Pourquoi la crise peut être une chance pour partir en voyage autour du monde!
40L’Europe est frappée par la crise depuis l’année dernière. Et 2012 ne s’annonce pas très bien.
Cela me rappelle 2009. C’était aussi la crise mes amis. A cette époque, comme à l’accoutumé, je m’apprêtais à partir une nouvelle fois pour un voyage au long cours en Asie du sud-est. Et notamment l’Indochine à laquelle je rêvais depuis un bon moment. Un bon choix ?
Du choix de partir en voyage en temps de crise
Ce voyage, je l’avais en tête depuis huit mois et ma prise de fonction dans ce nouveau travail en CDD. Ce travail en CDD, c’était un choix de ma part, car je souhaitais partir plusieurs mois en voyage. Les cinq semaines, je ne m’y suis jamais fait. A vrai dire, je ne les ai jamais connus vraiment.
Bref, je suis parti en pleine crise. D’ailleurs la petite boîte d’étude de marché dans laquelle je bossais a mis les clefs sous la porte durant mon voyage.
Beaucoup de monde pensait que c’est fou et inconscient de partir comme cela en pleine crise pour de longs mois autour du monde. Je peux comprendre cette position, mais ce n’est pas ma façon de voir les choses. Il est vrai cependant, qu’à force d’entendre ce genre de remarques et d’écouter le pessimisme des médias, il y a bien des fois, je le confesse, où je me posais presque la question de ma propre folie.
Ainsi que des interrogations du style : « et si jamais je mets un an à retrouver un boulot ensuite ? ». Heureusement, j’avais droit au retour à quelques mois de chômage, mais bon.
Malgré une petite peur, j’ai tenu bon, je n’ai pas cédé et j’ai mis les voiles !
La crise : une opportunité pour franchir le pas et partir autour du monde
Durant cette année 2009, j’ai croisé quelques voyageurs que la crise avait jetés sur la route. J’ai rencontré plusieurs cas de figures.
Je me rappelle ainsi, au Cambodge de cet anglais de 30 ans viré d’une banque en raison de la crise financière. Ce n’était pas le moment pour retrouver du boulot dans son domaine, aussi, en a-t-il profité pour prendre le large pour un tour d’Asie le temps que la tempête se calme. Bien lui en a pris.
Au Laos, je me souviens aussi de cette suissesse de 40 ans qui avait décidé de prendre une année pour voyager. Elle a demandé son congé sabbatique à sa boîte qui fut presque heureuse de sa demande. En effet, les affaires n’allaient pas très bien et pour l’entreprise, c’était tout bénéfique en fait. Durant la baisse de son activité, elle n’avait plus ainsi à payer quelqu’un pour pas grand-chose. Et de l’autre côté, la Suissesse retrouvait son poste. Tout le monde était gagnant !
Certains avaient déjà dans l’idée de faire un tour du monde, la crise a permis d’avancer leur projet. Pour d’autres, l’idée est venue devant la force des choses. Je galère, ce n’est pas la bonne période, que faire…Tiens, pourquoi pas un long voyage ? Certains, plus opportuniste peut-être, ont profité de leur licenciement et de leurs indemnités pour mettre les voiles.
Partir en voyage en temps de crise
c’est bien joli, mais il faut déjà avoir de l’argent sur son compte pour cela. Vous avez raison. Et plutôt être célibataire.
Ce que je voulais souligner ici, c’est le fait qu’en temps de crise, rien n’est impossible. Qu’une crise peut-être l’occasion d’une nouvelle aventure, voir d’un changement de cap dans sa vie. Si eux l’ont fait, vous pouvez le faire !
Remarquez, cela peut être aussi l’occasion de partir travailler à l’étranger. Ainsi, beaucoup d’Européens en ce moment quittent le vieux continent pour tenter leur chance en Asie ou en Amérique.
Et si vous-même, vous êtes en crise, et bien partez ! 🙂
Pour la petite histoire, j’ai retrouvé un boulot trois mois après mon retour.
Qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà rencontré des voyageurs dans ce cas ? Ou peut-être l’êtes-vous ?:-)
Personnellement je suis partis en Novembre 2009. La crise était belle et bien là mais j’avais quand même quelques offres d’emploi « intéressantes » (j’étais en poste de directeur de supermarché à l’époque, et il faut dire que ce secteur d’activité recrute en permanence du fait de son instabilité).
