Interview de Jonathan qui finance son voyage en moto grâce au poker
11Il fait ainsi la tournée des casinos et autres lieux. Ce qui donne pas mal d’anecdotes de derrières les fagots. Récit.
Le poker pour financer le voyage
Salut Jonathan, alors pourrais-tu te présenter ?
Je m’appelle Jonathan, j’ai 26 ans. J’étais architecte jusqu’à décembre 2012, date à laquelle j’ai décidé de lâcher mon boulot pour partir réaliser le rêve de ma vie : le tour du monde financé par ma passion, le poker.
En avril, je suis arrivé à Rio de Janeiro, et j’ai commencé à voyager de ville en ville, de poker room en poker room, en jouant dans toutes sortes d’endroits insolites. En mai, je me suis acheté une certaine Parkinson, une petite moto chinoise avec laquelle je voyage désormais.
Tu es donc parti voyager en Amérique du Sud avec l’objectif de gagner de l’argent sur la route en jouant au poker. C’est une passion chez toi ? D’où te vient cet intérêt pour ce jeu ?
J’ai commencé à jouer à l’époque du lycée, il y a neuf ans maintenant. C’était à l’époque du boom du poker, tout le monde accueillait des parties chez soi, et mon grand frère avait organisé un tournoi avec ses potes. Il se trouve que moi, le petit jeune de 17 ans, j’ai gagné ce jour-là face à la bande de vieux briscards… La fierté et la petite liasse de billets m’ont motivé à continuer.
J’imagine que tu jouais déjà beaucoup avant de partir avec tes amis ou autres ?
Oui et non. Le poker a toujours été présent dans ma vie, mais comme un loisir que j’ai pratiqué avec une intensité variable. J’avais d’autres priorités : principalement mes études, puis mon boulot d’architecte, et les voyages en solitaire que je pratique depuis mes 19 ans (Maroc, Moyen Orient, Argentine, à peu près toute l’Europe de l’Ouest…)
En revanche, j’ai toujours pris ça plutôt au sérieux, je voulais être bon. J’ai lu beaucoup de livre (si, si il y a des livres de poker !), travaillé mon jeu, regardé plein de vidéos, fait du coaching, joué sur le net… Quand j’ai décidé d’en faire mon activité principale pour ce voyage, j’avais déjà un assez bon niveau.
Où joues-tu au poker, dans les casinos ?
J’ai commencé à apprendre sur le net, là où le niveau est le meilleur, mais depuis deux, trois ans environ, je joue principalement « en live », c’est-à-dire sur des tables réelles, avec des joueurs en chair et en os.
Le poker live se joue dans toutes sortes d’endroits. Le plus classique et facile, ce sont effectivement les casinos. Ensuite, on joue souvent des « homegames » c’est-à-dire des parties chez des amis, souvent à faible enjeu. Et puis, il y a les tables clandestines…
C’est une autre ambiance, surtout quand la table est chère, mais c’est sans aucun doute là que je préfère aller, car c’est vraiment là qu’on touche à l’essence underground du poker.
Durant ce voyage, j’ai joué des parties dans des endroits vraiment étonnants, comme ce salon des beaux quartiers de la Paz où j’ai rencontré un conseiller du président Morales, la table des avocats et juges de Salta dans l’arrière salle d’un restaurant, une autre dans un centre syrio-libanais où j’ai appris plus tard qu’elle appartenait à la mafia, un tripot clandestin à Santa Cruz ou à Cuzco etc…
Tu ne joues pas tous les soirs tout de même ?
Le poker est un moyen, pas une fin en soi. Même si j’adore ça, mon but, ça reste de voyager, de rencontrer des gens, de partir à l’aventure sur ma moto et vivre de beaux moments…
Le poker est un moyen, pas une fin en soi.
Du coup, c’est très irrégulier, et ça dépend de ma motivation, de mon état de fatigue, et de mes résultats. Il y a des périodes où je peux jouer 5 fois par semaine, comme un vrai boulot (sauf que c’est de 20h à 4h du mat !).
C’était le cas par exemple dernièrement à Lima où j’ai « grindé » intensivement pour financer la saison 2 de mon voyage (avec un succès en demi-teinte d’ailleurs).
