Un tour du monde en voilier et en famille !
101Je vous présente aujourd’hui une famille peu ordinaire. En effet, David et Valérie ont embarqué avec leurs deux enfants pour un long voyage en voilier. Cela fait 4 ans qu’ils sont sur les mers du globe ! Ils tiennent un journal de bord sur leur site. Nomades des mers oui !
La préparation de ce tour du monde en voilier
– Bonjour à vous 4 ! Pourriez-vous vous présenter ?
David, Valérie aujourd’hui la quarantaine et nos deux enfants Bastien et Morgan âgés de 4 et 7 ans au départ du voyage il y a 3 ans maintenant. Sans oublier MITI notre voilier.
– Quel a été le trajet jusque là ?
Après un départ difficile, nous sommes partis un peu tard dans la saison et avons essuyé du mauvais temps très rapidement. Cela nous a un peu refroidis et nous avons repris notre souffle dans une marina du sud de l’Espagne ou nous sommes restés 5 mois ! Cela nous a permis d’améliorer notre anglais et notre espagnol, un plus pour le reste du voyage. Le printemps suivant nous avons pris la direction de l’ouest et de l’atlantique. Un arrêt à Gibraltar et en face à Ceuta, l’enclave espagnole en Afrique. Puis le Maroc, les îles Canaries que nous avons adorées, le Cap Vert avec beaucoup d’autres équipages, avec qui nous avons partagé les mêmes peurs puis le grand saut de la traversée.
Ensuite, les Petites Antilles, pratiquement une nouvelle île à chaque nouvelle navigation, de nouvelles découvertes, un vrai plaisir même si les canaux inter-îles ne sont pas toujours évidents à passer. Un arrêt prolongé au sud, à Grenade pour laisser passer la saison cyclonique puis une remonté en direction des Grandes Antilles : République Dominicaine, Jamaïque, Cuba.
Déjà le retour de la saison cyclonique et la nécessité de faire du sud pour être à l’abri. Nous décidons alors de viser Panama et sommes surpris et charmés par ce pays bien loin de l’image simpliste du canal.
Enfin une remonté au nord par les îles de la Colombie, le Honduras et le Belize où nous sommes actuellement.
– Beau trajet ! Comment est né ce projet ? J’imagine que l’idée a germé petit à petit ?
Oui, petit à petit. Comme beaucoup, le rêve de partir mais sans toutefois lâcher la terre des pieds. Le voilier est venu rapidement comme le moyen de transport et d’hébergement idéal pour notre famille. Il est agréable de retrouver son « chez-soi » tous les soirs sans avoir le souci de « Où est-ce qu’on dort ? Où est-ce qu’on mange ? »
Une fois le choix du moyen de transport réalisé, le parcours est presque déjà tracé. Nous projetions de faire le tour du monde parce que cela nous semblait simple. « On fait le tour et on rentre ! » La réalité est un peu différente, les choix et les envies de chacun ont souvent modifié l’étape suivante, la météo, la mer avec ses courants, les saisons, tout cela a transformé notre projet au cours du temps.
Sans date de retour
– Vous êtes parti je crois sans date de retour ? Pourquoi, comment on en vient à décider un tel projet ?
En fait, nous sommes partis avec plusieurs dates butoirs mais toujours avec la possibilité de poursuivre. Un changement de vie aussi radical pouvait ne pas nous convenir. Je parle pour les adultes car les enfants ont une faculté d’adaptation qui leur permet d’être bien partout tant que leurs parents sont bien. Nous avions donc comme première date butoir, un an.
La seconde date butoir lié à nos métiers respectifs et en rapport avec des congés ou plutôt des mises en disponibilité de nos travails. Celle-ci arrive bientôt à échéance.
Le voilier et le budget
– Ha les mises en disponibilité, une chance ! Quel voilier utilisez-vous ? Il me semble que c’est plutôt un petit format ?
Nous avons fait le choix d’un voilier de voyage avec dériveur intégral en acier. Acier pour sa robustesse en cas de choc sur un récif ou en mer. Avant notre départ du Cap Vert un voilier en bois avait sombré juste avant d’arriver à destination après avoir tapé un OFNI (Objet Flottant Non Identifié), baleine ou container? Nous préférons avoir une bosse au bateau !
Dériveur intégral parce qu’il est bien agréable de pouvoir approcher une plage, un lagon, entrer dans un estuaire quand les autres voiliers sont condamnés à ancrer bien loin du rivage.
La taille de 10, 11 mètres fut un choix plus financier que personnel même si nous avions toujours à l’idée que petite unité, petits frais. Nous avons cela dit chacun un espace pour soi. Chaque enfant a sa cabine qu’il perd lors des navigations ou l’organisation est différente. Une chambre pour les adultes, un espace cuisine avec eau de mer et eau douce, un carré (table et banquettes), qui sert de salle à manger, de zone de jeux ou de travail pour l’école. Enfin, une table de navigation et de travail et un cabinet de toilette sans douche. Un F4 dans 10m qui dit mieux !
MITI est un vulcain 7 transats avec coque à un seul bouchain, coque acier, pont inox c’est un sloop dessiné par l’architecte Caroff et fabriqué par les chantiers Brument
L’achat du voilier pour le tour du monde
– Combien a-t-il coûté à l’achat ?
Là, c’est vraiment fonction du marché. Il y a quatre ans, lors de la recherche, nous n´avons trouvé que 4 bateaux qui répondaient à nos désirs. Le premier, nous l’avons raté puis ce fut un choix lié au constructeur, à l’équipement présent et aux travaux à prévoir. Miti nous a coûté 64 000 euros.
– Ha oui quand même ! Et pour le budget équipement ?
Il a fallu rajouter 2 à 3 000 euros pour remettre au goût du jour quelques équipements, s’équiper de gilet personnel, se doter d’un téléphone satellite, d’une balise, etc…
Le Budget
Question cruciale ? Quel est le budget par mois tout compris ?
Question cruciale et difficile, je ne vais pas vous cacher que je me suis trompé et que j’avais sous-estimé ce point. En fait tout dépend de notre façon de vivre. Certains aiment profiter de tout, restos visites etc, et ont des budgets important, d’autres restent au mouillage et ne bougent pas. Le plus dur a était de nous placer par rapport à notre budget qui est de 600 euros par mois. Au départ, en Méditerranée et sur l’est de l’Atlantique, le bateau était souvent en marina et le coût de celle-ci monté le budget jusqu’à plus de 1000 par mois. Heureusement, nous avons aussi de l’argent de côté pour cela et les coups durs.
De ce côté de l’Atlantique où les vents ont une certaine constance le bateau est souvent au mouillage et le budget de 600 euros est tenu facilement malgré les assurances maison et bateau, les impôts et le prêt qu’il ne faut pas oublier.
