Un article un peu nostalgique aujourd’hui, forcément. En mars 2011, je suis arrivé pour la première fois à Bucaramanga, la capitale de la région de Santander en Colombie. Pour restituer, à l’époque, j’avais décidé de me consacrer à fond à mon blog voyage et de tout lâcher en France.
Adios Paris, la grisaille et un boulot dans lequel j’avais l’impression de perdre mon temps.
Bonjour la Colombie et l’Amérique Latine que je découvrais pour la première fois.
Pourquoi Bucaramanga me direz-vous et non Bogota ou Medellin ? Simplement, car Laura, ma copine était originaire de cette ville. Elle venait de rentrer en Colombie après quelques années en France. Nous nous étions rencontrés un peu avant, lors d’un voyage en Egypte.
Située à près de 1 000 mètres d’altitude, la 5ème ville du pays est un petit paradis. La vie y est facile et douce, avec ses 25-27 degrés. Tout ici se fait facilement en quelques minutes de taxi, pas comme à Bogota. Vivre à Bucaramanga, c’est un douce tranquilité.
7 ans, c’est long dans une vie. Ces 7 années ne furent que du plaisir. Elles furent les plus riches et les plus agréables de ma vie. C’est ici que je suis devenu blogueur voyage et digital nomad et que mon blog a décollé. Les deux sont un peu liés dans mon esprit du coup.
Je ne suis pas resté ici 7 années entières. Comme vous le savez, j’ai beaucoup voyagé, notamment en Amérique Latine ou en Europe et, lors de ses séjours, principalement estivaux, Bucaramanga fut ma base.
J’avais envie de vous présenter quelques lieux symboliques de ces 7 années. J’ai écrit aussi cet article pour moi, c’est l’avantage d’un blog, ce journal personnel qui vous permet de garder une trace.
- 1. Le Campestre
- 2. 42-38 Alcaravan
- 3. Cabecera
- 4. L’Alliance Française
- 5. La Panaderia
- 6. La ferme
- 7. Cinamone
- 8. Le barbier
- 9. Caciqué
- 10. Parc San Pio
- 11. La liga de tennis
- 12. Casa Guane
- 14. La salle de sport
- 15. Calle 20 29-49 et San Alonso
- 16. La Mesa de los Santos
- 17. Giron
- 18. Couleur café
- 19. Le salon de massage
- 20. Le marché
- 21. Le dentiste
- 22. Carrefour/Jumbo
- 23. La UIS
- 24. La 33
- 25. Minou
- 26. Vivre en Colombie ?
Le Campestre
Dios, que j’ai passé du temps ici ! Le Campestre est un club privé. Il faut avoir un certain revenu pour en faire partie. Le père de Laura en est membre et moi, en tant qu’invité étranger, je pouvais m’y rendre un certain nombre de jours par an, et cela gratuitement. Enfin, vous payez tout de même les activités et les consommations sur place.
Voici donc un vaste espace avec une belle piscine, des cours de tennis, un golf, des spas, des saunas, etc. Je venais parfois ici les après-midi pour bosser ou tourner des vidéos, ainsi que certains dimanches pour me relaxer et profiter de la piscine ou faire un tennis.
42-38 Alcaravan
J’ai habité ici pendant 3 ans. Un vaste appartement super bien placé au cœur du quartier de Cabecera. Il appartient à la famille de Laura. Ce fut mon premier logement en Colombie.
Cabecera
C’est un des quartiers « riches » de la ville. Situé sur les hauteurs de la ville, au-dessus du centre-ville, Cabecera accueille des commerces, des restaurants et des bars en tous genres. Les trottoirs sont larges et les rues bien entretenues. Quelque part, ce n’est pas vraiment la Colombie. Cela dit, y vivre est un plaisir.
L’Alliance Française
À deux pas, il y a avait l’Alliance Française de la ville. Pratique, surtout pour les vernissages d’expositions chaque mois. Je l’avoue, mon activité ici s’est limitée à venir boire du vin lors des vernissages. C’était aussi l’occasion de rencontrer d’éventuels Français de passage ou de nouveaux expatriés.
