Voyager seule: qu’attendez-vous pour vivre intensément ?
11Voyager seule ? C’est pour beaucoup une peur et un frein. Pour Stéphanie, voyager seule est une seconde nature. Voilà une femme qui n’a pas froid aux yeux comme vous allez le voir.
- 2. Bonjour Stéphanie ! Ton dernier trip fut la Turquie je crois. Tu as beaucoup aimé, pourquoi ?
- 3. La Mésopotamie, voilà bien un nom qui évoque l’Histoire et l’ailleurs…Tu voyages beaucoup seule en stop, pourquoi privilégies-tu ce mode de transport ?
- 4.
- 5. Quels sont pour toi les conseils importants à suivre pour celle qui souhaite faire de l’auto-stop ?
- 6. Tu m’as raconté que tu fais toujours de l’auto stop avec un couteau, tu pourrais nous en dire plus ?
- 7. C’est vrai que cela m’avait marqué :-). Ces moments de stress ne t’ont pas refroidi ?
- 8. Quand et comment s’est déroulé ton premier voyage seule ? Comment as-tu franchi le pas ?
- 9. Qu’est-ce qui te plaît tant dans le fait de voyager seule ?
- 10. Quels conseils donnerais-tu à celle qui a peur de partir seule ?
- 11. Je me souviens t’avoir entendu dire que l’adrénaline était un moteur dans tes voyages, tu aimes bien pousser tes limites ?
- 12. Beaucoup de femmes se posent des questions quant à la sécurité en voyage. Surtout si elle voyage en solo. Que leur réponds-tu ? Quels conseils pourrais-tu leur donner ?
- 13. Tu ramènes un tatouage de tous tes voyages ?
- 14. Mais à ce rythme, ton corps risque d’être entièrement recouvert de tatouages ? 🙂
- 15. Comment vois-tu les prochaines années en terme de voyage ou autre ?
- 16. Un dernier mot ?
J’ai rencontré Stéphanie à Lyon sur les quais du Rhône un soir d’octobre 2013. Nous nous sommes revus par la suite. Je me suis dit que lui demander des conseils pour voyager solo au féminin serait le bienvenue !
Bonjour Stéphanie ! Ton dernier trip fut la Turquie je crois. Tu as beaucoup aimé, pourquoi ?
C’est la question la plus difficile ! Merci de commencer par ça 😉
Si je te demande pourquoi tu aimes le chocolat…tu vas aussi avoir du mal à répondre !
C’est indescriptible, il y a plusieurs raisons, et la plupart du temps elles ne sont compréhensibles que pour soi-même.
Allez j’essaie.
C’est un pays immense, avec d’énormes différences entre le nord, le sud, l’ouest et l’est, avec pour constante la beauté des paysages, donc on s’en met plein les mirettes !
Et les Turcs ont une culture de l’hospitalité qui bat des records !
Tout le monde partage avec son prochain : son temps, son thé, son pain !
Mais mon cœur a complètement fondu à l’est (et ce n’est pas dû qu’au soleil et aux chaleurs élevées 😉 .
La Mésopotamie m’a touchée, l’Histoire qu’on peut voir et sentir derrière chaque pierre, …et même dans le regard des gens qui vivent là, on peut voir les siècles qui se sont écoulés, chaque conquête, chaque perte, chaque difficulté, mais aussi tous les sourires, toutes les joies, toutes les amours.
J’ai pris une sacrée claque d’humanité dans la tête, et puis..et puis qu’est-ce qu’on mange bien !!!:)
La Mésopotamie, voilà bien un nom qui évoque l’Histoire et l’ailleurs…Tu voyages beaucoup seule en stop, pourquoi privilégies-tu ce mode de transport ?
Honnêtement, au départ, par manque d’argent 🙂
Mais je n’aime pas le concept selon lequel l’argent domine le monde et conditionne nos choix…alors comme j’ai toujours rêvé de visiter le monde, je m’organise pour le faire. C’est aussi une question de ce que l’on est prêt à donner de soi pour obtenir ce qu’on veut.