Notre façon de voyager en voilier est donc mouillage, pas mal de pèche, peu de resto et quelques visites de chaque île. Nous ne nous interdisons pas de louer une voiture, prendre des bus, payer un guide, etc… Nous sommes ici, aujourd’hui et profitons du lieu que nous n’aurons peut-être plus la chance de retrouver.
– 600 euros par mois pour 4 personnes, ce n’est pas grand-chose ! Comment le financez-vous ? Economies, rentes, travail… ?
C’est le gros travail d’avant le voyage. Il nous a fallu plusieurs années pour acquérir une maison avec grange que j’ai aménagée en appartement en vue de rente pendant le voyage. Ces quelques années qui correspondent en gros aux années ou les enfants étaient en bas âge m´ont permis de rénover la maison qui nécessité beaucoup de travaux et de faire ces deux appartements. Le prêt toujours en cours est comblé par la rente.
Nous avons aussi de l’argent de côté en cas de coup dur ce qui nous est arrivé à Panama où une entrée d’eau nous a immobilisés plus d’un mois au chantier.
Le choix de ne pas travailler durant le voyage est simple. Ceux qui travaillent ne voyagent pas ou peu ! Il faut trouver le travail et rester bloquer dans un endroit rarement idyllique ou les contraintes de la vie quotidienne s’ajoutent à celles de la vie de nomade. De plus l’argent gagné est en grande partie perdu dans le quotidien cher où le travail est présent. Bien heureux, comme les informaticiens, ceux qui arrivent à travailler de leur bateau avec un salaire correct.
La vie à bord d’un voilier
– Comment gérez-vous la vie à bord dans un si petit espace ?
On vit à l’extérieur ! Chaque espace est utilisé tour à tour et il est fréquent d’enjamber un enfant en train de jouer aux legos ou attendre son tour pour aller dans un autre espace. Cela nécessite de ranger régulièrement même si notre bateau est rarement bien rangé ! Nous nous habituons rapidement à l’exiguïté du lieu et sommes toujours surpris lorsque nous retrouvons lors de visite une chambre d’hôtel immense !
Lorsque nous sommes au mouillage, le matin est consacré aux différents travaux, scolaire, bricolage, le site Internet, la lessive, etc…et l’après midi aux visites, au ravitaillement, à la plage ou à la pèche.
Lors des navigations, pas d’école et nous n’occupons que les couchettes arrières car celle de devant est impraticable à cause des mouvements du bateau. Bastien et Morgan dans une et Valérie et moi à tour de rôle, quart oblige, dans l’autre.
– Les 3 voyages / destinations qui vous ont le plus marqué depuis votre départ ?
Question bien difficile tant chaque escale est riche du paysage et de rencontre. Je donnerais le Maroc car ce fut la première destination où paysages et culture sont différents de notre France. Avec le souvenir inoubliable de notre entrée dans l’oued Bouregreg avec le stress d’une entrée inconnue sans carte et le plaisir de découvrir la muraille de Salé puis celle des Oudayas rénovée qui surplombe une ribambelle de barques de pécheurs aux couleurs chatoyantes d’où émanent des bienvenus pleins de chaleur.
Ensuite peut être Cuba avec son peuple si cultivé à la recherche de liberté, peuple attachant et si proche de la France par ses convictions et ses principes. Les chasses sous-marines exceptionnelles avec les premiers pas de Bastien dans cette activité et ses premières grosses langoustes.
Enfin Panama car tellement à l’opposé de ce que nous pensions. Déjà, il relit l’Amérique du Sud d’ouest en est et non du nord au sud, ensuite c’était notre première destination sur ce continent, le premier contact avec la forêt vierge et ses habitants : Singes hurleurs, fourmiliers, perroquets et toucans pour les principaux. Et les San Blas et les Indiens Kunas et leurs arts, les molas à en oublier le canal et le fameux chapeau.
– J’ai eu plein de bons échos de Panama, je vais y passer dans quelques mois. Quels sont les côtés les plus difficiles depuis que vous avez commencé cette vie nomade ?
Les vagues qui jouent avec le bateau et nos estomacs ! La petitesse de notre habitat, son manque d’une vraie salle de bain et l’éloignement de la famille. Pour les enfants je rajouterais le manque d’autres enfants, les voiliers sont bien trop rarement des voiliers avec famille et les parcours souvent divergents.
– Les plus beaux côtés ? J’imagine qu’il y en a une foule !:-)
Aucun, d’ailleurs nous sommes encore là ! C’est une vie particulière où les choses futiles en terre de France peuvent devenir de vrai casse tête sur un voilier. La recherche d’une connexion Internet, faire des courses, trouver de l’eau, une poste, faire une lessive, une remise en question et une adaptation journalière sont nécessaires. Cela ne plaît pas à tout le monde et nous sommes bien loin du « J’commande une pizza pour ce soir ? Oui, j’la fais livrer après ma longue douche chaude et on s’la mange devant la télé ». Bref nous, nous aimons cette vie de bohème ou nous changeons de jardin aussi souvent que de mouillage.
A côté de ça, se baigner avec les tortues, chasser dans un monde multicolore des mérous, des langoustes, suivre des dauphins, observer des baleines, des lamantins.
Échanger avec des locaux aux coutumes et cultures différentes, se retrouver au mouillage dans des lieux de rêve, visiter des pays que nous ne connaissions que par leur nom chanteur. Il met impossible à décrire la trace indélébile que ce voyage va laisser dans chacun de nos cœurs. Nos têtes sont pleines de souvenirs petits et grand qui vont de la piña colada préparée avec ananas et coco fraîchement coupés servi sur la plage à la République Dominicaine jusqu’au bain autour du bateau avec des dauphins à Guanaja, Bay island, Honduras en passant par les tranches d’histoire des conquistadors, de l’esclavage, des Mayas et leurs sites fabuleux.
La vraie question est : « Va-t-on arriver à nous réadapter à une vie sédentaire ? »
4 ans en voilier autour du monde
– En effet, c’est la vraie question. L’homme s’adapte à tout, je pense que oui. Mais j’imagine que cela va être dur ! Comment se profile la suite du voyage ?
Nous arrivons à notre deuxième échéance. Le retour est plus qu’envisagé, nous rentrons. La vie à bord et ses contraintes, le mouvement perpétuel du bateau dans les vagues, le manque de confort mais surtout la nécessité financière, le manque d’enfant qui ne facilite pas la socialisation des enfants,… Beaucoup de choses qui nous repoussent vers notre vie d’avant. Nous aurons pris 4 ans de nomadisme, 4 ans de vie différente, 4 ans c’est déjà ça !
– Oui 4 ans, c’est déjà une grande chance ! Un dernier mot ?
