Je ne sors qu’avec des étrangères, bah oui
18J’ai toujours été plus attiré, en général, par les femmes venues d’ailleurs, qu’elles vivent en France ou à l’étranger. Le titre est peu exagéré, une histoire avec une Française, cela m’est arrivé. Mais les relations les plus importantes de ma vie furent avec des femmes d’ailleurs.
Pas vraiment étonnant pour celui qui aime voyager. En tout cas, pour moi. Oui, je suis souvent plus attiré par une personne différente. Du moins, ma curiosité à son endroit est plus grande. Par exemple, dans une soirée chez des amis, je vais souvent être naturellement poussé à aller vers la seule femme non Française dans la pièce. C’est un réflexe plutôt naturel, il me semble. Je vais donc entamer la conversation, m’intéresser à elle. Et, bah… forcément, cela crée des liens plus facilement.
Remarquez, cela marche aussi pour une personne qui est Française, mais qui a grandi dans une double culture. Même si cela est moins évident. Je me souviens notamment d’une romance avec une femme d’origine arabe. Elle avait grandit dans cette double culture, ce qui n’est pas forcément toujours facile à vivre, du moins dans son cas. J’y reviendrai plus tard.
Relation à distance
C’est souvent compris dans le « package », si je peux m’exprimer ainsi. À moins que la dame soit installée dans votre pays depuis un certain temps, à un moment ou à un autre, une relation à distance va s’installer. Elle est venue pour les études, pour le travail, pour la famille, pour un temps limité et non pas pour toute sa vie. À un moment ou un autre, la question de rentrer ou pas se pose.
Il y a aussi le cas de la rencontre lors d’un voyage dans son pays. Pour ma part, cela ne m’ai jamais arrivé. Je « jouais à domicile », en général. Et si en plus, comme moi, vous avez l’habitude de voyager beaucoup… la relation à distance, du moins pour un temps, paraît inévitable. J’ai une certaine expérience là-dedans !
La première fois pour moi, ce fut dur. Je m’en souviens encore comme si c’était hier. Nous sommes à l’été 2002 et je viens de passer un fantastique été dans les Carpathes, en Transylvanie roumaine. J’ai rencontré Gabriela quelques mois auparavant à Grenoble. Elle venait d’arriver pour un échange Erasmus. Ha le nombre de couples européens qui a du se former grâce à ce programme…Bref, je ne suis pas aller cherché très loin, elle logeait dans la même résidence universitaire que moi, au même étage, à quelques mètres seulement.
Quand je pense à ce moment là, “L’insoutenable légèreté de l’être” de Milan Kundera me revient toujours à l’esprit. Elle me l’avait prêté lorsqu’on a fait connaissance et à vrai dire, je suis tombé amoureux d’elle au fur et à mesure que je lisait les vicissitudes sentimentales de Tomas à Prague. Cet été là, je découvrais pour la première fois l’Europe de l’Est et la Roumanie, le début d’une longue histoire d’amour, avec elle et son pays. Les deux vont souvent de pair.
Au passage, je vous recommande vraiment ce titre de Kundera, comme tous ces livres, un de mes auteurs fétiches. Il existe aussi un film avec Juliette Binoche. Mais bon, le livre est 10 fois mieux.
A la rentrée, elle devait poursuivre son master à l’université de Cluj. Une relation à distance démarrait donc. La séparation fut difficile. Je me revois encore dans ce bus Eurolines qui m’éloignait d’elle alors que Shakira chantait “Underneath Your Clothes » dans le bus. Moi, j’étais sous les larmes.
A chaque fois que nous nous sommes retrouvé, tous les 2 mois en gros, c’était fort. C’est souvent une des caractéristiques d’une relation à distance.
Le couple mixte : une richesse et une difficulté
Ces différences font la richesse d’une couple mixte, font l’intérêt de la relation, lui donnent de l’épaisseur. Cela conduit à approcher une autre culture, à apprendre une langue parfois, à aimer un autre pays. Je me rends compte que c’est difficile de mettre des mots sur cela, sur ce qui m’attire dans ces relations. Peut-être, pouvez-vous m’aider si vous avez ou si vous êtes dans ce cas ?