Et puis, je savais qu’à chaque fois, j’allais pouvoir revoir Jean-Michel, le consul honoraire du coin. Sympathique et plein d’anecdotes, c’était toujours un bon moment. Depuis, il a pris sa retraite et l’année passée, je l’avais interviewé pour un épisode du podcast. Cela fait 45 ans qu’il vit en Colombie et il a beaucoup d’histoires à raconter !
Ecoutez-le :
La Panaderia
Cette adresse n’a rien de spécial à vrai dire. C’est juste une boulangerie où il est possible de trouver du pain pas trop mal. Ce qui n’est pas chose facile en Colombie. Ici, ils sont habitués à ce que le pain soit sucré.
Heureusement, c’est une des rares adresses de la ville où il est possible de trouver un pain digne de ce nom.
J’ai passé beaucoup d’heures ici à écrire ou à lire sur la terrasse autour d’un café. C’est ici que j’ai écris en grande partie mes deux premiers guides : « la méthode a.t.i.p.i.c ». et « voyager avec 20 euros par jour ».
La ferme
Beaucoup de Colombiens, enfin, ceux qui peuvent se le permettre, aiment passer le week-end à la finca. Ils aiment « faire les paysans » le week-end. Le père de Laura possède une ferme à deux heures de la ville, près de Barrancabermeja, non loin du fleuve Magdalena. Une famille d’exploitants s’occupe des quelques cultures et du troupeau de vaches. Ici, il fait chaud !
C’est ici que j’ai appris à monter à cheval, ce qui a bien failli me coûter la vie un jour de 2012.
Cinamone
Quand on est digital nomad, il n’est pas forcément facile de trouver un endroit où bosser quelques heures. Il faut que celui-ci soit tranquille, un minimum confortable et qu’il dispose de wifi et de prises. J’ai passé beaucoup de temps ici les deux premières années, du moins une partie de mes après-midi. Ensuite, un espace de coworking s’est ouvert et j’ai switché.
Le barbier
Oui, je suis un grand flemmard. Mais que voulez-vous, pour 4 euros... Et à côté de chez moi en plus. J’aimais bien ce gars, très sympa, un ancien joueur de l’équipe local de foot.
Vous trouverez plus de vidéos sur Bucaramanga sur ma chaîne Youtube.
Caciqué
La Colombie, c’est le pays des gros centres commerciaux. Les Colombiens adorent y passer du temps, surtout le week-end. Bon, je sais, cela peut avoir un côté désespérant. Mais c’est ainsi. Pour ma part, je suis souvent venu à Caciqué, le plus grand centre commercial de la ville, pour aller au cinéma.
Parc San Pio
Ce parc au cœur de Cabecera est connu pour être le rendez-vous des amoureux. Il l’est aussi pour sa statue de Boterro, surnommé ici la Gorda. C’est un lieu de rendez-vous très prisé. Un parc agréable avec beaucoup d’ombre et plein de vie avec ses vendeurs de jus de fruits et de journaux.
La liga de tennis
Ha ! Que de bons moments ici ! C’est là que j’ai appris le tennis il y a 6 ans. J’ai tout de suite kiffé ! Il faut dire que les conditions sont au top : un prof privé, des ramasseurs de balles et de la terre battue, la surface pour les gourmets, comme aimait à le répéter Roma, mon premier prof.
Tous les matins ou presque, je me levais à 6h pour être sur le court à 6h30. Un plaisir. Je rentrais ensuite prendre une douche et après un petit déjeuner copieux, je me mettais au travail.
Casa Guane
C’est l’hôtel Backpacker de la ville. Je n’ai jamais logé ici, mais j’y suis parfois passé, le week-end, pour boire un verre à la terrasse du bar. C’est l’occasion de rencontrer des voyageurs, parfois des expatriés du coin.
