Ce que 15 ans de voyage m’ont appris en 23 réflexions !
1723 leçons que le voyage m’a appris en 15 ans de voyage. Positives, négatives, polémiques, motivantes, des réflexions et des observations que je me suis amusé à résumer ici.
Même si ce n’est pas vraiment exact, je fais remonter mon premier vrai voyage à mes 22 ans. Les quelques trips en Europe dans le cadre des études ou avec quelques amies ne m’avaient pas vraiment marqué.
Mais à 22 ans, j’ai débarqué à Londres afin d’y vivre quelques mois. Une expérience qui m’a marqué durablement. Par la suite, j’ai enchaîné voyages au long cours et expatriations sur plusieurs continents.
De tous ces voyages, j’en ai tiré des conclusions, des observations et des réflexions sur notre monde et le voyage.
Allez, c’est parti pour un bilan en 23 réflexions !
- 2. 1. Touriste-voyageur : le faux débat
- 3. 2. L’incompréhension mutuelle
- 4. 3. Nous sommes tous liés et identiques !
- 5. 4. Ne pas se fier aux sourires et au « tout le monde est heureux »
- 7. 5. L’uniformisation grandissante du monde…
- 8. 6. Le manque d’éducation de la grande majorité de la population
- 9. 7. L’importance du slow travel !
- 10. 8. Vous ne pourrez pas tout voir !
- 11. 9. L’expatriation : un autre voyage
- 12. 10. Les rencontres, c’est le cœur du voyage !
- 13. 11. Les opportunités sont sur la route !
- 14. 12. L’argent n’est pas le plus important
- 15. 13. Moins un voyage est programmé, plus il est intense !
- 16. 14. Voyagez sans être (trop) connecté !
- 17. 15. On ne regrette jamais un voyage !
- 18. 16. On se lasse d’être spectateur au bout d’un moment
- 19. 17. On emporte toujours avec soi ses problèmes et ses interrogations
- 20. 18. Le top pour avoir le goût des langues !
- 21. 19. Les lieux les moins touristiques sont toujours des expériences plus intenses
- 22. 20. Voyager ne peut être une fin en soi
- 23. 21. Même dans le voyage, une routine peut s’installer
- 24. 22. La sécurité, ce n’est pas qu’une question de chance !
- 25. 23. Le besoin de racines
1. Touriste-voyageur : le faux débat
Voilà bien une discussion qui a nourri des milliers de pages sur internet !
Il existerait une différence entre voyageurs et touristes.
Pas si sûr…Au fur et à mesure, je suis même de plus en plus sceptique.
Pour résumer, je vois plutôt les choses comme cela : « Tout voyageur est un touriste (qui s’ignore parfois). Par contre, un touriste n’est pas forcément un voyageur »
2. L’incompréhension mutuelle
Comme j’en parlais dans un article, c’est ce que j’appelle la contradiction du voyageur.
Bien des voyageurs partent sur les routes pour s’échapper d’une certaine société et de ses travers. Or, bien souvent, ceux qu’ils côtoient dans leur voyage ne rêvent que de cette société. Paradoxal.
3. Nous sommes tous liés et identiques !
C’est souvent ce qui saute à la figure après un premier long voyage autour du monde.
Oui, nous cherchons tous la même chose dans la vie : le bonheur, l’amour des autres, des amis, accomplir nos rêves si minimes soient-ils.
D’un village du Golfe de Siam aux hauts plateaux des Andes, des faubourgs de Londres aux villages lacustres du Bénin, nous avons tous le même but, passer au mieux le peu de temps qui nous est donné sur cette terre.
4. Ne pas se fier aux sourires et au « tout le monde est heureux »
Après les premiers voyages, beaucoup reviennent chez eux en déclarant tout autour d’eux : « ils n’ont pas grand chose, mais franchement, ils sont plus heureux que nous, c’est génial ». C’est un peu le mythe du bon sauvage en quelque sorte.
Je comprends que l’on puisse avoir cette impression au début. Pourtant, avec le temps, on se rend compte que c’est beaucoup plus compliqué que cela.
Si au regard de leurs situations, bien des gens paraissent aussi heureux que le Français moyen rouspéteur, aller plus loin est difficile.
Tout d’abord, la notion de bonheur est-elle la même partout ? La notion d’amour par exemple n’est pas forcément la même entre différentes cultures. Elle ne fut pas la même au cours de l’histoire également.
Ainsi, quelqu’un qui vous répondra « je suis heureux » se basera sur un vécu et une définition qui sera peut-être différente de la vôtre.