Une phrase que nous avons suivie à la lettre sans nous en rendre compte. Il faut toujours laisser des zones non visitées, des oublies, des amis, pour avoir des regrets et avoir le plaisir de revenir.
Merci à David et Valérie d’avoir pris le temps de répondre à mes questions lors d’une escale. Je sais que ce n’est pas forcement facile d’avoir trouvé du temps pour cela !
Je ne sais pas vous, mais ce mode de voyage m’attire beaucoup. Voyager à la voile, c’est quand même synonyme de beaucoup de liberté !
Pour poursuivre, je vous conseil cet épisode du podcast au sujet d’un jeune couple préparent leur tour du monde en voilier ! Et pourquoi pas un voyage en cargo ?
Je vous laisse avec ces deux gars qui voyagent en bateau stop autour du monde :-).
Si vous avez des questions, n’hésitez pas ! Les réponses prendront peut-être du temps par contre vu l’accès aux connexions…
Et voici un tour du monde avec des enfants !
Une belle expérience en famille qui donnera très probablement des idées aux plus jeunes d’ici quelques années !
C’est claire qu’avec cette expérience, cela m’étonnerait qu’ils deviennent casanier:-)
Pour tout dire j espere rellement qu’il auront le virus, celui de vouloir voyager, voir et comprendre notre terre et ses occupants. Bastien le plus grand adore voir apparaitre les nouvelles iles, il comprend maintenant l’espagnol et aime ce changement continuel qui rythme les voyage. Morgan, plus jeune et peut etre celui qui s’adapte le plus vite avec oplaisir a n importe quel lieu. Ils ont compris tous les deux une des choses les plus importante, celle de profite le plus possible de l’instant présent. Car un instant raté est a jamais perdu.
C’est vraiment un plus de savoir cela à leur âge!
Bonsoir, (dimanche 11mars 2012)
c’est en recherchant des renseignements sur « vulcain transat » que j’ai découvert votre blog!! félicitation!!
J’ai également en projet un voyage style TDM sans destination précise, et je suis entrain d’étudier l’acquisition d’un vulcain transat DI acier actuellemnt en vente .
pourriez vous me faire part de votre retour d’expèrience de vie à bord, de navigation, de sécurité etc.. de ce voilier ?
Pour l’instant c’est un projet de navigation en solitaire sans limitation de temps (jeune retraité!) mais avec remontée de rivière, plongée, etc au programme.
Merci d’avance
Didier
Bonjour! Avez-vous une adresse mail sur laquelle on peut vous écrire ? merci !
Bonjour,
Je serai aussi intéressée pour votre retour sur le Vulcain Transat 7.
Serait-il possible d’échanger en message privé ?
Merci
Virginie
génial ! mon mari adorerait faire un tel voyage ! Pour notre Tour du monde on avait pensé le faire en vélo ou en voilier et finalement on l’a fait « normalement » en utilisant les transports !
Peut-être pour une prochaine?
Cela doit vraiment être excellent!
Un grand navigateur sans voilier pendant une longue période a écrit un jour : l’important est d’être en mouvement ». Qu’importe le mode de transport l’important est de naviguer ou plutôt de bouger que se soit sur terre sur mer ou dans ses songes. L’avantage du bateau c’est que c’est aussi notre maison, notre cocon ou l’on se refugie lors des coup dur.
Ce navigateur a raison, en effet qu’importe le mode de transport!
C’était notre 2e option le voilier… ah… la belle vie qu’ils doivent mener! Difficile parfois comme moyen de transport mais quelle expérience de vie pour les enfants! Et le sentiment de liberté et d’évasion doit être si palpable!
Bel article, merci pour le rêve!
C’est vrai Martine que vous connaissez bien ce mode de voyage. Vous y avez passé des mois non?
Je suis d’accord avec toi, pour moi, c’est la liberté!
La liberté relative du voilier est lié aux contraintes de celui-ci. L’avantage c’est que c’est nous qui l’avons choisi, du coup nous les connaissons et le sentiment de liberté peut être tres fort. Par exemple lorsque nous étions aux iles du Cap Vert le sentiment de liberté s’exprimé par l’evantail de choix a notre disposition. Rester, partir sur le Senegal et l’Afrique, le Bresil et l’Amerique du sud, les Antilles, les Acores, remonter sur les Canaries. Ce choix, nous le faisons, les seuls contraintes sont liés a la meteo mais tout est possible et rien nous l’empeche. Sur les voiliers, sauf les gens qui ont des contraintes de temps liés a leur vie a terre, personne n’a de plan precis sur la suite de leur voyage. Et ces plans bougent d’un jour a l’autre. Cette liberté la, je crois, il n’y a que la voile qui l’offre ou bien sur l’exces d’argent.
L’important en effet c’est de le choisir en sachant les inconvénients. On est ainsi pas bridé par les aspects négatifs et la sensation de liberté est là.
De toute manière, c’est impossible d’être libre à 100%, que cela soit par le mode de transport et d’autres facteurs.
Aussi, l’important est de choisir ce qui pour nous est le plus synonyme de liberté!
Ca doit être une expérience bien extraordinaire, mais je ne sais pas naviguer…
4 ans c’est déjà ça en effet! Bravo à eux et bon retour…
Ha mais tu peut apprendre Lucie, par exemple en cherchant une place de coéquipier, il y a des sites pour cela.
Cela me tenterait bien!
Ah ben je ne savais pas qu’ils prenaient des débutants… à creuser, merci pour l’info!
Merci, le retour s’effectue aux rythmes de la mer et des vents qui cette année sont plutot contraire a notre route.
Je ne suis pas marin, j’ai appris par procuration en me plongeant dans les livres, par l’invitation d’un copain sur le voilier de ses parents, puis petit a petit les gestes sont venus, de plus en plus sur. Bon nombre de bateau sont dit « novice » et même si il est preferable de faire ses premieres armes sur un bassin connu beaucoup partent sans expérience.
En tant qu’equipier, c’est encore plus simple même si un petit peu d’expérience et toujours bienvenu, la bonne volontee et la bonne humeur sont toujours les bienvenus a bord des voiliers. L’embarquement est toujours possible a la journee, sur une croisiere hebdomadaire ou plus. Si tu es tenté, franchie le pas, l’experience est unique.
Salut David,
Merci pour les réponses au fait!
Je trouve étonnant qu’on puisse de lancer dans vraiment de formation poussée ou d’expérience. Il y a beaucoup de gens qui se lancent dans une traversée de l’atlantique sans expérience?
Je trouve cela dangereux, la mer est rude, les tempêtes, la solitude etc…
Reponse a Fabrice en dessous.
Pour les reponses sur ton site c est normal, merci plutot a toi de le mettre en ligne.