La salle de sport
Pendant un temps, j’ai fréquenté cette salle de sport à deux pas de mon appartement à San Alonso. Bon, soulever de la fonte, ce n’est pas tellement mon truc. Cela dit, il faut avouer que cela fait du bien et maintient en forme. Je me souviens de certaines personnes qui étaient là chaque jour, notamment une femme impressionnante qui devait passer la moitié de son temps ici.
Bon, j’ai juste tenu 3 mois. Soulever de la fonte, c’est chiant.
Calle 20 29-49 et San Alonso
Après Cabecera, zone 6, j’ai habité ce quartier plus populaire situé en zone 4. En Colombie, les villes sont divisées en zone, de 1 à 6. Les loyers fluctuent et surtout les charges à payer varient selon les zones. Plus la zone est élevée, plus le locataire va payer cher l’eau, l’électricité, etc. En résumé, les plus riches payent plus pour que les plus pauvres payent moins.
Déjà, l’ambiance change entre la zone 4 et la zone 6. Plus populaire, plus bruyant, le tissu urbain n’est pas tout à fait le même. Terminé les larges trottoirs et les rues bien entretenues. Cela dit, cela reste tout à fait agréable d’y habiter et ces 4 dernières années le furent.
La Mesa de los Santos
La sortie du week-end préférée des habitants de Bucaramanga. Un plateau luxuriant situé tout près de la ville. Des activités, des chutes d’eau, des villages, beaucoup de choses à faire histoire de prendre de l’air frais.
Je m’y suis souvent rendu le dimanche avec des amis ou de la famille.
Giron
Cette petite ville est située aux portes de Bucaramanga. Elle a gardé un centre-ville colonial, ce qui fait tout son charme.
Couleur café
C’était le nom de mon café, que j’avais acheté avec 3 autres partenaires en 2013. Une superbe expérience. Nous l’avons revendu en 2016.
Quelques lecteurs y sont passés, top, top !
Je vous raconte tout dans cet article ici et dans cette vidéo là.
Le salon de massage
Ce salon est dirigé par Yvonne. C’est un salon de kiné en fait. Je suis venu ici la première fois après une petite entorse au genou. Puis, je l’ai vite adopté et détourné pour des massages du dos. Je prétextais toujours une douleur, mais je crois que les filles n’ont pas été dupes longtemps J.
Une heure pour 8 euros, cela ne se refuse pas, non ? Ce lieu n’a pas aidé à ma productivité, car à 16h ou 17h, j’étais out pour continuer à bosser…
Le marché
C’est toujours plus sympa de faire ses courses au marché local. Et c’est moins cher !
Je venais parfois ici, le dimanche matin, pour faire le plein de fruits et légumes pour la semaine.
Le dentiste
Cela va vous paraître un peu bizarre de le mentionner ici. Le truc, c’est qu’en Colombie, même aller chez le dentiste peut être agréable, c’est vous dire ! Non, mais j’y ai passé du temps aussi. Surtout que mon dentiste était vraiment cool.
Carrefour/Jumbo
Quand je suis arrivé, Carrefour était encore présent en Colombie. Ils ont revendu ensuite leurs magasins avec une belle plus-value. C’est Jumbo, le Chilien, qui a racheté. Les premières années, c’est ici que je venais faire mes courses. Il nous arrivait souvent d’acheter des DVD pirates de films aux vendeurs à la sortie. En général, c’était toujours la même vendeuse, une sympathique mère de famille.
La UIS
C’est une université publique, l’une des plus reconnues du pays. C’est aussi parfois le lieu de spectacles. Il faut dire que l’offre culturelle est vraiment réduite à Bucaramanga. Vraiment. Aussi, c’est l’un des rares endroits où, de temps en temps, il y a des choses intéressantes.
Voici une vidéo sur Bucaramanga :
La 33
C’est une des rues pour sortir à Bucaramanga. On y trouve des bars, des discothèques et surtout des mariachis. On se croirait presque au Mexique. Oui, à Santander, les gens sont fans de la culture mexicaine, ne me demandez pas pourquoi.
Minou
Un portrait de ma vie à Bucaramanga ne saurait être complet sans mon compagnon à 4 pattes. À la base, quand il est arrivé petit, il était destiné à aller à la ferme. Je l’ai sauvé en fait. Il est resté.
