur de la jungle », telle est la signification de « Chit-wan » en langue locale. On comprend la signification de ce mot dès nos premiers pas dans Chitwan. Il faut dire que ce lieu est très particulier. En effet, c’est le plus vieux parc national du Népal et également l’un des rares vestiges non perturbés de la région du Terai. Cette dernière s’étendait autrefois sur les piémonts de l’Inde et du Népal mais a été grandement réduite par l’activité humaine.
Autrefois, Chitwan était l’un des terrains de chasse favoris de la royauté. Toutefois, à partir des années 70 des décrets de conservation ont été mis en place pour réduire l’impact humain sur la zone et surtout pour protéger les espèces animales menacées d’extinction qui s’y trouve. Au fur et à mesure des années d’autres décrets ont été mises en place pour améliorer la protection du parc. Par exemple, en 1996 les 75 000 hectares qui entourent le parc ont été déclarés zone tampon. En 2003, Beeshazar et les lacs inclus dans la zone tampon ont été déclarés zone humide d’importance internationale.
Toutes ces déclarations permettent alors de redorer cette région si riche en termes de biodiversité.
La faune et la flore du parc
La faune et la flore du parc Royal National de Chitwan sont extrêmement denses. Le parc abrite notamment une des dernières populations de rhinocéros asiatique à une corne et constitue également l’un des derniers refuges du tigre du Bengale.
On y trouve également plus de 500 espèces d’oiseaux, 2 espèces de crocodiles, 2 espèces de singes, des léopards, une grande variété de reptile, des chats sauvages, 4 espèces de biches et des éléphants.
Que faire et que voir au parc Royal National de Chitwan ?
Quand on vient visiter le parc Royal National de Chitwan, c’est essentiellement pour réaliser des safaris dans l’espoir d’admirer les nombreuses espèces présentent en ces terres. Il y a plusieurs moyens de réaliser un safari dans ce parc. Pour ma part j’ai tout fait ! Mieux vaut profiter à fond ! Je vous propose de revenir sur mes pas dans l’ordre chronologique pour découvrir tout ce qu’il y a à faire et à voir au parc Royal National de Chitwan.
Réaliser la visite fluviale du parc
A l’aube nous démarrons par une ballade en canoë sur la rivière Rapti en compagnie d’un guide local. Cela nous permet d’être aux premières loges pour découvrir certaines des 450 espèces d’oiseaux du parc. Ceux-ci sont parés de belles couleurs vives. A tel point que j’en viens à designer au guide un oiseau bleu vif immobile sur la berge. Je m’aperçois vite qu’en fait il s’agit d’un seau en plastique bleu…Je vire au rouge de confusion. Avant d’en rire.
Plus loin, nous apercevons dans les eaux plusieurs crocodiles. Ils mesurent bien 3 à 4 mètres de long. Cette espèce est dangereuse nous affirme notre guide. Je ris nettement moins là.
Découvrir le parc à pied
Nous enchaînons ensuite par une marche en forêt de deux heures. Nous apercevons des singes et un crocodile. Mais malheureusement pas de tigre du Bengale. Ceux-ci se font rares. Il n’en reste qu’environ 120 spécimens. Et comme ils sont devenus plutôt timides, la chance d’en croiser un constitue un gros événement. Cela ne sera pas pour nous cette fois…
Faire un safari en jeep
Mais le plus marquant est à venir. L’après-midi, la ballade en jeep restera un sacré souvenir ! Nous croisons alors des éléphants sauvages et surtout deux rhinocéros. Les bêtes font 2 tonnes et 1m80 de haut ! Après les avoir observés à travers la végétation, nous regagnons la piste. Ceux-ci vont alors traverser la piste à quelques mètres devant nous. Moment magique. Ces mastodontes tournent alors un bref moment leurs tètes vers le troupeau de touristes que nous sommes. Armés de nos autofocus, il valait mieux que les rhinos ne se décident pas sur un coup de corne à charger. Car cela aurait été la panique dans nos rangs, entre de vieux allemands aux ventres tripotant en tongs, nous n’aurions pas fait le poids! Je me rappellerais toujours ces quelques secondes. Le parc compte plus de 600 rhinocéros.
Autre souvenir d’anthologie: la rencontre avec un ours que nous avons eu le loisir d’observer d’assez prés. Traversant la piste à quelques mètres de nous, il s’est mis alors à marcher vers un militaire arrivant gaiement sur son vélo charge d’œufs frais ! Celui-ci eu tôt fait de monter dans un arbre ! Sans ses œufs ! Le plantigrade, lassé, prit vite la tangente vers les épais fourrés. Et on en a prit plein les mirettes!
