Ma visite de Sa Pa, joyau du Nord Vietnam !
16Le nord du Vietnam fut l’un des plus beaux souvenirs de mon voyage au long cours à travers l’Asie du Sud-Est. Retour sur la région de Sa Pa, un des meilleurs endroits pour faire un trek dans ce pays ! Impossible de ne pas visiter Sapa si vous voyagez au Vietnam! Et, vous allez comprendre pourquoi !
Bienvenue au Vietnam ! Fondée par les Français, la station d’altitude de Sapa est située à 1650 mètres à l’extrême nord-ouest du Vietnam. La région est connue pour ses minorités ethniques, notamment les Hmong, qui peuplent les villages autour de Sapa.
Sa Pa est nichée dans la province de Lào Cai, à proximité de la frontière chinoise. Cette destination est connue pour ses rizières en terrasse vertigineuses, et sa population locale composée de nombreuses ethnies minoritaires. Parmi les activités incontournables dans cette région, la randonnée au milieu des rizières est un passage obligé pour les amateurs de nature et de découvertes.
- 1. Visiter Sa Pa : un mélange de nature et de cultures
- 2. Sa Pa : une station touristique, avec ses mauvais côtés
- 4. La randonnée à Sa Pa
- 5. Mon expérience
- 6. Que voir à Sa Pa ?
- 8. Où loger à Sapa ?
- 9. Une nuit à Tan Tan
- 10. Comment aller à Sapa ?
- 11. La meilleure période pour randonner à Sa Pa
- 12. Conseils pratiques pour réussir sa randonnée à Sa Pa
- 13. Vietnam : mes impressions
Visiter Sa Pa : un mélange de nature et de cultures
Une destination entre montagnes et vallées
Sa Pa se trouve à environ 1500 mètres d’altitude, ce qui lui confère un climat plus frais que la plaine vietnamienne. Un brouillard dense envahit les rues une partie de la journée. La nuit, la couverture est de mise, et la journée, le K-way est de rigueur en raison des averses régulières. Ambiance alpine, ce qui n’est pas pour me déplaire !
C’est cette situation géographique qui permet à Sapa d’offrir des paysages incroyables, notamment les rizières en terrasse qui sculptent les flancs des montagnes. Ces rizières, entretenues par les populations locales depuis des siècles, changent de couleur au fil des saisons : vert éclatant en été, doré à l’approche des récoltes.
Les ethnies locales : Hmong, Dao, Tay et Giay
Sapa est aussi un carrefour ethnique. Les populations locales appartiennent principalement à des groupes minoritaires comme les Hmong, les Dao rouges, les Tay ou encore les Giay. Chacune de ces ethnies possède ses propres traditions, costumes et modes de vie, ce qui enrichit l’expérience de tout visiteur. Les marchés de Sa Pa sont particulièrement réputés pour leur effervescence, où les habitants viennent vendre leurs produits artisanaux et leurs vêtements colorés.
La randonnée à Sa Pa est l’occasion de rencontrer ces communautés, qui habitent dans des villages traditionnels disséminés dans la vallée. Les treks permettent souvent des échanges privilégiés avec les habitants, que ce soit à travers des hébergements en homestay ou lors des visites des marchés locaux.
Sa Pa : une station touristique, avec ses mauvais côtés
Le lieu est touristique, trop même à mon goût. Les côtés négatifs du tourisme sont parfois visibles. Dans les rues de la petite ville, les femmes Hmong, en costume noir, occupent les rues. Elles vont et viennent de leurs villages pour assiéger le touriste dans le moindre coin de rue. Certaines vous accompagnent même sur des kilomètres. Elles vous proposent leur production artisanale. C’est un peu lourd, mais heureusement, cela reste très bon enfant grâce à leurs sourires. D’ailleurs, elles me paraissent plus souriantes que les Vietnamiens que j’ai pu rencontrer.
Le problème, ce sont plutôt les enfants qui accostent le voyageur avec un anglais plus que correct ! Pendant ce temps, ils ne vont pas à l’école. Classique.