On ne tombe jamais dans la routine en stop : passer d’un 36 tonnes à une charrette, d’une moto à une berline de luxe climatisée et finir par une vieille Lada prête à tomber en morceaux.
On ne tombe jamais dans la routine en stop !
Idem pour les gens que l’on rencontre : vieux, jeunes, hommes, femmes, commerciaux, familles, amis. Et on s’arrête parfois dans des endroits que l’on aurait jamais découverts si on avait pris un moyen de transport classique (bus, train, etc..).
Et puis au final, que je gagne un peu plus ou un peu moins, je continuerai à voyager ainsi.
Il y a le frisson de l’inconnu (et des inconnus), l’incertitude du futur proche, le challenge personnel, et les choses extraordinaires que l’on va vivre grâce à des gens ordinaires !
Quels sont pour toi les conseils importants à suivre pour celle qui souhaite faire de l’auto-stop ?
La règle de base : Ecoutez-vous !!! et suivez votre instinct ! Si vous ne sentez pas le/les passagers ou conducteurs, laissez repartir le véhicule ! Il y en aura d’autres !
Après, le reste découle pour moi du bon sens. Partir en stop ou à l’aventure d’une manière générale ne se fait pas sans préparation !
Essayez d’apprendre les mots de survie du pays où vous projetez d’aller, ayez une carte avec vous (pour indiquer votre direction mais aussi pour vérifier que votre chauffeur ne vous emmène pas n’importe où), évitez le stop de nuit, et trouvez les endroits les plus adéquats pour être (presque) sure d’être prise. Et puis, habillez-vous correctement ! Le mythe du shorty/bikini c’est fini !
Si vous ne voulez pas d’ennuis, soyez réfléchie !
Je donne plus de conseils ici.
Tu m’as raconté que tu fais toujours de l’auto stop avec un couteau, tu pourrais nous en dire plus ?
Ahahah, cette anecdote-là en marque plus d’un !
Il faut quand même savoir qu’à la base, ce couteau a une utilité extrêmement basique : il sert….à couper:)
Parce qu’il est nécessaire de couper du fil, du bois, de la nourriture, etc etc…disons que c’est comme un canif (cuillère et fourchette intégrées)…mais en grand modèle !
Et il est toujours dans une poche de mon treillis.
Et…oui, il m’est arrivé de le sortir ! Alors on se détend, je n’ai jamais planté personne, ne souhaite pas avoir le faire et ne sait même pas si j’y arriverais.
Mais en tout cas, ça a un effet dissuasif qui s’avère très utile dans certaines situations.
Que ce soit avec un chauffeur de camion albanais, ou avec un jeune Turc à première vue sympathique, lorsqu’ils veulent tenter leur chance avec une « étudiante européenne forcément libérée », et qu’au premier « non, arrête-toi » ferme, ils décident d’insister. Il suffit de garder son calme, de continuer à demander l’arrêt, tout en ouvrant le petit ustensile tranquillement et de le présenter à l’importun. Sans être agressive, sans hausser le ton.
La meilleure arme dans la vie, c’est l’assurance.
Mais il faut être réaliste, je reste une fille avec des bras tous mous, alors même si la plupart se calme en me voyant sûre de moi, le couteau dissuade complètement tous ceux qui se la mettent derrière l’oreille (l’assurance…pis le reste aussi du coup:) ).
C’est vrai que cela m’avait marqué :-). Ces moments de stress ne t’ont pas refroidi ?
Non, jamais.
Ils font partie de l’aventure. Je m’en serais bien passé, mais, j’accepte le monde comme il est. Et au risque d’en décevoir quelques-uns, on ne vit pas dans le monde des Bisounours.
Il y a du bon et du mauvais partout. Un pays étranger n’est pas ni plus, ni moins risqué que notre propre pays. Les fois où je me suis faite le plus violemment agressée c’était…dans mon quartier, et même en bas de mon immeuble…donc si chaque moment de ce genre me refroidissait, je ne sortirais plus de chez moi !
Et puis, j’ai un sale caractère et je refuse de laisser les « méchants » gagner !
