Voyager au Mali

Le Mali est pour moi le pays le plus intéressant de l’Afrique de l’Ouest. Des paysages incroyables, des villes mythiques comme Tombouctou, le désert, le pays Dogon, le fleuve Niger, tout est là pour attirer le voyageur.
Ces dernières années, il est devenu difficile, voire dangereux de voyager au Mali. Il n’y a plus qu’à espérer que la situation s’améliore.
C’est dommage.
J’espère démontrer dans ces quelques articles que voyager au Mali est vraiment une idée à considérer !

Les raisons d’y aller

• Tombouctou, ville mythique de l’Afrique de l’Ouest – elle fut au XIVe siècle une des capitales commerciales du continent, au nord du fleuve Niger, au carrefour des routes du sel, de l’or, du bétail et des hommes. Pas de vestiges spectaculaires aussi, mais des maisons et bâtiments en terre, le sable omniprésent, et une fabuleuse collection de manuscrits médiévaux conservés au centre Ahmed Baba, qui rappellent le rayonnement culturel passé de la cité.
• Le pays Dogon , dont le cœur se situe autour de la falaise de Bandiagara, longue de 135 km, témoigne d’une civilisation renommée pour son art, sa culture et ses masques. Venus de Guinée au XIe siècle, les Dogons ont conservé une architecture et des traditions à part.
• Le fleuve Niger qui traverse le pays, reste une artère vitale pour le Mali, que l’on peut parcourir en bateau, parfois dans des conditions précaires, d’avril à novembre. Pour traverser le pays entier avant que le fleuve ne rejoigne l’Océan.

Le budget de votre voyage au Mali

Un pays bon marché.
Exemples de prix moyens en mode routard (hors capitale) :

• Une nuit d’hôtel : 8 €
• Un repas : 2 €
• Une bouteille d’eau : 0,5 €

Que mettre dans votre sac ?

Compte-tenu des températures chaudes toute l’année, des vêtements légers et couvrants vous protègeront autant du soleil que de la poussière. L’idéal dans les régions désertiques étant de s’inspirer des tenues des Touaregs, le bouchard : léger et ample, le tissu est agréable à porter par forte chaleur, le turban protège du soleil.

A Gao et à Tombouctou notamment, les variations de températures peuvent être importantes entre le jour et la nuit, n’hésitez pas à prévoir un pull léger pour le soir.

La poussière du désert et la chaleur dessèchent rapidement la peau mais aussi le nez, les yeux…prévoyez de quoi y faire face, buvez régulièrement du thé, de loin la boisson la plus désaltérante à ces températures, et de l’eau bien sûr. Pensez également aux pastilles pour l’eau si vous ne voulez pas que les eaux en bouteilles grèvent votre budget.

Si vous transitez par un pays voisin avant le Mali, il n’est pas utile d’y changer votre argent avant de rentrer sur le territoire malien, où les commissions de change sont facilement élevées (et les distributeurs de billets sont rares en dehors de Bamako).

• Population : 15 M d'hab pour 1 240 000 km².
• Langues : français (langue officielle), bambara, sénoufo, sarakolé, dogon, pulaar (peul), tamajek, arabe.
• Monnaie : franc CFA.
• Indice de développement humain (2013) :0,359 (175e place sur 187 pays).
• Capitale : Bamako..
• Temps de vols (depuis Paris): 5h45
• Électricité: Voltage : | Voltage : 220 | Fréquence : 50 |.
• Indicatif tel: 223
• Décalage horaire: - 2h..

Géographie du Mali

Le Mali est à la fois l’un des plus grands pays d’Afrique et l’un des moins peuplés. Totalement enclavé dans les terres, il est entouré par la Mauritanie à l’ouest, l’Algérie au nord, le Niger, le Burkina, la Côte-d’Ivoire et le Libéria à l’est, la Guinée et le Sénégal au sud. Le fleuve Niger constitue une véritable épine dorsale pour le pays, le coupant au sud, puis obliquant vers l’est pour rejoindre son delta. C’est dans cette région que se trouvent les seules zones forestières du Mali.

L’essentiel du territoire malien est désertique, le Sahara puis le Sahel couvrant le nord et le centre du pays ; les seules zones agricoles fertiles sont concentrées au sud-est.

Le Mali reste un territoire principalement rural, la population urbaine, dont la plus grande partie réside à Bamako, la capitale, représente moins de la moitié de la population totale.

Depuis les années 70, le Mali connait une sécheresse grandissante, due à l’avancée progressive, mais inexorable du désert. Les inondations régulières du fleuve Niger, dans sa plaine alluviale, ne suffisent pas à compenser le déficit en eau du pays, qui limite les cultures agricoles.