Dans un café, des Hmongs, attroupées, regardent un groupe de voyageuses à travers la vitre. Elles aiment bien taper la causette. Bien sûr, elles placent toujours à un moment un « you buy from me? ». Inévitable. On a presque envie de céder tant certaines sont charmantes. Les hommes, eux, travaillent aux champs et sont plus réservés.
Le village de Cat Cat est situé tout près de Sa Pa. C’est aussi le moins authentique. Et le mot est faible. Vous payez une taxe pour y entrer et vous en ressortez avec l’impression d’être passé devant une foire artisanale ! Que des shops (boutiques, plutôt ?) ! Vous l’aurez compris, il va s’agir ici de s’éloigner le plus possible de Sapa.
La randonnée à Sa Pa
Sa Pa est un véritable paradis pour les randonneurs. La région propose de nombreux itinéraires de randonnée, adaptés à tous les niveaux. Que vous soyez un amateur de balades faciles ou un trekkeur chevronné, vous trouverez des parcours à la hauteur de vos attentes.
L’un des circuits classiques consiste à partir de la ville de Sa Pa pour descendre dans la vallée de Muong Hoa, une des plus belles vallées de la région, traversée par la rivière Muong Hoa. Ce parcours vous emmène à travers des rizières en terrasse, des forêts de bambous, et vous fait traverser plusieurs villages ethniques, comme Lao Chai, Ta Van ou encore Cat Cat.
Trek Lao Chai et Ta Van : deux villages incontournables
La randonnée jusqu’à Lao Chai et Ta Van est probablement la plus populaire. Elle vous plonge au cœur de la culture Hmong et Dao, les deux ethnies les plus présentes dans cette région. Le sentier part de Sa Pa et descend progressivement vers Lao Chai, offrant des vues à couper le souffle sur les rizières en terrasse qui s’étendent à perte de vue. Le sentier serpente à travers les rizières, où vous croiserez des fermiers travaillant la terre avec des buffles ou des villageois portant leurs paniers remplis de récoltes.
Une fois arrivé à Lao Chai, vous découvrirez un village Hmong authentique, avec ses maisons traditionnelles en bois et ses habitants vêtus de costumes typiques. Les villageois sont souvent très accueillants et n’hésitent pas à vous faire découvrir leur mode de vie. Le trek continue ensuite vers Ta Van, un village où vivent principalement les Giay. Ici, la vallée s’élargit, offrant de nouveaux panoramas sur les rizières et les montagnes environnantes.
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Fansipan : le toit de l’Indochine
Pour les randonneurs expérimentés, l’ascension du mont Fansipan est un défi de taille. Surnommé « le toit de l’Indochine », le Fansipan culmine à 3 143 mètres, ce qui en fait le point le plus haut du Vietnam, mais aussi du Laos et du Cambodge. L’ascension prend généralement deux à trois jours et nécessite une bonne condition physique, mais la récompense est à la hauteur de l’effort : des vues panoramiques exceptionnelles sur les chaînes de montagnes environnantes et la vallée de Sa Pa.
Cependant, si l’idée d’une randonnée difficile ne vous séduit pas, il est également possible de prendre le téléphérique jusqu’au sommet du Fansipan, un trajet de 20 minutes qui vous permettra de profiter d’une vue à couper le souffle sans effort physique. C’est une option idéale pour ceux qui souhaitent admirer le panorama sans entreprendre une longue marche.
Autre trek ici : Randonnée dans la vallée de Muong Hoa et visite des villages ethniques locaux
Mon expérience
Je m’incruste au dernier moment avec deux Australiennes trentenaires pour un trek de deux jours autour de Sa Pa. Bon je trouve parfois le mot trek exagéré quand il s’agit de ne marcher que 4 heures dans la journée sur des sentiers bien tracés et à un rythme pépère. Peut-être pensent-ils plus à une balade familiale, ou alors pensent-ils que le Blanc ne veut ni ne peut se fatiguer. Allez savoir !