Après, je ne tiens jamais compte du fait que ce soit la crise ou non, je pars presque quand j’en ai envie et là où je veux. Je ne suis pas trop du genre à calculer ce genre de détail, sinon je t’avoue que je ne serais pas venu au Japon maintenant (le Yen est très fort, en Mai 2011 pour 1 euros tu avais 120 Yen et maintenant 1 euros = 100 yen).
Après c’est clair que si vous perdez votre emploi et que vous avez des difficultés pour en trouver un autre, dans ce cas là il peut être bon de partir.
Si vous avez moins de 30 les PVT (permis vacances travail) sont une bonne solution car il permette de travailler et de voyager 1 an dans un pays, et peuvent même déboucher sur des embauches à long terme avec immigration dans le pays (j’ai eu une offre d’emploi en tant que Manager en Hypermarché au Canada, de la sorte).
Donc Crise ou pas Crise je voyage 🙂
En plus, on peut pas dire que le Japon soit un pays très dynamique depuis 20 ans non? La croissance est très basse et le chômage a augmenté non?
Qu’en est-il sur place?
Ce n’est pas la crise dans l’entreprise pour laquelle je travaille et je n’ai jamais croisé de voyageurs dans ce cas. Mais c’est vrai que la crise peut être une bonne occasion pour partir pour un long voyage…
Bonjour,
pour ma part j’ai l’impression d’être né avec la crise, 1974.
Les années 80-90 ne m’ont pas profité puisque j’étais étudiant.
Je suis arrivé sur le marché du travail avec les emplois-jeunes.
Quelques années plus tard, la « netéconomie » a laissé penser à une nouvelle ère économique…retombée comme un soufflet en 2000. Ma start-up n’y a pas résisté.
Je rentre dans le domaine de la finance-assurance en février 2001…avec des épargnants qui avaient perdus beaucoup avec cette bulle internet. Mais bon j’étais motivé. Septembre 2001 patatra tout s’écroule à nouveau etc etc
Bref, économiquement parlant la crise je connais.
Je n’ai jamais cessé de voyager durant ces périodes.
Maintenant, oui la perte d’un emploi de façon générale peut aussi être une opportunité pour remettre les choses à plat et, pourquoi pas, profiter de cette occasion pour partir alors que l’on aurait pas osé le faire lorsque l’on était en poste.
En effet, mis à part voyager, la perte d’un emploi peut être l’occasion de faire un bilan dans sa vie, changer d’orientation professionnelle etc.
Pour certains, cela peut être l’occasion d’un vrai changement de vie!
Personnellement seul le compte en banque compte ,quand il est renfloué je pars (si ce n’est pas les vacances d’été) actuellement je finance mes 3 prochains, ce qui va me coûter le + cher ,ce n’est pas le voyage, mais le matériel photo. L’aventure c’est maintenant ; tenir ne pas lâcher le boulot plus tôt que prévu, alors que j’ai déjà assez pour presque deux voyages.
Oui faut dire que le matos photo coûte cher!
Après la fuite des cerveaux – ces jeunes sur-diplômés qui quittent la France pour trouver un emploi – il risque d’arriver la même chose en France avec des gens moins diplômés mais cherchant à trouver une meilleure vie ailleurs. J’espère que cette crise financière aura une fin !
Oui, déjà c’est bien connu que la France a du mal à retenir ses post docs qui vont souvent dans les pays anglo-saxons.
J’ai lu qu’en Espagne, il y a une vrai migration des jeunes vers l’Allemagne!
De ton côté, ton projet était déjà bien en place avant la crise? Je n’ai pas bien compris la première partie de ton article : tu t’es servi de ton CDD pour mettre un peu d’argent de côté?
Oui on peut dire cela Arnaud. Mais là, je ne parlais pas de mon voyage actuel en Amérique du Sud.
Heu, j’ai répondu à ta question?
ça a exactement été mon cas : 2009, pleine crise, pas trop de perspectives dans la boite ou je bossais, envie de passer à autre chose, bref l’occasion de mettre les voiles : licenciement et 10 mois autour du monde !
Le problème maintenant c’est que les crises vont sûrement être de plus en plus récurrente (dans certains secteurs)… Autant d’occasions de faire des CDD et de repartir ? Pourquoi pas !
Julien
Auteur du manifeste « 10 obstacles à franchir pour partir autour du monde » (PDF Gratuit)
Disons Julien que cela peut être une façon de « profiter » de la précarité du marché du travail pour les CDD.
