Vivre à l’étranger: un booster de vie ! La preuve par neuf !
11L’inconnu est rempli de possibilités et d’opportunités. Vivre à l’étranger permet d’accomplir des rêves et de découvrir de nouvelles passions. Vivre à l’étranger, c’est aussi acquérir de nouvelles compétences, faire des rencontres étonnantes etc. Vous en doutez ? Ayant vécu plusieurs fois à l’étranger, voici mon expérience.
Vivre à l’étranger m’a apporté beaucoup. Quand j’y pense, voici les expériences qui me viennent tout de suite à l’esprit.
- 1. 1. Devenir propriétaire d’un café
- 2. 2. Apprendre le tennis
- 3. 3. Faire de la télé
- 4. 4. Reporter pour un magazine
- 5. 5. Apprendre la moto (et faire un voyage de fou )
- 7. 6. Me découvrir une passion pour la plongée.
- 8. 7. Côtoyer des gens que je n’aurais jamais pu connaître
- 9. 8. Des rencontres et des relations durables.
- 10. 9. Apprendre des langues
1. Devenir propriétaire d’un café
Depuis 3 ans, je passe une partie de l’année en Colombie. En 2013, j’ai acheté un café à Bucaramanga avec plusieurs autres personnes.
Clairement, je n’aurais jamais pu le faire en France. L’investissement aurait été tout autre. Et puis, je n’y aurais même pas pensé !
Ici, je ne l’ai pas fait pour l’argent car nous sommes quatre et le café n’est pas grand. Non, j’avais simplement envie de vivre cette expérience ! Et je ne le regrette pas du tout !
Vous pouvez lire cet article sur cet investissement en Colombie, l’un des plus commentés du blog.
Lors de ma première expérience à l’étranger à Londres, j’avais été barman, là, je suis passé de l’autre côté du bar en somme !
Vous êtes nombreux à me demander des news, promis, en avril, vous aurez un bilan !
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2. Apprendre le tennis
J’ai appris le tennis sur le tard en Colombie. Il faut dire que les conditions ici sont royales : il fait beau toute l’année et vous apprenez en général sur de la terre battue, une surface pour les gourmets, comme disait un de mes profs.
En plus, vous avez là un prof privé rien que pour vous pendant 45 mn. Et un ramasseur de balles. Le tout pour moins de 15 euros par séance. Qui dit mieux ?
J’ai pris ici cet exemple pour vous montrer que prendre des cours et se former à l’étranger est vraiment moins cher dans beaucoup de domaines. Je pense notamment aux langues. Il est bien plus efficace et agréable de prendre des cours d’espagnol en Equateur ou au Guatemala que chez soi. Je crois que tout le monde sera d’accord :-).
J’avais d’ailleurs pris des cours lors de mon voyage au Guatemala, au lac Atitlan.
Idem pour la cuisine, les massages, le parapente et tout ce que vous pouvez imaginer !
3. Faire de la télé
Ce fut une des expériences que j’ai pu connaître au Nigéria. A l’époque, je co-présentais une émission musicale sur la télé publique.
L’émission, AM Express, avait lieu tous les matins, je présentais quelques articles francophones et leur clip.
Je ne vais pas m’étaler sur cet épisode, je vous en reparlerai plus en détail !
4. Reporter pour un magazine
Travailler à Lagos au Nigéria dans les années 2005-2006 m’a permis de vivre de multiples expériences.
L’une d’elle m’a permis d’écrire régulièrement pour un magazine français sur l’Afrique.
Cette activité m’a permis de rencontrer diverses personnalités locales et de découvrir davantage cette folle ville qu’est Lagos.
Cette activité m’a ainsi permis de gagner des revenus en plus, de développer de nouvelles compétences et de faire des rencontres enrichissantes.
5. Apprendre la moto (et faire un voyage de fou )
Je me suis mis à la moto lors de mon expatriation au Nigéria. Ce n’est certes pas le meilleur endroit pour s’y mettre en raison du chaos de la circulation, mais bon…
J’ai profité du fait que vous pouvez acheter une 125 cm3 ici pour 400 euros (à l’époque). Et pas de permis bien sûr. J’ai ainsi appris peu à peu.
J’ai dû aussi apprendre la mécanique afin partir pour mon grand projet de l’époque : la traversée de l’Afrique de l’Ouest en moto ! Un grand souvenir qui fut pour moi mon voyage initiatique.
6. Me découvrir une passion pour la plongée.
Vous allez me dire « oui, mais ok, en France aussi, on peut apprendre la plongée ! ». Yes, you can !
Mais pour moi, c’est l’étranger qui m’a permis de passer le cap, je m’explique.
A la fac, j’ai suivi pendant une année des cours pour passer le premier niveau du CMAS, le brevet français de plongée. Lors du test final, j’ai échoué. Il faut dire que la première plongée test avait lieu dans un lac de montagne près de Grenoble. Le reste de l’année, nous étions en piscine, un instructeur pour 15 personnes. Bref, ce n’était pas les meilleures conditions.