Les différences, ce n’est pas facile à vivre. Nul besoin d’être avec une personne dont la culture est très éloignée. Plus proche de nous, en Europe, il y a des différences culturelles avec lesquelles il faut aussi savoir vivre. Avec Gabriela qui était roumaine, enfin qui est toujours hein, je l’ai constaté. Par exemple,la place accordée à l’apparence dans sa culture était plus important que chez nous. Cela a parfois provoqué des disputes qui me paraissaient stupides à l’époque. Après, la personnalité joue un grand rôle pour aplanir les différences. Avec Laura qui est Colombienne, tout est facile alors que la différence culturelle est sans doute plus importante.
Et je dirais que plus les différences sont importantes, plus la difficulté est grande. C’est bien pour cela qu’il y a plus de divorces dans les couples mixtes. Selon l’INED, 15% des mariages en France sont mixtes. Alors, je n’ai trouvé que des chiffres datant de 1992. Cette année là, après 10 ans de vie commune, le taux de divorce des couples mixtes étaient de 22%, nettement plus élevé que celui des couples classiques à 14,5%. Cela n’a pas du s’arranger depuis avec l’augmentation des divorces.
Si vous souhaitez aller plus loin, j’ai trouvé cet ouvrage en libre accès. Il date, mais des choses intéressantes.
Un ami me disait que les couples franco-japonais ont ainsi un taux de divorce vraiment élevé. Ces difficultés n’apparaissent vraiment qu’au bout d’un certain temps. Passés les premiers moments un peu fou, ces différences deviennent plus visibles et plus importantes. Un peu comme les défauts que l’on voit davantage au fil de la relation.
Parfois, les différences culturelles sont subtiles. C’est une façon de percevoir les choses différemment, une manière de penser qui n’est la même. Cela peut sembler étrange, voire incompréhensible à nos yeux. Dans certains cas, les différences culturelles sont lourdes et la religion est bien souvent un obstacle. Prenons le cas des mariages mixtes dont l’un des conjoint est un Arabe musulman. Ces mariages soulèvent bien souvent l’hostilité d’une des deux familles, voir des deux. Beaucoup de familles musulmanes très attachés aux traditions vont s’opposer à ces mariages, et cela d’autant plus si c’est leur fille qui se marie avec un non musulman.
Je vous avais posé la question sur la page Facebook du blog. Dans un commentaire, Matthias évoque « la difficulté force à adopter d’autres points de vue pour une meilleure compréhension et donc à s’enrichir. Il faut y mettre du sien pour essayer de voir les choses d’une autre manière, il reste difficile de briser les conditionnements et schémas de sa propre culture. »
Pour Ina, mariée depuis douze ans avec un Franco-marocain, la différence peut être une force si l’entourage l’accepte.
Le choix du pays
Si la relation se poursuit et deviens sérieuse, le choix du pays où vivre va se poser. Chez toi ou chez moi ? En effet, un des deux devra renoncer à sa proximité avec sa famille et ses amis. Pour certains, c’est un gros sacrifice. Et quid de la vie professionnelle ?
Il est difficile, voir parfois impossible de poursuivre son métier ailleurs en raison de la langue, du marché du travail local ou de l’absence de réseau. Quand l’un des deux fait ce sacrifice, il sait que c’est une responsabilité qu’il prend envers l’autre. Et si cela tourne mal ? Si l’autre lui vient à faire des reproches ?
Un point douloureux, c’est l’éloignement d’avec la famille. Un ami, Mikaël, du blog Voyageurs du Net , marié à une femme guatémaltèque a vécu alternativement au Guatemala pendant un peu plus de deux ans, puis en France depuis 2015. Pour lui, « il se pose toujours, dans la situation de mariage de nationalités mixtes, une situation de déséquilibre où ce n’est que l’un des deux qui est l’expatrié, le déraciné. On prend la mesure, dans cet éloignement de l’attachement que l’on a pour son pays, de combien elle nous constitue, mais aussi de ce qui constitue l’autre et nous différencie. On mesure, aussi, la prégnance de l’attachement à la famille, par exemple. Si, ma femme dit souvent que son pays ne lui manque en rien, tant elle a fait les frais du machisme, de la corruption, ou s’est maintes fois désolée de la pollution, de l’ignorance, de la violence, en revanche, c’est sa mère et ce sont ses neveux qui lui manquent plus que tout. Moi-même, quand j’avais reçu la visite de mes parents pour mon mariage là-bas, leur départ après deux trop courtes semaines parasitées de stress, avait été une déchirure. »
Souvent, le plus facile, surtout si vous avez l’âme nomade, c’est de choisir un pays tiers. Comme cela, la balle est au centre. Et cela permet aux deux partenaires de vivre les richesses d’une expatriation ensemble.