A d’autres moments, quand je n’ai pas l’envie, ou que je suis dans des régions reculées, il peut m’arriver de ne pas jouer pendant plusieurs semaines. Depuis que je suis parti, il y a un an, j’ai fait environ 70 sessions (dont une quarantaine rien qu’à Lima, ces trois derniers mois), c’est-à-dire en moyenne une session tous les cinq jours.
J’imagine que parfois, tu gagnes, parfois tu perds. Mais globalement, combien gagnes-tu par mois avec cette activité ?
Là aussi, c’est extrêmement irrégulier. Le poker est un jeu où il est très difficile de contrôler ses résultats à court terme. Je peux avoir un mois de poisse incroyable où je vais gagner extrêmement peu, ou même perdre de l’argent, et le mois suivant être « en rush » et tout défoncer.
Pour te donner un exemple, le Brésil s’est tellement bien passé qu’après un mois, je me suis acheté ma moto sur un coup de tête. Le Paraguay était encore plus fou, je n’ai joué que 3 soirées, et j’ai gagné assez pour y vivre 1 mois et demi comme un prince.
En revanche, à cause d’une grosse poisse et d’une mésaventure avec des tricheurs qui m’ont arnaqué, la Bolivie a été mon premier pays négatif et j’y ai donc vécu un peu chichement pendant 2 mois et demi alors que c’était le pays avec le niveau de vie le plus bas de tout mon voyage.
Je n’aime pas trop donner de chiffres précis, mais disons que depuis que j’en vis, j’ai gagné beaucoup moins que si j’avais continué comme architecte, mais suffisamment pour financer mon voyage à 100% sans avoir à trop regarder les dépenses..
Que réponds-tu à ceux qui peut-être pensent « oui, bof, un jeu d’argent » ?
Je ne vais pas m’ériger en grand défenseur du poker, car j’ai moi-même pas mal de distance vis-à-vis de sa pratique. Je n’aime pas le côté superficiel et bling bling qui entoure parfois tout ça.
Après, limiter le poker a un simple jeu d’argent, c’est un peu réducteur.
D’abord parce que pour être bon, il faut travailler plein d’autres domaines : lecture corporelle, psychologie, statistiques, gestion de capital, contrôle émotionnel, endurance, hygiène de vie…
Ensuite parce que sociologiquement, c’est hyper intéressant : il y a les jeunes requins qui ont arrêté leurs études et qui en vivent, les notables qui viennent là pour se détendre après le boulot sans aucune pression financière, les vieux qui passent le temps pendant leur retraite, ceux qui se prennent pour des génies, ceux qui « braggent » (se la pètent), ceux qui racontent leur vie…
J’ai fait des rencontres vraiment incroyables aux tables, et je ne crois pas qu’il existe une autre activité qui réunisse en un même lieu une telle diversité sociale. Pour moi qui adore écrire, c’est un incroyable réservoir à histoires, et ca l’est encore plus en Amérique du Sud.
Enfin, parce que les émotions qu’on peut ressentir à table sont parmi les plus puissantes qu’il m’ait été donné de ressentir. Doyle Brunson, l’une des légendes du poker dit que c’est « l’activité la plus violente que l’on peut pratiquer assis ».
Je me souviendrai toute ma vie du bonheur intense que j’ai éprouvé en ressortant victorieux d’une session épique à Ciudad del Este au Paraguay, l’une des villes les plus dangereuses d’Amérique du Sud, ou de l’état de désespoir dans lequel j’étais après deux terribles défaites sur la table de la mafia libanaise à Tucuman, de la haine que j’ai éprouvée lorsque je me suis fait arnaquer dans une partie truquée à Cochabamba, en Bolivie, ou de ce sentiment de mercenaire que j’ai éprouvé lorsque je suis revenu en moto et les poches pleines de billets de la table clandestine des juges de Salta…
En effet, vu comme cela, cela donne presque envie de m’y mettre ! Et le fait de fréquenter parfois des milieux ou des gens assez louches ou spéciaux ? Pour ma part, lors d’un ou deux voyage à l’Est, j’ai passé avec un ami un certain temps à jouer à la roulette dans les casinos. On avait mis au point une méthode, une martingale qui nous permettait de gagner un peu d’argent. Enfin, c’était plus pour le fun. Cela dit, je trouvais ces lieux assez glauques.