Je n’aime pas les échecs, personne ne les aime. Je n’ai pas voulu en rester là. Lors de mon voyage en Asie du Sud-Est, l’un des mes objectifs était de repasser ce brevet et de l’avoir !
Je l’ai fait en Thaïlande. Et je l’ai eu ! Il faut dire que j’avais un prof rien que pour moi et le PADI est plus facile. Surtout, les conditions sont bien différentes…
J’ai ensuite continué en passant les niveaux supérieurs au fil de mes voyages.
Bref, sortir de France m’a permis d’obtenir ce brevet et de m’éclater dans cette activité !
A lire : pourquoi vous devriez vous mettre à la plongée !
7. Côtoyer des gens que je n’aurais jamais pu connaître
Avec le recul, c’est peut-être ce que l’expatriation m’a le plus apporté.
Et c’est une chose importante.
Vivre à l’étranger m’a permis de rencontrer des tas de gens venant d’horizons différents. Surtout, j’ai pu côtoyer des chefs d’entreprises et des hauts fonctionnaires, des personnes que je n’aurais jamais croisées dans la « vie normale ».
J’ai ainsi pu voir que ces personnes n’étaient pas aussi inaccessibles que cela. Et que oui, nous avions beaucoup en commun. Cela peut paraître une évidence pour certains d’entre vous là, mais avant ces épisodes, cela ne l’était pas pour moi.
Au Nigéria, j’ai aussi pu rencontrer quelques célébrités de passage.
8. Des rencontres et des relations durables.
L’expatriation permet de tisser réellement des relations avec les gens vivant sur place, ce qui est difficile en mode voyage.
Cela peut-être des « locaux », mais aussi d’autres expatriés.
Mes différentes expériences à l’étranger m’ont permis ainsi de rencontrer des gens formidables avec qui je suis resté en contact. Vivre à l’étranger, c’est souvent une expérience forte. Du coup, cela permet de tisser des liens plus forts.
9. Apprendre des langues
C’est le corrolaire du vivre à l’étranger, à moins que vous partiez dans un pays francophone.
Ce n’est pas la moindre des richesses de l’expatriation.
Mes expériences m’ont permis d’apprendre l’anglais et l’espagnol. J’avais tenté un moment aussi le roumain.
Apprendre une langue, ce n’est pas seulement communiquer dans un autre vocabulaire et une autre grammaire, c’est aussi apprendre une culture et une autre façon de penser.
Pour en savoir plus :
Connaissez-vous Mosalingua ? C’est une application pour apprendre les langues. C’est un ami qui l’a crée. J’ai d’ailleurs réalisé pour lui une série de dialogues basés sur mes récits de voyage. Il a aussi développé Mosalingua Web: une formation compléte pour apprendre les langues.
Voilà pour ces quelques exemples.
J’ai pu vivre ces expériences pour plusieurs raisons :
- Tout d’abord, il est plus facile d’apprendre ou de faire certaines choses en raison du niveau de vie plus bas du pays.
- En outre, à l’étranger, vous êtes plus rares et un brin exotique, vous attirez plus l’attention.
- Il faut aussi ajouter qu’être Français (ou Occidentaux plus généralement) apporte un plus dans bien des domaines. Ainsi, dans le business, c’est souvent un plus.
- Enfin, je pense que nous sommes plus ouverts aux nouvelles expériences à l’étranger, tout simplement.
Comme le dit le célèbre adage : « nul n’est prophète dans son pays ».
C’est assez vrai !
J’aurais pu rajouter bien d’autres exemples. Néanmoins, en écrivant cet article, ce sont celles qui me sont venues en premier.
Vous l’aurez compris, vivre à l’étranger est un accélérateur de vie.
Il faut au moins vivre cela une fois dans sa vie !
Et vous, quelles expériences avez-vous connu à l’étranger ? Je suis curieux de vos réponses, je suis sûr qu’il y a des choses étonnantes !
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Entièrement d’accord avec toi Fabrice ! C’est ce que je prêche chaque semaine avec mon podcast, les opportunités se multiplient dés que tu pars vivre à l’étranger !
D’ailleurs je compte bien visiter ton café dés que je débarque à Bucaramanga 🙂
Toutes ces raisons sont excellentes. j’aime beaucoup la dernière, l’apprentissage des langues et des cultures autres. tout ce qui peut enrichir notre esprit est un plus. Petit bémol : ne pas croire qu’un pays francophone soit de même culture. Les références sont autres. Et vive les voyages au long cours. 🙂
En effet, en Afrique francophone, pour le coup, c’est très différent !
C’est dommage qu’on soit obligé de sortir de notre pays pour réaliser ce qu’on souhaite ou découvrir de nouvelles choses.