En quittant Sapa sur un sentier glissant, nous sommes accompagnés par deux vieilles dames Hmongs portant sur leur dos un panier rempli de sacs, bracelets et autre tissu. L’une d’elles n’a que 50 ans alors qu’elle en paraît plutôt 70 ans. J’oublie que dans ces régions, si on paraît jeune plus longtemps, passé un cap, c’est plutôt le vieillissement accéléré.
Notre guide, à la dent d’or, est une femme Hmongs. Le temps, d’abord très couvert, s’améliore au fil des heures. En fin d’après-midi, le spectacle est grandiose. Les paysages de rizières en escaliers sont éblouissants de beauté. Je ne m’en lasse pas. Un panacher de verts colore les versants de ces montagnes abruptes. Les rizières se succèdent, certains sont vertes et attendent d’être moissonnées. Ce travail a déjà commencé, c’est la saison en ce mois d’avril. D’autres rizières attendent, elles, d’être piquées de plants de riz.
Les deux récoltes annuelles se succèdent ainsi dans ce pays qui est parmi les premiers exportateurs de riz au monde. Les champs sont remplis de vie, nombre de villageois sont aux champs accompagnés de leurs buffles. La lumière de fin de journée rend encore plus beau ce spectacle. Cette randonnée au nord Vietnam est un régal.
Que voir à Sa Pa ?
Le marché de Sa Pa
Le marché de Sa Pa est un lieu vibrant où les ethnies locales viennent vendre leurs produits : vêtements traditionnels, artisanat, épices, et produits frais. C’est un endroit idéal pour en apprendre davantage sur la culture locale et ramener quelques souvenirs authentiques.
La montagne Ham Rong
Située à proximité de la ville, Ham Rong est une petite montagne facile à gravir. Elle offre une vue panoramique sur Sa Pa et ses environs. En chemin, vous traverserez des jardins , des formations rocheuses et des sentiers bien aménagés. C’est une excellente option pour une balade tranquille et un point de vue sans effort.
Le lac de Sa Pa
En plein centre de la ville, le lac de Sa Pa est un endroit paisible pour se promener ou faire une pause. Il est particulièrement beau en soirée, lorsque les lumières de la ville se reflètent sur l’eau, créant une ambiance sereine.
La cascade de Bac (Silver Waterfall)
Située à environ 12 km du centre de Sa Pa, cette cascade majestueuse chute de 200 mètres de hauteur, offrant un spectacle impressionnant, surtout après les saisons des pluies. Elle est surnommée la « Silver Warzefall » en raison de la couleur argentée que prend l’eau lorsqu’elle tombe. Cette cascade est l’une des plus hautes et spectaculaires du Vietnam.
Une petite marche mène à la base de la cascade, où vous pourrez apprécier la beauté brute de la nature environnante. C’est un arrêt idéal pour ceux qui explorent les routes autour de Sa Pa, notamment si vous vous rendez au col de Tram Ton ou au mont Fansipan.
La porte céleste de Tram Ton (Heaven’s Gate)
Ce col de montagne, situé à environ 18 km de Sa Pa, offre une vue panoramique époustouflante sur les vallées environnantes et le mont Fansipan. C’est l’un des points les plus élevés accessibles par la route dans la région, parfait pour admirer le paysage et profiter de l’air frais de la montagne.
La cascade de Tinh Yeu (Love Waterfall)
À proximité de la cascade de Bac, la Love Waterfall est une autre merveille naturelle à ne pas manquer. Pour y accéder, il faut marcher environ 1,5km à travers une forêt luxuriante, le long d’un sentier facile qui traverse des ponts en bois pittoresques.
La cascade porte le nom de « Love Waterfall » en référence à une légende locale selon laquelle une fée serait tombée amoureuse d’un jeune berger jouant de la flûte au pied de la cascade.
Où loger à Sapa ?