Ces moments-là, ces gens-là ne l’emporteront jamais sur les moments merveilleux, drôles, simples que j’ai vécu et que je vivrai encore !
Quand et comment s’est déroulé ton premier voyage seule ? Comment as-tu franchi le pas ?
La vraie vraie première fois:) ? J’avais à peine 18 ans, et je ne suis pas partie très loin : de ma Bourgogne natale, j’ai pris le train pour Avignon, où je suis restée quatre jours à visiter, flâner dans les environs etc., juste parce que la veille j’avais vu un reportage sur la ville au JT de 20H, que j’avais du temps devant moi et que j’avais envie d’y aller.
Le pas a été facile à franchir : j’allais déjà souvent seule au ciné, à des concerts, des expos, des activités.
La plupart des gens ont besoin d’être accompagnés pour faire tout ça. Et s’ils ne trouvent pas d’amis, ils n’y vont pas. Alors, si je peux comprendre le besoin de partage, je me suis surtout dit :
et si je ne trouve jamais personne pour m’accompagner/partager, alors je finirais ma vie sans avoir jamais rien fait de ce que je voulais !
Et cette idée me fait beaucoup plus peur que de me retrouver seule dans un endroit inconnu !:)
Et depuis je le garde comme règle de vie.
Qu’est-ce qui te plaît tant dans le fait de voyager seule ?
Le côté pratique, et un peu égoïste !
Mon métier a longtemps été à l’image dont je vis : je fais en sorte que tout roule pour tout le monde, tout le temps. Alors pendant ces quelques semaines, j’avoue…ne pas avoir de compromis et ne faire que ce que je veux, quand je le veux, comme je le veux…j’aime !
Et j’ai aussi moins de stress : on sort des sentiers battus avec ma façon de voyager, et si je suis avec quelqu’un qui n’est pas dans cet état d’esprit, ou pas débrouillard, ou sur qui je ne peux pas me reposer en cas de souci…c’est le meilleur moyen pour me gâcher l’expérience, pour l’un comme pour l’autre !
Mais c’est aussi beaucoup plus simple vu ma façon de voyager : je prends moins de place dans les véhicules, j’ai donc plus de choix. Idem pour l’hébergement, ou même d’une manière générale. Les locaux sont beaucoup plus rassurés par une jeune femme seule, car je suis forcément toujours en infériorité numérique:), du coup, ils m’accueillent, m’ouvrent leur porte et me font rentrer dans leur vie plus facilement !
Parce que la vérité, c’est qu’en fait, on n’est jamais seule !!!
Quels conseils donnerais-tu à celle qui a peur de partir seule ?
Comme dit précédemment, on est jamais vraiment seule, donc cette peur là, il faut la mettre de côté.
A celles qui ont peur de partir seule, je répondrais en premier : alors ne le faites pas ! Il n’y a aucune obligation. Si ce n’est pas votre truc ou que vous n’êtes pas prêtes, oubliez l’idée:).
Mais si vraiment, ça te titille, demande toi d’abord d’où vient ta peur.
Parce que la peur de partir seule, c’est un raccourci erroné. Sous cette peur là, beaucoup cachent une peur de s’ennuyer, ou une peur d’aller vers les autres, un manque de confiance en leur capacités, un manque des êtres aimés aussi !
Et une fois qu’on a bien listé ça, il suffit de les traiter par étapes.
S’ennuyer : impossible, il se passe toujours quelque chose de nouveau par rapport à notre quotidien !
Aller vers les autres : là pas le choix, mais justement quand on n’a pas le choix, on se découvre des ressources insoupçonnées.
La famille, les amis qui manquent : il y a les moyens de communications modernes !
Etc etc.
Mais tentez le coup, commencez petit s’il faut : pas loin, pas longtemps.
Quoi qu’il arrive, vous en ressortirez plus fortes, au moins fortes de la connaissance de vos propres capacités/limites !
Je me souviens t’avoir entendu dire que l’adrénaline était un moteur dans tes voyages, tu aimes bien pousser tes limites ?
