Peur de voyager à cause du COVID ! J’ai un message pour toi !
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Que se passe-t-il sur cette terre ?
Comme tout le monde j’imagine, je suis lassé par cette situation et l’impression de cycles sans fin : nouveau variant : panique : médias qui font monter le truc : fermeture de frontières etc. Il y a un côté irrationnel tout de même.
Ha les fermetures de frontières, le truc tellement efficace. Cela n’a pas empêché les variants Alpha et Delta d’arriver vite en France. De plus, quand on connaît l’efficacité et le professionnalisme d’ORLY et de CDG. C’est limite une blague… Bref, décision surtout politique pour rassurer les masses.
Que faire ?
Repousser son voyage au printemps prochain ? Oui, mais si la situation est identique ?
Dans ce cas, le repousser à l’année prochaine ? Oui, pourquoi pas. Cela dit, vous aviez peut-être dit cela en 2020 ?
Oui, c’est lassant.
Quelle est la solution alors ?
La meilleure, c’est peut-être d’accepter les choses et de vivre avec, ou plutôt de voyager avec.
Oui, car, selon certains spécialistes, on est parti pour vivre comme cela pendant quelques années encore. Je veux dire par là que le virus circulera toujours plus ou moins, comme la grippe. Les variants, il y en aura d’autres.
Alors, pour celui qui aime voyager comme nous, allons-nous continuer à nous limiter pendant des années ?
La solution, c’est de changer nos habitudes et notre façon de voyager.
Bref, de s’adapter.
Ici je m’adresse surtout à ceux qui sont vaccinés, et qui ne sont pas parmi les catégories à risques. Si vous ne l’êtes pas, les conditions pour voyager son encore plus difficiles.
Regardons tout d’abord les raisons qui reviennent souvent pour repousser un voyage.
Le prétexte de ne pas contaminer des locaux
J’ai été étonné de voir cette raison évoquée sur les réseaux sociaux. En fait, c’est ce qui m’a donné l’idée de cet article. Je veux dire, on est presque en 2022 les gars… Cette raison me paraît un peu anachronique…
Ces propos venaient pourtant de personnes vaccinées qui justifiaient ainsi le fait qu’elles ne voulaient pas voyager. Rectificatif : étant des passionnés de voyage, elles choisissaient de s’en priver par peur de contaminer d’éventuelles personnes dans des pays où le système de santé est dépassé.
Il est vrai que le but est louable et oui il y a encore des régions dans le monde où la population est peu vaccinée. On les retrouve notamment en Afrique. Et si on voulait être plus précis, il y a sûrement de grosses différences géographiques à l’intérieur de ces pays, entre les zones rurales et la capitale.
Je suis d’accord sur ce point : si vous souhaitez partir deux semaines dans la brousse africaine, oui, ce serait mieux de reporter votre voyage. Cela dit, je ne pense pas que ces personnes parlaient de ces destinations.
Et c’est là où ce propos a ses limites.
Tout d’abord, il y a beaucoup de régions où la population est majoritairement vaccinée, avec un taux de vaccination proche de la France. Il faut, je pense, rester sur cette réalité.
Pourquoi ne pas regarder le verre à moitié plein ?
Voici une carte au 13 décembre 2021. Clairement, l’Afrique est un cas à part. Pour le reste, vous avez l’Europe, l’Asie du Sud-Est, l’Amérique du Nord, et l’Amérique Latine. Dans ces régions, la majorité de la population est vaccinée.
Le terrain de jeu est déjà grand vous ne trouvez pas ?
Par exemple, prenons le cas des pays d’Amérique du Sud. Pour la majorité d’entre eux, il n’y a pas de problème d’accès aux vaccins il me semble. C’est le cas en tout cas en Colombie, pays que je connais bien. La majorité de la population est vaccinée. En fait, pour dire les choses clairement, ceux qui ont fait le choix de se faire vacciner l’on fait ou ils sont en passe de le faire.
Pour ceux qui ne le souhaitent pas, c’est leur responsabilité, pas la vôtre. Si on pousse cette logique jusqu’au bout, chez vous, en France, au Canada, en Belgique, en Suisse, vous empêchez-vous de sortir car vous risquez de croiser des non-vaccinés et de les contaminer ?
Certains me diront : « oui, mais, cela n’empêche pas une possible transmission entre vaccinés » C’est vrai, mais enfin, le risque est faible.
Si on pousse cette logique et si on reste cohérent, alors, vous n’êtes pas près de retrouver votre liberté de voyager car :
– la population mondiale ne sera jamais vaccinée à 100%. Et notamment dans des régions comme l’Afrique.