Pour ce qui conserne les gens qui partent sans experience sur l eau, il est clair que je considere cela comme une erreur qui peut les mettre en danger. Mais la mer comme la montagne reste encore un espace de liberte ou il faut que les personnes se responsabilisent. Une bonne connaissance de soi et de ses possibilités et des plus important et la mer comme la montagne ne pardonne pas.
Mon commentaire voulait montrer que beaucoup partent avec ou sans experience je ne veut en aucun cas pousser des gens a partir sans aucune experience. Pour notre part, nous avions un petit voilier pendant 7 ans ou nous cabotions le long de la cote de Mediterrannee avec comme transat des vacances en Corse avec la traversee. Inoubliable. Mais malheureusement avec pourtant ces experiences, je me suis souvent trouvé mal prepare a affronter cette mer qui toujours peut faire pire. Et encore maintenant, je me mefies d elle et suis sur le qui vive a chaque navigation, que va-t-elle me reserver ?
Cela dit, meme si on ne s invite pas du jour au lendemain dans ses flancs, il y a toujours une premiere fois. Et cette premiere fois, quoi qu on fasse on est novice. Bon vent a ce qui tenteront quelques bords et merci a Fabrice pour la remarque importante.
Salut fabrice, tu as des sites à recommander?
Yep, il y a celui-ci:
http://www.pingouin-tropical.com/Pingouin_Tropical/Accueil.html
Bonsoir,
Merci Fabrice pour cette interview, merci à cette famille de nous avoir raconté leur expérience : lecture très agréable
ayant des enfants, c’est chouette de lire des récits de famille !!
bonne soirée à toutes et tous
xtinette, je lis sur ton blog que tu vas venir en Dordogne en Aout !! j’y suis pour jusqu’en juillet…….si tu as besoin d’infos…
Oui, voyager en famille, c’est possible:-)
je ne doutais pas que ça le soit lol
un jour, je viendrais te raconter mon récit aussi lol
mais bon en attendant les voyages à l’étranger, nous sommes adeptes des petites virées, petites escapades avec nos enfants en france 😉 ; sauf l’année dernière…5 semaines d’un coup…
et ce n’est vraiment pas fréquent dans notre entourage : famille / amis…
5 semaines en famille, c’est déjà super! Moi, je partais que 3, 4 jours avec mes parents quand j’étais « petit »:-)
Merci, faire partager notre voyage est aussi une facon de voyager et surtout de reflechir sur notre voyage.
J espere que vous pourrez partir plus en famille même si j’entrevois les contraintes terrienne derriere vos limitations. Mince, il va falloir que je m’y fasse moi aussi !!!
Bonjour, je pars l année prochaine avec mon homme et mon fils faire une transat en voilier. Mon homme l a déjà faite donc pas d inquiétude de ce côté là mais juste une question. Quels cours donnés à mon fils qui sera en ce2.? Comment ce passe la scolarité pour les enfants ?
Perso je n’associe pas vraiment voilier et liberté, enfin comparé au backpacking, surement car je n’ai pas d’expérience de la mer, mais même si c’est clair qu’il est possible d’aller partout sur le globe par ses propres moyens, sans prendre l’avion, à côté de ça on est lié au destin d’un bateau qu’on ne peut quitter, on le voit dans la description, la vie s’organise autour du bateau et en dépend…
En fait je dirais que c’est vraiment un autre style de voyage, un voyage ayant pour thème la mer et pour lequel il faut un solide financement couplé à une solide expérience!
Ceci dit j’aimerais bien un jour passer 3mois dans ce style de vie pour mieux me rendre compte et l’apprécier…Qui ne rêve pas de découvrir des eaux turquoises de « l’intérieur », se baigner en toute liberté avec des dauphins et plonger ou faire du snorkeling au milieu d’une faune sous marine magnifique…
Tu as raison Nicolas, tu dépend de ton bateau. Mais dans ce ca, ton moyen de transport et ta maison aussi, c’est peut-être dans ce sens là qu’il faut parler de liberté.
En tout cas, pour sûr, cela demande un bon budget et de l’expérience!
Tu as des sites où tu peut trouver des place de coéquipier, même débutant pour une semaine ou un mois!Ca peut être un bon plan!
Oui, c’est une liberté pleines de contraintes mais toutes les libertés le sont. Quand tu prends l’avions pour une destination, imaginons la Dominique (parceque je connais un peu) C’est super, tu es libre de bougé a droite à gauche mais tu dois chercher avant tout un lieu pour ta nuit en endroit pour planter ta tente, ou laisser ton sac ? ou vais je dormir ? Ta liberté et toujours contraintes par ton mode de transport. Une fois que ces contraintes sont connus chaque mode de transport t’offre une liberté. Maintenant, il est clair que nous avons toujour le souci d’ou laisser notre maison .
Comme tu le dis c est juste un autre mode de voyage et il ne convient pas a tous, heureusement.
Cela vaut le coup de l’essayer mais attention, s’il te convient il peut bouleverser ta vie !
Très juste ta comparaison!
Chaque mode à ses contraintes et avantages!
Très beau mode de vie en effet. Mais pour savoir si ça convient, il faut faire quelques essais. Et pour répondre à Nicolas, la liberté qui s’associe à la voile réside dans la mesure où l’on est du type ennuyeux ou pas. Car à la voile, on ne décide pas de grand chose et on est à la merci du temps. C’est un peu paradoxal, mais il s’agit là d’une très grande liberté au contraire. Il existe des mouillages où l’on voudrait y passer des mois entiers tellement on s’y sent bien!
En effet Yves, il vaut mieux faire quelques essais avant car c’est un gros engagement!
Toi même, tu l’as déjà fait plusieurs mois non?
Impressionnant, ça doit vraiment être une expérience à part ! Surtout pour les enfants, qui seront marqués à jamais par le mode de vie ! Merci d’avoir dégoté cette interview, Fabrice 🙂
Tentés Jérémy par ce mode de voyage?
Une interviewe très riche de découvertes! J’admire beaucoup ces voyageurs de la mer. Je pense qu’il faut avoir un sacré cran et beaucoup de ténacité pour mener un tel projet! Ca donne vraiment envie. Toutefois une question continue de me tarauder (vu que je suis prof)… Comment ont-ils mener l’instruction des enfants? (j’imagine que le voyage est une source inépuisable de connaissances…)
Et bien en fait, j’imagine qu’il font cela avec l’aide du CNED+ eux mêmes. C’est sans doute un peu plus difficile avec ce mode de voyage cela dit. En tout cas, j’ai croisé parfois des familles qui voyageaient longtemps,les parents faisaient la leçon aux petites quelques heures par jour. Et cela marchait.