Oui, il y a des années, je me suis sentie comme morte de l’intérieur, et il y a quelques années de ça, j’ai failli perdre une jambe.
Alors, ça m’a permis de découvrir mes limites qui étaient devenues bien trop proches à mon goût. Alors j’ai commencé à vouloir les atteindre et à les repousser tout doucement.
J’ai besoin de vérifier que je suis vivante, quand je me laisse trop prendre par un « confort » de vie.
Alors je vais chercher un peu de « danger », bien que je n’aime pas ce mot. Disons juste que je fais autre chose que d’aller faire la crêpe sur une plage paradisiaque:).
Comme pour le sac, il est lourd, mais je ne le sens plus parce que je suis heureuse de pouvoir encore marcher ! Et après cinq jours de trek dans le massif du Durmitor en solo, je suis fière de moi !
Ça remet tout en perspective. Et puis, justement, comme je joue avec mes limites, je sais aussi quand je dois m’arrêter…pour mieux continuer !
Beaucoup de femmes se posent des questions quant à la sécurité en voyage. Surtout si elle voyage en solo. Que leur réponds-tu ? Quels conseils pourrais-tu leur donner ?
Tout simplement que les règles de sécurités sont les mêmes partout ! Il suffit d’appliquer celles que l’on suit dans sa vie de tous les jours lorsque l’on voyage.
Vous évitez les quartiers qui craignent à partir d’une certaine heure ? Pareil en voyage.
Tu ramènes un tatouage de tous tes voyages ?
Pas forcément de tous, mais quand je le peux, oui !
Je trouve un tatoueur dans les trois derniers jours, lui donne mon idée, on s’amuse à faire des dessins et après il me le grave ad vitam sur la peau !
Je ne ramène pas de « souvenirs » matériels de mes voyages parce que mon sac est déjà bien assez lourd, ça c’est mon petit plaisir !
Mais à ce rythme, ton corps risque d’être entièrement recouvert de tatouages ? 🙂
Possible…on verra:)
Mais si ça trouve, je n’aurais un jour plus envie de voyager…ou de me faire tatouer. Après tout, mes tatouages représentent ma philosophie de vie…alors, un jour, je n’aurais peut-être plus rien à dire !
On le sait que rien n’est encré….pardon…écrit;)
Comment vois-tu les prochaines années en terme de voyage ou autre ?
J’attaque un nouveau challenge professionnel, alors j’espère que ça fonctionnera, tout en le mêlant avec mes envies d’ailleurs.
Je retourne en Turquie dans deux mois, et pour la suite, même s’il y a des pays dont je rêve, je me laisse porter.
Et puis pourquoi pas partir vivre loin (non, je ne pense pas du tout à mon pays d’adoption;) ), un temps ? Longtemps ? Avoir une famille et continuer à découvrir le monde ? M’arrêter ? Mélanger balades et professionnel ?
En fait peu importe, je verrai les surprises que me réserve la vie.
Un dernier mot ?
Quoi ? Je n’ai pas été assez bavarde ?
Foncez ! Osez ! Vivez. Tout est devant vous ! Ne passez pas à côté.
Finalement, si vous réfléchissez, vous verrez que vous n’avez rien à perdre de grave !
Pour en savoir plus :
Merci à Stéphanie pour m’avoir donné de son temps. Vous pouvez la suivre sur son blog: Le voyage lui colle à la peau.
Si vous avez des questions pour elle, laissez ici un commentaire !
Un autre article à lire : pourquoi je préfère voyager seul.
Merci pour ce beau témoignages… et en tant que kurde je ne peux qu’être honorée des mots qu’use Stéphanie de la Mésopotamie!
J’aime aussi faire des choses seule, flaner et découvrir des choses et encore plus de choses quand on est seule… La seule limite c’est nous.
Mais la seule raison qui m’empêcherait de voyager seule (ca fait 5 fois le mot seule mdr) c’est le fait de ressentir le plaisir de partager ces moments avec ceux que j’aime et j’ai tout juste assez de ma main pour les compter, ceux qui sont et seront près de moi dans les mauvais moments, pour me soutenir. Alors voyager sans eux ne me viendrait pas à l’esprit! Avoir un grand soutien quand ça va mal c’est chouette mais quand ça va bien c’est agréable de le partager!