Il vaut mieux prendre le bon côté qu’être victime non?
C’est bien de partir longtemps mais en fin de carrière , il va manquer des cotisations pour la retraite… Enfin si la retraite existera toujours!
Ha là, c’est un autre débat Chris:-)
Pour ma part, il y a longtemps que j’ai fait le choix, il appartient à chacun.
Entre faire ce que l’on aime et ne pas le faire pour une histoire de retraite (si on y arrive vivant!), il y a pas photo.
Et comme tu le dis, ceux qui partent à fond les manettes en ne pensent qu’à la retraite, ne risquent-ils pas de déchanter dans 30 ans? Qui sait.
Pour moi ce n’est pas une fuite des cerveaux ,c’est une ouverture vers le monde de ces cerveaux.
que des Espagnoles aillent travailler en Allemagne pourquoi pas
Eramus est une des meilleures idées européennes
Bien d’accord sur Erasmus:-)
C’est aussi une ouverture sur le monde, peut-être forcé à la base, mais en effet, cela en est une!
Je pense que tu as eu raison d’écrire cet article. Et puis la France et l’Europe risquent d’être particulièrement touchées par la crise, donc partir est une excellente option. Dans les années à venir, si on veut trouver un job, il vaudra mieux connaître la culture chinoise que la culture française par exemple. Autant apprendre dès maintenant 🙂
Il est sûr que l’Asie et dans une moindre mesure l’Amérique Latine, c’est là où est la croissance en ce moment! Et cela sera le cas dans les années à venir!
Et d’ailleurs, tant mieux, il n’y a pas de raison pour qu’ils ne nous rattrapent pas, ils viennent de loin!
Je pense qu’il est toujours préférable d’abord de bien connaître sa propre culture et ensuite une autre
à quoi servirait d’embaucher un Européen pour une boîte chinoise si celui-ci pense ,mange et agit comme un chinois
ne jamais sous-estimer le respect pour la culture française
Oui ça peut être une bonne solution de voyager en période de crise, mais le problème qui peut se poser pour certaines personnes c’est que rester très longtemps sans travailler risque de rendre très difficile le retour à la vie active (si retour il y a bien sur ).
Je pense que quand on voyage pendant une longue période, il ne faut pas hésiter à rester plus longtemps dans certains endroits et travailler. Ça peut être prof d’anglais dans une école en Thaïlande, comme faire la plonge dans un bateau de croisière ou encore bloguer. Enfin tout dépend des compétences, l’idée étant de ne pas rester inactif.
Et puis ça permet de voir un pays sous un autre angle ce qui est une très bonne expérience aussi bien humaine que sur le C.V.
A mon avis 6 mois ça passe sur un CV, plus d’un an, c’est plus difficile.
Le truc c’est que cela dépend de celui qui te recrute, s’il aime ce genre d’expérience, tu vas avoir un avantage (cela m’est arrivé une fois).
Sinon, tu as un désavantage, et c’est vrai que souvent, les recruteurs voient cela d’une façon pas très positive…
Je suis d’accord, la crise peut être l’occasion de partir. Dans la mesure où on a un minimum de budget pour tenir un minimum j’imagine. C’est l’occasion de voir comment c’est ailleurs. J’étais en Roumanie quand la crise a commencé (choix qui n’avait rien à voir avec la crise, je voulais juste voir comment c’était) par contre je me suis retrouvée à Londres notamment parce que trouver un poste en France, c’est plus compliqué – entre autres raisons. Maintenant, marre de Londres du coup départ en Australie, en espérant pouvoir bosser là-bas. Je serai probablement allée à l’étranger même sans la crise, elle a simplement accéléré le processus et c’est tant mieux. Ca fait voir du pays! 🙂
Oui le nerf de la guerre Lucie…Il faut en effet un minimum d’argent sur son compte.
Mais cela dit, j’ai parfois rencontré des gars qui était partir avec peu, espérant bosser à l’étranger. C’est encore plus courageux je trouve!
En effet, reste à relativiser sur le fait que la plupart des pays émergents sont justement en opposition parfaite de notre situation économique…
Quand on voit le taux de croissance de la Turquie, du Brésil ou de la Chine, ce n’est pas la crise partout dans le Monde 😉
Faut dire qu’ils partent de loin….