Merci mais ne nous admires pas, nous ne sommes qu’une famille parmis tant d’autres. Effectivement nous avons utiliser les cours du CNED qui sont super bien fait. Un peu lourd mais qui te donnes un rythme et une rigueur que l’on peut perdre vite dans les paysages feeriques. Seul gros probleme de ce systeme c’est la transmission des evaluations, mensuelle pour le primaire et toute les deux semaines en college. Il faut un peu jongler avec les destinations, les personnes « touristes » croisées qui posterons de France,…et la reception des corrections par la maman de ma femme qui nous transmettait ensuite un résumé.
Le travail s’effectue le matin ou plutot une partie de la matine et certains cours etait plus survolés que creusé. Il faut bien preciser que si on veut faire le CNED tres correctement il faut en moyenne 5 heures par jour ! Incompatible avec notre vie a bord. Nous limitions a deux ou trois heures par jour. Il est vrai qu ils connaissent mieux Christophe Colomb et la vie des esclaves aux Antilles que nos ancetres les golois !
Autre chose, en tant que fonctionnaire, tu as une disponibilite de droit « pour elever un enfant de moins de huit ans » que nous avons utiliser et qui te permet de revenir et de retrouver ton job au retour. Ca, ce n est pas negligeable et plutot securisant.
Si tu as des questions, n hesites pas.
Cela demande de la logistique en effet. 5 heures par jour quand même. Mais malgré les 2, 3 heures par jour, ils arrivent tout de même a être au niveau?
Il faut demander un agrément pour sortir son enfant du système scolaire classique? Est-ce facile à avoir?
Et bien en fait le CNED calque sont enseignement sur le mode classique. Donc 5h par jour proche des 6 7 du cursus normal.
Dans tout ca, il y a de la musique, du dessin, de l histoire geo, des sciences en plus des maths et du francais. Sur MITI l accent etait donne sur les deux matieres generales et le reste etait plutot ligth ou en activité par journee de pluie du style « tiens, tu veux faire ton evaluation de dessin ? »
La grosse difference avec le systeme scolaire classique c est que nous n avions que deux eleves en face de nous et pas 30. Du coup il ne sortait de la salle de classe que lorsque le notion etait comprise ce qui est impossible pour un instit a faire journellement. En plus avec les evaluations mensuels corrigées par un instituteur, le niveau de l enfant est toujours suivi le long de sa scolarite. En fin d annee tu recois une notification de passage en classe superieure.
Pour la petite histoire l’education national sachant nos enfants entrés en France et entrant pour un mois dans une ecole sont venus pour les evaluer. Nous avons voulu les refamiliarise avec l’ecole pour qu ils ne soient pas trop debousole a la rentree de septembre et qu ils se fassent des amities. Les inspecteurs sont venus mais ne savaient pas que les enfants avaient suivi les cours du CNED (l’information a du mal a passer quelques fois dans l administration !) Bref ils ont evalué les enfants et les ont trouve aptes a poursuivre leurs scolarite. Ouf le CNED les avaient bien evalue !
Pour ce qui est de sortir ses enfants du mode classique, c est en fait assez simple. La France oblige la scolarite de 6 a 16 ans pas l’ecole. Toute personne pour des raisons personnels qu elle notifie par ecrit a l’inspecteur d academie peut sortir ses enfant du cursus scolaire classique et leur enseigner avec l’aide du CNED ou par ses propres moyens les pres requis par classe. Si la scolarite est suivi par le CNED, en fin d annee il y a un avis de passage. Si c est hors systeme, des inspecteurs viennent pour evaluer l enfant et donner cet avis.
Mais attention l’enseignement n est pas une chose simple surtout avec ses propres enfants. Beaucoup de voiliers de rencontre avaient des systemes differents d enseignement du « apprends d’abord l’anglais apres on verra » jusqu’au CNED super suivi en passant par des enseignements avec les moyens plus ou moins correct, tout est possible. Certain equipage ont laisse completement tomber en disant c est pas grave tu redoubleras ! La plupart sont ravis de retourner a terre pour remettre a d autre cette activitee qui peut devenir vite une corvee !!! L enseignement est un métier, enseigner a ses enfants peut devenir une fierte mais c est avant tout un travail. L ideal comme tout travail est de le partager, trop souvent attribuer a la maman comme le linge, la vaisselle, le repas,….
j’adore la dernière phrase: « Il faut toujours laisser des zones non visitées, des oublies, des amis, pour avoir des regrets et avoir le plaisir de revenir ».
Je suis tout à fait d’accord! Et je me rends compte que je l’applique aussi sans le savoir!
Oui, c’est une belle phrase!
C’est vrai que les photos font rêver.
Et pourtant apparemment tout n’est pas si simple. C’est vrai que c’est petit un voilier, il faut vraiment pouvoir se créer son propre espace vital.
En effet Davis, cela n’est pas simple. Je pense que c’est pas fait pour tout le monde c’est claire.
Il faut être hyper débrouillard, bricoleur, aventureux et pouvoir vivre dans un petit espace longtemps!
Au niveau de l’espace, c est clair c est petit. Difficile de s’isoler mais chacun a son espace a lui. Et nous nous etions sur 10 11 metres, nous avons des amis qui naviguaient sur un huit metres. Un couple avec deux enfants dont une fille de 14 ans, un garcon de 8 et un chien !!! Mais ceux sont les contraintes qu ils s etaient donnees et ils etaient heureux car ils etaient la.
Maintenant, l’espace, il est dans le jardin. Et la possibilitee de changer de jardin quand celui ci ne nous convient plus. Donc la vie dehors alors quand ceux sont des grandes navigations ou qu il pleut c est un peu la galere quand c est plus d une journee.
Par contre il est vrai qu il faut etre un peu bricolo ou sinon c est le portefeuille qui remplace. Et aussi un peu inconscient aussi. Un petit grain de folie sans quoi la vie serait bien terne.
Beau passage sur le jardin!
J’ai une question de blogueur: est-il possible de s’équiper pour une connexion satellite pour recevoir le net sur le navire? Ou c’est vraiment trop cher?
Financierement c est juste un gouffre ! Mais voici comment nous nous en sortons.
A l’ancre lorsque nous sommes en zone habitee nous sortons l’antenne wifi est traquons les libres. Heureusement, ils y en a assez souvent hors de nos contrees. Ou sinon cyber cafe.
En navigation et seulement pour recevoir et envoyer des mail texte j utilise mon telephone satellite. Pour recevoir la meteo aussi. C est cher mais cela reste correct et est un des elements qui entre dans la categorie securite. Un gros probleme, je declanche ma balise de detresse et j appelle les secours par telephone !!! Comme tout les elements de securite, je ne m’en servirais jamais pour ca mais au milieu de nul part, avoir une voix connue a l’oreille est un reconfort comme un gros cadeau.
Apres il y a des systemes au debit, mais tout est tres, tres cher, sauf les wifi souvent lie aux hotel.
ok merci! Tu as une idée du prix du tel, et des systèmes au débit?