Sapa offre une grande variété d’options d’hébergement adaptées à tous les budgets et préférences. Voici un aperçu des hébergements disponibles à Sa Pa :
#1 Les homestays
L’une des expériences les plus prisées à Sa Pa est de séjourner dans un homestay chez l’habitant, principalement dans les villages ethniques environnants comme Ta Van, Lao Chai ou Ban Ho. Ces hébergements offrent un cadre simple et authentique, où vous partagerez le quotidien des familles locales et découvrirez leur culture. Les homestays sont souvent aménagés de manière traditionnelle, avec des chambres privées ou des dortoirs, tout en offrant les commodités de base comme des repas faits maison et un espace commun pour se détendre.
- Avantages :
- Immersion culturelle garantie.
- Repas traditionnels souvent inclus.
- Possibilité de participer aux activités quotidiennes (cuisine, agriculture…).
- Inconvénients :
- Confort plus basique qu’un hôtel (sanitaires communs, chambres modestes).
- Souvent situé à l’extérieur de Sapa, il peut être nécessaire de marcher plusieurs heures pour atteindre certains homestays.
Exemples d’homestays populaires :
- Sapa Clay House – Mountain Retreat : Située à Ta Van, cette maison d’hôte est réputée pour ses vues imprenables sur les rizières et ses maisons en terre battue.
- Eco Palms House : Offre un cadre naturel exceptionnel avec des bungalows en bambou.
#2 Les auberges de jeunesses
Pour les voyageurs à petit budget ou les backpackers, Sa Pa propose plusieurs auberges de jeunesse. Ces hébergements offrent souvent des dortoirs à petits prix, ainsi que des chambres privées à prix abordable.
Parmi elles, je vous invite à réserver votre séjour au Lustig Hostel. Situé à proximité de la gare routière et de la montagne Ham Rong Garden, l’établissement propose un jardin, un espace commun, une terrasse ainsi qu’un bar. Cette auberge de jeunesse met à disposition une connexion WI FI gratuite, une cuisine commune et un service d’étage.
La réception est ouverte 24h/24 et vous pouvez bénéficier de services de conciergerie et de change. Comptez seulement 5€ pour un lit dans un dortoir ou une vingtaine d’euros pour une chambre double avec balcon.
Cliquez ici pour vérifier la disponibilité d’auberge Lustig Hostel
#3 Les hôtels et resorts
Pour ceux qui préfèrent un peu plus de confort, Sapa compte également de nombreux hôtels, du milieu de gamme au haut de gamme. Ces établissements offrent des services plus complets tels que des restaurants, spas, piscines et des vues panoramiques sur les montagnes et rizières.
Le Sapa Relax Hotel & Spa saura répondre à vos attentes ! Situé à proximité du lac de Sa Pa, de l’église en pierre, de la gare routière et à 5,4 km du téléphérique Fansipan Legend à Sa Pa, il propose divers services pour un séjour confortable. L’aéroport le plus proche, Wenshan Puzhehei, se trouve à 221 km, et un service de navette aéroport est disponible moyennant un supplément.
Cet établissement 3 étoiles dispose d’un restaurant, d’un bar, d’un salon commun, ainsi que d’un parking privé gratuit. Les clients bénéficient d’une connexion Wi-Fi gratuite, d’un jardin et d’une terrasse. La réception est ouverte 24h/24, avec des services de change et d’étage à disposition.
Cliquez ici pour vérifier la disponibilité du Sapa Relax Hotel & Spa
Une nuit à Tan Tan
Nous passons la nuit au village de Tan Tan. Je suis un peu déçu de ne pas dormir dans une famille comme dans le Ratanakiri au Cambodge. À la place, c’est plutôt une maison aménagée en guest-house avec son dortoir de lits. Pas très authentique. Je fais la connaissance d’autres voyageurs.
La voix de l’une des Australiennes me tape un peu sur les nerfs, elle prend toujours un ton mièvre et aigu envers les habitants, comme si elle parlait à des demeurés. J’apprends qu’elle est institutrice, je comprends mieux, une déformation professionnelle.