Personnellement, c’est justement ça qui m’intéresse ! J’ai commencé à jouer au poker à l’époque où j’étais étudiant en architecture, et que j’en avais marre de traîner toujours dans le même milieu aseptisé où tout le monde avait les mêmes références et manières de penser.
Je voulais rencontrer des gens différents, et j’ai été servi.
J’aime bien le côté « sale » et sombre du poker, c’est mon côté écrivain je crois. J’ai envie de raconter la misère sociale des petits vieux, l’arrogance des flambeurs qui trainent avec leur pute, l’espoir des « broke » dont tout le monde sait qu’ils sont foutus, mais qui pensent s’en sortir jusqu’à la dernière carte… Effectivement, il y a du glauque, de la tristesse, de la vulgarité, c’est vrai et brutal, mais c’est ça qui me passionne.
Il y a quelque chose de très romanesque dans l’univers du poker live, dans ses aventures, ses personnages et ses dialogues. Quelque chose en marge, d’un peu suranné, qui rappelle l’ambiance des vieux films policiers.
Et dans ces pays, le cliché « jolie fille à la table, cigare et alcool » est assez véridique ?
Beaucoup plus en Amérique du Sud qu’en France oui ! En fait, plus le niveau de vie du pays est bas, plus la table est clandestine, et plus on va se rapprocher du cliché. A Ciudad del Este, ville à la frontière Paraguay/Argentine/Brésil, lieu de tous les trafics possibles et imaginables, c’en était presque caricatural : le videur à l’entrée avec son fusil à pompe, la salle enfumée, la Chinoise hilare et flambeuse, l’Egyptien méfiant, le Paraguayen au bout du rouleau et les croupières en minijupe apparemment disposées à jouer la troisième mi-temps…
En Bolivie, où le poker est illégal, j’ai joué à chaque fois dans des lieux vraiment fous, dont le summum restera sans doute cette partie truquée dans les beaux quartiers de Cochabamba où le boss était complice avec les croupiers et un autre joueur pour tenter de m’arnaquer, et après laquelle ils ont tout simplement refusé de me donner mon argent !
Quelles sont les qualités pour être un bon joueur de poker ?
Je crois que le plus important, au delà évidemment d’une connaissance stratégique et technique de base, c’est une grande stabilité émotionnelle.
Tu peux ressentir des trucs tellement puissants, autant en bien qu’en mal, que si tu n’es pas solide mentalement, tu peux exploser en vol, et ruiner en une soirée le boulot de 2 mois.
Il en existe plein, de ces joueurs brillants, avec une lecture très fine, un grand courage, mais qui mentalement sont très fragiles et qui à cause de ça ne pourront jamais en vivre. Au contraire, il y a pleins de joueurs anonymes, à la technique très banale, presque ennuyeuse, mais qui ont une telle régularité qu’ils accumulent mois après mois… Des machines !
Le voyage en moto à travers l’Amérique du Sud
Pourquoi ce voyage en moto en Amérique du Sud ?
Il fallait bien commencer quelque part, et ça faisait longtemps que j’avais envie de voir Rio de Janeiro. Ensuite, si je suis resté autant à certains endroits, c’est principalement à cause des filles.
Pourquoi avoir choisi ce moyen de transport ?
Cela a été complètement improvisé. Au début, je voyageais en bus au Brésil. Je suis arrivé à Foz de Iguazu, et j’y ai fait deux rencontres, Luiz mon couchsurfeur et X, un contrebandier d’instruments de musique (si, si ça existe !), rencontré à une table de poker.
Les deux étaient motards et ont commencé à me raconter leurs voyages en moto à travers l’Amérique, j’ai trouvé ça magnifique. J’avais gagné pas mal d’argent au Brésil et pouvais m’offrir un joli cadeau, du coup, en arrivant au Paraguay quelques jours plus tard, je me suis offert Parkinson.