Un chat adorable et un bon compagnon quand vous bossez souvent de chez vous.
Mais c’est ici que j’ai rencontré Samuel, un ami digital nomad, le concepteur des applications Mosalingua pour apprendre les langues. Lecteur de mon blog à la base, il a vécu ici une courte période avant de s’envoler vers d’autres horizons. Je le revois régulièrement, notamment lors de mes passages à Barcelone. Au fait, vous pouvez retrouver une série de dialogues basée sur mes récits de voyage sur l’appli !
Dans cet article, il s’agit surtout des lieux qui m’ont marqué. J’aurais pu aussi parler des gens bien sûr.
La région est aussi très traditionnelle. Ce qui est une bonne chose d’un côté, mais de l’autre, cela peut être un « problème », dans le sens que cela peut ne pas paraitre très stimulant pour certains. D’ailleurs, certains ne restaient pas en raison de cela. Il faut dire que peu de gens ont vécu ou voyagé à l’étranger ici. Ce n’est pas Medellin ou Bogota où la population est plus cosmopolite.
Sinon, le nom m’a toujours fait sourire :-).
Comme je le disais dans cette vidéo, ici, l’expatriation, c’est un booster de vie.
Et ces années en Colombie le furent à plus d’un titre !
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Une partie de mon coeur restera à jamais à Bucaramanga. J’y ai laissé un peu de moi, dans ses rues, ses montagnes verdoyantes, sa belle lumière du matin, ses tiendas, son climat, et tant d’autres choses encore.
Vivre à Bucaramanga avait et a un petit goût de paradis. Ses matinées ensoleillés avec les colibris ou le cri des perroquets, ses vendeurs de jus de fruit dans les rues, ses…bon ok j’arrête.
Il y a d’autres supers coins en Colombie, Santa Marta ou Medellin par exemple. Je suis sans doute pas très objectif avec Bucaramanga.
Il faut dire que cette ville est associée à ce blog de voyage.
C’est là que je me suis mis à plein temps au blogging en 2011. C’est là que je me suis pincé quand mon rêve s’est réalisé, quand je suis devenu indépendant géographiquement.
Je le dois aussi à une femme qui a toujours été là à supporter mes doutes, mes envies, mes échecs, mes succès, mes espoirs, mes petites folies parfois. Alors merci Laura.
Conseils pratiques
–Carte eSIM pour la Colombie !
N’oubliez pas une assurance voyage pour partir l’esprit tranquille.
Vivre en Colombie ?
De plus en plus de Français viennent s’installer en Colombie. Les raisons de ce choix sont nombreuses. A lire cet article sur les raisons de s’expatrier en Colombie.
Si l’aventure vous tente, pour quelques mois ou pour le reste de votre vie, j’ai conçu un programme vidéo afin de vous aider dans votre projet. De quoi éviter certaines erreurs et vous faire gagner du temps, de l’énergie et de l’argent.
Je vous en dis plus en vidéo sur cette page :
Une page se tourne donc. Où je suis en ce moment ? Ici, dans le quartier d’Usaquen à Bogota. Un chouette coin. Je vous fait visiter en vidéo :-).
Autres destinations en Colombie : Páramo de Murillo : mon coup de cœur des Andes colombiennes !
Et Je visite Jericó : un des plus beaux villages de Colombie ?
ou encore : Que faire à Rincon del Mar, paradis caribéen de Colombie ?
Ah Bucaramanga, que de souvenirs 🙂
Merci Fabrice pour cet article !
Bonjour,
Ayant vécu comme vous plusieurs années à l’étranger, je trouve assez étrange de citer d’emblée un club d’activités réservé aux plus riches (surtout quand on connait la réalité sociale et les fortes inégalités en Colombie), puis l’alliance française dont les cours sont généralement accessibles qu’aux « classes supérieures ». On a l’impression que l’idée est de revivre à la française avec un standing supérieur ? Et puis « un pain digne de ce nom »… digne de quel nom ? Etrange billet de la part d’un voyageur. bonne continuation
Ha mince, c’est grave, je l’ai mis en premier, mince.
