Danger ! Le syndrome de la classe économique et ses risques!
19En 2015, je suis allé en Australie pour un voyage de plusieurs semaines. Comme vous le savez, c’est un long vol : treize heures de vol jusqu’à Singapour, puis encore huit jusqu’à Brisbane. Au retour, je me suis trouvé très fatigué avec des maux de tête. J’ai cherché sur internet ce que pouvaient être ces symptômes. C’est toujours une mauvaise idée. Vous risquez de flipper en lisant ce que les gens écrivent.
Quand je lui en ai parlé au téléphone, ma sœur m’a raconté une rencontre qu’elle avait faite lors d’un voyage. Une Française lui avait expliqué être revenue très fatiguée d’un long vol. Il s’est avéré qu’elle avait contracté une thrombose (aussi connue sous le nom de phlébite, elle consiste en la formation d’un caillot sanguin dans une veine) durant celui-ci. Heureusement, elle a pu être traitée sans problème, car elle avait consulté sans tarder. Cela m’a fait flipper ; je suis même passé chez mon médecin. Non, non, je ne suis pas hypocondriaque.
Syndrome de la classe économique ?
Heureusement, rien de grave. Les symptômes ont disparu par la suite. Mais, du coup, j’ai lu beaucoup sur ce que l’on appelle le « syndrome de la classe économique ». Un mal qui fait chaque année des dizaines de morts, au moins.
Un dommage collatéral du transport aérien qui ne fait pas de vagues, mais qui pourrait être évité facilement par les compagnies aériennes. En lisant sur le sujet, je me suis aperçu du manque d’information de la part des compagnies aériennes.
Pourquoi ce nom de « syndrome de la classe économique » ? Tout simplement parce qu’il toucherait davantage ces passagers. En classe première, vous prenez moins de risques, car vous avez plus d’espace et vous pouvez ainsi vous déplacer plus facilement. Cela dit, si les risques y sont moindres, ils n’en sont pas absents. Le terme approprié devrait d’ailleurs être « syndrome des vols longs courriers ».
A lire: Vol long-courrier : mes 14 conseils pour survivre !
Syndrome des longs longs courriers : c’est quoi ?
Le problème touche des personnes confinées pendant un long moment dans un espace réduit, sans bouger. En cela, il n’est pas propre au voyage en avion. Cela peut arriver également lors d’un long voyage en voiture ou en bus.
En raison d’une immobilité prolongée, il se peut que le sang stagne et perde de sa fluidité : un caillot risque de se former. C’est ce que l’on appelle une thrombose. Une douleur apparaît alors, en général au niveau du mollet.
Non traitée, la thrombose peut évoluer en œdème pulmonaire. Le caillot remonte à un poumon et entraîne la mort. Les personnes âgées sont des sujets plus vulnérables. Cela dit, vous pouvez être jeune et en pleine forme et être également touché.
Comment éviter cela ?
C’est très simple, il faut bouger :
Portez des vêtements confortables :
Habillez-vous en portant des vêtements amples et confortables pour favoriser la circulation sanguine. Évitez les vêtements trop serrés, en particulier autour de la taille, des cuisses et des genoux.
Restez hydraté :
Buvez suffisamment d’eau avant et pendant le vol pour éviter la déshydratation, ce qui peut augmenter le risque de TVP. Évitez l’alcool et la caféine, qui ont des effets diurétiques.
Exercices en vol :
Faites régulièrement des exercices simples en vol pour stimuler la circulation. Cela peut inclure des rotations des chevilles, des flexions des genoux et des étirements doux. Levez-vous et marchez dans l’allée lorsque cela est possible.
Portez des bas de contention :
Les bas de contention sont conçus pour aider à maintenir la circulation sanguine dans les jambes. Ils peuvent être particulièrement utiles lors de vols long-courriers. Consultez votre médecin pour obtenir des recommandations sur le choix et l’ajustement des bas de contention.
Sièges préférentiels :
Réservez un siège près de la sortie de secours ou au niveau des ailes, où l’espace pour les jambes est généralement plus généreux. Cela vous permettra de bouger plus facilement.
Évitez de croiser les jambes :
Évitez de croiser les jambes pendant de longues périodes, car cela peut réduire la circulation sanguine. Gardez vos pieds à plat sur le sol ou sur un repose-pieds si vous en avez un.
Médicaments et conseils médicaux :
Si vous avez des antécédents médicaux ou des facteurs de risque de TVP, consultez un médecin avant de voyager. Ils peuvent recommander des anticoagulants ou d’autres mesures préventives.