Deux jeunes Israéliens sont là. Ils viennent de terminer leurs trois ans de service militaire. Ils déstressent avec un long voyage en Asie et des gros pétards (pour la version soft). Je retrouve également un Français dont je me dis au vu de sa tête que c’est un ingénieur. Gagné ! Au ton de sa réponse, j’ai eu l’impression qu’il était un peu vexé, par contre… Il est le premier à se jeter sur le vin de riz et engloutit verre après verre. Il est de Bretagne, je précise.
Le lendemain, nous marcherons encore quelques heures au milieu d’un paysage de rizières et de montagnes.
Comment aller à Sapa ?
Sa Pa, située dans les montagnes du nord du Vietnam, est accessible principalement depuis Hanoï, la capitale. Vous pouvez opter pour plusieurs options pour vous y rendre :
En train : le trajet de nuit depuis Hanoï vers Lào Cai, la ville la plus proche de Sa Pa, est une option populaire. Le voyage dure environ 8 à 9 heures. Depuis Lào Cai, il faut prendre un bus ou un taxi pour parcourir les 38 km jusqu’à Sa Pa (environ 1 heure de route). Des trains-couchettes de différentes classes sont disponibles, offrant un confort variable selon le budget.
En bus : plusieurs compagnies proposent des bus directs depuis Hanoï vers Sa Pa. Les bus couchettes mettent approximativement 5 à 6h. Ces bus partent généralement des gares routières de Hanoï ou des quartiers touristiques, et arrivent directement dans la ville de Sa Pa, évitant ainsi un transfert supplémentaire.
En voiture : louer une voiture est une option pratique pour les voyageurs cherchant plus de confort et de flexibilité. Le trajet dure environ 5h et offre la possibilité de s’arrêter en chemin pour admirer les paysages.
Pour ma part, j’étais venu de Hanoï en bus, et ensuite, j’avais poursuivi sur Dien Bien Phu avant de passer au Laos et à Luang Prabang !
La meilleure période pour randonner à Sa Pa
Sapa bénéficie d’un climat montagnard. La meilleure période pour faire de la randonnée à Sapa se situe entre mars et mai, ainsi qu’entre septembre et novembre. Pendant ces mois le climat est doux, et les paysages sont particulièrement spectaculaires : en mars, les rizières sont verdoyantes et en novembre, elles prennent des teintes dorées, offrant un spectacle visuel incomparable.
En été (juin à août), les températures sont plus élevées, et bien que les rizières soient à leur apogée de verdure, la saison des pluies peut rendre les sentiers plus boueux et glissants. En hiver (décembre à février), les températures chutent fortement, et il n’est pas rare de voir des chutes de neige sur les sommets environnants. Les rizières étant alors en jachère, les paysages sont moins photogéniques, mais les randonnées restent agréables pour ceux qui supportent le froid.
Conseils pratiques pour réussir sa randonnée à Sa Pa
S’équiper correctement
Des chaussures de randonnée robustes sont essentielles, surtout si vous prévoyez de marcher dans des zones boueuses ou glissantes. Pensez également à emporter des vêtements en couches, car les températures peuvent varier rapidement au fil de la journée.
Choisir un guide local
Même si certains itinéraires sont bien balisés, il est fortement conseillé de faire appel à un guide local pour vos randonnées à Sapa. Non seulement cela vous permettra de mieux comprendre la culture et les traditions des ethnies locales, mais c’est aussi une manière de soutenir l’économie locale. Les guides, souvent issus des minorités ethniques, sont des experts de la région et pourront vous mener sur des sentiers moins fréquentés, tout en partageant leurs connaissances sur l’environnement et les communautés.