Visiter le parc national de Chitwan à dos d’éléphants
Le lendemain à l’aube avant de partir pour Katmandou, nous nous offrons une ballade en éléphant dans le parc. Cela tangue tout là-haut, nous nous prenons quelques branches dans la figure mais la encore quel souvenir ! La brume recouvre encore le paysage lorsque nous partons de notre lodge à dos d’éléphant.
Dans le silence de l’épaisse forêt, seul le bruit de notre monture (et des craquements de branches sur son passage!) se fait entendre. Notre « chauffeur » nous désigne ces animaux d’habitude invisible: cerfs, daims et compagnie pillent tout autour de nous. Ils sont parfois à deux mètres de nous. Ils ne s’enfuient pas. Sans doute l’odeur habituelle pour eux de l’éléphant nous cache à leur odorat. C’est beau à voir. Une fois la ballade terminée, le pachyderme de 4 tonnes reçoit de notre part quelques régimes de bananes bien vite engloutis avec plaisir. Son cornac, lui, l’abreuve en cacahuètes.
Le parc est parsemé de camps militaires. L’armée a pour but de protéger les animaux du parc des braconniers. Les soldats ont ordre d’abattre sans sommation tout braconnier dans leur ligne de mire. Il faut dire que le parc abrite des espèces en voie de disparition: éléphants, rhinos et le célèbre tigre du Bengale. Avoir la chance de l’apercevoir, c’est un peu comme trouver le Saint-Graal pour l’amateur de safaris.
Visiter le centre de reproduction des éléphants
Alors ça je ne l’ai pas fait, je n’avais malheureusement pas le temps. Le centre de reproduction des éléphants se trouve à 1 heure en voiture de l’entrée du parc, à Sauraha. Il a été créer pour protéger les éléphants menacés d’extinction et abrite souvent de nombreux bébés éléphants mais également un petit musée.
Je vous avoue que je suis un peu frustré de ne pas avoir fait cette visite qui semble si insolite.
Les visites se font avec un guide entre 6h00 et 18h00. Attention toutefois, les dernières entrées se font à 17h00. Mieux vaut arriver avant du coup ! Pour ce qui est des prix, ils sont de 0,5 euro par personne (prix pour les étrangers).
Participer au nettoyage des éléphants
Pareil, je ne l’ai pas fait mais de ce que j’ai entendu c’est un spectacle très particulier qui laisse des souvenirs indélébiles.
Lorsque vous êtes à Sauraha, vous pouvez acheter un ticket pour laver un éléphant dans la rivière Rapti auprès de votre maison d’hôte ou auprès d’agences de voyages. Vous serez alors escorté jusqu’à la rivière Rapti pour participer à cette activité si insolite. Le coup du billet est de 1 euro mais il est très bienvenu de laisser 1 euro supplémentaire.
Une autre option est de descendre la rivière le soir où les Mahout (les cavaliers d’éléphants) viennent laver leurs bêtes. Vous pourrez alors admirer le coucher du soleil ainsi que la démonstration de lavage. En général les cavaliers aiment beaucoup parler de leur activité et vous faire découvrir leur coutume et leur méthode de lavage. En général il est très bien venu de laisser un petit quelque chose pour la démonstration.
Les dangers du parc à connaître
Oui, même si on y pense rarement quand on part réaliser un safari, il existe bels et biens des dangers au sein du parc. Rien de trop alarmant rassurez-vous. Mais c’est quand même mieux de les connaître. Comme on dit souvent : mieux vaut prévenir que guérir !
Les animaux dangereux du parc de Chitwan
Tout d’abord les animaux présents dans le parc ne sont pas des bêtes de compagnie mais bel et bien des animaux sauvages. Je sais que cela fait sens mais vu comment certains touristes agissent, cela ne paraît pas naturel pour tout le monde. Ainsi, les tigres, éléphants, crocodiles, serpents et rhinocéros peuvent agir de façons agressives s’ils se sentent en danger.
C’est pour cela qu’il est très important d’écouter et suivre à la lettre les conseils et indications du guide.
L’animal le plus dangereux du parc s’avère être l’ours paresseux. En effet, contrairement aux autres animaux du parc il ne fuit pas l’homme, bien au contraire, il part au front sans sourciller ! Mon guide m’a d’ailleurs expliqué comment réagir en cas d’attaque d’ours. Il faut rester en groupe (tous serrés) et se tenir debout. Oui je sais cela parait étrange. Mon premier réflexe aurait été de partir en courant. Heureusement pour nous aucune mésaventure n’a eu lieu !