Évitez les longs vols consécutifs :
Si possible, planifiez des escales pendant les vols long-courriers. Cela vous permettra de vous déplacer, de vous étirer et de réduire le temps passé en position assise.
Alimentation équilibrée :
Mangez des repas légers et équilibrés avant et pendant le vol. Évitez les repas lourds qui pourraient entraîner une digestion difficile.
Sensibilisation aux symptômes :
Soyez conscient des symptômes de TVP, tels que douleur, gonflement, chaleur ou rougeur dans les jambes. Si vous ressentez ces symptômes après un vol, consultez immédiatement un professionnel de la santé.
En suivant ces conseils, vous aurez de bonnes chances d’éviter le syndrome de la classe économique.
Je sais que certaines personnes ont peur de déranger leur voisin. Elles peuvent être timides, notamment. En 2013, un Chinois a été victime de ce syndrome. Pendant cinq heures, il n’a pas osé bouger de son siège, complexé par son embonpoint et par la présence d’une belle femme à ces côtés. Je sais, cela peut prêter à sourire. Mais il a bien faillit y passer à l’arrivée…
Si, après votre vol, vous éprouvez une douleur à la jambe ou au thorax, consultez sans attendre.
Combien de victimes ?
Le problème est que les symptômes peuvent apparaître plusieurs jours après le vol. Aussi, souvent, les passagers ne font pas la relation. De plus, il n’y a parfois aucun symptôme ni aucune douleur. L’embolie peut frapper soudainement, plusieurs semaines après. Nul besoin d’un vol de quinze heures de vol pour en être victime. Un vol de cinq heures suffit.
Les chiffres sont donc flous, mais les associations parlent d’une centaine de cas chaque année. Et, parmi eux, des morts, comme cette jeune Britannique décédée d’embolie pulmonaire à son arrivée à Heathrow (Londres) après un vol de vingt heures en provenance de Melbourne.
Selon le Dr Philippe Bargain, médecin de l’aéroport de Roissy, cité dans cet article du Figaro, « [s]ur les 60 millions de passagers annuels de Roissy nous constatons une dizaine de cas par an dont deux ou trois mortels ».
Mais, encore une fois, « l’incidence réelle des événements est sous-estimée car les patients avec une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire non grave, un événement survenant secondairement ou un arrêt cardiaque n’étaient pas comptabilisés », explique l’article.
Ce qui est rageant ici, c’est que le responsable premier, c’est le manque d’information des passagers. Peu de monde connaît les risques provoqués par un long vol. Au décollage de chaque vol, le personnel de bord nous répète les règles de sécurité, avec la chorégraphie habituelle des sorties latérales, du masque et du gilet de sauvetage. Mais rien à propos du syndrome de la classe économique. Or, le risque est plus grand que de perdre la vie dans un crash d’avion. Alors, pourquoi ce manque de communication ?
Peu de compagnies font de la prévention. Certaines compagnies indiquent les gestes à faire dans leur magazine à bord. Mais franchement, qui lit vraiment ces magazines ?
D’autres compagnies, rares, proposent des vidéos sur l’écran individuel. Mais pour une grande partie des compagnies, rien. Ou si peu.
Et d’après vos témoignages, vous confirmez, c’est rare :
L’année passée, j’ai eu un coup de flip après un long vol. J’étais fatigué, avec des douleurs à la tête etc. J’ai…
Posté par Instinct Voyageur sur lundi 22 février 2016
Les compagnies aériennes négligent clairement le problème pour plusieurs raisons. D’abord, c’est un problème marginal et, surtout, il n’est pas aussi médiatisé qu’un crash d’avion, qui cause la mort de centaines de victimes d’un coup.
D’ailleurs, peu de passagers se retournent contre la compagnie aérienne, en raison de la difficulté à établir une relation. Si l’accident ne survient pas à l’atterrissage, c’est compliqué. Ensuite, informer correctement, cela demande plus de travail au personnel de bord et, surtout, cela voudrait dire plus de mouvements des passagers lors du vol.
Pour ma part, je n’ai jamais vu le personnel de bord informer les passagers durant un vol sur ce sujet. Je prends souvent des vols pour l’Amérique Latine, et que ce soit avec Iberia, Avianca ou Lufthansa, rien, nada. Or, le vol dure 11 heures.
Cette vidéo, qui montre les exercices à répéter lors d’un vol, devrait être présentée par chaque compagnie aérienne sur ses vols long courrier. Cela éviterait des cas chaque année. C’est le minimum à faire.