Je n’avais jamais conduit de moto auparavant, j’ai appris avec le vendeur ! Au début, c’était assez chaud, j’ai eu quelques petites chutes et de sacrées frayeurs, notamment l’arrivée à Asuncion, la capitale, à l’heure de pointe après seulement quelques heures de pratique…
Mais c’était le prix à payer au départ, car désormais, je suis certain que ça a été la meilleure idée de tout mon voyage. Le voyage en moto, c’est la liberté absolue. On part quand on veut, on s’arrête quand on veut, on va partout, routes, pistes, montagne, peu importe.
La vitesse est grisante, le rapport direct à la nature est beaucoup plus puissant que derrière une vitre. Il n’y a rien de plus euphorisant que de rouler dans des déserts ou des montagnes, en t-shirt sous le soleil, avec de la bonne musique dans le casque.
Niveau tracas, ça facilite également pas mal de choses : on ne se fait pas arnaquer par les taxis (juste par les mécanos haha), on ne se fait pas voler dans les bus, on évite la plupart des situations d’agression.
Le rapport à l’habitant est facilité : les gens sont toujours intrigués de voir débarquer un blanc aux yeux bleus couvert de poussière sur une moto chinoise immatriculée au Paraguay. Et puis y’a pas à dire, avec les filles, c’est l’outil de drague ultime hahaha !
Quels conseils donnerais-tu à celui qui souhaite voyager en moto ?
Je ferai probablement un article complet la dessus dans mon blog car il y a énormément de choses à dire ( sécurité, légalité, passage de frontière, choix de la moto, conduite en ville ou dans la nature etc.)
Déjà il faut savoir que je n’avais jamais conduit de moto avant d’acheter Parkison, j’ai appris en cours de route, ce n’est pas impossible !
Après il faut bien choisir sa moto. En Amérique il y a 2 choix, les chinoises et le reste du monde. Parkinson est chinoise, je l’ai achetée 1100$ au Paraguay. En vérité, elle a bien du me couter le double vu toutes les réparations que j’ai du lui faire depuis le début. Une japonaise type Honda/Kawasaki m’aurait probablement couté 40/50% plus cher mais probablement beaucoup moins en réparation et en durée de vie, donc il faut prendre ça en compte.
L’avantage des chinoises en revanche c’est qu’on trouve des pièces de rechange absolument partout, jusque dans le fin fond de la cambrousse ce qui n’est pas le cas pour les autres ( et attention aux BMW & co qui pour le coup n’ont que des pièces dispo par importation et dans les grandes villes).
Le dernier avantage des chinoises c’est une certaine discrétion et proximité avec les gens que n’offre pas une moto trop grosse ou étrangère.
Oui, je connais bien ces chinoises. J’en avais acheté une aussi lors de ma traversée de l’Afrique de l’Ouest en 125. Tu n’as jamais eu de frayeur sur la route en moto ?
Si ! Pas plus tard qu’avant hier à Lima, une voiture a bloqué ma route et j’ai failli me la prendre…
Rouler en Amérique du Sud, c’est dangereux, il faut être vigilant et avoir un certain sens du lâché prise, sinon on devient fou assez rapidement.
Au tout début, quand je commençais à conduire, je suis arrivé à Asunción, la capitale paraguayenne, un lundi midi, heure de pointe. Autant vous dire que je ne faisais pas le fier. J’ai failli me planter dans un carrefour et j’ai senti le vent du pickup qui me frôlait…
J’ai fait pas mal de chutes, principalement au Paraguay et en Argentine, mais à faible allure, car je manquais d’expérience. Une seule fois, je suis tombé assez fort sur une piste dans les montagnes du Sud du Pérou, et pour le coup je me suis fait mal, et peur, mais heureusement sans gravité.
Cependant, il ne faut pas voir que les mauvais côtés. Le voyage en moto, oui c’est dangereux, mais c’est un pied et une liberté gigantesque. Je crois que je n’aurais jamais eu une année aussi géniale si je ne l’avais pas achetée.
La moto oui c’est dangereux, mais c’est un pied et une liberté gigantesque.
Quels sont 3 meilleurs moments de ton voyage jusque là?