Cela me fait penser à ce qui se passe dans un couple. Au début surtout, comment savoir si les sentiments de l’autre correspondent à ce que vous ressentez dans l’intensité ? Par rapport à sa culture, à son vécu ou à sa personne, l’intensité, l’émotion ressentie ne sera pas la même. Pourtant, elle se traduira de la même façon dans les paroles : je t’aime.
Vous voyez le truc.
Ensuite, dans certaines cultures, montrer ses faiblesses, surtout à un étranger, ne se fait pas. En Asie par exemple le sourire est souvent un masque. Derrière, la situation peut être bien différente.
En tout cas, il est vrai que beaucoup de populations paraissent prendre la vie avec plus de légèreté et avec plus de plaisir. Et cela fait plaisir à voir. C’est souvent le corollaire du fait de vivre au jour le jour. Une situation qui n’est pas toujours choisie, mais qui au final permet peut-être de davantage profiter de la vie.
5. L’uniformisation grandissante du monde…
Après quelques voyages à l’autre bout du monde, c’est l’une des premières choses dont on se rend compte. Dans certains lieux, vous entendrez les mêmes tubes à la mode, vous verrez les mêmes films en DVD etc. Michael Jackson qui meurt et c’est tous les bars de la planète qui diffusent ces tubes.
Le pire, ce sont les multinationales. De Cusco à Hanoi, de Kiev au Cap, vous retrouverez des repères bien familiers : des Starbucks, des Macdo et j’en passe.
A Cuzco, en plein centre, face à la cathédrale, boum un Starbucks.
C’est la mondialisation, et cela ne va pas s’arranger…
Heureusement, il restera toujours la beauté inimitable de certains paysages, des plateaux des Andes au Sahara, de la taïga russe aux savanes africaines, la diversité des milieux reste.
6. Le manque d’éducation de la grande majorité de la population
Cela va peut-être vous paraître bateau de déclarer cela, mais bon, je ne suis pas sûr que tout le monde en a vraiment conscience sans être sorti d’Europe.
En voyageant, on se rend vite compte que la majorité de la population sur cette planète manque cruellement d’éducation. Vous pouvez l’observer dans plusieurs domaines : respect de l’environnement, place de la femme, civilité sur la route etc.
Et c’est là que l’on se rend compte que l’éducation est à la base de tous les problèmes dans ce monde. Bien sûr, nul besoin d’aller très loin pour voir cela…
7. L’importance du slow travel !
Ou l’art de voyager lentement.
Utiliser des moyens de transports qui donnent le temps de percevoir la route, prendre son temps de destinations en destinations, ne pas courir après la liste de choses à voir absolument.
Rester quelques jours ou semaines dans un lieu que l’on aime. Etc. Et en plus, le slow travel permet de faire des économies et de voyager plus longtemps.
8. Vous ne pourrez pas tout voir !
Personnellement, mon but n’a jamais été de voir tous les pays du monde. Je souhaite juste voir les destinations qui m’ont toujours fait rêver. J’ai une petite liste de sites et d’expériences que je veux connaître avant de quitter ce monde.
Et vous, avez-vous une telle liste ?
De même, quand je suis dans un nouveau pays, je ne cherche pas à tout voir. Et il m’arrive même de ne pas chercher forcément à visiter les sites incontournables.
Cela fait bien longtemps que je ne suis plus dans la course au « tout voir » lorsque j’arrive dans un pays. Une course qui frise parfois le ridicule.
Non, je préfère prendre mon temps et suivre mes envies et mon rythme.
Tiens, cela me fait penser à cet article polémique.
9. L’expatriation : un autre voyage
Les plaisirs du nomadisme, les roadtrip, c’est quelque chose de génial. Vous êtes dans l’instant et ce qui est court est souvent intense. Je pense notamment aux rencontres.
Mais si tout cela peut être une source de plaisir, il n’en demeure pas moins que le voyageur reste à la surface des choses. Vous ne faites qu’effleurer la culture.
Et les rencontres en voyage, si elles sont fortes et mémorables, n’en demeurent pas moins superficielles dans la majorité des cas. Les liens ne durent pas. Bien sûr, il y a des exceptions, mais vous voyez, je pense, ce qu’il en est.
C’est en vivant dans un pays que l’on peut tisser des liens durables et comprendre un peu mieux ce que nous voyons. Je n’ai pas dit comprendre, car il faut parfois toute une vie pour cerner la mentalité et les subtilités d’une autre culture.
L’expatriation, c’est un voyage en profondeur. En cela, c’est un complément du voyage sac à dos. Et c’est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie.
10. Les rencontres, c’est le cœur du voyage !
Les belles rencontres, ce sont les moments qui restent dans nos mémoires et nos cœurs.