Il faut bien avoir à l’esprit que le risque est sous-évalué. La plupart des cas se déclarent en effet plusieurs jours après l’arrivée.
Le témoignage de Delphine :
« Je suis en Nouvelle Calédonie (soit 8h et 13h d’avion d’affilé) et donc j’ai pris 2 compagnies pour le trajet (Emirates et Quantas) et aucune ne parle de ces pb là! Effectivement ce n’est pas normal .En descendant de l’avion à l’arrivée j’avais mes chevilles gonflées et rouge de sang
Les réponses des compagnies aériennes
J’ai contacté plusieurs compagnies aériennes, afin de leur demander quelle politique de prévention elles avaient mise en place : Lufthansa, American Airlines, Air France, Iberia, Quantas, Finair, British Airways.
Je n’ai eu une réponse que de trois d’entre elles.
Iberia
Sur ses longs courriers, le système de divertissement à bord inclut des recommandations et divers exercices. Des tutoriaux vidéos présentent des exercices de yoga également. Je prends parfois Ibéria sur Madrid – Bogota, je n’ai jamais vu ses vidéos, enfin, cela doit être récent.
Finnair
Cette compagnie propose aussi des exercices en vidéo. BlueWings, le mag de la compagnie propose aussi des exercices.
Air France – KLM
Tout d’abord, un grand merci à Air France, qui a pris du temps pour me répondre, en la personne du Dr Vincent Feuillie, médecin passager conseil chez Air France.
Alors, que propose notre compagnie nationale ? Sur son site, Air France propose une page de conseils pour voyager en avion. Il est en effet recommandé de bouger régulièrement à bord.
Pour le magazine de la branche hollandaise, Holland Herald, une rubrique est dédiée à cette thématique avec notamment des exercices à faire à bord.
Enfin, le magazine d’Air France propose une rubrique « Bien-être » depuis avril 2017. On y retrouve des exercices à réaliser tout au long du vol sous forme d’illustrations. Retrouvez la rubrique en PDF ici.
Une bonne chose que cette rubrique, la plus complète que j’aie pu voir dans le magazine d’une compagnie aérienne.
Pour résumer, il y a encore du chemin à faire dans la prévention. Beaucoup de compagnies ne diffusent pas l’information. D’autres proposent cette information dans leur magazine et/ou dans leur vidéo à bord.
Très bien, mais qui prend le temps de regarder ces vidéos ? La rubrique dans le magazine est déjà plus accessible. Mais tout le monde n’ouvre pas le magazine durant son vol.
L’idéal serait que le personnel de bord en touche deux ou trois mots aux passagers lors de l’exercice des consignes de sécurité. Tout du moins, il faudrait qu’ils invitent les passagers à lire la rubrique dédiée dans le magazine ou à regarder la vidéo. Ce serait beaucoup plus efficace. Mais, hélas ! ce n’est pas fait. J’ai posé la question à Air France sur ce sujet précis. Pas de réponse claire.
Pourquoi ne pas le faire ? Cela ne prendrait qu’une minute de plus pendant la préparation du vol. Je ne vois pas de raisons pertinentes, hormis une, et nous touchons peut-être là vérité. Si les passagers bougeaient régulièrement pendant le vol, ce serait une gêne pour le personnel naviguant, notamment lors du service à bord.
Pour être complet, il faut tout de même mentionner l’action individuelle de certains membres du personnel naviguant. J’ai un ami steward sur Air France qui me dit qu’il en touche un mot aux passagers lors du vol. Bravo à lui.
Un dépliant dans les aéroports serait aussi une bonne idée.
Une pétition sur le syndrome de la classe économique pour éviter plus de décès
Je pense vraiment qu’une plus grande prévention devrait être faite par les compagnies aériennes à bord. Une vidéo à ce sujet devrait accompagner la présentation des consignes de sécurité visibles par tous au moment du départ. Le personnel devrait également rappeler ses consignes ou au moins inviter les passagers à les lire ou les regarder. De graves problèmes de santé seraient ainsi évités chaque année.
Aussi, j’ai décidé d’adresser une pétition à ce sujet afin de demander aux compagnies aériennes la mise en place de ces pratiques.
La pétition sera adressée à deux destinataires :
- Alexandre de Juniac, président de l’Association internationale du transport aérien (IATA : cette organisation régit le transport aérien et regroupe 250 compagnies aériennes dans le monde, soit 84% du trafic passager mondial),
- Patrick Goudou, président de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA : cette agence dépend de la Commission européenne et traite de tout ce qui touche à la sécurité aérienne).