– dans le monde d’avant, vous posiez-vous la question ? Je veux dire, vous pouviez aussi transmettre un virus amené de chez vous, ou l’attraper sur place et le transmettre. Pourtant, je n’ai jamais entendu ce prétexte pour justifier le fait de ne plus voyager.
– le virus va rester, on va vivre avec. Donc, sur la durée, êtes-vous d’accord avec le fait que vous n’allez plus voyager ?
Moi non clairement.
Même après des décennies, certains pays ne sont pas complètement vaccinés contre certaines maladies connues. Prenons ici le cas de l’hépatite B dans le monde :
Lorsqu’une personne avance comme prétexte le bien commun ou une raison altruiste, je suis toujours sceptique. Oui, je suis devenu cynique, enfin, je dirais, réaliste, sur la nature humaine.
De ce que j’ai remarqué, bien souvent, dès qu’on creuse et qu’on s’interroge, nous nous apercevons que c’est un prétexte pour cacher la véritable raison. Et cette vraie raison est souvent moins avouable, moins glorieuse. Il est souvent ici question de peurs, d’angoisses etc. Par fierté, nous avons plus de mal à le dire. Vous voyez le truc ?
Derrière cela, n’y a-t-il pas plutôt l’angoisse de tomber malade sur place ou simplement des quelques incertitudes liées au fait de voyager en temps de Covid ?
C’est une piste.
Laissons de côté, donc ce prétexte de ne pas vouloir contaminer les locaux.
Regardons les vraies raisons.
Le risque d’être malade sur place ?
C’est une incertitude et un risque avec quoi il faut composer j’en conviens.
J’ai envie de vous dire que le risque était déjà là avant. Vous pouviez attraper un paludisme sévère, la dengue, l’encéphalite japonaise, des amibes carabinées, la rage loin de tout et j’en passe.
Vous y pensiez assez pour ne pas partir ?
Et je ne parle même pas ici des accidents de la route bien plus nombreux sur d’autres continents. Quand je vois certains voyageurs prendre des bus au Népal la nuit et repousser un voyage en Espagne en raison du Covid…
Ce n’est pas forcément rationnel je trouve non ?
L’esprit humain oublie ce qu’il peut l’arranger face aux angoisses présentes pour éviter les dissonances.
Ce que proposent les assurances voyage
Les assurances voyage se sont bien sûr adaptées à la nouvelle donne, pas le choix.
Je vais ici vous parler qu’une assurance que je connais bien : Chapka.
Pour leur assurance Cap Assistance (pour les voyages de moins de 3 mois) Chapka vous couvre si vous attrapez le Covid sur place. Ce qui veut dire :
– Les frais médicaux et d’hospitalisation (dont test PCR)
– Le rapatriement médical préconisé par le plateau d’assistance
– La prolongation de séjour si je suis malade du Covid-19 à destination.
– Le retour anticipé en cas d’hospitalisation pour maladie grave ou décès lié au Covid-19 d’un membre de ma famille dans mon pays de résidence.
– L’interruption de séjour due à la contraction du Covid-19 dans les conditions prévues par la garantie.
– L’annulation de l’assurance si vous avez le COVID avant votre départ ou si un membre de votre famille est hospitalisé ou décédé du Covid-19.
Vous le voyez, l’assurance prend en compte beaucoup de choses si jamais vous attrapez le COVID sur place, à l’image des garanties sur les autres maladies et autres accidents.
Certes, l’assurance ne couvre pas bien sûr la quarantaine si d’aventure il y a une, le rapatriement si confinement général, ou encore l’impossibilité de partir car la situation de la destination ne me convient plus.
Là oui, il y a aussi une part d’incertitude que nous n’avions pas en 2019.
Encore que la situation dans un pays peut changer du jour au lendemain sans crier gare à cause d’une catastrophe naturelle, un mouvement social soudain, ou un volcan.
L’attestation d’assurance fait mention de la prise en charge du COVID, dans plusieurs langues. Certaines destinations peuvent en effet demander ce document.
Plus d’infos ici sur les assurances Chapka.
Le risque de voir son voyage annulé
Avec le nouveau variant, certaines destinations ont remis en place un test PCR avant de prendre le vol, même pour les vaccinés. Il va vraiment falloir en finir avec ces tests avant le vol à un moment donné, avis perso.
Il est vrai que vous avez un petit risque d’être positif 48h avant de prendre votre vol et donc de voir votre voyage annulé.
C’est embêtant. C’est un risque de plus.
Quelles solutions pour ne plus avoir ce risque ?
- L’option annulation du billet d’avion
Pour pallier cela déjà, en prenant votre billet d’avion, prenez l’assurance annulation si celle-ci.