Vas sur le site http://www.nauticom.fr rubrique communication pour avoir une idee precise de toutes les possibilités et leurs couts.
super, merci David!
effectivement c’est tres cher d’avoir internet à bord (pas moins de 6 ou 7$ par megaoctet téléchargé !), par contre la solution telephone satellite est tout à fait acceptable pour les envois d’email et petits fichiers (meteo Grib par exemple)
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Cedric from telephone satellite
Pour répondre à ta question Fabrice, j’ai passé l’essentiel de ma jeunesse à naviguer avec mon père, tellement qu’à la fin de l’adolescence, j’en avais plutôt ras le bol de la mer, des lacs et des rivières… Mais il s’agit d’une chose qui revient vous hanter un jour ou l’autre. Alors mon attrait pour la mer est plus fort que jamais. C’est juste que je suis dans une période de latence.
Et pour ces enfants de ton article qui sont imprégnés de la voile et de la vie en mer, c’est évident que ça aura des répercussions (positives) sur leur avenir. À ce sujet, le fils de Carl Maillhot et Dominique Manny (voilier la V’limeuse) qui ont passé plus de 6 ans en mer avec leur 4 enfants, fait aujourd’hui des transats en solitaire.
Ont dit que notre enfance est façonnée par les activités que l’on y pratique. Moi ce fut le voyage et la navigation… J’ai donc tendance à croire que c’est tout à fait vrai.
Oui je suis sûr que c’est vrai Yves!Et cela revient toujours plus tard.
Tu en es un exemple avec ton enfance à naviguer avec ton père. C’est chouette.
Ca c’est un de mes rêves… La première étape consistera à apprendre à naviguer 🙂
pareil! Je voulais d’ailleurs commencer par trouver une place de coéquipier sur un voilier dans les caraïbes. Bon, pas sûr que je vais arriver à trouver. En tout cas, c’est un bon moyen de commencer et de se rendre compte si cela nous convient!
Salut Fabrice,
le meilleur truc pour te trouver une place d’équipier sur un voilier est le suivant: tu te pointes à une marina avec tout ton attirail, tu fais le tour et tu laisses savoir que tu es prêt à t’embarquer. Beaucoup de navigateurs sont très ouverts à ce sujet. Pour l’expérience, ce n’est pas un problème. Tu pourras participer aux manoeuvres et à la vie à bord, ce qui se résume parfois à nettoyer le pont ou encore faire la cuisine.
Toutefois, rares sont ceux qui t’offriront le passage gratuit. La formule la plus souvent utilisées est la suivante: selon le temps de la traversée, les propriétaires du bateau te feront un prix à la journée. Par exemple, il y a une dizaine d’année, le côut d’un passage (et peu importe le nombre de jour que dure la traversée) ressemblait à quelque chose comme 20$ par jour. Si on considère que ça inclut la bouffe, c’est vraiment abordable. Sans compter qu’il s’agit d’une expérience qui sort de l’ordinaire, crois-moi. Tu t’en rendras compte en quittant le port et lorsque le vent viendra claquer et faire gonfler les voiles…
Effectivement, les prix maintenant sont proche de 15 euros vu sur le STW (www.STW.com) mais vous pouvez trouver aussi des embarquements dans nos ports francais, il suffit de demander et quelques fois la chance sourie. L’argent est la pour participer a l avitaillement a quelques reparation, les frais de port de gasoil,…discutable avec le proprietaire. Par exemple pour ma transat retour jusqu au Acores, un ami est venu accompagne d un de ses amis. Coup de Poker pour moi qui ne le connaissait pas mais pour lui s’etait une oportunite. Nous avons en gros partagé les frais.
Maintenant pour des longues traversees, il vaut mieux se trouver a Gran Canaries en novembre ou a St Martin au mois d avril !!! L’internet est un bon moyen pour entrer en contact.
Bonne recherche pour les tante par l experience mais attention la vie a bord en cabotage est completement differente de celle d une transat.
David, tu crois que je peut trouver assez facilement une place dans une marina d’Amérique centrale (Panama par exemple) pour un cabotage sur cette partie de Amérique ou vers les caraibes?
Comme dit Yves, c est le coup de chance. Panama n est pas la plus mauvaise place parceque c est une zone de passage et de retour sur l’Europe possible. Mais la saison commence a etre tard pour cause d arrivee de la saison cyclonique et peut de bateau maintenant vont tanter un retour. Bref, cela vaut le coup de passer d un ponton a l autre si tu as l occasion. En tout cas ne pas compter dessus, je souhaite que la chance de souris. Si tu es a Panama Shelter baie tante les bateaux Suisse.
Pour du cabotage il faut trouve quelqu un qui a envie de partager son bateau avec quelqu un. C est donc une personne qui est sur zone et qui a des difficultes ou pas l envie de sortir seul. Il me semble plus facile a trouver sur nos cotes.
Apres c est plus sur les departs de transat qu il faut chercher.
C’est quand la meilleur saison en fait sur ce coin?
C est une bonne question ! En fait le moment est passe car on arrive sur la saison des cyclones et donc les voiliers ne vont pas sauf rare cas, remonter vers la peninsule du Yucatan ou l’Europe. La meilleur saison pour la traversee de l atlantique nord est mai juin. Les voiliers venant de Panama vont le passe pour profiter de cette saison soit quelques temps avant. En fait pour remonter de Panama, le meilleur moment est au debut de printemps ou en fin d automne. Mais comme d habitude rien est fixe et tout depend surtout de la chance. En fait je crois que le meilleur pour ces zones et d’utiliser internet et les sites pour les equipiers ou passer physiquement dans les marinas et regarder les panneaux d affichages ou des offres d embarquement fleurisse quelques fois. Bonne recherche et bonne chance.
merci David pour les conseils!
Merci Yves!
Je sais qu’en général c’est payant mais bon si cela est raisonnable, cela me va!
Par contre, j’imagine que je peut attendre longtemps avant de trouver une place dans une marina non?
Ha, ca doit être une expérience….
Comme l ecrit Fabrice, je suis ouvert a toutes vos questions et essayerais d’y repondre au gres de mes dernieres escales. Je n ai pas repondu a chaque blogueur car certaine fois, je n ai juste rien a dire a part : oui, il/elle a raison et je suis d’accord.
Parfois, ça se fait sur un coup de chance, Fabrice. Il suffit juste de se présenter et de discuter à droite et à gauche. Dans le pire des cas, un navigateur peut te dire qu’il lève l’ancre dans une quinzaine et c’est parti! Ça vaut la peine d’essayer pour ton retour!
En fait pour mon retour, je pensais prendre un vol de colombie pour Miami, remonter la cote est jusqu’au quebec, et passer vous voir si vous etes encore là;-)
Et ensuite, prendre un cargo pour l’Europe ou avion si trop cher.