Pour signer la pétition, il suffit de cliquer sur le lien rouge ci-dessous pour faire apparaître le formulaire. Cela ne prend que 30 secondes.
Merci pour votre soutien :-).
Pour ma part, je peux vous dire que je fais maintenant très attention à bouger lors d’un long vol et à boire beaucoup. Une bonne solution, car cela vous force à aller aux toilettes régulièrement. Ou l’art de faire d’une pierre, deux coups !
Connaissiez-vous ce problème et ce qu’il faut faire ? Le faites-vous lors d’un long vol ?
Merci de partager cet article autour de vous. Mis à part la pétition, cela peut éviter des problèmes à vos proches qui vont prendre l’avion.
Merci à Flo et Yo pour les illustrations de cet article sur le syndrome de la classe économique. Retrouvez-les dans cet article de leur blog ici.
très bien les conseils, vidéos, documentation etc … mais tous ces exercices sont quasiment impossibles à réaliser tant les sièges sont étroits et surtout trop rapprochés les uns derrière les autres pour pouvoir seulement bouger le gros orteil !!! So ?
Si, il suffit de les faire debout au bout du couloir près des toilettes 🙂
il existe des anti coagulants specifiques ,tous les medecins les connaissent.à faire avant chaque vol depassant 8 heures.rien de plus simple.
Bonjour,
Faisant régulièrement de longs voyages, en ce moment vers l’ Indonésie soit 18 heures d’avion environ, je prends systématiquement un siège côté couloir pour pouvoir bouger et en profiter pour rester debout pendant quelques temps histoire de faire circuler le sang et même assis on peut toujours faire quelques mouvements en dėcollant ses jambes du siège.
J’ai un ami qui a des problèmes veineux et qui met des bas de contention lorsqu’il prend l’avion pour remédier aux risques de phléblite.
Ceci dit ce serait effectivement utile que des consignes soient donnés aux départs de vols.
2 produits trés utilisés innohep 3500 UI et Lovenox 4000UI .ce sont des traitements (PREVENTIFS) des thromboses veineuses. Sauf contre indications majeurs ce sont des produits inoffensifs et très efficaces, cela évitent les petits exercices un peu stupides et peu efficaces ,nous sommes dans une boite à sardines pas dans une salle de gym ne l’oublions pas !!!et faire chier ses voisins en écartant les jambes , en remuant dans tous les sens pendant 12 heures !!bofff!!on risque plus une crise de nerf de l’entourage qu’un résultat utile. Voyez avec votre médecin il est peu probable qu’il vous déconseille ce traitement . Les bas de contentions?? une horreur sauf les très haut de gamme réservés à nos sportifs de haut niveau qui en plus voyage en first. Voilà bon vols à vous. J’ai du faire 2000 heures de vol en long courrier ,j’ai 65 ans et toujours pas de problèmes veineux grace à ce petit truc conseillé par un ami médecin grand voyageur.
Juste un détail technique .Je me pique moi même dans l’aéroport .Je pince la peau au niveau de ventre (vers les poignées d’amour) et hop l’aiguille mesure quelques millimètres seulement ,pas besoin d’être infirmier pour ça. sans douleur et sans souci.
Et votre seringue vous la jetez ou ? Dans la poubelle de l’aéroport aussi ?
Perso, je suis pas un grand fan du fait de prendre des produits en prévention…
Rien ne vaut le naturel 🙂
Il suffit de se lever fréquemment, marcher dans le couloir et faire si besoin ces exercices à l’arrière de l’avion.
merci Fabrice pour cette sensibilisation… pour notre part ma femme et moi faisons régulièrement 11h00 de vol et ma femme porte des bas de contention et nous prenons des sièges qui permettent de bouger.
Par ailleurs nous mangeons de l’ail (beaucoup) ce qui améliore la circulation. Enfin aller faire quelques flexions au bout du couloir ainsi que des étirements n’est pas interdit et déranger son voisin et un bon moyen de le faire bouger il ou elle aussi 🙂
Oui, choisir les sièges près des sorties de secours, c’est un plus pour bouger.
j’ai entendu parler de ce risque car la femme d’un de mes collègues a du être hospitalisé suite à un voyage vers Tahiti. Le médecin ne donnait pas beaucoup d’espoir mais elle s’en est tiré. Je n’aurais jamais penser que cela pourrait exister et au début j’ai même pas trop cru mon collègue. En parlant à mon médecin il m’a dit que l’a pouvait déjà savoir sur des vols plus courts si l’on était à risque ou pas (tendance à avoir les pieds qui gonflent par exemple) je ne comprends pas pourquoi sur les vols long courrier on n’explique pas aux gens qu’ils faut marcher quelques minutes toutes les 2-3 h. Ça ne gênerait pas le vol car il suffit d’aller aux toilettes ou d’aller au bar et comme tu me dis cela réduit déjà bien les risques !