- Avec Cecilia, une couchsurfeuse de Lima, on est partis en moto plein Est, au hasard, sans rien prévoir. De la capitale, on est entrés progressivement aussi bien au sens propre qu’au figuré dans la profondeur du Pérou. On a débarqué d’abord dans une petite ville de province, puis dans des villages de montagne, puis en Amazonie, et on a terminé le 31 décembre à fêter le réveillon dans une communauté indienne en pleine jungle. On a vu l’envers du décor, les Indiens dépressifs et ivrognes, complètement acculturés. Probablement l’une des expériences de voyage les plus marquantes de ma vie, et les cinq jours les plus romantiques, excitants, étonnants et surprenants de toute mon année…
- La traversée du Nord de l’Argentine et du Sud de la Bolivie, en solitaire, pendant une semaine. Mes premières étapes sur piste, des paysages de haute montagne, des déserts, des nuits en tente ou dans des alojamientos de villages complètement perdus. L’aventure pure. Je suis arrivé épuisé et malade à Tarija, la grande ville du Sud de la Bolivie, mais avec cette immense satisfaction d’avoir fait la plus belle rando de ma vie.
- L’incroyable sentiment de sérénité éprouvé après la victoire à la table des juges et avocats de Salta. Mon plus gros gain de poker à un moment où j’étais en plein doute suite à une période noire. Je suis rentré au petit matin à l’hostel où j’étais hébergé et ai raconté ma nuit épique à mon pote, le gardien de nuit. Tout en discutant avec lui, la bière à la main, au lever du soleil, en observant les backpackeurs prendre leur petit déj, j’ai réalisé dans un mélange d’angoisse et d’excitation que c’était trop tard : je ne pourrais plus jamais revenir à ma vie d’avant.
Quels sont tes projets ensuite ?
Le 1er avril, ça va faire un an que je suis parti. C’était censé être la date du retour, mais je serais désormais incapable de redevenir architecte et me planter devant mon ordi 8h par jour après avoir goûté à tout ça…
J’ai décidé de continuer, j’aimerais en faire ma vie… Devenir un voyageur/joueur de poker/écrivain, vivre de ça. J’essaie de voir comment, étant donné que ne compter que sur le poker risque d’être compliqué à moyen terme.
En attendant, après quatre mois à Lima, je reprends la route ! La saison 2 du World Poker Trip aura lieu en Equateur, en Colombie et en Amérique Centrale…
A suivre !
Merci à Jonathan pour avoir pris le temps de répondre à ces questions !
Pour suivre ses aventures, vous l’aurez compris, c’est ici :
La page Facebook pour le suivre.
Bonne route à toi 🙂
Que pensez-vous de son poker trip ?
Tout simplement génial! J’ai déjà regardé 2 fois la vidéo. Le poker ne m’attire pas du tout et je pense que j’aurais flippé pas mal de fois. Tu n’as pas lu le guide Atipic de Fabrice pour faire ça? 😉
Par contre, le côté moto, voyage sans limite de tps, horaires, etc. c’est plutôt génial. Très jolie la fille que tu mentionnes…
Faudrait que je rajoute un passage sur la gestion de crise d’une partie de poker 🙂
Sacré programme, il doit falloir pas mal de sang froid. Le côté voyageur poker écrivain me fait penser à cizia zyke, écrivain culte sur ce genre de vie…
Merci pour la référence, je ne connaissais pas cet écrivain. Sacré parcours !
Comme quoi chacun sa manière de financer son voyage.
Superbe aventure, c’est génial d’arriver à s’auto financer ses projets de voyages, bon perso je ne connais pas trop le poker je pense que je n’irais pas très loin 🙂
Qui sait, si tu commences, tu peux y pendre goût !
Superbes tous ces trajets que vous avez pu faire, je rêve de pouvoir le faire bientôt !
Super l aventure. Perso, je vais faire un voyage autour du monde . Pouvez vous me dire quelle est la carte de banque la plus avantageuse? Pas envie d’avoir des frais exagérés pour chaque retrait à l’étranger. J ai trouvé certains sites de comparateur de banque du style http://www.comparateurdebanque.fr mais peu d infos sur les opérations à l’étranger. Merci pour vos conseils…
Boursorama : 1,99% du retrait :
https://www.instinct-voyageur.fr/carte-bancaire-pour-voyager-tour-du-monde/
Magnifique vidéo ! Effectivement Jonathan, tu as le don des mots et des lettres 🙂
Belle aventure, qu’elle continue, préviens quand tu sors ton bouquin !
Merci encore du partage, Fabrice
Anne