Respecter l’environnement et les communautés locales
Je ne vous apprends rien en vous disant qu’il est essentiel de respecter l’environnement et les communautés locales lors de vos randonnées. Les rizières en terrasse sont non seulement des trésors culturels, mais aussi des moyens de subsistance pour les habitants. Évitez de marcher à travers les cultures, respectez les coutumes locales, et n’oubliez pas de ramener tous vos déchets avec vous pour préserver la beauté naturelle de Sapa.
Vietnam : mes impressions
J’avoue que je me suis plutôt mal organisé pour ce voyage au Vietnam. Il faut dire à ma décharge que je ne pensais pas que les déplacements des étrangers étaient aussi contrôlés. Beaucoup de coins et de villages ne sont accessibles qu’accompagné d’un guide. Ce qui est un peu frustrant et peut revenir cher. Au Laos et au Cambodge, vous êtes vraiment libre d’allez vous perdre n’ importe où. Et, puis sur certains sites, c’est l’usine.
De plus, je trouve les Vietnamiens beaucoup moins sympas. En vérité, il faut davantage de temps et de patience pour les approcher et nouer contact. Par contre, pour les paysages, il n’y a pas photo, avantage au Vietnam ! Une randonnée au nord Vietnam est un must à faire dans la région !
L'avis de Fabrice
En faisant cette mise à jour, je réalise que Sapa fut peut-être le souvenir le plus chouette de mon voyage au Vietnam.
Dans le top 4 avec la visite de la Baie d’Along, Dalat et Hội An.
J’en garde un beau souvenir, un mélange de rencontres, de portraits et de sublimes paysages.
Malgré une certaine pression touristique. Cela dit, il convient, comme toujours, de s’éloigner des classiques.
Conseils pratiques
N’oubliez pas une assurance voyage pour partir l’esprit tranquille.
Connaissez-vous cette région du Nord Vietnam ? Si non, j’espère que cet article vous donnera envie de vous y rendre et de découvrir la beauté des paysages de Sa Pa !
Que de magnifique photo, merci pour cet article complet
Bonjour
J’y suis allé en 2005, et avais regretté que les échanges avec la population fussent essentiellement basés sur le dollar.
Je vois que malheureusement cela n’a pas trop changé.
J’ai, aussi, eu des problèmes de déplacement avec des itinéraires qui m’ont été refusés…
Mais une fois passée cette barrière, j’ai eu des contacts superbes, j’ai même cassé des pierres dans un champ à coup de masse. MDR
Un professeur nous a invités chez lui, mais c’est vrai que nous n’étions plus sur les sentiers touristiques.
Tu as raison, il faut plus de temps pour nouer quelques relations…
Comme je dis souvent, parfois il faut se perdre pour trouver ce que l’on ne cherche pas.
Alain
Bonjour Alain,
Je ne pense pas de toute manière que cela aille dans le bon sens…
Pourquoi tes itinéraires ont été refusés?
« il faut se perdre pour trouver ce que l’on ne cherche pas », c’est exactement cela!
Applicable au voyage d’une façon général:-)
Il est de Bretagne, je précise…. Il faut dire que nous avons une réputation à preserver !
Ah donc, tu es breton toi aussi:-)
Réputation qui n’est pas usurpée le plus souvent il faut le dire:-)
Pour notre part, le Vietnam fut un peu le pays galère de notre tour du monde… Coût des activités, impression d’être un portefeuille sur patte, difficulté de communiquer avec les habitants (surtout dans le sud) et seul pays où l’on galérait pour avoir des informations pour prendre les bus locaux (on nous re-dirigeait toujours vers les bus touristiques ou assimilé)… mais des paysages absolument magnifiques… et des vietnamiens adorables hors des sentiers touristiques.
En effet, j’avais aussi l’impression d’être une CB sur pattes.
Mais ce qui m’a le plus dérangé, c’est comme tu dis cette difficulté à sortir des lignes touristiques.
J’ai aussi cherché des bus locaux et autres, et devant la difficulté d’avoir les infos, j’avoue que j’ai souvent choisi la facilité.
Louer une moto pour traverser le pays doit être intéressant et dois te permettre de sortir des sentiers battus.