« je ne comprends pas pourquoi sur les vols long courrier on n’explique pas aux gens qu’ils faut marcher quelques minutes »
Idem !
Le port de bas de contentions ne devrait pas se limiter aux personnes dites à risque… Il faut savoir que dès lors que l’on prend l’avion pendant plus de 2h, même si on est a priori un sujet sans risque, on prend un risque… Le fait de rester immobile dans une atmosphère pressurisée là où on va en plus se déshydrater, ça cause le risque de thrombose pour tout le monde… Aussi, le port de bas de contentions devrait être obligatoire – ou au moins fortement conseillé – pour tout vol de plus de 2h. En tant que pharmacienne et hypocondriaque et spécialisée sur le sujet en plus, j’ai converti tout mon entourage à ça, même hors avion, dans des situations où on ne bouge pas assez (vie de bureau, longs trajets en auto…).
Je trouve aussi que l’information est bien trop absente à ce sujet… Elle devrait figurer dans la section « préparer son voyage » des compagnies aériennes, au même endroit que les infos sur les bagages. Les gens lisent plutôt pas mal ces sections (enfin pas tout le monde, à en croire le genre de questions posées sur certains groupes Facebook!). Merci pour cette initiative de pétition, elle est très utile !
J’avoue que je ne connaissais pas du tout ce risque en prenant l’avion ! C’est dingue que les compagnies aériennes n’informent pas davantage les passagers, surtout qu’il existe des moyens pour diminuer les risques!
les médecins devraient prendre le temps de conseiller leur patient c est innervant a leur rôle pour info je le fait depuis plus de 10 ans ce syndrome a été mis a jours il y a plusieurs années par les anglo-saxon
J’ai peur d’aller en avion mtn! Merci pour Merci pour cette initiative de pétition, elle est très utile !
Bonne chance et bonne continuation!
Bonjour. Je vous remercie pour ces informations, je n’avais encore jamais entendu parler de ça. Même si cela fait un peu flipper, je pense que c’est important de se tenir informé.
Bonjour,
J’ai fais une phlébite en rentrant d’Indonésie. Je suis sous traitement anti coagulant. En cas de forte douleurs aux mollets dans mon cas, allez aux urgences.
Le risque peut être l’embolie pulmonaire. Pour votre santé bas de contention obligatoire en avion et prenez de l’eau à boire régulièrement.
Maintenant je regrette de pas m’en être préoccupé.
J’ai eu une piqure d’un médicament dans le ventre ( Innohep : 0,9.)
Maintenant je suis sous traitement pour au moins 3 mois avec port de chaussette de contention pour très longtemps (1 voir 2 ans).
Le risque est donc réel. Ne prenez aucun risque.
Bonjour,
Très bien, enfin un sujet super intéressant, et dont on en parle très peu. En effet, pour avoir moi même fait une phlébite il y a de cela quelques années, et après avoir effectué 11 Heures de vol, à destination de la Réunion/Paris (Aller/Retour), en classe économique, et de plus, pour avoir voyagé avec mon chat en cabine et qui était placé sous le siège avant, ce qui a réduit encore davantage l’espace pour étendre mes jambes pendant toute la durée du vol. Et 3 mois après mon dernier vol, j’ai fait un infarctus, et aussi, comme j’ai eu un doute au sujet de mon voyage en avion effectué quelques mois auparavant, j’en ai parlé à mon médecin, qui m’a dit que mon infarctus était davantage dû à mon stress chronique et à mon addiction au tabac. Mais bon, maintenant que je reste persuadée de la réalité du syndrome de la classe économique, et comme je voyage toujours avec mon chat en cabine, et en classe éco (bétaillère), depuis je préfère prendre mes précautions en veillant a porter des bas de contention, à marcher le plus souvent possible dans les couloirs pendant le vol, et aussi, de penser à boire beaucoup d’eau pendant toute la durée du vol. En espérant qu’un jour j’aurais les moyens de voyager en « first class » et de pouvoir bénéficier de tout le confort sur les vols longs courriers.