L’humain, encore une fois, c’est aussi ce qui est prépondérant dans le voyage. Plus que les paysages, aussi beaux soient-il. Ces derniers arrivent sans doute en deuxième position dans mes souvenirs. Ainsi que certains sites majestueux.
11. Les opportunités sont sur la route !
Si vous voyagez longtemps, des opportunités se présenteront sur la route. Cela peut être des opportunités professionnelles ou des rencontres qui changeront votre vie.
C’est étonnant comme parfois tout semble concourir à vos plans. S’écouter et écouter ses désirs sont quelques-uns des enseignements de la route.
12. L’argent n’est pas le plus important
L’argent est souvent utilisé pour justifier l’impossibilité qu’ont certains de voyager. Enfin, c’est plus un manque de motivation. Le voyage n’est pas la priorité de ces personnes là.
Ou alors, l’argent est ici utilisé comme un prétexte pour ne pas franchir le pas.
Dans nos sociétés, l’argent joue un rôle rassurant et sécuritaire. Avoir du cash à la banque, gagner tous les mois son salaire, ce sont des choses rassurantes.
Or, il existe quantité de moyens pour voyager pas cher, j’en parle notamment dans mon guide « voyager avec 20€ par jour ! ».
13. Moins un voyage est programmé, plus il est intense !
Certes, c’est un avis personnel, mais qui est basé sur mon vécu.
Je n’ai jamais trop programmé mes voyages personnels, tout au plus la première nuit à l’hôtel si j’arrive tard de l’aéroport.
Pour le reste, si j’ai une vague idée du trajet, je laisse la porte ouverte aux imprévus, chose plus facile dans le cadre d’un long voyage.
Vous n’êtes pas familier de cela ? Essayer au moins une fois, vous risquez d’être convaincu !
14. Voyagez sans être (trop) connecté !
J’ai été à cheval entre un monde ultra connecté et le monde.
Ceux d’entre vous qui ont moins de 30 ans ne connaissent sans doute pas ce monde là. Pour vous, il est normal d’être connecté.
En voyage, la question se pose. Les voyages les plus intenses que j’ai connus, c’était avant l’explosion d’internet et des médias sociaux.
Si je vis de cela maintenant, il n’en demeure pas moins que je garde du recul et ma lucidité.
Aussi, quand un lecteur me demande s’il doit faire un blog de voyage pour sa première vraie aventure, je lui dit plutôt de partir sans, de goûter à ce monde là au moins une fois.
A lire cet article pour compléter.
15. On ne regrette jamais un voyage !
C’est plutôt les voyages que l’on n’a pas fait que l’on risque de regretter plus tard.
D’une manière générale, je pense que c’est plutôt les choses qu’on n’a pas faites dans sa vie que l’on regrettera, rarement les choses que l’on a faites. Bon, ok, il y a des exceptions bien sûr !
Alors, vous en connaissez beaucoup qui ont regretté un voyage ?
16. On se lasse d’être spectateur au bout d’un moment
Beaucoup de voyageurs qui sont sur les routes depuis longtemps se lassent au bout d’un moment d’être uniquement spectateur.
Je veux dire par là que passer par monts et par vaux sans prendre le temps de se poser et de s’impliquer dans une activité, cela finit par lasser le commun des mortels.
C’est humain.
J’ai bien connu cette sensation il y a 4 ou 5 ans après plusieurs longs voyages. C’est pour cela que j’ai cherché à conjuguer travail, voyage et passion.
J’y suis arrivé par le moyen que vous savez.
Et oui, cela change les choses !
17. On emporte toujours avec soi ses problèmes et ses interrogations
C’est un lieu commun de dire que le voyage est une fuite.
Alors, oui, le voyage peut être une fuite.
Il l’est parfois pour certains d’entre nous. Au moins au début.
Le mot fuite est péjoratif, or il ne l’est pas forcément, car dit fuite, dit recherche. Et là, du coup, c’est beaucoup plus positif.
Cela dit, le voyage peut réellement se réduire à une fuite face à certains problèmes
Le hic, c’est que les problèmes voyagent avec nous dans notre sac.
Nous les emportons avec nous. Et même s’ils se montrent plus discrets sur la route, mêmes s’ils se mettent en hibernation, je peux vous dire qu’au retour, ils se réveillent !
18. Le top pour avoir le goût des langues !
Je n’ai jamais eu le goût des langues, d’ailleurs, je ne suis pas très doué pour cela.
Pour autant, voyager m’a permis de changer ma vision des choses par rapport à cela.
Autant, au lycée, les cours d’Espagnol me paraissaient ennuyeux, autant depuis que je voyage en Amérique Latine, la chose est bien différente.