La prochaine fois, c’est ce que je ferais!
Absolument d’accord avec toi, sur tous les points. J’ai été globalement déçue par mon voyage au Vietnam fin 2009 mais sans doute parce que j’étais restée sur une image un peu « romanesque » du Vietnam avec ses rizières, ses gentils Vietnamiens et ses brumes sur Ha Long. Le business du tourisme est pourtant partout bien présent, et ça gâche le plaisir partout, même à Sapa. Néanmoins peut-on reprocher aux Vietnamiens cette volonté de développement économique ? Sans doute pas.
Sapa doit être vue comme un point d’ancrage pour zoner autour de cette région. Pour ma part j’ai pris un guide et une voiture pour aller 70km plus loin dans un village dont je ne me souviens plus du nom où il y avait un marché local ce matin-là avec des femmes de différents groupes ethniques, vêtues de leurs costumes traditionnels. Un rêve pour une photographe… Certains enfants n’avaient encore jamais vu de blonde, c’est toujours amusant et totalement dépaysant. Grâce à cette échappée je garde donc finalement un bon souvenir de Sapa et de sa région. Il ne faut pas faire l’impasse sur le Vietnam du nord.
Pour voir une région encore authentique, et très peu marquée par le développement touristique, il faut se rendre dans la région plus au sud de Buon Ma Thuot : les rizières sont encore traversées par les éléphants… Une autre planète.
Merci de faire remonter les souvenirs de ce voyage au Vietnam Fabrice ! 🙂
Je pense que cette partie du Vietnam est une des plus intéressantes.
Mais en effet, il faut éloigner de Sapa comme tu l’as fait Marie-Ange.
La prochaine fois que j’y passe, je m’écarterai comme tu l’as fait.
Dire que j’ai raté Buon Ma Thuot et ses éléphants….:-)
Un petit 4h par jour de marche, voilà le genre de rando que j’aime 😉
Les photos sont sublimes. Touristique peut être, mais quels paysages!
Je reviens d’un périple en Asie et je dois dire que la région Nord du Vietnam est la région où j’ai vu les plus beaux paysages de tout mon voyage ; Marie Ange, tu dois parler du marché de Ba Ha avec son marché du dimanche matin (j’ ai commencé ma boucle par cette ville) ; sur les conseils avisés d’un français connaissant très bien la région, j’ai suivi son itinéraire : Lac Babe, chutes de Ban Gioc et la route des nids d’aigles des H’mong noirs de Dong Van ; paysages époustouflants de beauté mais le problème est qu’il est presque impossible de le faire avec des transports locaux d’où la nécessité de louer voiture et chauffeur, c’est ce que j’ ai fait pendant huit jours, certes il faut casser un peu sa tirelire mais j’ai pu partager le véhicule avec une autre personne rencontrée sur un site de voyage, du coup cela devenait accessible, nous étions que deux mais aurions pu trouver une autre personne vu la grandeur du véhicule, pratiquement aucun touriste, gentillesse de la population locale rencontrée et surtout un courage hors du commun pour cultiver et vivre dans des régions parfois très hostiles. Magnifique Vietnam !!!
Tu veux dire Martine qu’il y a vraiment pas de bus locaux dans ce coin?
Personnellement je ne connais que les rizières de Camargue qui n’ont visiblement rien à voir avec celles que tu as pu voir là bas 🙂
Magnifique article encore une fois très bien réalisé et criant de vérité sur l’affluence touristique dont est victime Sapa et sa région.
Bonne continuation !
Il reste encore beaucoup de coins aussi magnifiques et moins touristiques que Sapa. Merci pour votre article qui donne envie à d’autres voyageurs de venir au Vietnam
Bonjour,
Sapa est maintenant un site trop touristique, c’est réalité. Mais si vous avez encore envie de découvrir les paysages magnifiques à Sapa, je vous conseille de réfléchir à Pu Luông (au Centre). C’est une destination merveilleuse et le plus important, extrêmement authentique!