Le plus important ?
Je ne fais pas de fixation sur les femmes venues d’ailleurs, hein. Je reste ouvert. Mais je constate seulement que, dans ma vie, les femmes venues d’ailleurs ont eu une place importante. La cause peut-être à mon premier amour, une Allemande que j’avais rencontrée lors de mes études à Grenoble.Il paraît que le premier amour marque et conditionne en partie les relations suivantes.
En réfléchissant, je pense qu’il y a une chose importante qui dépasse le cadre de la nationalité. Le point commun de ces femmes, c’est qu’elles ont choisi à un moment de vivre ou de voyager à l’étranger. Ce type d’expérience vous change. Et de ce fait, votre façon de voir la vie et le monde évolue. Clairement, elles avaient toutes cela. Pour moi, c’est le plus important. Mais il est vrai qu’une Française peut tout à fait l’avoir.
Ce que je veux dire, c’est que forcément, j’ai plus de mal à m’imaginer avec une femme, française ou non, qui n’a jamais voyagé ou vécu à l’étranger. Ce n’est pas qu’une question de loisirs, non, c’est plus que cela car le voyage est plus que cela. C’est quelque chose qui touche à l’intime, à la personnalité, à une façon de penser et de voir le monde et la vie. Je pense que je ne suis pas le seul à penser cela, non ?
Pour conclure, il ne faut jamais ce fermer des portes. En amour, comme dans la vie en générale, les choses se passent rarement comme prévu. Et si vous ne sortez qu’avec des étrangères ou étrangers, nul besoin de se soigner :-).
Pour terminer, je vous laisse écouter cet épisode du podcast dans lequel Aurélie nous parle couple mixte :
Parlez-moi de votre vécu allez ! Qu’en pensez-vous ?
Pour rester dans le domaine de l’amour, à lire : Sortir avec un mec qui voyage ? 12 choses à savoir !
Merci pour ce très bon article, je me sens un peu moins seule dans ce cas ahaha. Il paraît que le coeur à ses raisons que la raison ignore et cette phrase pourrait très bien s’appliquer à ce cas de figure 😉 N’hesitez pas si vous souhaitez échanger par mail à ce propos 🙂
Très bon article, je suis dans ton cas de figure sauf que je suis un jeune homme de 23 ans qui n’ai sorti qu’avec des garçons étrangers. C’est exactement ce que tu dis, ce n’est pas du tout un besion d’exotisme, ça ne se contrôle pas, depuis toujours J’ai été attiré par l’ailleurs et donc par les personnes venues d’ailleurs. Mon premier copain été un étudiant Bolivien qui vivait en France. Effectivement peut être que la première relation influence les autres, en tout cas c’est vrai que les gens qui ont voyagés, qui ont fait la démarche de quitter leur pays sont souvent plus ouverts et plus intéressants je trouve, qu’importe la nationalité. C’est peut être ça qui attire plus au final. Merci pour ce bel article qui explique bien « notre » situation, sans clichés ! 🙂
Je pense oui que c’est ce qui attire le plus 🙂
Merci pour l’article enrichissant et je me sens bien moins seule également.
Dans mon cas, je suis d’une double culture franco-algérienne, et je vis à l’étranger depuis 9 ans maintenant. J’ai eu des relations avec des Français qui n’avaient jamais voyagé, mais cela n’a jamais marché. J’ai eu des relations avec des locaux qui n’avaient jamais voyagé non plus, ça a capoté. Je pense que plus que l’origine de la personne, c’est la personnalité qui s’est formé au fil des voyages qui nous attire, nous les voyageurs.
Un autre point commun qui crée une connection je pense 🙂
Je me retrouve totalement dedans haha, merci !
Tiens, et ta culture algérienne n’a jamais été un soucis dans tes relations avec des Français ?
C’est parfois lourd pour certaines: famille, religion etc.
Le fait de vivre à l’étranger, cela t’aide-t-il ? Je me souviens d’une femme comme toi qui me disait qu’elle se sentait plus française
en vivant à l’étranger.