La présence du paludisme et de la dengue
Les moustiques, toujours les moustiques… Comme dans toutes les zones humides, les moustiques sont très souvent porteurs de maladie notamment de dengue et de paludisme. Pour le paludisme, il existe des traitements contre le paludisme à prendre en amont, pendant et après votre voyage pour prévenir les risques. Le mieux est d’en parler à votre médecin traitant avec votre départ. J’ai déjà pendant mes voyages attrapés cette maladie, si cela vous interesse de connaître mon expérience je vous renvoi à mon article : Comment j’ai attrapé le paludisme (et ce que vous devez savoir dessus).
Pour ce qui est de la dengue, il n’existe malheureusement aucun remède ou préventif. La seule solution est d’utiliser de l’antimoustique souvent, très souvent !
Tout ce qu’il faut savoir pour visiter le parc Royal National de Chitwan
Bon maintenant que vous savez à quoi vous attendre pour visiter le parc Royal National de Chitwan, je vous propose de découvrir mes conseils pratiques pour préparer au mieux votre visite dans cette incroyable réserve naturelle au Népal.
Combien coûte la visite du parc Royal National de Chitwan ?
Pour visiter le parc Royal National de Chitwan, il vous faut un permis spécial. Celui-ci coûte 12 euros + TVA et peut être acheté sur place. Ce billet est valable 1 journée. Si vous optez pour une ou plusieurs excursions guidées le prix couvre également ce permis.
La billetterie officielle se trouve sur le côté Sauraha du parc, au bord de la rivière. En général vous pouvez réserver votre tour ou acheter vos billets auprès de votre maison d’hôte ou auprès d’un guide touristique ou agence de voyage.
Combien de temps rester dans le parc pour en voir le maximum ?
Pour ma part je suis resté seulement 2 jours. Toutefois, je conseille de rester 3 jours pour avoir le temps de visiter le centre de reproduction et le lavage des éléphants.
Quand venir visiter le parc Royal National de Chitwan ?
La meilleure époque pour visiter le parc Royal National de Chitwan est d’octobre à mai. En effet, à cette époque les températures sont plus clémentes (environ 25 degrés Celsius). De plus, c’est le moment où vous aurez le plus de chance de rencontrer des tigres !
Je vous déconseille de venir de juin à septembre. En effet, c’est la période de la mousson où il y fait très chaud et très humide !
Comment arriver au parc ?
Il y a plusieurs manières de venir visiter Chitwan. La plus simple est de venir séjourner à Sauraha. Vous trouverez des bus au départ de Katmandou et Pokhara qui vous amèneront directement sur place. Comptez entre 6 et 7 heures de trajet.
Ai-je besoin d’un visa pour le Népal ?
Alors oui ! Vous avez besoin d’un visa pour le Népal. Il s’agit d’un visa touristique à entrées multiples. Ce visa peut être obtenu à l’ambassade du Népal à Paris mais également à l’arrivée à l’aéroport de Katmandou ainsi que dans les bureaux d’immigration présents aux frontières terrestres. Veillez à vous munir de deux photographies d’identité ! Pour plus d’information, je vous renvoi sur le site des affaires étrangères.
Mes petits conseils supplémentaires pour rendre votre séjour encore meilleur !
Il existe une règle non écrite selon laquelle lorsque vous acheter un billet pour le parc Chitwan pour une journée complète vous pouvez réaliser une visite en éléphant le jour de l’achat puis le jour d’après réaliser votre journée complète au sein du parc. Une demi journée supplémentaire, trop cool !
De la même manière mais dans le sens inverse. Vous pouvez faire votre journée complète le jour de l’achat puis le jour d’après réaliser une demi journée de visite en éléphant. C’est ce que j’ai fait pour ma part !
Toutefois tout cela n’est pas dit ou écrit explicitement. Mieux vaut en parler auprès de votre voyagiste ou de la maison d’hôte où vous avez réaliser votre achat de tour afin qu’ils puissent avoir un »mot » avec les responsables du parc et des tours des éléphants.
Les safaris, je ne connaissais pas et bien je suis devenu fan! Vous êtes chasseur oui mais il ne s’agit ici que d’une chasse visuelle ! Le plaisir de vivre des moments magiques. Je n’ose imaginer un séjour safari au Kenya ou en Afrique du Sud….Hum, cela me donne des idées !
Préparer son voyage :
–Un hôtel où loger ? Voici une sélection sur cette page !
–Liste des activités à faire !
Avez-vous déjà fait un safari ou une ballade dans le parc Royal National de Chitwan ? Qu’en pensez-vous ?
Je n’ai jamais fait de safari, un jour peut-être…
Ton article est très vivant, franchement imaginer un militaire se réfugier dans un arbre…! Je comprends que ça t’ait marqué 🙂
Tes préparatifs de départ avancent bien?