Bref, voyagez et vous serez surpris par l’intérêt que vous pourrez avoir pour les langues !
19. Les lieux les moins touristiques sont toujours des expériences plus intenses
Voilà quelque chose dont vous vous rendrez compte dès que vous vous serez écarté des sentiers battus les premières fois.
C’est clair et net.
Les locaux seront plus avenants envers l’étranger, le contact sera plus facile. D’autre part, les relations avec les quelques voyageurs rencontrés seront aussi plus mémorables.
Vous savez, plus un lieu concentre d’êtres humains au mètre carré, plus ces derniers se sentent seuls. C’est paradoxal, mais c’est ainsi. Regardez, la solitude est plus importante dans les grandes villes.
C’est pour cela que j’ai toujours eu une attirance pour les pays un peu en marge. Par le passé, ce fut la Roumanie, la Moldavie et la Transnistrie, ce fut le Nigéria, la Birmanie dans une certaine mesure ou encore la Colombie depuis quelques années.
Et chaque fois, je n’ai jamais été déçu : des rencontres fortes et des souvenirs mémorables !
20. Voyager ne peut être une fin en soi
Voilà qui pourrait être faire l’objet d’un débat.
Voyager peut-il être une fin en soi ? Hum, je crois que je vais botter en touche sur ce coup. Sorry.
Et vous qu’en pensez-vous ?
21. Même dans le voyage, une routine peut s’installer
Lorsque vous voyagez sur une longue période, oui, une certaine routine peut s’installer.
Surtout en mode backpacker classique, à savoir le combo bus-hôtel-visites, de destinations en destinations.
Si vous pratiquez quelque chose pendant des années, il est plus difficile d’être émerveillé comme au premier jour.
Enfin, il y a pire comme routine :-).
22. La sécurité, ce n’est pas qu’une question de chance !
Je pense l’avoir déjà démontré depuis longtemps sur ce blog à travers mes articles et mon guide a.t.i.p.i.c. pour voyager en sécurité.
Dans la grande majorité des cas, il y a une erreur de la part du voyageur : attitude non adaptée, mauvais jugement du risque, erreur culturelle, manque d’informations etc.
Certes, reporter la cause sur un manque de chance, c’est plus facile pour digérer la chose.
Pourtant, la chance, si elle est présente, ne joue que dans une minorité des cas…
C’est un peu comme quelqu’un qui s’exclame devant un grand voyageur, « vous avez de la chance ! ». Non, dans la plupart des cas, c’est juste une question de choix, de motivations et parfois de sacrifices.
23. Le besoin de racines
Pour ma part, depuis que je voyage et vis à l’étranger à plein temps depuis 4 ans, je me sens plus proche de mes racines. Je ne parle pas ici du fait d’être Français, du moins pas vraiment. Je veux surtout parler ici de mes racines, du lieu où j’ai grandi.
Dans mon cas, j’ai passé une super enfance dans un village du nord de l’Ardèche. La montagne était belle comme le chantait Ferrat.
Je sais que certains d’entre vous n’ont pas le sentiment d’avoir des racines aussi claires. Vous avez peut-être bougé régulièrement avec vos parents lorsque vous étiez enfant et ado.
En tout cas, à chaque fois que je reviens « chez moi », je suis heureux. Car oui, même si je n’habite pas là, c’est mon « chez moi », mes racines, c’est là d’où je viens.
Voilà pour cet article.
L’écrire fut vraiment un plaisir, car j’ai un peu l’impression d’écrire le bilan d’une grande partie de ma vie au final. Une sorte de testament en quelque sorte. Non, rassurez-vous, je ne suis pas en train de mourir :-).
Merci pour cet article très riche. Nicolas
après « quelques » années de jolies balades et de belles rencontres, je rejoins la majeure partie des points de l’article, sur les termes, sur les rencontres, les racines, le « pas tout vu » (enfin moi c’est la foule souvent qui me fait faire demi tour)
par contre après des années de balade « sans » connexion (« avant »), je dois avouer que je trouve ça hyper pratique et facile pour préparer, réserver, se renseigner, comparer, éviter certaines arnaques, et justement pouvoir voyager au dernier moment (tout en laissant toujours des zones d’impro…) . ou bien laisser sa « nichée » à la maison mais prendre des nouvelles à distance au cas où !
Pour la « routine » moi j’ai surtout « peur » d’avoir trop idéalisé des fois à force d’attendre pour découvrir un lieu, ou des fois me dire « est ce que je ne vais pas en arriver au « bof » » … et bien non .. je suis bluffée, émerveillée et encore bien des fois bouche bée devant ce que je découvre et émue .. par des lieux, des monuments et de beaux échanges 🙂
Oui, quand tu idéalises, il y a le risque d’être déçu.