Encore un qui se permet de juger une vie qu’il n’a pas vécu, en étant un autre.
Encore un qui a une idée de ce que doit être le voyage ou la vie à l’étranger.
Allez Joan, sans rancune, ce commentaire servira peut-être à continuer la réflexion de ton côté.
Je pense qu’elle est nécessaire.
Tous a fait d accord avec toi Fabrice .
Je vais souvent en Colombie et cette annee je compte coacher le foot aux enfants a buca avec l association goal 4 peace.
J essaye de te contacter en privee.
Saludod
Ha excellent ! Je suis à Bogota là, mais je serais à Buca la dernière semaine de décembre, si tu es là, fais signe !
Ben je suis assez d’accord avec Joan. Il a un regard critique qui souligne que vous vous manquez de critique et que la Colombie est le deuxième pays le plus inégalitaire du continent. Bon c’est pas fun à dire mais ne pas le dire c’est avoir une connaissance superficielle du pays et une relation forcément faussée. Vous représentez un pays riche qui vit comme un riche au milieu d’un océan de pauvreté. J’ai vécu moi aussi en Colombie, on n’a pas vu les mêmes choses.Dans la rue j’ai vu des gens très très pauvres et cela m’a révoltée. Mais j’ai rencontré aussi des Colombiens extras qui luttaient pour plus de justice et de démocratie avec conviction et inventivité. Qu’avez-vous apporté à la Colombie ? Vous en avez profité c’est tout : 8 euros pour se faire masser par de jeune femmes. Trop super (ironique) non ? C’est du néo-colonialisme. Inconscient je l’espère.
Je me retrouve bien dans tout ceci. ? Bien que je n’ai jamais vécu en Colombie, quand je repense à mes expatriations, ce sont surtout les lieux simples du quotidien qui me reviennent. L’arrêt de bus pour aller au boulot, le petit primeur du coin de la rue, le bar où l’on retrouve les amis, le spot parfait pour admirer le coucher de soleil… On se crée un petit monde bien à nous, un univers unique qu’on ne retrouvera nulle-part ailleurs. C’est ce qui fait la magie de l’expatriation.
Bonne continuation pour cette nouvelle vie… ?
Oui Jeanne exactement. Chose qu’on retrouve aussi bien sûr quand tu vis dans n’importe quel lieu de France. Des lieux, des habitudes, des souvenirs.
C’est ce qui est chouette, c’est un peu triste de quitter cela, puis ont le crée à nouveau ailleurs.
Oui, bon, j’ai un côté assez sentimental j’avoue :-).
Tu as vécu où ?
J’ai vécu en Pologne, en Roumanie, au Vietnam, et actuellement en Thaïlande. Chacun de ces chapitres était complètement différent, mais tous aussi intenses les uns que les autres. 🙂
Tu comptes t’installer où maintenant?
Ha je connais bien la Roumanie, j’en parlai dans un podcast :-).
Pour l’heure, je suis à Bogota. En fait, j’ai pas envie de quitter la Colombie.J’ai vécu en Afrique, je connais bien l’Asie et la Colombie est un bon compromis à plusieurs points de vu. C’est vraiment agréable d’y vivre.
Si je bougeais, ce serait pour le sud de l’Europe je pense.
Et toi ?
Le sud de l’Europe est tentant, j’avoue. La cuisine méditerranéenne manque quand on est loin. 😉
De mon côté, je pense aller tenter une nouvelle vie en Amérique centrale à partir d’octobre. Mon copain étant sud-africain, c’est plus facile pour lui question VISA. On n’a encore aucune idée du pays. On souhaite juste retrouver la douceur de vivre des îles comme nous l’avons en ce moment à Koh Chang, mais en découvrant un nouvelle culture.