NowMadNow
Oui c’était vraiment drôle de voir le militaire monter dans l’arbre et laisser ces œufs:-)
J’ai pris mon billet, départ le 6 mars! Plus que 2 semaines, cela va être speed Aline:-) Tu dois connaître:-)
Deux semaines! Tic tac Tic tac 🙂
Alors, heureux? Impatient? Fébrile? Déconnecté?
🙂 tout cela à la fois je crois bien! Et toi, tu étais dans quel état Aline?
Déconnectée, tout était prêt: j’attendais.
Très chouette ballade, on s’y croirait.
Et les photos, plus la peine que je le dise… 😉
Merci David, si cela donne envie d’y aller alors moi heureux:-)
Wow, ça donne vraiment envie.
Jamais fait de safari non plus mais ça m’intéresserait.
Faudrait par contre que je m’achète un bon zoom parce que pas question de m’approcher de trop près de tes rhinocéros 😮
Oui, pour les safaris, le zoom est indispensable, du genre un bon 500mm….
Waw quelles photos, ça donne vraiment envie d’y être et d’oublier le stress Parisien 🙂
Les photos sont vraiment magnifiques ! Ca donne vraiment envie de partir découvrir le Népal 🙂
Le Népal… OK, voilà, je suis jaloux… 😉
Dans tes projets un jour peut-être?
Merci pour les photos Fabrice! Je compte aller au Népal en aout, mais j’espère que le temps sera pas trop mauvais (saison de pluie…)
Ha oui la mousson s’abat à cette période là. En altitude, il doit moins pleuvoir j’imagine.Tiens, j’avoue que je ne sais pas!Tiens et pk pas la Mongolie, c’est la bonne période non?
J’ai visité ce parc il y a un mois. J’ai adoré! Après la balade en canoë et avant d’entrer dans la jungle mon guide m’a dit « si on voit un rhino, courez en zig zag ou montez dans un arbre ». Puis il a ajouté: « si on voit un tigre, ça sert à rien de courir ou de grimper. Il reste juste à prier ».
Du coup j’ai été moins déçue de ne pas voir de tigre 😉
Excellent le coup du Tigre, ton guide connaissait l’art de rassurer…Je me demande combien il en reste en fait, tu as des chiffres?
Selon un recensement de 1989 il y avait 65 tigres du Bengal. Je n’ai pas trouvé de chiffres officiels plus récents, mais mon guide m’a dit 150 quand j’y suis allée en mars.
Il doit faire preuve d’optimiste:-) Ils sont condamnés non? Car pour assurer sa survie, une espèce doit compter 2000 individus je crois….
Surtout que, selon mon guide, il y a toujours au moins un mort par an causé par un tigre dans la région. Du coup, certains n’aiment pas trop le félin!
comme les ourses en France quoi:-)
De magnifiques photos, Fabrice. T’est t’il arrivé parfois face à des animaux ne pas savoir comment réagir?
Une fois face à un signe agressif en Inde. Faut dire que là-bas, c’est des sales bêtes, très agressif!
J’ai lâché l’affaire, il m’attaquait!
et il y a encore mieux…le parc national de Bardia à l’ouest du pays 🙂
allo fabrice je reviens tout juste d un safari photo kenya tanzanie magique et je pense a partir pour le nepal et tibet
Ha tu m’étonnes que cela devait être magique le Kenya et la Tanzanie 🙂
Waouhhh ! Quel récit et les souvenirs qui vont avec !
Je prépare mon voyage pour le Népal. 12 jours seulement fin décembre donc autant dire que mon temps est compté….J’hésitais entre Lumbini et Chitwan….Mais ce papier sur ce fabuleux parc de toute évidence a sacrément fait penché la balance en sa faveur !
Merci en tous cas pour ce blog que je viens de découvrir 🙂
Arrêtez les balades à dos d’éléphant s’il vous plaît ! L’article date peut être mais quand même ! Un éléphant n’est pas fait pour être monté. Et même si l’on vous raconte que l’animal est bien traité, il le serait vraiment si on le laissait en paix. Les éléphants sont des animaux sauvages et on l’oublie bien trop souvent… Pour en arriver là ils ont du passer par d’atroces techniques de dressage. Les balades à dos d’éléphants sont de la maltraitance pure et dure et il faut en parler pour arrêter ces pratiques !
Sinon le Népal est un pays magnifique, puissant pour l’image qu’il nous renvoie et j’ai hâte d’y retourner. Le parc est également à faire et malgré les éléphants, ils font un bon travail de sauvegarde 🙂