A quoi c’est dû ? L’habitude qu’on nous mettent toujours dans des cases ? Ou que tout le monde ne se mélange pas ?
Déjà rien que de côtoyer des personnes que t’aurais jamais fréquenté ou avoir plus d’opportunités de rencontrer des personnes ailleurs que chez nous, ça fait toujours suer, car au final dans certains coins de la France, on est un peu coincé pour s’ouvrir à de nouvelles choses et à de nouvelles personnes.
En tout cas trop bien ton premier point !
hello Fabrice ! sympa ton article et tellement vrai.
je rentre juste d’un road trip (maroc-mauritanie-mali-burkina-togo-bénin) : la Mauritanie m’a permis de rencontrer des gens d’un milieu que je n’aurais jamais imaginé connaitre : celui des petits (et moyens) truands des trafics (voitures- alcools) entre l’Europe et l’Afrique de l’ouest ! N’ayant pas de relations d’affaires à défendre, :), le contact a été excellent, sympa. Outre les arcanes de ces activités « hors la loi » j’ai pu comprendre pas mal de choses . Ça a été marrant (tellement décalé par rapport à ma vie), et chaleureux ! le hasard des rencontres,
Finalement , entre ces gens là et certains cols blancs bien cravatés dont on connait les turpitudes financières, mon cœur ne balance pas : il est en Mauritanie à côté de G. et les autres.
amicalement
Béatrice
ps : ne me demandez tout de même pas de partir convoyer quoi que ce soit 🙂 🙂 🙂
Salut Béatrice, cela faisait un moment !
Super ton road trip !
Ca va la situation est pas trop tendue en Mauritanie et au Mali ?
En effet, cela a dû être interessant, il est vrai que c’est un peu la zone de passage pour ce trafic de voiture, Cotonou est aussi un port où arrive pas mal de voitures d’Europe.
pas trop tendue on va dire, et je ne me suis jamais sentie en insécurité.
la Mauritanie : un pays très clivé socialement, ça se découpe au couteau dans les villes (enfin au sens figuré du terme, atmosphère pesante). et les femmes …. quasiment absentes du paysage publique ce qui n’est pas bien agréable pour une femme solo. Pays très conservateur (mais mecs lourdement dragueurs et pénibles ! – sans pourtant encore une fois aucun mot ou geste déplacé : tout dans la courtoisie mielleuse, faut s’y faire et envoyer paître plus ou moins courtoisement).
au moment de mon passage (fin octobre) on m’a refusé mon visa pour la frontière terrestre. (soit disant instruction de l’état français …)J’ai donc été faire mon itinéraire le long du fleuve Sénégal (coté mauritanien s’entend) puis suis revenue prendre l’avion à Nouakchott pour Bamako.
mais , et oui, Nouakchott et les trafics : ben moi j’ai bien aimé les gars que j’ai rencontré. En tout cas, comme tu le dis, rencontres improbables en France. Et des familles peules qui m’ont reçu maints soirs chez eux : génial.
Au Mali, j’ai rencontré des gens extrêmement inquiets : des musulmans qui ne comprennent rien à ces prêches de djihad sanglant, (qui avaient lieu à Bamako au moment où j’y suis passée),qui ont l’air de ne pas avoir à qui s’ouvrir de leurs inquiétudes.
Pour ma « chance » si l’on peut dire, j’avais pris comme livre de lecture de voyage …. le Coran, sachant vers quels pays j’allais. Du coup j’avais quelques billes pour la discussion. là encore de chouettes rencontres.
enfin tout s’est bien passé !
je me refais un petit coup de randos Compostelle en mai juin, et je projette d’aller en Iran l’an prochain.
entre temps, on verra ! 🙂
amicalement Fabrice
voyager..c’est formidable, mais ça permet aussi de mieux apprécier ce que l’on a chez soi, au retour
Tout à fait !
D’accord avec toutes ces raisons, c’est bien résumé.
C’est assez étrange en effet cette « aura » dont disposent les étrangers occidentaux dans certains pays. Cela ouvre des opportunités, clairement. Je n’aurais jamais imaginé devenir « agent immobilier » aux Philippines (ce n’est pas du tout mon activité de base!)
Dis-moi Fabrice, je débarque en mai en Colombie, pour apprendre la salsa (un autre accélérateur de vie 😉 et perfectionner mon espagnol. C’est facile de trouver un appart en coloc en Colombie? Tu as des sites de petites annonces qui pourraient m’aider? Merci 🙂 Gaël
Salut Fabrice !
Je me pose une question. Le fait de voyager à moto doit être génial ! Mais est-ce que cela t’a privé d’une certaine proximité avec les locaux ? Le fait de faire du stop par exemple ça doit permettre de faire de super rencontres non ? C’est une vraie liberté je suppose mais est-ce que ça créé un peu d’isolement ?