Bon, mais cela a le temps de changer!
Si tu es en transit a Miami check tes bagages ! Mes deux equipiers ceux sont fait avoir, ils avaient des billets Paris-Nassau via Miami et ont attendu bien longtemps leurs bagages. Les USA sont a premiere vu la premiere destination de transit ou il te faut reprendre tes bagages et passer la douane tout en payant une quinzaine d euros pour le service !
Bon retour et bonne peregrination
Bonjour Fabrice,
La première chose que j’aimerai dire est : Merci pour cet article fabuleux.
C’est avec un très grand intérêt que je viens de découvrir ce blog et je suis conquise !
Moi même amoureuse de voyages et d’aventure j’ai pu boire chacun de ces mots avec une grande délectation !
Je pense qu’il est important d’entendre des témoignanes comme celui-ci. Qui dit famille ne dit pas arret des voyages pour autant, travail ne va plus de pair avec casanier, qui dit envie dit accomplissement.
Nous sommes actuellement nous aussi en préparation d’un grand projet pour lequel nous allons partir plusieurs mois, sacs à dos et soif d’aventure et de découverte pour seul bagage ! Beaucoup de préparation avant beaucoup de bonheur (et de possibles galères).
Peu être aurez-vous quelques conseils qui nous seront bien utiles !
Cordialement,
L’amoureuse
Bienvenue à toi!
Tu as bien résumé la chose!
Vous allez partir en famille aussi?Tour du monde?
Ah si les gens savaient : 600€/mois pour 4 donc 200€ par mois par personne, et c’est pas une exception ! Tout ça en toile de fond les lagons aux eaux turquoise de Polynésie 🙂
Pour le bateau si on a pas beaucoup de sous un First 30 suffit, ça coute autour de 14.000€, un couple fait un tour du monde avec ce bateau, ils ont un site aussi : aufildesmilles.free.fr
14 000 euros d’occasion?
ça fonctionne ?
J’ai même vu un Suedois qui étais sur un bateau de 3, 4 metres ! Des potes qui sont descendus au Senegal avec un Fantasia (8 metres) Un couple sur un 5 metres en Mediterrannee et faisaient du cotier. D’ailleur le voile aviron est tres bien pour ce genre de voyage a un prix attractif et je le suggère a toute personne que la mer attire. Un zodiac, une tente (meme sur le zodiac) une crique, une autre un vrai voyage pour les bourses vide.
Bref la seule chose a ne pas oublier c’est que la mer n’est pas toujour agréable et que le budget sécurité des hommes et du bateau est a bien calculer. Après ce n’est qu’une question de compromis et on peut partir avec un budget de quelques dizaines de milliers d’euro. Ce qui n’est pas rien non plus.
Mais je dis attention…. Si vous avez l’idee ne visitez pas les marinas et les sites de ventes parce que vous allez trouver chaussures a vos pieds. Et après c’est l’engrenage, une mécanique difficile mais au finale des plus agréable !!!
en fait je voulais dire que le budget indiqué pour quatre me paraissait faible surtout dans le Dom Tom où la nourriture est particulièrement chère
Sorry, cela dit ca fonctionne mais on n’achete pas son steak tout les jours !
La nourriture dans les Antilles françaises est effectivement d’un prix assez élevé.
Maintenant en voilier les autres îles sont a portées, et les prix ne sont pas les mêmes. Il faut aussi dire qu’un choix type europeen ( yaourt, camember,…) est plus onereu qu’un mange local. Par exemple dans le sud de la Martinique ou en Guadeloupe on peut ramasser le fruit de l’arbre a pain. De plus la chasse sous marine donne l’apport en protéine.
Voila c’est la débrouille qui fonctionne et les stock au bon moment.
Bonne route
Pas de pb pour la pêche au large : coryphènes, thons, bonites, whaoos, ..et le riz , pour la pêche sous marine (poissons perroquets Ok mais attention ciguatera et de plus en plus de zones interdites aujourd’hui), mais ce qui nous a paru le plus difficile lors de nos derniers voyages sous les tropiques ce sont les fruits, sans vouloir abuser de la gentillesse des gens (pamplemousses à Taha, mangues à Marie Galante et Ste Lucie), on les achetait sur les marchés …pour touristes … donc des hotels, souvent de bons fruits, sans comparaison avec les supermarchés .. mais au prix du caviar !!
Jean-Luc, cela donne vraiment envie de prendre le large:-)
C’est vrai Fabrice … mais de plus en plus de bateaux et les mouillages deviennent vite saturés !! (lol)
Jean Luc recently posted. Tour du monde
Bonjour,
Je suis très intéressé par votre expérience et voilier mais malheureusement votre site n’est plus accessible, y’ a t-il une autre adresse pour plus d’infos.
Merci et bon vent !!!
Michaël
Effectivement le site est ferme car il n’avait plus lieu d’être, il etait prévu au départ pour les amis et la famille.
Si vous avez des questions, je vous invite a me contacter en demandant a Fabrice de vous passer exceptionnellement mon mel
Bonjour;
J’apprécie de lire tous ces voyages,et cela me conforte encore sur la nécessité de partir pour moi. Néanmoins je m’interroge: comment puis je trouver des informations sur l’organisation d’un tel voyage (bien entendu je fouille sur le net mas je trouve toutes sortes d’infos qui au final me submergent plutôt!!). Mon projet est plutôt simple: partir avec mes trois enfants, pour ma part j’ai toujours vécu « ailleurs », et ma famille vit encore en polynésie mais je ne sais absolument pas naviguer. Je vois souvent des gens qui parlent de dépendre de la météo, comment savoir quand partir et vers où? Bref même si c’est bien le projet de ma vie. J’aimerais bien connaitre les « étapes » à franchir avant de partir (et ce surtout pour assurer la sécurité de mes enfants…et partir tranquille car maman « assure »!!!), la scolarité ne me fait pas peur dutout et j’ai parfaitement confiance, le travail non plus et finalement l’argent non plus, même si(peut être parce que..) je n’en ai pas! Auriez vous une idée, une adresse à me fournir afin de pouvoir concrétiser un peu tout cela? et surtout mettre de l’ordre dans les idées! juste un point de départ qui m’emmènerais sur le quai du départ? (sachant que je vis juste à côté de Paris).
Par avance je vous remercie tous pour vos partages.
Carine
Bonjour,
Bravo pour votre entreprise courageuse.
On a croisé hier votre bateau à Isla Granda dans l’archipel de Rosario près de Cartagène des Indes.
Les habitants du coin nous ont dit que vous étiez seul à bord.
Votre famille est retournée en France ?
Amicalement.