Et surtout un compagnon permet aussi des fois de se dépasser physiquement… de marcher un peu plus… de rouler un peu plus en vélo… Et d’être heureux ensemble.
Mias j’adhère complètement à l’esprit de voyager seule pour en découvrir plus.
Superbe article ! Merci pour ce partage d’expérience 🙂
Cool le témoignage. Elle a raison de dire que si vous avez peur, ne le faîtes pas, mais dans le sens que si vous continuez à imaginer le pire continuellement là oui, il ne faut pas y aller, car on sera polluer par la crainte de choses qui ne pourront jamais exister.
Cependant ça pourrait être contradictoire avec le reste, juste une question d’interprétation.
Comme disait Henry Ford : « Que vous vous pensiez capable de faire quelque chose, ou que vous vous en pensiez incapable, vous avez absolument raison. »
Tout est dit ! Thanks pour l’article
Jordane
Je dirais qu’il faut aussi parfois savoir bousculer sa peur et « se forcer ».
Souvent, on a de bonnes surprises ensuite 🙂
Stéphanie n’est pas seule !
Comme elle le dit, la rencontre est plus aisée ainsi. Seule n’est pas solitude !
Puis, un hommage à elle:
Il y a 2 ans, j’ai pris une fille en stoppe, en Espagne. Elle vadrouillait partout au pouce (y compris en Turquie). Sur le moment, admiratif, je trouvais qu’elle avait bien plus de courage que moi même…
Cette rencontre a fait son chemin, et aujourd’hui, je roule (au mollet), plus heureux que jamais !
Je crois beaucoup en ces rencontres qui font « bousculer ses peurs » comme tu le dis Fabrice.
Ce genre de rencontres jouent beaucoup en effet. Elles bousculent nos perceptions, bref, elles nous font avancer.
C’est précieux 🙂
Bonjour,
Merci pour ce témoignage ! Dans les deux cas, il y a les avantages et les inconvénients. Le fait de voyager seul incite clairement à se créer de nouvelles relations notamment avec les locaux du pays ce qui bien plus enrichissant et instructif.
Bonjour, super cet interview. Je la trouve néanmoins très courageuse. Car perso, je pense pas pouvoir voyager toute seule. Je suis tout à fait d’accord avec elle, tu peux te faire agresser en bas de chez toi, pas besoin d’aller à l’autre bout du monde. J’sais pas ce qui me bloque à le faire, mais en tout cas, ce n’est pas encore pour demain !
Bonjour et merci à vous 2 pour cette interview. C’est exactement ce genre de propos que j’ai besoin d’entendre en ce moment puisque ça y est, je me lance enfin dans mon premier voyage solo !
J’ai hâte de découvrir les joies de l’aventure et tous ces précieux conseils et ce retour d’expérience sont vraiment les bienvenus. Il ne me manque plus qu’à me procurer un bon couteau dissuasif et je serai parée 😉
Belle expérience, excepté le stop que je n’aime pas.J’ai voyagé seule sac à dos jusqu’à ce que je devienne maman, et stupidement je craignais de voyager avec mes loulous (or les enfants sont un magnifique pretexte pour entrer en communication avec les autochtones), j’ai repris le voyage avec eux mais avec un camping car, aujourd’hui ils sont grands et cette année, à 52 ans je reprends le voyage sac à dos… avec une lègére crainte, ce petit pincement à l’estomac parce qu’on bouge sa ligne de confort… J’aime le voyage seule pour les mêmes raisons que cette jeune fille et je me trouve de bonne compagnie (lol). C’est vrai que ce sont des circonstances idéales pour rencontrer les populations, d’autres personnes…
Je vous souhaite à tous de merveilleux voyages
« ce petit pincement à l’estomac parce qu’on bouge sa ligne de confort »
Je pense que garder cela est important, c’est ce qui fait avancer dans la vie non?