Alors pour répondre à la première question, non ma culture n’a jamais été un problème, je suis née en France et mes parents ont passé plus de 35 ans de leur vie en France donc aucun souci à ce niveau là, je n’impose ni ma religion ni certaines pratiques traditionnelles, au contraire j’ai eu la chance d’être avec des personnes assez ouvertes d’esprit.
Les raisons pour lesquelles les relations n’avaient pas marché sont plutôt dues au fait que j’ai toujours eu un goût pour l’aventure et que j’ai besoin de bouger souvent, sans passer par la case maison chiens enfants dans ma vie natale, juste pas possible.
Pour répondre à ta 2e question, oui je me sens bien plus Française en étant à l’étranger, mais ça c’est dû à la vie en France en elle-même où certaines personnes stigmatisent encore et toujours les personnes ayant des origines d’Afrique du Nord, ce qui est bien malheureux.
Côté relations, le fait d’être à l’étranger me permet de rencontrer des personnalités de voyageurs, similaires à la mienne, du coup cela fonctionne beaucoup mieux 🙂
Merci pour les réponses :-).
Tu as de la chance, j’en connais qui sont nés en France et dont les parents vivent en France, mais ils sont plutôt dans le communautarisme et imposent leur vision à leurs enfants. Et pour certains, cela peut être un déchirement. Tes parents doivent être ouverts d’esprit.
Pour ta 2eme question, c’est ce qu’il me semblait :-). En effet, en Colombie par exemple, aucune stigmatisation.
On s’éloigne, mais tu bosses dans quoi ? Digital nomade donc ?
Je t’en prie Fabrice ! Oui j’ai de la chance en effet de ce côté là, j’ai eu une super éducation très ouverte sur l’autre, ma famille en général est ouverte (tantes, oncles, cousins, etc…) donc aucun problème d’intégration.
La stigmatisation n’est pas qu’en France envers les nords africains, en angleterre ça va être envers les indiens et pakistanais, en espagne envers les marocains, aux US envers les afro-américains, c’est un problème humain et culturel plus qu’autre chose malheureusement. A nous voyageurs d’inculquer d’autres valeurs à nos enfants.
Je suis dans le conseil marketing, j’aide les artistes / photographes à créer leur présence en ligne et je les coache pour qu’ils aient également plus de clients en utilisant le pouvoir d’Internet.
Tu peux faire un tour sur mon blog pour en savoir plus, mais l’offre est encore en construction 🙂
Merci pour toutes les ressources que tu offres en tout cas, tu as été un des premiers sites que j’ai utilisé quand j’ai démarré l’aventure nomade !!
Mariée jeune à un Américain, j’ai quitté la France et j’ai eu des enfants et fait ma vie là-bas. Sa religion a rompu notre mariage, et le fait que je rêvais de notre beau pays en permanence. A mon retour, j’ai trouvé les Français un peu coincés et j’ai tout de suite été attirée par les étrangers. Tu as raison, on ne voit plus la vie de la même façon, et l’exotisme, pour moi, était une opportunité d’apprendre et de voyager par leurs récits.. Je me suis remariée avec ..un Géorgien. Nous passons beaucoup de temps loin l’un de l’autre, pour lui permettre de remettre ses racines dans l’eau… Pour avoir été déracinée aux USA, je comprends son stress et nous vivons très bien ainsi. Le secret, s’il y en a un, c’est de laisser l’être cher être heureux, et quand le mal du pays arrive, de ne pas hésiter à l’aider faire sa valise. Il en revient ressourcé et calme. Nous allons très certainement démenager dans son beau pays bientôt. Cela me tente beaucoup, après plusieurs voyages dans cette civilization si accueillante. Merci pour tes récits candides. Ils sont toujours une source de rêves de voyages.
La Géorgie ? Ha, j’ai pris une option dessus pour cet été :-).
Bonjour Fabrice, j’adore te lire dès le matin… Je suis sûre que ma journée va être bonne… 🙂
J’ai beaucoup voyagé et vécu à l’étranger et tout comme vous tous je suis aussi attiré par les étrangers. J’aime leur accent, leur joie de vivre qui n’est pas du tout la même en France… Je pense que d’une certaine façon c’est aussi une forme de voyage… En étant avec des étrangers ou des personnes ayant vécu à l’étranger, forcément nous allons parler de l’ailleurs, cet ailleurs qui nous passionne tant !