Il faut dire que cet article m’a donné l’eau à la bouche bien que je sois un grand inconditionnel de voyages en famille ! Les voyages en familles sont toujours les meilleurs moments de la vie surtout à bord d’un voilier. Expérience véçue ! J’espère que les autres familles se laisseront tenter par l’expérience…
Bonsoir,
Nous sommes en train de préparer un TDM en famille et entre amis (chacun son voilier) pour dans 2 ans avec 1 enfant âgé aujourd’hui de 4 mois et un autre de 7 ans. Je cherchais des infos sur comment retirer un enfant du système scolaire français lorsque je suis tombée sur cet article super intéressant.
ça donne encore plus l’eau à la bouche ;o)
Bonsoir,
Pour votre enfant, il faut faire la demande a l’inspecteur de l’Académie pour le sortir du système scolaire classique. Vous avez aussi besoin de ce papier pour l’inscrire au CNED pour les cours par correspondance. Ce service situe a Toulouse est juste « top ».bonne prepa.
Bonjour,
Nous travaillons actuellement sur notre projet de TDM en voilier, date des premiers essais en méditerranée prévue début 2015.
J’ai une question concernant le CNED, mon fils à aujourd’hui 5 ans et doit entrer en classe de CP l’an prochain, j’appréhende ce CP avec les apprentissages de la lecture et de l’écriture, indispensables bases pour toute la scolarité de l’enfant …
Est il préférable de laisser l’enfant faire son CP « à terre », dans une vrai classe et de partir après, pour le CE1 par l’intermédiaire du CNED?
Merci d’avance
Tout dépend de vous !!! Pour notre part, Morgan a fait son CP sur le bateau. Nous avions amené des livres pour l’apprentissage de la lecture par la méthode syllabique acheté dans une librairie. Et ce en plus des cours du CNED qui utilise la méthode semi global. C’était un choix personnel et l’apprentissage c’est fait très rapidement de plus ma femme a eu le plaisir et la fierté d’apprendre a lire a son fils…. Maintenant si vous avez des craintes par rapport a cet apprentissage, rapprochez vous des maitresse de votre ecole maternelle pour qu elles vous conseil au mieux.
Bon vent
David
Bonjour,
je suis enfant de tourdumondiste ayant largement grandi…voir vieilli !!
Je suis partie agée de 8 ans 1/2 et revenue à 16 ans à peu près…
Mon frère avait deux ans de plus.
Nous étions globalement l’archetype même de la famille en bateau en 1980. Sans réserve financières, le chien à bord, une bonne dose d’inconscience et hop.
Cette periode là le permettait peut être. Je crois qu’aujourd’hui les familles partent avec quelque chose de bien mieux préparé: l’avant, le pendant et l’après.
Tout ne fut pas rose, ni facile. Les escales ont été parfois longues pour pouvoir renflouer les caisses, nous avons connues des situations parfois coquaces, parfois difficiles, parfois heureuse parfois non.
Cependant, je ne regrette rien et surtout je n’en veux pas à mes parents. Bien au contraire.
Bonjour Gaelle,
Voilà un chouette témoignage, merci:-)
Alors, ce grand voyage t’a donné envie de continuer par la suite et par toi-même?
J’apprécie bien vos rapport de voyage en famille… j’espère bien le faire un jour.
Le voyage bateau en couple c’est loin d’être tout rose!!!
J’ai traversé le pacifique en bateau stop , et les couples qui ne se supportaient plus étaient beaucoup plus nombreux que les autres, c’est le seul Hic à cette traversée complément dingue, bourrée d’imprévus et de frayeur, à faire seul ou entre pote ( ou en couple mais sans enfants) ……. Selon moi
Au moins, c’est un bon test pour le couple 🙂
bonjour Jerome,
je me permets d’écrire sur ce site, espérant être au bon endroit,
nous sommes une petite famille (deux filles de 6 et 8 ans), nous aimerions faire du bateau stop pour aller d’une part de st vincent en guyane, et plus tard de l’amerique du sud (équateur ou perou) vers l’amerique du nord. pensez vous cela possible, si oui pourriez vous nous dire comment faire
merci pour toutes réponses que vous donnerez, tres cordialement
noelle
génial votre façon de vivre moi j aimerais bien partir mes pas tout seule car je pense que ses plus dur ,j aimerais s avoir si vous prenez un passager de temps en temps faire un bout de voyage avec vous serais t il possible. merci a vous et bon courage .
Bonjour à tous,
Nous sommes une famille de 6 (couple trentenaire et nos 4 mousses) qui finissons les travaux de notre nouvelle maison sur l eau pour partir tres bientot pour la grande aventure (page gacebook: Cata Profité.) Nous correspondons en bcp de points à cette famille à une exception pres nous avons TOUT vendu pour etre libre de choisir (et 2 mousses en plus lol!). Aussi j aurai des questions plus prècises sur l assurance bateau, maladie, forfait internet, banque, CNED ou pas CNED? Pourriez vous me mettre en lien svp? Merci pour ce joli temoignage qui m a reconforté en cette période difficile de fin de travaux (L aventure commence dans toute cette periode d AVANT qui est loin d etre facile. Je pense que beaucoup de gens abandonne avant meme d etre parti).
Merci d avance!
Cata Profité
Bonjour, moi je suis une personne libre ms pour de longue années, ma liberté m’a emmené sur la route de la delinquance, avec tjrs ce sentiment que piour etre libre, il fallait faire ce que l’on veut quand on le veut.
Maintenant et ce depuis tt le temps l’envie de partir sur mon bateau avec ma femme et mon chien…me permet de tenir, de lire des recits comme la longue route, ou autre et recits de famille sont mon oxygene.
Je sortirai et je naviguerai, car a ce jour ce sentiments de liberte ne peut pas ete plus grand que lorsque vous en etes privé.
La tolerance et’ouverture d’esprit est bien plus grande dans ce monde que dans le mien, ici tt n’est que desolation et tristesse.
Une chose est sure , ta liberté, est dans ta tete, ton corps ne fait. Que suivre meme entre 4 murs…de la taule a l’Atoll, tel sera ma vie.
Bonjour tout le monde
J’aimerai savoir si nous pouvions passer a port Said et traverser la mer rouge sans probleme en voilier?
Mrc
Merci pour ce billet de post très intéressant. La navigation à la voile est très motivante, car au delà du voyage, cela devient un vrai mode de vie. nous avons adopté ce type de vie, il y a 8 ans et malgré les contraintes, nous adorons. plus de liberté et d’écologie. Je pense qu’en cette période d’après covid, le besoin d’un voyage plus éthique, plus écolo et plus responsable va émerger. Merci de communiquer sur nos bateaux. C’était un petit clin d’oeil d’une nomade. Très sincèrement Maeva
Bonjour, article super intéressant. Ça donne envie de faire la même chose !