C’est pour cela que au final; moins on en sait sur une destination, moins on a de chances d’être déçu non ?
oui moi je ne « prépare » pas trop mes balades (à part le coté pratique car j’ai perdu trop de temps par le passé à errer à trouver où dormir et comment) , mais mon compagnon de route lui a du mal à partir ainsi … alors je « profite » de son coté « organisé » et moi je découvre 🙂 mais j’ai certaines destinations qui me taraudent depuis tellement d’années que quand je sais que « ça y est » je vais y aller : j’ai toujours cette petite appréhension 🙂 mais j’ai encore et toujours de gros « wouah » et beaucoup d’émotions 🙂
« toujours de gros « wouah » et beaucoup d’émotions 🙂 »
C’est le principal 🙂
Tu as raison Fabrice ! moi quand j’ai l’intention de partir quelque part, je ne regarde pas les photos sur google de ce que je suis censée découvrir sur place ! je trouve que ça peut gacher l’effet de surprise donc je prefere en connaitre le moins possible et etre agreablement surprise ! de toute façon aucune photo ne peut refleter l’émotion que tu peux avoir quand tu vois un paysage de tes propres yeux !! et sinon, tu ne recherche pas une partenaire de voyage par hasard ?? lol
Merci pour cette belle liste qui me rejoint en quasi totalité… De belles pensées, agréables à lire, qui font réfléchir et qui sont, à mon sens, clairement senties.
🙂
Un très bel article que tu nous proposes aujourd’hui. Je suis plus jeune et j’ai moins d’expérience évidemment, mais je me retrouve totalement dans cette double casquette voyageur/expatrié. L’importance des racines, c’est vraiment quelque chose que je comprends désormais. Alors que j’avais si longtemps voulu partir de « mon village paumé » quand j’étais ado. Aujourd’hui chaque passage par mon « chez moi » est comme un petit voyage qui fait beaucoup de bien 🙂
Bonjour,
C’est vrai que les coins les plus perdus, loin des sites touristiques, sont les meilleurs moments = je pense à ces moments que je préfère, quand on prend le scooter et qu’on part au hasard. D’ailleurs faudrait que j’essaie ça , tiens, un voyage en scooter uniquement. Frustrée par l’article qui m’intéresse le plus : voyager, une fin en soi ? et PAS D’ACCORD du tout sur l’argent = sur la plupart des blogs et articles , on n’en parle pas = mais comment font tous ces voyageurs pour trouver des sous et partir aussi souvent ? .. pourquoi il n’y a jamais la partie financière de leur voyage ? parce que des photos touristiques, y’en a à la pelle, …
Pas tout à fait compris l’histoire avec l’argent…
Pour le 1er point j’ai une citation de Bertolucci que j’aime beaucoup:
« Le touriste pense au retour avant même d’être parti; le voyageur, lui, ignore même s’il reviendra un jour »
Un thé au sahara
Pas faux en effet !
Ton expérience des voyages (grande) rejoint la mienne (moins grande). Pendant 20 ans, j’ai toujours écrit pendant et sur mes voyages. Mais, je n’avais à l’époque ni blog, ni iPad. Peut-être serais-je alors devenu comme toi un blogueur voyageur.
Mais il n’est pas trop tard Denis !
Bonjour Fabrice,
Cet article nous a vraiment parlé et bien que nous sommes loin d’avoir 15 ans de voyage derrière nous, nous partageons ton avis sur ces 23 leçons tirées des tes voyages. En lisant ces quelques points nous nous sommes retrouvés plus d’une fois face à notre propre histoire. C’est plutôt plaisant de voir que d’autres voyageurs partagent la même philosophie que nous. C’est un bel article qui nous en sommes sûrs appeleront beaucoup de voyageurs et futurs voyageurs à la réflexion.
Bien vu. Bien dit , bien écrit. Le plus important pour vivre au mieux un voyage est le 23 ème « précepte ». Aimer ses racines , aimer son identité ( fut elle française et ne pas avoir peur de le dire !). S’ aimer soi même , aimer d’où on vient et qui on est vous aiderons à aimer les autres et à mieux appréhender sa culture , sa façon de vivre. C’est la règle. Ne pas renier ses valeurs , ne pas renier son éducation , ses moeurs et sa culture. L' »autre » vous aimera et vous respectera pour ce que vous êtes comme vous l’aimerez et le respectrez pour ce qu’il est.
Voilà qui est bien dit Rémi:-)