Si tu as des conseils, je suis preneuse. 🙂
J’ai découvert la Colombie en février 2018 et j’ai beaucoup aimé les gens avec qui je pouvais échanger sans problème… c’est vrai qu’on est surpris par la gentillesse, la douceur, le respect qui se dégage de ces personnes toujours soucieuses de donner une bonne image de leur pays. On se sent bien, accueilli, protégé, en famille… mais, malgré ce charme omniprésent, je ne vivrais pas en Colombie : trop de bruit, une vie culturelle somme toute assez limitée comparée à la France dont j’apprécie davantage les richesses quand je suis à l’étranger.
Je ne suis pas assez « glandeuse », et quand j’ai « traîné mes guêtres « avec bonheur dans un pays, aussi beau soit-il, mon plus grand bonheur est de retrouver mon petit poêle à bois, mon fauteuil et la télé, et le manche de ma poêle à frire… et oui, le bonheur est partout mais d’abord en soi, dans la façon dont on vit notre quotidien. J’ai choisi de vivre seule avec beaucoup d’amis et voilà.
Merci Fabrice de tes témoignages qui nous invitent à penser. Bonne route!
Bravo Fabrice, pour toutes ces expériences et surtout la Colombie, que j’aimerais visiter un jour prochain. Durant ces dernières cinq décennies, j’ai visité plusieurs pays d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et surtout cette vaste Chine où j’aime encore m’y ressourcer, car elle dispose d’un joyau d’une richesse culturelle et artistique qu’on découvre continuellement, et où la vie est aussi agréable que dans nos pays européens, à condition de parler et de pratiquer un peu de Putong Hua. Les populations tribales ou chinoise des provinces du Sud-Ouest ou du Nord-Est sont très accueillantes vis-vis des étrangers qui les visitent.
En tout cas, bonne continuation et au plaisir de lire tes témoignages.
Merci ! La Chine est tellement vaste il faut dire, un voyage sans fin !
Avec tout ça, on ne sait pas ce qu’est devenue Laura ?
Complétement d’accord avec toi la plus belle ville de la colombie et de loin la plus developpé , c’est une ville exemplaire ou la classe moyenne est assez importante contrairement à d’autres villes.
Bucaramanga est de loin la ville la plus développé en Colombie, propre, organisé avec des infrastructures modernes et d’une manière générale une très bonne qualité de vie.
C’est d’ailleurs pour cette raison que mes amis ont décidé de déménager et quitter paris et se sont installé depuis plus de 5 ans la bas, je vais bientôt faire le même chemin.
Bonjour Fabrice,
Je recherchais un avis sur Bucaramanga et je t’avoue que ton blug m’as un peu déçu … mais une fois de plus c’est perso, j’en retiens juste une douceur de vie.
J’ai eu l’occasion d’être invité à me rendre dans un « country club » en Afrique du Sud et sincèrement j’étais très mal à l’aise avec des personnes peu scrupuleuses et superficielles qui ne pensaient et parlaient que de fric, quant tu parles de la plus value faites par carrefour lors de la revente pourtant tu sembles étonné ? peut-être n’avez vous pas eu les mêmes conversations ?
Non ce que j’aurais aimé lire c’est tes impressions tes lieux … bref visiter de l’intérieur la ville et de m’apporter des émotions. Ne le prends pas mal mais c’est vraiment perso et chacun sa sensibilité.
Étonné également que tu t’emportes en répondant à Joan … crois moi en rentrant à Paris tu n’auras pas finis de t’énerver … je te laisse découvrir ce beau pays qui sombre malheureusement dans le populisme …
Une dernière remarque je suis indiscret mais de quoi vivait tu en Colombie ? Ok la vie n’est pas chère mais ça me questionne et pourquoi rentre tu à Paris ? rassure moi ce n’est pas pour ta carte vitale ou le RSA ou bien le bon pain français qui devient au passage de plus en plus rares ?!!
Hello Quentin,
Je rentrais et je rentre souvent en France pour les amis, la famille, les choses que j’aime en France, tout simplement :-).
Je vivais de mon blog de voyage, et autres activités internet, je te rassure, je n’ai jamais été au RSA. Profite de bien du voyage !