Il m’est arrivé de ne pas pouvoir prendre un vol Air France cette année car j’étais encore positif. Air France m’a remboursé intégralement.
Si vous avez pris une assurance voyage en plus, celle-ci vous sera remboursée dans ce cas.
- Optez pour des pays qui ne demandent pas de test PCR
Oui, cela existe notamment en Amérique du Sud, aucune restriction.
J’en parle ici dans cet article.
- Des voyages au dernier moment
Clairement, réservez au dernier moment n’a jamais été aussi tendance : hôtels, activités etc.
Si vous n’avez pas l’habitude de voyager comme cela, vous allez devoir vous y mettre. Vous verrez, cela se fait.
Avant votre vol, prenez par exemple un hôtel sur booking avec la possibilité d’annuler pour la ou les premières nuits. Ensuite, une fois arrivée, là pour le coup, vous pourrez tout organiser si vous le souhaitez.
Je comprends que voyager en temps de Covid puisse refroidir un grand nombre d’entre vous en raison d’une plus grande incertitude. C’est un fait.
Il va falloir vous y habituer et voyager avec cette incertitude.
- Voyager autrement
Vous pouvez éviter le risque « billet d’avion ». Optez pour le train, le bus en Europe, voir le ferry pour les destinations proches de l’Europe.
Ou le van !
Ou simplement, voyager en vélo, à pied.
Où aller ?
Je vais faire cours ici car la situation change trop rapidement. N’oubliez pas de vérifier lorsque vous lirez cet article.
Beaucoup de pays sont encore fermés dans le monde. Certains sont ouverts, mais avec une quarantaine. La Thaïlande venait d’ouvrir, mais avec le variant, une quarantaine est rétablie jusqu’à début janvier.
En Europe
Le plus simple, beaucoup de pays ne demandant qu’un certificat de vaccination. Si vous ne l’avez, normalement, un test suffit pour rentrer.
Hors Europe
C’est plus compliqué et beaucoup sont interdits pour les non-vaccinés.
La plupart imposent un test avant et/ou à l’arrivée pour les vaccinés comme le Canada et les USA.
Les pays sans restriction aucune pour les vaccinés sont finalement rares.
Vous avez la Colombie, le Mexique, le Costa Rica, le Guatemala, le Panama, la République dominicaine.
Là, c’est vraiment free, profitez !
J’ai l’impression tout de même qu’une part des voyageurs ont accepté de devoir vivre et voyager avec une incertitude plus grande. J’ai ainsi une amie qui a pris son billet pour la Colombie en mars, une autre qui est en train de voyager au Guatemala. Je ne suis pas sûr que cela aurait été le cas il y a un an.
Vous savez que certains font un tour du monde en ce moment ? J’en connais même qui sont partis à l’été 2020. Et vous savez quoi ? Ils kiffent.
Selon un article du Figaro : « Une petite dizaine de pays au total font mieux qu’en 2019: l’Espagne (+ 13 %), le Mexique (+ 22 %), la Finlande (+ 26 %), la République dominicaine (+ 28 %), la Tanzanie aussi (+ 100 %)… »
L’Égypte, Oman, la Jordanie ferait presque aussi bien qu’en 2019. Comme quoi…
La vraie question
En 2022, quels sont vos projets ?
Allez-vous continuer à mettre vos désirs de voyage de côté ?
Pour combien de temps encore ? Pour combien d’années ?
Au fond, COVID ou pas, nous trouvons toujours une raison pour ne pas franchir le pas, que ce soit dans un voyage, une reconversion, une relation etc.
Avant le Covid, les raisons étaient le manque d’argent, le fait que voyager demande d’être riche, le manque de temps, le fait que je suis seul, les interrogations sur la sécurité…
Il est vrai que le Covid est une bonne raison. Enfin, cela va un moment…
En tout cas, il y a une réalité qu’on évite de voir, mais elle nous concerne tous.
La Grande Faucheuse vous attend quelque part sur votre ligne de vie. Peut-être dans longtemps, ou peut-être pas. Et il n’y a pas de vaccin contre. Covid ou pas, elle vous attend.
Sur votre lit de mort, ne regretterez-vous pas ce voyage que vous vouliez temps faire à ce moment-là et que vous avez décidé d’annuler car vous deviez faire un ou deux tests PCR et que les médias parlaient de nouveau d’un variant ?
Au fait...
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Je peux aussi vous coacher pour réaliser votre projet de devenir digital nomad en 2022.
Pour résumer, je comprends que la part plus grande d’incertitude refroidisse beaucoup de voyageurs. Certes, mais si la situation va durer, ne faut-il pas apprendre à voyager avec ?
Vous êtes d’accord ? Merci de partager l’article à vos proches, au monde !