« j’adore te lire dès le matin… Je suis sûre que ma journée va être bonne »
Ha ben, c’est gentil ça Hélène, merci 🙂
Bonjour à tous,
Je pense qu’au-delà de la nationalité, les « étrangers » que nous rencontrons en France sont déjà des personnes suffisament ouvertes d’esprit pour partir de leur propre pays, se confronter avec des modes de vie différents et savoir s’adapter surtout.
Elles ont donc finalement une personnalité proche de la nôtre, voyageurs dans l’âme, et les affinités s’attirent….
L’Amour, le meilleur raprochement entre les peuples !
Hello ! C’est une très belle réfléxion, très juste.
Mon conjoint est Guadeloupéen-Portugais et je suis Française-Thaïlandaise, nous sommes ensemble depuis 7 ans mais nous n’avons pas eu ce problème de distance puisque nous avons tous les deux grandis en France. En revanche, nos deux familles sont en effet très différentes mais acceptent totalement cette relation et son très ouverts d’esprit. C’est un vrai bonheur de partager plusieurs cultures. Le samedi on mange thaïlandais et le dimanche créole ou portugais ahah
On espère inculquer cette ouverture d’esprit à nos futurs enfants!
Vive les couples mixtes 😀
Amandine de http://www.travelystory.com
Tres bonne article mais trop court au final 🙁
Moi j’ai déménager en Australie ( pour une australienne forcément ) et c’est ca a était , ca fait presque 5 ans et tout va bien , mais la famille et les amis de la personne avec qui l’ont vie ça aide à se sentir le bienvenue 🙂
Merci beaucoup pour cet article dans le quel je me suis retrouvé ^^ Je comprend parfaitement cela et les mêmes joies, les mêmes peines, des situations similaires se sont posés à moi. Ma première relation sérieuse, une italienne que j’ai rencontré en France. Elle était venue en vacance dans ma région en Bretagne. Trois jours après notre rencontre, nous étions ensemble! 3 semaines après, quand le moment est venue pour elle de repartir en Italie, ç’a été dur.. Mais je n’ai pas perdu de temps, puisque deux semaines après, j’ai pris le train, je suis partis seul pour l’Italie et je suis allé la retrouver à Rome lol. Ma deuxième relation sérieuse était avec une colombienne que j’ai rencontré lors d’un voyage aux États-Unis. Là, on peut dire que c’était vraiment le grand Amour. Mais vous imaginez la distance France-USA.. C’est difficile à vivre. J’aimais les USA mais je ne voulais pas y vivre, et elle ne pouvait pas venir en France car elle était déjà en situation irrégulière aux USA, si donc elle quittait le pays elle ne pouvais plus y revenir… On avait donc fait le choix d’aller vivre dans sont pays d’origine, en Colombie. Finalement la vie en a décidé autrement et nous ne sommes pas resté ensemble.. Ce fut très douloureux mais je m’en suis remis. Mais il est sûr que je ne regretterai jamais ces deux expériences qui furent très fortes, surtout la deuxième. En tout cas, il est claire qu’avant ma rencontre avec l’italienne, rien ne me prédestinait à voyager autant et à être autant attiré par les filles étrangères. Ce n’est qu’après ma première relation sérieuse que le goût d’apprendre des langues étrangères, de voyager et de découvrir d’autres cultures m’est venue et est devenue de plus en plus forte. Ça ne m’a jamais quitté depuis. Et depuis ce temps là, même si j’ai eu entre temps des relations avec des françaises, ça n’a jamais été pareil! C’est plus fort que moi, dès que je vois une étrangère, il faut que j’aille lui parler et immédiatement un contacte se fait. Je confirme donc beaucoup de tes dires Fabrice 😉
Ha ha, merci pour ce commentaire Cédric :-).
Du coup, depuis, cela n’a pas matché avec une autre étrangère ?
Pourquoi cela l’a pas fait avec la Colombienne?
Quelques années plus tard je suis tombée sur cet article et je dois vous remercier Fabrice. Je suis bien d’accord avec vous, le fait d’avoir voyage c’est quelque chose qui touche notre intime et notre façon de penser et de voir le monde et la vie.
J’ai 25 ans et je suis brésilienne. J’ai vécu en France (Nov/2017 – Jan/2019) et après avoir appris la langue française je suis tombée amoureuse de ce type français. J’ai déjà eu des relations avec des français, et sans aucun doute, je me sens plus attirée par eux que par les hommes de ma propre culture !