D’un côté la croissance, mais une société très libérale, inégalitaire et dure, et de l’autre nos sociétés un peu en panne mais toujours (pour l’heure) avec un Etat social et une société plus égalitaire. Très différent:-)
petit détail que beaucoup oublie
Je trouve cet article utile car je l’ai fait lors de la crise de 2009! Je suis parti faire un petit tour du monde pendant plus d’un an et demi. Pour l’anecdote, j’ai aussi trouvé mon travail 2 mois après alors que des gens ont galéré pendant 6 mois pour trouver.
Intéressant!
Comme quoi, tu as trouvé en 2 mois après 1 an et demi de voyage, c’était pas gagné. Comment tu expliques cela?
bonjour,
les gens qui voyagent ont l’esprit vif,ouvert d’esprit, sont flexibles , et ont confiance dans cette vie.
le voyageur est en mode ressource.
donc vois les opportunités plus rapidement….
merci pour cet article
ciao
davy
C’est tout à fait cela oui:-)
Il faut savoir se vendre un peu et dire que le voyage a été très enrichissant pour mon développement personnel et mon projet professionnel ! Après je suis dans un secteur assez porteur et il recherche des ingénieurs! c’est facile à dire mais dur à réaliser 😀
Ca va, les ingénieurs ont pas trop de difficulté en générale non?
Je suis parti pendant deux ans au Mexique, j’étais parti pour 3 mois à la base mais je suis tombé amoureux du pays et j’ai décidé d’y resté. Ma source de revenu n’était pas le blog mais le poker. Une activité très chronophage aussi.
Mon retour en France a été assez difficile, j’ai mis presque un an à retrouver un « bon travail ». Les difficultés ont été surtout de me motiver à retrouver une activité salariale très ou plutôt trop contraignante et bien sur le trou dans le CV que certains (la plupart?) employeurs estiment comme inadapté (je suis dans la finance et les parcours classiques priment.
Cela fait à peine 6 mois que je suis de nouveau salarié et je pense réussir à tenir jusqu’à la fin de l’année maximum avant de reprendre mes clics et mes clacs. D’ailleurs j’hésiterais entre la Colombie et le Venezuela pour m’établir après un petit voyage de repérage avant. C’est une des raisons qui me pousse à lire ton retour d’expérience très intéressant sur Bucaramanga. Ville qui au demeurant à l’air très agréable. J’ai hâte de me faire ma propre idée!
Ha oui la finance, c’est très classique.
L’autre jour, je discutais avec une anglaise. Elle bosse dans une boite dans le développement durable. Et bien la boite encourage les salariés à prendre 3 mois de congés sabbatique à l’étranger! Ils touchent même la moitié de leur salaire, c’est pas beau ça?
Je connais pas le Venezuela, mais de ce que j’ai entendu, c’est un peu moins safe et moins dynamique. Bucaramanga est très tranquille et agréable. Après, cela bouge peu, Medellín est plus active!
Partant du principe d’équilibre, lorsque c’est la crise dans certains pays, c’est la croissance dans d’autres. C’est actuellement le cas en Asie du Sud-Est et plus particulièrement en Thaïlande où je réside, où avec un taux de chômage inférieur à 1% et malgré les inondations de la fin 2011, le taux de croissance a de quoi faire pâlir d’envie la France.
Effectivement il faut profiter de ces moments de crise, pour faire rebondir sa carrière. Certes les Bac+3 et au delà sont majoritairement les bienvenues dans les pays à fort taux de croissance. Ces pays demandeurs de cerveaux savent en plus qu’ils n’auront pas à investir dans la formation du candidat à l’expatriation.
Mais effectivement il est toujours préférable d’avoir un pécule de départ…!
Enfin, l’Asie du sud-est, cela fait bien 20 ans qu’ils sont en croissance, hormis la crise asiatique.
Le truc, c’est que pour l’expatriation, en générale, c’est des domaines, comment dire, classique: commercial, ingénieur…
mortgage 525648 home loans %PPP
Bjr,
Une question me taraude: j’ai eu la chance de pas mal voyage grace a mon boulot. Ca fait longtemps que je reve de quitter cette europe en plein declin, pour partir vivre en asie ou aux us…
Comment faites vous pour partir a l’aventure comme ca, sachant que pourosser gdans ?? ces pays un visa est souvent indispensable et difficile a obtenir… ?
Pour avoir un visa de tourisme? Je n’ai pas bien saisi la question, un visa est facile à obtenir!